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France et politique française - Page 1713

  • Fusion des régions : où sont passées les économies promises ?

    Breizh Info – Pour justifier le regroupement des régions, le Gouvernement avait besoin de trouver un argument imbattable ; ce fut les économies. Quatre ans plus tard, la Cour des comptes n’a pas trouvé trace de ces économies annoncées.

    Des économies annoncées

    L’objectif était clairement défini : « La réforme territoriale va permettre des économies… », indiquait André Vallini, secrétaire d’État à la réforme territoriale (Le Parisien, 17 décembre 2014). Pour vanter le grand dessein de François Hollande qui voulait diviser par deux le nombre des Régions, ce dernier avait utilisé un argument massue : cela permettra de faire « entre 12 et 25 milliards d’économies » ; il disait tenir l’estimation des « meilleurs spécialistes » (Le Figaro, 9 mai 2014).

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  • Geneviève de Fontenay : « Moi, je ne suis pas sûre que Macron finisse son quinquennat »

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    Entretien exclusif

    Geneviève de Fontenay a bien voulu accorder une interview à Boulevard Voltaire. Concours des Miss France, mœurs, féminisme, ses relations avec Emmanuel Macron, situation politique et sociale, tout y passe… sans langue de bois !

     
  • L'imagination au pouvoir ? Partie 1 : La retraite à 50 ans ?

    Mai 68 avait inscrit sur les murs qu’il fallait mettre « l’imagination au pouvoir », et les royalistes de l’époque l’avaient traduit en « oser imaginer autre chose que ce qui existe », en somme imaginer un nouveau régime, autre que la République consumériste de l’époque, qualifiée plus tard de « Trente glorieuses » par Jean Fourastié et traitée de « Trente hideuses » par Pierre Debray.

    Mais la formule allait plus loin et, au-delà de la condamnation d’une société matérialiste et froidement « réaliste », de ce réalisme que dénonçait avec force et colère Georges Bernanos, les monarchistes, comme les gauchistes ou les hippies, voulaient « un autre monde » : « pure utopie ! », disaient certains qui continuent à le clamer, à l’abri dans le confort intellectuel de la démocratie obligatoire et forcément représentative, et l’article de Stéphane Madaule, professeur de grandes écoles, dans La Croix datée du lundi 30 décembre 2019, a tout pour les amuser ou agacer, selon leur humeur ou leur tempérament…

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  • CHRONIQUE DU « VIVRE ENSEMBLE »

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    Pierre Vial Terre et peuple cliquez ici

    Selon France Bleu Alsace, plus de 200 voitures ont été brûlées à Strasbourg pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Soit le double de l’année dernière.

    Robert Hermann, président de l’Eurométropole de Strasbourg et adjoint au maire en charge de la sécurité (sic), se console en déclarant : « La situation est comparable à celle d’il y a 20 ans ». Et la faute en est aux Allemands… car ils ont des magasins qui vendent des pétards.

    Il fallait y penser…

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  • Macron : les mots qui l'ont tué

    Jamais un président de la République n’avait osé tenir autant de propos qui clivent. Les piques seront retournées contre leur trop léger inventeur, qui a simplement oublié que la politique est aussi une histoire d’amour aide haine.

    Les phrases-chocs de Macron, on les a entendues dès la campagne présidentielle du jeune technocrate aux dents longues. Parfois passées médiatiquement sous silence, elles ont quand même révélé les faiblesses d'un candidat adoubé par un système déliquescent. C'était en février 2017 alors que le « navire » Fillon coulait, Macron affirme « Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Deux semaines plus tard, il renouvellera ces propos à Londres, ajoutant qu'il n'a jamais vu l'« art français »… Pas besoin d'être sur les terres de la Perfide Albion pour se lancer dans l'autodénigrement du pays. En Algérie, le jeune candidat se permet d'aborder le passé colonial français. Sans précaution. Avec sa haine du passé français « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. » Comment affirmer que la colonisation fait partie de l'Histoire de France tout en insinuant qu'elle sent fortement le génocide ? Macron se lançait là dans un de ses procédés favorits : établir un clivage entre les Français, les bons qui sont les gentils et les méchants, qui sont des moins que rien.

