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France et politique française - Page 1515

  • Les (petits) commerçants : un nouveau front du pays réel ?, par Michel Corcelles.

    Chacun s’attend à revoir les gilets jaunes au sortir du déconfinement ! mais dans quel état ? A l’origine pour beaucoup d’observateurs il s’agissait d’une pulsion du pays réel tel que l’affectionnent les tenants d’une France profondequi n’aurait de cesse de secouer le joug des politiciens, technocrates et autres oligarques. Et puis au fil des semaines il est apparu qu’il s’agissait aussi et peut être principalement de l’expression d’une misère sociale profond et enfin au fil des mois s’est affirmée, au fur et à mesure que le mouvement mutait, l’emprise, d’une part d’en encadrement auto généré et d’autre part celui des demi-soldes d’un métachronisme un peu usagé en recherche de recyclage.

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  • Réouverture des écoles – Les enfants incités à dénoncer les « dérives » de leurs parents

    9614-20200514.jpgVoilà une affaire qui, en leur rappelant ce « bon vieux temps » où l’URSS récompensait les enfants qui envoyaient leurs parents au goulag en les dénonçant au Parti, devrait réjouir les vieux profs communistes : dans la plus pure tradition stalinienne, le ministère de l’Education nationale, que l’on aurait pu croire davantage occupé à mettre tout en œuvre pour garantir la sécurité sanitaire de nos chères têtes blondes, a en effet publié, en vue de la réouverture des écoles, plusieurs fiches de recommandations à l’intention des enseignants, dans lesquelles il leur est notamment demandé de détecter les élèves tenant des propos critiques à l’égard de l’Etat et même d’inciter ces derniers à dénoncer les « dérives » de leurs parents.

    « Propos manifestement inacceptables »

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  • Loi Avia : une arme de plus pour la police politique de la pensée.

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    Un communiqué de Jean-François Touzé,

    Délégué général du Parti de la France

    La "loi contre les propos haineux sur internet" dite loi Avia du nom de la députée LREM qui en fut l'inititiatrice et en reste la propagandiste, texte déjà voté en première lecture à l'Assemblée nationale et au Sénat en début d'année, sera à nouveau discutée ce mercredi dans l'hémicycle du Palais Bourbon et sans doute votée, achevant ainsi, dans l'indifférence d'une France "Coronacentrée", sa navette parlementaire.

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  • Déconfinement : le renseignement craint une deuxième vague de Gilets jaunes

    Les autorités s’inquiètent de la radicalisation de certains Gilets jaunes lors du confinement. Le service central du renseignement est sur le qui-vive.

    Dès la fin du confinement, le 11 mai, des militants qui se réclament du mouvement des Gilets jaunes ont tenté de se rassembler, notamment à Paris. Les mesures de déconfinement prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire proscrivent pourtant ce type de regroupements. Le Service central du renseignement territorial (SCRT) qui suit les mouvances politiques radicales n’a pas été surpris pour autant.

    Le Point

    https://www.tvlibertes.com/actus/deconfinement-le-renseignement-craint-une-deuxieme-vague-de-gilets-jaunes

  • Quand CGT et MEDEF oublient leurs devoirs sociaux...

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    En cette période particulière, quelques efforts sont demandés à chacun d’entre nous, et cela dans tous les métiers et dans toutes les catégories sociales, ce qui n’est pas, au regard des enjeux, choquant en soi-même. D’autant plus que le temps du confinement, désormais dépassé, pourrait bien entraîner, si l’on ne s’en préserve, une véritable catastrophe économique et, au-delà, sociale : la crise est devant nous, affirment nombre d’acteurs et d’observateurs de la scène publique française, et le plus compliqué reste à venir. Et c’est la capacité de la « nation productrice » à aborder les temps qui viennent qui sera déterminante : résilience, bonne volonté et esprit de service devront prévaloir, et cela fait sens dans une société qui n’est pas qu’un agrégat d’individus interchangeables. Justement, le vieux pays qu’est et que reste la France fait sens, et elle incarne cette durée et cette possibilité, à échelle humaine et historique, de « l’éternité renouvelée ». Sur ces fondations-là, la crise peut, sinon être évitée, du moins être amortie et quelques mauvais coups déviés. Le fait de naître français, de le devenir, de l’être engage : l’oublier ou simplement le négliger aux heures sombres peut être, civiquement parlant (au sens athénien de la cité, de la « polis »), une forme de trahison qu’il s’agit, non de dénoncer, mais de combattre et de dépasser pour en éviter les sinistres conséquences.

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  • Folies et contradictions de l'étatisme

    6a00d8341c715453ef0263e94785c9200b-320wiAu cours de l'émission C dans l'Air de ce 11 mai, c'est un constat terrible qu'a résumé l'inévitable Alain Bauer. Il répondait de façon schématique, à la question "la France était-elle prête" au déconfinement ? "Non ! Les Français, oui !, la France, non !!!"Venant d'un pareil personnage, comment ne pas constater le cruel décalage, et même l'opposition, entre le pays réel et le pays légal ?

