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France et politique française - Page 1520

  • La première contre-révolution

    De nombreux historiens, moins sages analystes que propagandistes, ont souvent cantonné l'étude de la contre-révolution à l'éloge des vertus religieuses de la chouannerie ou à l'exégèse des maîtres de la théocratie. Cela a longtemps suffi à la droite « catholique et française toujours », cette ancienne droite de Mac Manon annexant les réactions au despotisme révolutionnaire à sa propre défense du trône de droit divin et de l'infaillibilité pontificale. Comme cela confortait l'histoire jacobine, trop heureuse d'assimiler l'opposition intellectuelle à la Révolution à de l'obscurantisme clérical ou à de l'illuminisme providentialiste, tout en réduisant les révoltes populaires contre l'absolutisme républicain à n'être qu'un combat d'arrière-garde livré par une coalition d'hobereaux et de paysans fanatisés.

    En étudiant les idées, les doctrines et les stratégies du parti aristocratique (le « Parti noir » entre 1789 et 1791, La Première contre-révolution de Jacques de Saint-Victor vient réviser judicieusement cette vision étroite de la résistance à la Révolution et ouvre un champ d'explorations intellectuel fertile pour qui veut dépasser l'horizon politique républicain. Cet essai nous révèle un continent méconnu de la pensée politique française aux racines vénérables et aux intuitions souvent lumineuses, un courant d'idées aussi éloigné de l'économisme libéral que du fétichisme de l'Etat et du volontarisme jacobin.

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  • Ubuesque

    Ubuesque

    Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

    Le « centre Covid-19 » de Quimper a fermé ses portes aujourd’hui, faute de clients.

    Il avait ouvert le 30 mars. Quelque 250 curieux étaient allés voir. Seulement « 50 à 70 » d’entre eux s’étaient fait testés. Parmi eux, « quelques cas » de coronavirus. (On notera l’extrême précision des chiffres donnés par le médecin chef.) Mais depuis deux semaines, plus rien. Et les personnels de santé « s’épuisaient à ne rien faire ». Sic.

    Et Quimper – et toute la Cornouaille – va rester confiné, presque toute l’activité économique à l’arrêt, et toute l’activité culturelle et scolaire, pour une maladie qui n’existe pas…

  • Villeneuve-la-Garenne, pour en finir avec le mythe de la banlieue abandonnée

    Un fait divers en plein confinement a enflammé les réseaux sociaux puis les rues de cette commune des Hauts-de-Seine, une énième poussée de violence dans une ville pourtant loin d’avoir été défavorisée.
    À la fin du XIXe siècle, Villeneuve est un hameau charmant établi sur les bords de Seine, un lieu où l’on vient facilement depuis Paris avec l’arrivée du chemin de fer.
    On y compte alors près de trente bistrots et guinguettes.
    Ce lieu lumineux et pittoresque attire les peintres, et notamment l’impressionniste Alfred Sisley, qui y pose son chevalet en 1872.
    Caillebotte, Monet, Manet, Signac, Morisot peignent un peu plus loin sur les mêmes berges face à Argenteuil, autre charmante bourgade.
    , qui compte alors un peu plus de 3.000 habitants, se détache de Gennevilliers et devient une commune indépendante en 1929.
    Le bourg prospère, avec notamment deux usines automobiles, une usine à gaz, des ateliers de chantier naval et de nombreuses cultures maraîchères.
    Mais c’est dans l’après-guerre que la commune se transforme à toute allure : de 1954 à 1965, un programme immobilier incroyable entraîne la construction de près de 8.000 logements, essentiellement des barres juxtaposées les unes à côté des autres.
    La population est multipliée par six en quinze ans.

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  • Des policiers attaqués à coups de tirs de mortiers et de cocktails Molotov la nuit du 23 avril en région parisienne

    Les forces de l’ordre ont une nouvelle fois été prises pour cible dans la nuit de jeudi à vendredi en région parisienne, notamment par des tirs de mortiers mais également par des jets de cocktails Molotov. Un homme a été interpellé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), deux autres à Évry (Essonne), rapporte le site Actu17.

    Jets de pavés, tir de mortiers et cocktails Molotov

    (…) Peu avant minuit dans la cité du Luth à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), deux équipages de CRS venus en renfort pour faire face aux violences urbaines, ont été soudainement pris pour cible par le jet de deux cocktails Molotov. Plusieurs individus les auraient lancés à partir du toit de la tour Léonard de Vinci. Les engins incendiaires n’ont toutefois pas atteint leur cible.

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  • Nicolas Dupont-Aignan, sur la crise Covid-19 : “ce qui se passe dans les Ehpad est une indignité nationale”

    Nicolas Dupont-Aignan estime que l’Etat a décidé de ne pas envoyer les personnes âgées malades en réanimation. Il se dit choqué de la gestion “en dépit du bon sens” de la crise sanitaire dans les Ehpad en France et réclame une commission d’enquête.

    https://www.tvlibertes.com/actus/nicolas-dupont-aignan-sur-la-crise-covid-19-ce-qui-se-passe-dans-les-ehpad-est-une-indignite-nationale

  • Xavier Raufer sur les émeutes dans les banlieues : « Il y a une grande lâcheté de l’appareil d’État »

    Les banlieues françaises sont-elles en train de s’embraser ? Quelle est la réalité du terrain dans les banlieues ? Ces quartiers « sensibles » vivent-ils un nouveau 2005 ?