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  • Redonner du sens à la vie professionnelle

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    De la CFTC de la métallurgie des Yvelines :

    Lors du réveillon du jour de l’an, deux amis et moi avons eu une belle discussion sur la finalité de l’entreprise. Pour eux, cette finalité est de faire du profit pour rémunérer le risque pris par les propriétaires, et les hommes sont les ressources nécessaires pour atteindre ce but. Discours classique, étonnant de la part de chrétiens très convaincus et engagés, et qui pose fondamentalement la cause racine du problème des retraites, qui est en réalité celle du sens du travail humain et du sens de la vocation de l’Homme. C’est ce que souhaite montrer l’article ci-dessous, dont le lecteur voudra bien pardonner la longueur.

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  • Demain la guerre… civile

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    Pierre Brochand, ex-ambassadeur de France et surtout ex-patron de la DGSE est bien placé pour faire le point sur le phénomène migratoire et ses graves conséquences pour notre pays. C’est devant la fondation Res Publica de Jean-Pierre Chevènement que notre ambassadeur s’est exprimé. Le mensuel Causeur nous en offre une synthèse qui a le mérite d’être claire. Axe central du discours, l’idée que le terrorisme ne sera rien face à l’explosion des banlieues. Ce que nous cessons, à Synthèse nationale, de dénoncer.

    À consulter ICI.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Déclaration d'intérêts : la ministre Elisabeth Borne a omis de mentionner son poste d'administratrice d'un lobby de constructeurs

    La ministre Elisabeth Borne a été membre d'un lobby de constructeurs pendant plusieurs années. - AFP.
    Info Marianne
    Elisabeth Borne a été membre du conseil d'administration d'un lobby de constructeurs quand elle était patronne de la RATP... et ne l'a pas mentionné dans sa déclaration d'intérêts.
    Le cabinet de la ministre assure qu'elle n'était pas obligée de signaler ce mandat, une position que la HATVP a validée.
    Cette analyse interroge...

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  • Blocages macroniens

    6a00d8341c715453ef0240a4fdccb1200b-320wi.jpgEn ce 2 janvier, premier jour ouvrable de la nouvelle année, et 29e jour de grève, se dissipent à peine les flonflons de la fête. Celle-ci s'est traduite par 400 interpellations, des centaines d'incendies volontaires et les embarras digestifs habituels. Les Français ordinaires vont reprendre leurs galères respectives. Et beaucoup de nos concitoyens et cocontribuables se posent sûrement la question : comment donc en est-on arrivé là ?

    D'un côté, l'immense majorité de ce pauvre peuple se rendra au travail dans des conditions de transports épouvantables.

    Les autres, moins de 1 % de la population active, demeurent dans le conflit, sans aucune issue prévisible.

    Pendant ce temps une perte irrémédiable affecte quelque 30 % du commerce d'Île de France, les recettes touristiques et une bonne part de l'activité économique du pays.

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  • Gilets jaunes : la révolte des Français de souche

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    Les Gilets jaunes, ce n’est pas tant ce qu’ils disent ou ce qu’ils font qui compte, mais plutôt ce qu’ils sont : une majorité silencieuse qui ne se faisait jamais entendre, et qui aujourd’hui existe en jaune.

    Dans l'analyse de la France d'en bas, il y a d'abord à reconnaître un crime. Au-delà du fait d'avoir été tués fiscalement, les gilets jaunes ont d'abord été niés scientifiquement et statistiquement. Le géographe Christophe Guilluy avait remarqué que la notion de « pôles urbains » intégrait tout le monde en gommant la spécificité de la France périphérique. Or vivre dans le centre de Paris ou à Chateaudun, ce n'est pas la même chose. Sauf pour l'Insee. Résultat, 83% des Français sont assimilés à des urbains, ce qui ne veut plus rien dire. La France des GJ c'est cette France périphérique, pas nécessairement péri-urbaine, mais aussi bien rurale que pavillonnaire. Des Français qui ne sont pas dans les centre villes. Mais qui vivent dans les marges du pays, là où rien ne se décide, mais où tout se subit.

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