    Plus d'un siècle après les fameux 55 jours de Pékin, qui se terminèrent d'ailleurs, – au cinéma en tout cas, – par l'alliance sino-américaine contre les méchants Européens, les 55 jours de Paris, qui auront été aussi les 55 jours de Dunkerque et de Perpignan, de Brest et de Strasbourg, ont, en effet, d'ores et déjà coûté très cher.

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  • Papacito « Une fête médiévale, c’est aussi utile que nos livres et nos revues. »

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    Difficile d'échapper au phénomène Papacito-Marsault. Leur humour corrosif leur punch décomplexé et leur jeune âge font qu'ils séduisent une part importante de la jeunesse (il n'est que voir le nombre de vues de leurs vidéos aussi).

    propos recueillis par Pierre Gillieth

    L'avenir énergétique de l'Europe libre 1.jpegEt leur BD Fils de pute de la mode (textes de Papacito, dessins de Marsault) s'est vendue à 25 000 exemplaires. Il m'est arrivé souvent de voir, dans un bar ou un restaurant toulousains, des jeunes de moins de trente ans venir vers Papacito pour le féliciter ou lui demander un selfie. C'est très impressionnant. Je n'avais jamais vu ça, ou alors quand j'ai interviouvé des gens comme Brigitte Bardot ou Eric Zemmour. J'ai connu Papacito par mon ami Eric. Tous trois avons, à des époques différentes, lustré le ring d'un même vénérable club de boxe toulousain. J'ai découvert d'emblée un garçon de 32 ans, attachant, courageux, drôle, au parcours atypique. Un bon mec comme on dit. Alors, bien sûr, on n'est pas d'accord sur tout (et cet entretien se propose à la fois de mieux faire connaître Papacito à nos lecteurs mais aussi de parler - comme des amis - de nos désaccords). Mais dans un pays où on adule David Guetta, Calogero ou Gad Elmaleh, un garçon dont le film préféré est Nous avons gagné ce soir de Robert Wise ne peut pas être mauvais.

    Qui es-tu et où as-tu grandi ?

    Je suis né à Toulouse dans une famille d'origine espagnole républicaine (mes parents ont été naturalisés français dans leur enfance). Mes deux grands-pères étaient communiste et anarchiste, l'un venant de la Mancha, l'autre de l'Aragon.

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  • Papy mort en prison et jeunes détenus libérés !

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    « Violent, autoritaire et querelleur », selon les experts, le personnage était assurément peu sympathique, mais était-ce une raison pour le laisser mourir derrière les barreaux à… 90 ans ? Il y a six ans, en effet, le « papy flingueur de Bugey », comme l’avait surnommé la presse, avait, pour une sombre histoire de conflit de propriété autour d’une cahute, blessé sérieusement son voisin d’un coup de fusil.

    Verdict prononcé en 2017 : dix ans ferme pour tentative de meurtre, que son avocat avait bon espoir d’écourter ces jours-ci pour raisons médicales. Trop tard !

    S’il est permis de penser qu’une récidive du papy était peu à craindre, ce n’est pas le cas des 10.000 autres détenus récemment remis dans la nature sous prétexte d’épidémie.

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  • Un juin 1940 sanitaire

    6a00d8341c715453ef0263e86215ed200d-320wiAvec le commencement du déconfinement ce 11 mai, si mesuré soit-il, s'annonce aussi celui, prévisible, des réquisitoires et des recours citoyens. Nous le rappelions le 2 avril : "C'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens". [1]

    Avant même le début de la demi-libération de ce qui aura été ressenti par beaucoup, à tort ou à raison, comme une quasi-captivité, les indignations, tant prônées par le gauchiste Stéphane Hessel dans son misérable pamphlet de 2010, se font jour.

    Déjà ce 10 mai, en consultant simplement le seul site du Monde, on pouvait découvrir que :

    • le "plan de déconfinement [a été adopté] sous la pression de l’opinion[2]
    • des "députés macronistes dissidents envisagent de créer un nouveau groupe à l’Assemblée nationale[3]
    • "plusieurs familles[de résidents des Ehpad] ont déjà porté plainte" étant donnée la proportion importante représentée par les décès survenus dans les maisons de retraite, "où tests et masques ont manqué, particulièrement au début de l’épidémie.[4]

    Bientôt, les voix protestataires couvriront sans doute, aussi bien de leur cacophonie que de certaines justes raisons, la communication de plus en plus inaudible de la grotesque et cynique Sibeth Ndiaye, et de quelques autres.

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  • "J'ai changé" : une constante présidentielle...

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    On a le droit de s'offrir de petites joies avec certains travers de notre vie politique et de ceux qui ont l'honneur de présider notre pays.

    Si Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron sont liés par une complicité quasi amicale, le second exploitant avec un grand art la propension du premier à se croire toujours nécessaire, autre chose les unit (voir le billet du 18 août 2019 "Macron-Sarkozy : l'habileté de l'un, la vanité de l'autre...").

    En effet combien de fois, durant son quinquennat, Nicolas Sarkozy ne nous a-t-il pas annoncé qu'il avait changé, moins d'ailleurs sur le plan politique que sur le plan personnel ! On pouvait faire des progrès en calcul rien qu'en dénombrant ses métamorphoses proclamées comme, d'ailleurs, dans un tout autre registre, la multitude de ses invocations à la présomption d'innocence.

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