On ne connaîtra donc, au mieux, que le 11 décembre la sauce à laquelle le pouvoir se propose de manger les assujettis aux monopoles assurantiels de la sécurité sociale française. Édouard Philippe l'a enfin annoncé, le 6 décembre, à la sortie d'une réunion à l'Hôtel Matignon. On se situait au lendemain d'une journée massive de mobilisations syndicales au gré de 245 défilés, de paralysie des transports, de grève des écoles et d'anxiété des cotisants obligatoires de nos caisses de retraite.
Il paraît donc intéressant, aux yeux du chroniqueur, en cette grise matinée du surlendemain, de disséquer la communication distillée par le Premier ministre. Elle contenait en effet, une sorte de discret désaveu de l'attitude de son maître et seigneur, Jupiter en personne.