Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 1844

  • MARTIN PELTIER, ÉCRIVAIN ET JOURNALISTE, INTERVIENDRA LORS DU RENDEZ-VOUS "BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE À RUNGIS (94)

    Diapositive1.jpg

    EN SAVOIR PLUS CLIQUEZ ICI

    PRENEZ DÈS MAINTENANT

    VOTRE BILLET CLIQUEZ

    RETENEZ VOS PLACES AU BANQUET

    PATRIOTIQUE DU SAMEDI SOIR CLIQUEZ ICI

  • Jean-Paul Gourévitch : « Ce qui frappe, dans le traitement de l’immigration, ce sont les omissions »

    gourevitch.png

    Le Président Macron ayant programmé un débat sans vote sur l’immigration à l’Assemblée nationale le 30 septembre et au Sénat le 2 octobre, l’hebdomadaire L’Express de cette semaine a opportunément fait sa une sur un dossier intitulé « Immigration : vérités et balivernes » et sous-titré : « Les chiffres qui cadrent le débat. » Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations, et auteur du récent Le Grand Remplacement : réalité ou intox ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2019), réagit. Pour lui, les vérités sont moins nombreuses que les balivernes.

    Le magazine L’Express vient de publier un dossier sur l’immigration. Pour vous, les chiffres et les affirmations que l’on y trouve sont très contestables. Pouvez-vous nous expliquer ?

    Le terme de « dossier » est inadéquat. Réalisé sous la direction d’Agnès Laurent, il se réduit à cinq articles, soit treize pages du magazine sur 103. C’est peu – mais on a vu pire. Les thématiques évoquées – les motivations des demandeurs d’asile, le retour au pays, les conflits entre démographes, la situation à l’étranger – ne sont pas traitées en profondeur. Et, surtout, les chiffres censés « cadrer le débat » sont (volontairement ?) truqués. Deux exemples de cet enfumage.

    Sur le nombre d’immigrés en France, la rédactrice a frappé à la bonne porte, celle de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Elle en conclut qu’il intègre « les personnes nées en France mais avec un ou deux parents immigrés, soit 7,3 millions de personnes (11 % de la population) ». Ce n’est pas ce qu’a écrit son directeur, Didier Leschi (Migrations : la France singulière, Fondapol, octobre 2018). « Aux alentours de 11 % de la population résidente est immigrée au sens de l’INSEE, c’est-à-dire composée de personnes nées étrangères à l’étranger… Si l’on ajoute les enfants d’immigrés nés sur le territoire français, c’est près du quart de la population française qui a un lien direct avec l’étranger. » De 11 % à 25 %, il y a plus qu’une marge.

    Ces chiffres sont confirmés par les statistiques de l’INSEE. Sur 758.000 enfants nés en 2018, 125.347 avaient deux parents nés à l’étranger et 116.670 un parent né en France et l’autre à l’étranger, soit 24 à 32 % de naissances d’origine étrangère selon qu’un enfant d’un couple mixte est considéré comme d’origine étrangère à 50 % ou à 100 %.

    Sur le calcul du solde migratoire par l’INSEE (58.000 personnes en 2018), le magazine s’est planté. Selon lui, il s’agit d’une « opération complexe qui consiste à déduire le solde naturel (naissances moins décès) de l’évolution totale de la population pour obtenir un solde lié aux migrations ». La réalité est plus crue, comme nous l’avons montré en 2015.

    L’INSEE calcule mathématiquement le solde migratoire en comptabilisant les entrées (de migrants pour la quasi-totalité) et en retranchant les sorties (essentiellement d’autochtones). L’approche scientifique serait de calculer séparément le solde migratoire de l’immigration (migrants entrants moins migrants repartis) et le solde migratoire de l’expatriation (expatriés partis moins expatriés revenus). Avec des résultats très différents.

    En 2018, la France a délivré 255.956 visas de long séjour, auxquels il faut ajouter 123.625 demandes d’asile reçues à l’OFPRA, environ 20.000 migrants entrés irrégulièrement sans demander l’asile, 43.000 « mineurs » non accompagnés (MNA) et 14.700 « étrangers malades » acceptés (mais seulement 4.187 encartés), soit un total de 457.281 entrées. Les trois dernières catégories sont ignorées par le magazine.

