Mercredi matin, le professeur Perronne intervenait sur CNews chez Morandini. Selon lui, le traitement du professeur Raoult est pleinement valable, la preuve : la mortalité très faible à Marseille. Et le nombre de victimes d’effets secondaires est infinitésimal. Si on attend encore pour valider le protocole à la chloroquine, c’est tout simplement parce qu’en France, on n’en a pas ! Elle est fabriquée au Maroc et en Hongrie, et Mohammed VI a déjà réquisitionné tout ce qui sort de l’usine implantée chez lui. Trump a, de son côté, fait le forcing pour en racheter massivement partout où il le pouvait, à n’importe quel prix…
France et politique française - Page 1556
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Pour le professeur Perronne, la chloroquine n’est pas validée parce qu’on n’en a pas !
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Le 1er trimestre 2020 est -pour le moment- le moins meurtrier de ces cinq dernières années
Un lecteur, qui travaille sur les chiffres de l’INSEE depuis plusieurs années, a établi un tableau récapitulatif des décès sur le 1er trimestre des 5 dernières années :
Nota 1: Il s’agit des chiffres bruts téléchargeables sur le site de l’INSEE sans contrôle des éventuels doublons.
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Professeur Maffesoli : Le Covid 19 annonce le retour des soulèvements populaires contre les élites abstraites
A l’antenne de Sud Radio ce jeudi, le Professeur émérite Michel Maffesoli, sociologue, membre de l’Institut Universitaire de France et auteur du livre “La Faillite des élites”, partageait ses observations concernant la crise du coronavirus.
Son analyse est intéressante. Selon ce sociologie, la gestion du coronavirus par les autorités témoigne de la décadence du système actuel et présage l’effondrement du mythe du progressisme et de la modernité.
Le Professeur Maffesoli en est persuadé : cela débouchera sur le retour des soulèvements populaires contre les élites abstraites.
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Agnès Buzyn avait anticipé le risque dès janvier, selon Emmanuel Macron !
Partie de Wuhan, en Chine, la pandémie qui menace gravement l’état sanitaire du monde risque de produire une récession sans précédent en parallèle du fléau qui blesse considérablement notre pays.
Il n’est pas inutile de rappeler que tout a démarré le 17 novembre 2019, il y a cinq mois. La contagion s’est étendue à la périphérie de la mégapole avant de déborder les frontières du pays et de se répandre, par étapes, sur tous les continents. En Europe, certains pays ont été durement touchés : l’Italie, l’Espagne, la France. D’autres ont eu à moins souffrir de l’ampleur de l’épidémie : l’Allemagne, le Danemark ou la Suède.
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Muriel Pénicaud annonce que 9 millions de salariés sont au chômage partiel en France
Le ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé jeudi sur LCI que le chômage partiel concernait désormais 9 millions de salariés français : « c’est-à-dire que leur salaire est payé par l’Etat ». Selon elle, « on n’a jamais eu un dispositif aussi massif, protecteur, en France ». « C’est pas loin d’un salarié sur deux, désormais et plus de 700.000 entreprises touchées, donc près d’une entreprise sur deux. Aujourd’hui, le problème est réglé et je voudrais saluer le travail de l’agence de paiement et au ministère du Travail. Les entreprises peuvent s’inscrire, et si elles n’ont pas de réponse en 48h, on considère que c’est acquis », explique-t-elle. -
Amendes pour non-respect du confinement : ça tombe comme à Gravelotte !
Savez-vous, exactement, où se situe le rayon d’un kilomètre autour de chez vous ? Moi non, et il se peut qu’en traversant la place, je dépasse la zone autorisée pour mes promenades hygiéniques. Et là, gare à la maréchaussée qui veille avec son compteur kilométrique dans la poche…
Mauvais souvenir, Gravelotte : 1.200 morts, 4.420 disparus et 6.700 blessés côté français. Pire, encore, chez les Prussiens. Cela, en deux jours. La guerre de 1870 a ravagé l’Alsace et la Lorraine ; le Covid-19, à côté, c’est de la petite bière.
