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France et politique française - Page 1519

  • Le laboratoire P4 de Wuhan : le cadeau de la France au monde…

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    Depuis début avril, dans les médias classiques, une ritournelle s’installe, sous forme interrogative pour ne pas ennuyer le gouvernement chinois : « Est-ce que le Covid-19 vient d’un pangolin mal cuit lors d’un barbecue ou d’un laboratoire bactériologique P4 de haute sécurité ? »

    Le Figaro a publié une enquête dans son édition du 21 avril 2020. Il explique comment ce laboratoire est une exportation française, en partenariat avec Pékin. Comment ce partenariat s’est transformé en contrat unilatéral chinois : presque un cadeau, en somme, de la France à la Chine ! Les réticents à ce projet craignaient que d’un laboratoire de recherche l’on tombe dans un « arsenal biologique » communiste… Oh, les vilaines Cassandre !

    Le laboratoire a été terminé en janvier 2015 et ouvert en janvier 2018, date qui « coïncide », affirme élégamment Le Figaro, avec une visite d’Emmanuel Macron en Chine.

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  • Le populisme face à la haine du peuple

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    Entretien avec Christophe Boutin*

    « Populisme ambiant », comme écrivait avec mépris Libération. Toujours ce même fantasme de la bête immonde qui guette, la même idéologie en carton-pâte pour effrayer électeur au fond de sa chaumière. Que recouvre vraiment « l'irrésistible montée des populismes », de la France à  Amérique du Sud, des Etats-Unis à la Suisse (la Suisse  rendez-vous compte) ?

    De Nicolas Sarkozy à Marine Le Pen, Ségolène Royal ou Jean-Luc Mélenchon : tous ont en commun cette marque infâme d'être dénoncés comme populiste. Est-ce que ce terme garde une signification ? En a-t-ll déjà eu une ?

    Le terme de « populisme » moderne, le seul qui nous intéresse ici, celui qui est utilisé depuis maintenant vingt ans, est essentiellement une marque stigmatisante, une hétéro-définition infligée à un mouvement politique pour le discréditer. Ce n'est qu'une fois imposé par l'adversaire qu'il est repris par certains mouvements qui tentent d'en retourner le contenu négatif, se flattant alors de leur lien supposé avec un peuple difficilement contournable en démocratie.

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  • Sur Figaro Vox, Céline Pina : « Castaner préfère excuser les émeutiers plutôt que défendre les policiers ».

    LUDOVIC MARIN/AFP

    Ancienne élue locale, Céline Pina est essayiste et militante. Elle est la fondatrice de «Viv(r)e la République», elle a également publié Silence coupable (Kero, 2016).

    Invité ce jeudi matin sur BFMTV, le ministre de l’Intérieur a minimisé les émeutes survenues dans plusieurs quartiers sensibles depuis samedi, y voyant «l’effet de la dureté du confinement». Des propos qui indignent l’essayiste Céline Pina.

    Ceux qui ne supportent pas le confinement et décident d’aller faire du jogging à Paris en dehors des horaires réglementés, l’exécutif n’a pas de mots assez durs pour les réprimander. Ceux qui passent le confinement ailleurs que dans leur appartement en s’installant pour un temps à la campagne sont régulièrement traités d’égoïstes irresponsables, voire de criminels en puissance sur les réseaux sociaux. En revanche, ceux pour qui le confinement serait «trop dur» peuvent attaquer un commissariat, caillasser les forces de l’ordre ou brûler la voiture de leurs voisins, ils trouveront alors chez le ministre de l’Intérieur de la bienveillance et de la compréhension...

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  • Enquête de Synthèse nationale sur la crise actuelle : le point de vue des Brigandes

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    Nous publions aujourd'hui le sixième volet de notre enquête avec le point de vue de nos ami(e)s du Clan des Brigandes. Pour celui-ci, à la désintégration du monde actuel, il faut opposer le rassemblement communautaire. Les Brigandes savent de quoi elles parlent puisque, pour elles, il s'agit là d'une expérience vécue. Pour les autres, peut-être une piste à étudier...

    S.N.

    Le Clan des Brigandes

    Nous traversons une situation historique, un changement d’époque. La « crise coronavirus » qu’on nous impose en est le signe.