    Faute de registres de populations, il est plus difficile de décompter les sorties. L’INSEE s’est contenté de reprendre les chiffres de 2017. Mais si l’on part de son estimation 2013 en pourcentage, on obtient environ 103.000 départs de migrants en 2018, auxquelles il faut ajouter 30.276 retours « forcés » ou « aidés », plus environ 40.000 migrants irréguliers ou MNA. Total : plus de 173.000 sorties. Le solde migratoire de l’immigration 2018 est donc positif d’environ 284.000 personnes, soit 0,4 % de la population résidente et près de cinq fois les chiffres de l’INSEE.

    Présenter un dossier « objectif » (guillemets indispensables) sur les chiffres de l’immigration est un long chemin de croix. Encore un effort, Madame la rédactrice !

    Ce dossier est-il représentatif, selon vous, du traitement général du sujet de l’immigration par la presse?

    Il est aussi tendancieux que ceux de l’ensemble de la presse mainstream. Les divergences entre démographes y sont réduites au match Hervé Le Bras-Michèle Tribalat, arbitré par François Héran et Stéphane Smith. Les autres sont ignorés, Gérard-François Dumont ou André Posokhow, parce qu’ils rouleraient trop à droite, votre serviteur parce qu’il ne roule pour personne. Au vrai, ce qui frappe, dans le traitement de l’immigration, ce sont les omissions.

    Ainsi, on débat des quotas, qui ne concernent au mieux que l’immigration de travail ou les réfugiés politiques (moins d’un quart des flux migratoires). Chacun est invité à se mobiliser sur l’accueil des migrants au nom des valeurs de l’Église ou de la République mais pas sur leur parcours ultérieur. Les enquêtes menées par l’OCDE et l’OFII sont décourageantes en matière d’accès à l’emploi. Dans l’article de L’Express, on découvre qu’un quart des personnes arrivées en Allemagne en 2015 ont trouvé du travail. Qui paye pour les 75 % restants ? Devinez !

    La question des coûts, si sensible, est en général évacuée. La grande presse s’était gobergée, en 2010, d’une étude conduite par Xavier Chojnicki, auquel on faisait dire que l’immigration rapportait annuellement 12 milliards d’euros à la France. Las ! l’auteur, dans un ouvrage de 2012, ramenait ce chiffre à 3,9 milliards et, dans un ouvrage collectif publié – en anglais – par le CEPII en 2018, il admet que la contribution de l’immigration « est négative pour toute la période de 1979 à 2011 ». Aveu ignoré par la grande presse qui l’avait encensé. Aucun expert de droite ou de gauche n’avance, aujourd’hui, que l’immigration, en France, a un bilan financier positif. Question de bon sens. Un immigré qui travaille dans l’économie formelle (10 à 18 % des migrants) rapporte plus qu’il ne coûte. Un immigré qui travaille dans l’économie informelle ou qui ne travaille pas coûte plus qu’il ne rapporte. Une vérité qui n’est pas bonne à dire.

    Les récentes déclarations en la matière d’Emmanuel Macron n’ont-elles pas, pourtant, libéré la parole ? 

    Macron est, sans conteste, un homme de parole(s). Ce que l’opinion attend, ce sont des actes forts, sur les abus de l’AME, sur les reconduites, sur l’intégration. L’Express titre qu’il est « seul contre les siens ». C’est justement la grandeur de la fonction présidentielle de ne pas céder au courant dans lequel la pensée dominante croit se rafraîchir.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-paul-gourevitch-ce-qui-frappe-dans-le-traitement-de-limmigration-ce-sont-les-omissions/

  • « L’identité d’un peuple, c’est sa génétique ! »

    identite-peuple-genetique-588x330.jpg

    Par Nicolas Faure, journaliste ♦ Qu’est-ce que l’identité européenne et qu’est-ce qu’en être un défenseur ? Voilà la question qui m’a été posée récemment et à laquelle je vais tenter de répondre du mieux que je peux dans les lignes suivantes.
    Je suis un défenseur de l’identité européenne. C’est-à-dire que je combats pour la préservation des caractéristiques biologiques et culturelles de l’Europe et des Européens. Être un identitaire européen, c’est aussi être amoureux des nations qui composent notre civilisation, dont la France évidemment.
    Cela ne veut pas dire que j’éprouve la moindre haine pour quiconque appartient à un autre espace civilisationnel que moi.
    Par contre, cela signifie que je considère que l’Europe, en tant que civilisation, doit être aimée et préservée.

