L’histoire du royalisme, souvent ignorée par les monarchistes eux-mêmes alors qu’ils devraient être hommes de mémoire, est pleine de malentendus, de bruits et de fureurs, mais elle est aussi passionnante et beaucoup plus riche qu’on pourrait le croire au regard des manuels d’histoire ou des articles de presse, souvent ricaneurs ou polémiques, qui lui consacrent quelques pages. Depuis quelques années, de nombreux colloques ont étudié l’Action française, accompagnés de publications universitaires ou érudites fort intéressantes, mais il reste encore de nombreux chantiers historiques à explorer sur cette école de pensée qui fut aussi (et surtout ?) une presse et un mouvement inscrits dans leur temps, avec toutes les pesanteurs de celui-ci et les risques d’incompréhension. Ces études, d’ailleurs, liées sans doute à l’esprit et aux inquiétudes de notre époque, pourraient être utilement complétées par celles sur les stratégies des princes de la Famille de France et sur les « royalismes provinciaux », parfois moins doctrinaires sans en être moins intéressants. A quand de grandes thèses sur les parlementaires royalistes d’avant 1940 ou sur la presse royaliste « hors-AF », comme La Gazette de France, dans laquelle écrivirent Maurras et Daudet, ou Le Soleil, fort peu maurrassienne ? La revue Lys Rouge, publiée il y a quelques années par la Nouvelle Action Royaliste, a ouvert quelques pistes de recherche qui mériteraient de ne pas être refermées avant d’avoir été complètement explorées…
France et politique française - Page 1520
-
L'Action Française face à la question sociale. Partie 1 : La condamnation du libéralisme.
-
L’Assemblée nationale a adopté en première lecture dans la nuit du 8 au 9 le projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet et qui prépare l’après-11 mai
L’Assemblée nationale a voté dans la nuit de vendredi à samedi en première lecture le projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet et qui « intègre les enjeux » du déconfinement progressif à partir de lundi. Les députés et sénateurs tenteront ce samedi en commission mixte paritaire (CMP) de s’accorder sur une version de compromis du projet de loi, en vue d’une adoption définitive d’ici dimanche soir.
Les députés ont adopté le texte à main levée, avec l’appui des élus LaREM, du MoDem et de la majorité des UDI-Agir. LR a voté contre, comme le PS au nom des « libertés individuelles », ainsi que LFI notamment en raison de l’absence de mesures sociales et le PCF, jugeant l’état d’urgence « contreproductif ». Les élus du groupe Libertés et Territoires se sont partagés essentiellement entre votes contre et abstentions.
-
Des députés marcheurs envisagent de déserter : le début de la fin ?
Selon des informations publiées dans Les Échos et confirmées par Le Figaro, une vingtaine de députés marcheurs s’apprêteraient à quitter le groupe LREM pour former, avec une trentaine d’autres élus, un nouveau groupe, appelé du nom passe-partout d’Écologie, démocratie, solidarité. Le mouvement majoritaire avait déjà perdu dix-huit députés, soit par démission, soit par exclusion. Mais, cette fois, ils vont quitter ensemble le navire. LREM perdrait alors la majorité absolue. Les plus optimistes verront, dans cette désertion collective, le début de la décomposition. Mais, à y regarder de près, c’est plutôt un retour aux sources, dont le Président Macron pourrait chercher à tirer profit.
Tous les sécessionnistes ont en commun de dénoncer certaines orientations prises depuis le début du quinquennat et le fonctionnement du parti. On pourrait les féliciter de déchausser les godillots qu’on leur imposait et de s’émanciper. On se demande, cependant, pourquoi il leur a fallu trois ans pour ne plus supporter une servitude qui s’exerçait dès les origines. Leur motivation serait donc ailleurs.
-
10 mai Fête de Jeanne d'Arc #StopConfinement
-
«En Italie comme en France, le vrai coupable est le système libéral»
Entretien avec Pierre d'Her
Si l’État italien s’est trouvé dépassé par l’ampleur de la crise, des militants de Casapound ont apporté à leur échelle, une pierre précieuse pour venir en aide au peuple romain.
L’Italie a été le premier pays d’Europe a être particulièrement touché par l’épidémie du Covid-19. Avec 28.884 décès et 211.000 cas confirmés dans toute la botte à ce jour, les Italiens entament un déconfinement progressif à partir du 4 mai. Malgré une crise sanitaire inquiétante et un État qui semble dépassé, les militants de la Casapound ne se sont pas laissé abattre par la fatalité.
Convaincu de la nécessité de servir leur peuple avant tout, les militants ont bravé le confinement pour distribuer plusieurs tonnes de produits élémentaires aux habitants de la capitale, ont accompagné les Italiens durant ces longues semaines au rythme des émissions de Radio Bandiera Nera et ont même organisé des vidéoconcerts de leurs groupes phares : Bronson ou encore Ultima Frontiera.
Pierre d’Her vit à Rome depuis plusieurs années, il a participé aux élans de solidarité au cœur de la ville éternelle. Pour Infos-Toulouse, il décrypte ces heures sombres vécus par tout un peuple, et qui risquent de ne pas s’arrêter au déconfinement. Surveillance, répression et précarité risque de succéder à la crise sanitaire.
-
Coronavirus : Libérés de prison pour raison sanitaire, ils récidivent et y retournent. Liste non exhaustive. (MàJ)
8 mai – Vannes (Morbihan) : Détenu pour apologie du terrorisme et fiché S, il est libéré grâce au Covid et de nouveau interpellé
L’un des fuyards interpellé, mardi soir, à Vannes, à l’issue d’une course-poursuite, était fiché S et détenu pour apologie du terrorisme. Mi-avril, il avait été libéré à la faveur de la crise du Covid-19.