    Tout d’abord, voici quelques éléments pour ceux qui seraient sceptiques quant à ce que nous allons exposer :

    Nous connaissons la plus grande restriction des libertés fondamentales qu’il y ait jamais eu dans notre histoire connue, en temps de paix et à l’échelle mondiale. Cette restriction repose sur une prétendue pandémie, qui est pour le moment bien moins meurtrière que certaines grippes (celles de 1969, 1957,…) n’ayant jamais justifié de telles mesures. On remarque que :

    - Certains hôpitaux sont quasiment vides (reportage-vidéo allemand à l’appui).

    - Les chiffres des décès du cancer, de maladies respiratoires et autres ont curieusement baissé depuis mars 2020 : et pour cause, puisque toute personne décédée « avec » le coronavirus est classée dans les décédés « du » coronavirus. L’écrasante majorité des personnes prétendument décédées de ce virus avaient par ailleurs d’autres maladies graves (voir les statistiques).

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  • La confiance irrémédiablement brisée entre les Français et le gouvernement ?

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    Et si l’on donnait la parole aux Français? (XXXV)

    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples L’épidémie de coronavirus n’a que marginalement amélioré l’image de l’exécutif dans l’opinion française. Les volte-face continuelles de la communication gouvernementale, le décalage entre les discours et la réalité, ont rapidement miné la confiance dans la parole présidentielle et dans l’action du gouvernement.

    Un début d’année sous le signe de la défiance et de l’hostilité à la réforme des retraites

     75 % des personnes interrogées ont un avis défavorable sur la réforme des retraites, en voulant soit « que le gouvernement abandonne son idée d’âge pivot de 64 ans » (46 %), soit qu’il « renonce purement et simplement à sa réforme » (29 %). Seuls 24 % des Français souhaitent « que le gouvernement conserve intégralement son projet de réforme actuel ». Par ailleurs, alors que le mouvement syndical contre la réforme des retraites lancé le 5 décembre 2019 entamait son deuxième mois de mobilisation, 61 % des répondants l’estiment toujours justifié (sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro réalisé les 2 et 3 janvier 2020).

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  • En embuscade, le Rassemblement national prépare l’après-coronavirus

    Renforcé par une crise qui valide nombre de ses postulats politiques, le parti de Marine Le Pen s’impose comme le seul opposant audible depuis le début de la pandémie. Le RN s’active en coulisse sur un projet alternatif pour l’après-coronavirus. Et regarde vers 2022.

    En ce mois de janvier finissant, Steve Bannon est saisi par ce genre d’intuition qui lui a permis, il n’y a pas si longtemps, de déceler un président des États-Unis là où le reste du monde moquait un milliardaire fantasque. L’ancien conseiller de Donald Trump décroche son téléphone et s’émeut auprès du Français Jérôme Rivière, député européen du Rassemblement national: « Je ne comprends pas que vous ne parliez pas plus du virus. » L’Américain anticipe une crise sanitaire gravissime, un confinement généralisé, une récession mondiale. Quand Rivière relate sa conversation à la présidente de son parti, il la découvre tout aussi informée et inquiète que Bannon. Depuis mi-janvier, Marine Le Pen absorbe tout ce qu’elle peut sur le virus de Wuhan, se fait traduire des articles de la presse étrangère, alerte ses équipes sur l’imminence d’une crise qui révélera au monde notre extrême fragilité. Rivière jette un œil rétrospectif sur ce qui pour beaucoup relevait à l’époque de l’exagération : « Marine aurait-elle fait mieux qu’Emmanuel Macron ? Ça reste à démontrer, mais on dit que gouverner, c’est prévoir : elle vient de prouver qu’elle savait prévoir. »

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  • Et pendant ce temps, la police est priée d’éviter d’intervenir dans les territoires musulmans

    Et pendant ce temps, la police est priée d’éviter d’intervenir dans les territoires musulmans

    Le patron de la police nationale a demandé des «explications» :

    « Le directeur général de la police nationale (DGPN) a été informé de la diffusion d’un telex de la direction départementale de la sécurité publique du Calvados donnant des instructions restreignant les conditions d’intervention et de patrouille de la police nationale pendant la période du ramadan ». « La police nationale intervient en tout point du territoire pour assurer la sécurité des personnes et des biens quelles que soient les circonstances. Le DGPN a demandé qu’un rapport d’explications lui soit transmis dès ce soir ».