    Claude Lévi-Strauss, en défense des identitaires

    En 1971, Claude Lévi-Strauss donnait une conférence pour l’UNESCO sur le thème Race et culture.

    Je ne suis jamais friand d’utiliser le patronage d’une personne inattaquable, en l’espèce par son aura universitaire et sa judéité, pour valider des propos de bon sens, diabolisés par les tenants du cosmopolitisme. Néanmoins, les propos tenus lors de cette conférence sont si limpides qu’ils méritent d’être largement partagés : la protection des particularismes d’une société implique une fermeture minimum aux sociétés extérieures.

    « […] La lutte contre toutes les formes de discrimination participe de ce même mouvement qui entraîne l’humanité vers une civilisation mondiale, destructrice de ces vieux particularismes auxquels revient l’honneur d’avoir créé les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie et que nous recueillons précieusement dans les bibliothèques et dans les musées parce que nous nous sentons de moins en moins certains d’être capables d’en produire d’aussi évidentes. »

    « […] Il existe entre les sociétés humaines un certain optimum de diversité au-delà duquel elles ne sauraient aller […]. [Les cultures] ne s’ignorent pas, s’empruntent à l’occasion, mais pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports persiste entre elles une certaine imperméabilité. »

    Aimer et défendre son identité n’est donc pas un crime. C’est une constante vitale dans toutes les sociétés, dans toutes les cultures.

    Mais qu’est-ce que l’identité européenne ?

    Un continent qui a forgé les Européens

    La première chose qui vient en tête lorsqu’on évoque l’Europe, c’est le continent. Un espace géographique au sein duquel a eu lieu la rencontre entre un territoire particulier et un peuple.
    Ce territoire, qui s’étend des fjords nordiques aux calanques méditerranéennes, des îles celtes aux plaines russes, est extraordinairement diversifié. Les paysages varient énormément, les types de climats également. La faune et la flore sont d’une richesse stupéfiante.
    Le plus frappant en Europe, c’est sans doute qu’il y a peu d’endroits qui soient vierges de toute intervention humaine. Nos aïeux ont défriché, asséché, inondé, aménagé… Ils ont transformé ce continent autant qu’il les a modelés.
    En effet, le territoire a aussi eu son influence, produisant au gré des variations environnementales et géographiques, des familles d’Européens bien distinctes malgré leur souche commune.

    Mais l’Europe n’est pas qu’un continent. Mieux, l’espace géographique au sein duquel les Européens se sont développés n’est rien comparé aux Européens eux-mêmes. La vraie richesse, c’est le peuple européen lui-même !

    Les gènes européens, trésor à préserver

    Il est aujourd’hui impossible de nier l’existence d’une population européenne, distincte génétiquement des autres populations qui composent la mosaïque mondiale (Africains subsahariens, Arabes et Proche-orientaux, Asiatiques, etc.). Les travaux de tous les généticiens – de Cavalli-Sforza jusqu’à David Reich en passant par Evelyne Heyer – démontrent bien que l’identité européenne est une réalité génétique. Une étude récente démontre que les différences moyennes de taille, de masse corporelle et de propension à la schizophrénie entre Asiatiques, Européens et Africains sont significativement génétiques.

    Il existe également un consensus sur le fait que les différences intellectuelles moyennes entre les populations humaines vivant dans un même environnement – par exemple l’Europe – sont significativement génétiques.

    Evidemment, les Européens ne sont pas un ensemble génétique strictement homogène. Un Nordique est différent d’un Méditerranéen tandis qu’un Celte et un Slave seront eux-aussi éloignés génétiquement l’un de l’autre.
    Reste que ces différences sont immensément moins grandes que celles avec les Africains subsahariens ou les Asiatiques.

    Et c’est de cette prise de conscience d’une unité génétique que part tout combat identitaire. Puisque l’identité d’un peuple, c’est sa génétique !

    Si vous mettez demain les Européens en Afrique subsaharienne ou sur une grande île déserte, ils mettront le temps qu’il faudra mais ils rebâtiront une autre Europe.
    C’est exactement ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis, en Afrique du Sud ou en Australie. Des Européens se sont installés dans des endroits, parfois hostiles, puis ont recréé une société performante. Une nouvelle Europe.

    Les premières richesses à défendre pour tout identitaire conséquent, ce sont donc bien les gènes de son peuple !