Près de 10 000 détenus en moins dans les prisons, entre le 15 mars et le 15 avril : c’est l’une des mesures fortes qui ont été prises par l’administration pénitentiaire et le ministère de la Justice pour éviter une propagation incontrôlable du coronavirus derrière les barreaux. Ramenant ainsi, pour la première fois depuis des années, un taux d’occupation historiquement bas dans les prisons françaises.
-
Christophe Chalençon, une figure des Gilets jaunes, appelle à « verrouiller Paris » et faire tomber le gouvernement lundi 11 mai
VA – Le confinement à peine terminé, les Gilets jaunes pourraient bien reprendre du service. Dimanche soir, Christophe Chalençon, figure des Gilets jaunes, a appelé à bloquer Paris lundi 11 mai, le jour du déconfinement, dans une vidéo live sur sa page Facebook. « Certains généraux, que nous avons appelés, sont à nos côtés. Ils sont en train de nous préparer un plan pour verrouiller Paris », prévient-t-il. « Nous allons lever des armées citoyennes : une de l’Alsace, de la Bretagne, des Pyrénées et de Provence et des Alpes. » Le but est de porter la nation « vers une première démocratie », explique Christophe Chalençon. Il planifie même de « mettre le dernier coup de dague » et de « tuer » le pouvoir en place, « sans attendre que la bête, aujourd’hui touchée et blessée, puisse se relever », clame-t-il. Le Gilet jaune le répète : « Nous allons renverser ce pouvoir politique. »
-
Covid-19. Sous l’eau qui dort, la lame de fond de la révolte ?
Par Pierre Lours, essayiste et romancier, auteur de La Révolte des silencieux
Pierre Lours perçoit, sous l’apparente acceptation du confinement par les Français, des raisons de croire en leur volonté de restaurer la France.
On peut s’étonner de la docilité des Français face aux restrictions sans précédent de leurs libertés, les plaçant de facto en résidence surveillée sous la garde des forces de l’ordre, à coups d’amendes et de peines de prison en cas de récidive.
Nos concitoyens sont réputés allergiques aux contraintes mais « en même temps » ils semblent résignés au bon vouloir de gouvernants qui les enferment pour contenir le virus mais surtout leur légitime colère devant l’impuissance des autorités à anticiper une pandémie pourtant annoncée dans tous les plans prévisionnels civils ou militaires.
Obéissants, les Français !… Et, pourtant, furieux de voir que depuis dix ans l’État a ânonné la gestion d’un mauvais comptable qui, en « économisant » des masques, des lits de réanimation, des tests pour quelques centaines de millions, génère une perte de quelques centaines de milliards d’euros puisqu’il a été forcé d’adopter la solution moyenâgeuse à sa disposition, le confinement.
-
Sibeth Ndiaye, un exemple pour plein de jeunes filles, dixit Marlène Schiappa… de ce qu’il faut éviter ?
Marlène Schiappa l’a affirmé dans la matinale Radio Classique/Le Figaro, provoquant aussitôt, il faut bien le dire, un léger émoi sur les réseaux sociaux : « Sibeth Ndiaye est en train de devenir un rôle modèle pour plein de jeunes filles. » Cela bruisse et cela ricane sur la Toile. On ne sait plus si c’est le Figaro, le Gorafi ou le Rifoga. Pour s’y retrouver dans ce fatras, le ministère de la Vérité – dont on vient d’apprendre la disparition prématurée – n’était peut-être pas, finalement, une si mauvaise idée, on aurait pu y signaler, au moyen de gommettes vertes et rouges, les canulars aux allures de citations, et les citations aux allures de canulars. La plaisanterie expliquée cesse d’être plaisante, disait Voltaire, mais on voit bien qu’il ne connaissait pas nos temps d’extrême confusion.
-
Michel Drac « Les multinationales ont pris le pouvoir. »
En dix ans, Michel Drac est devenu une figure incontournable de la réflexion non-conformiste en France. Auteur de plusieurs essais (dont le dernier est Voir Macron), il réalise avec rigueur, modestie et honnêteté sur YouTube de substantielles notes de lecture, et offre un éclairage bienvenu sur les événements du monde.
propos recueillis par Georges Feltin-Tracol
Michel Drac, vous êtes désormais une vedette sur Internet. À quand la montée des marches à Cannes ? Plus sérieusement, que pensez-vous de cette notoriété ?
Simple illusion d'optique. 29000 personnes sont abonnées à ma chaîne, 8 millions suivent Cyril Hanouna. Médiatiquement, je n'existe pas.
Pas d'accord ! Vous vous fiez uniquement au nombre d'abonnés sans prendre en compte ceux qui vous regardent sans s'abonner. N'est-ce pas là le côté agaçant d'Internet et, plus largement, de l'emprise technicienne ?
Le nombre de vues et la courbe dans les deux jours qui suivent la mise en
ligne confirment que l'audience est très fidélisée, mais restreinte à 30000 personnes environ.
Les internautes qui vous suivent ne se doutent pas du travail considérable que vous effectuez : lire les livres, les annoter, enregistrer, faire le montage, produire des tableaux... Où trouvez-vous le temps ? Seriez-vous un euro-député LREM ?
Je m'organise. On peut travailler à une vitesse étonnante aujourd'hui, grâce aux outils bureautiques.
Parvenez-vous à trouver une complémentarité entre l'édition, les conférences que vous prononcez et votre activisme sur Internet ?