    Selon la note envoyée par le chef d’état-major de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Calvados aux chefs de service du département,

    « il n’y a pas lieu d’intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un regroupement de personnes rassemblées après le coucher du soleil pour s’alimenter». «Le directeur demande à tous les personnels de la DDSP de faire preuve de discernement en la matière, afin d’éviter qu’un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines ».

    Et après on raconte que l’islamisation est un fantasme d’extrême-droaate !

    https://www.lesalonbeige.fr/et-pendant-ce-temps-la-police-est-priee-deviter-dintervenir-dans-les-territoires-musulmans/

  • Justice en coronavirus, par Jacques Trémolet de Villers.

    L’actualité judiciaire, évidemment, c'est le coronavirus, c'est-à-dire le néant : audiences supprimées, greffiers absents, délais de procédure repoussés. Seules demeurent les audiences pénales d'urgence sur les mises en liberté, par lesquelles les autorités aux abois envoient les prisonniers se faire confiner ailleurs.

    Cette situation dite exceptionnelle nous change peu puisque voici plusieurs semaines que les avocats en grève faisaient renvoyer toutes les affaires. L’après, dit le président de la République, ne sera pas comme l’avant. On veut bien le croire. Quand tout ce retard va déferler, il va falloir mettre les bouchées doubles. Notre magistrature est-elle prête pour soutenir cet assaut ? On déplore aujourd’hui l’état de misère dans lequel ont été laissées les urgences hospitalières. On déplorera la vétusté, le manque de moyens, l’abandon de la Justice.

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  • « Comprendre l'Empire » Entretien avec Alain Soral (mai 2011)

    Comprendre l'Empire.jpegFut un temps où on voyait régulièrement Alain Soral à la télévision. On ne l’y voit quasiment plus. L’affaire Dieudonné est passée par là. Il s'est réfugié sur Internet et à Egalité & Réconciliation, association qu’il anime Dans son dernier opus, qui rencontre un public assez large, il s'efforce de « comprendre l’Empire ». Ou comment on est passé de l’universalisme républicain, égalitaire et national, au cosmopolitisme impérial, inégalitaire et déraciné. C'est un succès de librairie d’autant plus inattendu que le livre s'est heurté à une conspiration du silence de la presse mainstream. C’est pour nous l’occasion de lui donner la parole.

    Le Choc du mois : Votre ouvrage représente une sorte « d'histoire de France et du monde de 1789 à nos jours » vue au travers de votre grille d'analyse politique, économique et sociale. Pour atteindre ce but ambitieux tout en restant dans le format d'un ouvrage grand public, vous avez recours à une multitude de courts paragraphes, condensés et incisifs. Cette formule donne une grande densité et une indéniable facilité d'accès à l'ouvrage, mais ne vous a-t-elle pas parfois contraint à un excès de « simplification » des problématiques traitées qui peut être « frustrant » pour un auteur ?

    Alain Soral : Je ne pense pas que le synthétique soit simplificateur. Je pense même que mes chapitres, additionnés les uns aux autres, produisent une analyse des plus complexe de la réalité. Mais l'habitude de la lourdeur universitaire et de sa poudre aux yeux bibliographique peut donner, c'est vrai, cette impression de légèreté au lecteur influençable.

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  • Deux poids deux mesures, plus facile d’intervenir dans une église

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    Témoignage exclusif du servant de messe, exerçant lui-même le métier de policier

    Dimanche dernier, trois policiers armés « requis par un voisin » font irruption dans l’église Saint-André-de-l’Europe, à Paris, pour demander l’arrêt d’une messe en raison du non-respect du confinement. L’un des servants de messe – lui-même gardien de la paix ! -, présent durant la cérémonie, témoigne au micro de Boulevard Voltaire.

    Dimanche dernier, vous étiez servant de messe à Saint-André-de-l’Europe, à Paris lorsque des policiers ont fait cesser la célébration dominicale. Comment cela s’est déroulé ?

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