Les prunes symboliques ont remplacé les pruneaux de la mitraille. En un mois de confinement, plus d’un demi-million d’amendes ont été dressées pour non-respect des règles. Si j’étais mauvaise langue, je dirais bien qu’avec les centaines de milliards qui sortent tous les matins de Bercy, il faut gratter partout là où l’on peut. Comme disait un auguste commentateur commentant l’actualité, « on lâche tous les jours ce qu’on a mis des mois à lâcher aux gilets jaunes ». Pas sûr qu’il faille s’en réjouir…
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Sur le blog de Michel Onfray : D'un front qui serait populaire.
Une machine de guerre pour la Plèbe.
Pour ce qu’on peut en dire, et qui reste sociologiquement et historiquement repérable, la France est coupée en deux et ces deux parties sont elles-mêmes fendues en deux: ce qui veut dire que quatre morceaux français surnagent dans un archipel de débris sociologiques constitués par les abstentionnistes, les votants pour le bien-être des poissons rouges, les radicaux en tout (pourvu qu’il s’agisse de radicalités) et les dévots du vote blanc ou nul.
Les deux coupures majeures séparent droite et gauche qui, quoi qu’en disent d’aucuns, reste une ligne de fracture significative. L’histoire de la droite existe, celle de la gauche également, même si elles sont recouvertes sous une croûte idéologique qu’il conviendrait de faire sauter au marteau
Ça n’est ni le lieu, ni l’heure d’effectuer ce travail [1] mais il permettrait d’en finir avec les mythologies qui font dire à certains, de gauche bien sûr, que leur camp a toujours raison, donc la droite toujours tort, pendant que certains à droite estiment que la gauche a toujours tort parce qu’il s’agit de la gauche. Nous souhaitons en finir avec cette façon de croire que la vérité serait de droite ou de gauche: quand elle est de droite, elle est de droite, quand elle est de gauche, elle est de gauche. Mais de façon accidentelle, par hasard et sans nécessité.
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COVID-19 : L’Europe sans masque, par François Schwerer.
L’Union européenne, qui ne sert à rien pour juguler la pandémie et en a même, préventivement, aggravé les effets, veut se servir de cette crise pour renforcer son contrôle inutile…
Alors que les Français entament leur quatrième semaine de confinement, nos hommes politiques semblent surtout préoccupés d’une chose : l’Union européenne. C’est le président Macron qui, le 26 mars, expliquait à l’occasion du sommet européen tenu par visioconférence : « Ce qui est en jeu, c’est la survie du projet européen. […] Le risque, c’est la mort de Schengen ». C’est Jean-Pierre Raffarin qui, deux jours plus tard, s’inquiétait : « la situation est dangereuse, le virus menace l’existence de l’Europe ». C’est Jacques Delors qui constatait avec amertume : « Le climat qui semble régner entre les chefs d’Etat et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne »…
Ce qui explique cette surenchère dans le pessimisme c’est que, depuis le début de la crise actuelle, l’Union européenne brille par son absence la plus totale[1]. Et cela, malgré les multiples incantations du Président français de la République.
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Flicage numérique
Il est clair que certains profitent de la crise sanitaire pour faire avancer leur vision du monde, où les libertés publiques n’ont pas beaucoup de place (il est vrai que l’admiration pour le modèle chinois, très répandue dans l’oligarchie anti-française, n’est pas forcément le meilleur moyen d’apprécier les libertés!). Ce qui nous conduit à nous méfier grandement des “propositions” de traçage numérique (sur la base du volontariat, naturellement!) comme solution pour sortir de notre actuelle assignation à résidence. L’Obs (lâcherait-il Macron ? ça, ce serait une information!) vient de publier un entretien croisé avec Eric Léandri, fondateur de Qwant, et Baptiste Robert, hackeur, qui ne nous rassure pas vraiment :
L’application [stopcovid], telle qu’elle est pensée, est techniquement inutile, elle ne servira à rien sur le plan sanitaire, tout en rognant un peu plus les libertés individuelles.
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225 000 : La France a distribué plus de PV que de masques à ses citoyens