    Xavier Raufer, criminologue, enseignant au CNAM (Conservatoire national des arts & métiers) au pôle sécurité-défense/criminologie répond à toutes ces questions.

  • Gérard Bardy : « Le plus grave est le silence complice des journalistes sur la mortalité dans les EHPAD »

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    Le journaliste et écrivain Gérard Bardy, ancien rédacteur en chef à l’AFP, analyse la façon dont les médias français couvrent la crise du Covid-19 et partage son inquiétude sur l’avenir de cette profession en pleine mutation.

    Comment analysez-vous la manière dont la presse française traite cette crise ?

    Pour suivre les informations concernant le Covid-19 sur plusieurs grands médias étrangers, je peux dire, par comparaison, que la presse française ne devrait pas sortir grandie de cet épisode ! À de rares exceptions près, dont il faut saluer le courage, les journalistes font du suivisme, relayant en boucle les informations officielles sans oser poser la moindre question qui dérange.
    Sur la suppression des stocks de masques sous Hollande/Touraine, sur la non-reconstitution de ces stocks et la non-préparation d’une stratégie de crise sanitaire sous Macron/Buzyn, sur l’absence de masques, de combinaisons, de gants, etc., dans de nombreux établissements hospitaliers et maisons de grand âge, plus de deux mois après le début de la crise… sur tout cela, c’est-à-dire ce qui préoccupe quotidiennement les Français, aucune enquête de fond dans les médias !

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  • Eric Zemmour : « Si on autorise les musulmans à fêter le Ramadan tous les soirs entre voisins, pourquoi ne pas avoir autorisé les chrétiens à fêter Pâques ? »

    Pour Éric Zemmour, c’est très clair! Si on autorise les musulmans à fêter le Ramadan tous les soirs entre voisins, pourquoi n’avoir pas autorisé les Juifs à fêter Pessah et les Chrétiens Pâques!! Extrait de Face à l’info sur Cnews.

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  • Le pire est à venir, par Maxime Tandonnet

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    L’objectif n’est pas de faire peur, mais de se préparer au moins mentalement. Dix millions de personnes au chômage, (même « partiel »), soit un tiers de la population active, des centaines de milliers de petits commerces, entreprises de restauration, PME ruinés, plus de 20 000 morts, la liberté d’aller et venir saccagée, l’explosion de violence dans les banlieues: la France comme le monde occidental connait un ébranlement titanesque. Le virus n’est sans doute que l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. La crise de civilisation couvait. Attention! Nous n’en sommes sans doute qu’au début de la catastrophe.

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  • L'apocalypse molle Entretien avec Nicolas Bonnal

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    Cela faisait quelque temps que l'on avait perdu la trace de Nicolas Bonnal, conservateur vagabond dont on lisait les chroniques dans Le Libre Journal de la France courtoise de Serge de Beketch. Il nous revient avec Mal a droite, son dernier livre, qu'il faut lire de toute urgence. S'il est vrai que la culture, c est ce qu'il reste quand on a tout oublié, eh bien, Nicolas Bonnal est la culture à lui tout seul un îlot de science dans un océan d'insignifiance.

    Le Choc du mois : Il y a des apocalypses dures, d'autres qui sont molles. C'est le propos de votre dernier livre, Mal à droite...

    Nicolas Bonnal : Peut-être y a-t-il dans l'histoire un mouvement de balancier permanent que l'on pourrait résumer en termes schopenhaueriens en un va-et-vient de souffrance et d'ennui. La souffrance correspondant aux époques de brutalité, famines et guerres. L’ennui, où nous nous trouvons présentement, aux époques molles. Car l'apocalypse, aujourd'hui, est fatiguée. Elle a la gueule de bois, la gueule de Moi, la gueule du Mal de vivre générationnel. On l'a trop attendue et elle n'est pas venue. Ou plutôt, elle nous est arrivée toute ramollie. Notez que c'était le cas de l'empire romain. Prenez Cléopâtre de Mankiewicz avec Elizabeth Taylor et Richard Burton, c'est déjà l'apocalypse molle. Du pain, des jeux et des « people », avec les amours de Cléopâtre. Rien de nouveau sous le soleil. On disposait alors d'un confort matériel relatif imposé par la force impériale. Le modèle américain s'est imposé grâce à la bombe atomique le modèle romain, grâce aux conquêtes et à la réduction en esclavage des peuples qui avaient résisté. Ensuite, on allait aux thermes, aux bains, aux jeux, voir les chrétiens se faire massacrer et les lions dévorer les petites filles. À cela, notre époque a ajouté la dimension technologique, forme aiguë d'aliénation. Les Romains n'avaient pas d'iPod. Aujourd'hui, c'est l'iPod qui fait l'homme, et non pas l'inverse. Plutôt que de télécharger sur Internet les grands textes latins, on va sur Facebook exhiber ses fesses ou son visage.

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