    Ce sont ces gènes qui ont permis à la civilisation européenne d’être la plus grande de l’histoire de l’humanité. Dans son livre Human Accomplishment, Charles Murray démontre que la quasi-totalité des innovations et réalisations scientifiques majeures proviennent des Européens.

    Voilà donc la première mission d’un identitaire européen : préserver l’identité biologique européenne.

    Défendre une culture européenne vivante

    Et la culture européenne dans tout ça ? Et bien, en tant que défenseur de l’identité européenne, il me paraît évidemment fondamental de se battre pour la préserver. Mais il est presque plus important encore de ne pas la cantonner à une représentation figée, morte. L’idée est avant tout de faire perdurer les grandes structures de cette culture européenne.

    Un exemple : l’architecture. Vous avez tous vu ces immondes lotissements standardisés et sans âme.
    Concrètement, agir en défenseur de l’identité européenne, c’est refuser de vivre dans ce genre d’habitations mais ce n’est pas faire construire une maison semblable à celles du XIXe siècle… C’est plutôt essayer de retrouver des éléments architecturaux typiques de la région dans laquelle on se trouve ou de l’esprit esthétique européen. Un peu de pierre sur la façade et autour des ouvertures, un toit en matériau local, un arbre européen dans le jardin…

    Ce raisonnement peut être appliqué à tous les autres domaines de la vie courante : habillement, cuisine, activité sportive ou musicale, etc.

    Reste que la culture est une composante minoritaire de l’identité européenne. C’est la génétique qui prime. On peut perdre sa culture puis la retrouver. La perte de la richesse génétique d’un peuple est, elle, irrémédiable.

    Quel engagement concret ?

    Pratiquement, comment défendre l’identité européenne au quotidien ?

    Chacun peut évidemment l’être à sa manière, selon ses moyens et ses obligations, même à petite échelle. Les possibilités de valoriser et défendre l’identité européenne sont infinies.
    Pour ceux qui le peuvent, il n’est pas interdit de lutter plus activement encore, en soutenant ou en rejoignant ceux qui ferraillent sur le champ de bataille !

    Pour ma part, je suis aujourd’hui animateur de l’émission I-Média sur TV Libertés. Un moment hebdomadaire de lutte contre la tyrannie médiatique où j’ai le plaisir de donner la réplique à un résistant identitaire hors-norme, par ailleurs président de la fondation Polémia : Jean-Yves Le Gallou.

    En novembre dernier, j’ai également rejoint l’équipe de Sunrise, un média qui produit des vidéos courtes et sous-titrées destinées à être partagées massivement sur les réseaux sociaux, notamment par les jeunes Français et Européens. L’idée est simple : tenter d’influer sur le débat public et de structurer idéologiquement une jeunesse avide de repères. Le tout grâce à la puissance des réseaux sociaux et d’internet.

    Quelques sujets traités ont particulièrement plu au public, comme en témoigne le succès des vidéos suivantes : 7 preuves de l’islamisation de la FranceGrand Remplacement : une réalité ou encore Notre-Dame : flot de haine sur les réseaux sociaux.

    Face au chaos qui vient, le réveil européen

    Le combat identitaire est plus que jamais d’actualité. Absolument tout ce qui se passe aujourd’hui en Europe nous donne raison.
    Mais le réveil ne pourra avoir lieu que si une véritable structuration idéologique identitaire est mise en œuvre, notamment auprès des jeunes générations.

    Il est urgent que les Européens comprennent qu’ils forment un ensemble bioculturel extraordinaire et que la civilisation européenne est menacée par le péril migratoire comme jamais elle ne l’a été dans son histoire.

    L’orage est là, plus d’excuses : transmettez, soutenez, agissez !

    Nicolas Faure

    https://www.polemia.com/identite-peuple-genetique/

  • SECTAIRES !

    jacques-chirac-la-politique-aux-deux-visages-20190929-0040-6ee514-0@1x.jpg

    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Ainsi, la famille Chirac aurait exprimé le souhait que Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, soit tenue au large des cérémonies funèbres accompagnant le départ de l’ancien président  pour, ce qu’il est convenu d’appeler, « un monde meilleur ». Loin de nous le propos de nous lamenter sur le sort, ainsi réservé, au chef du RN,  mais nous trouvons  cette décision  particulièrement  injuste, pour tout dire sectaire. Tous les leaders politiques de tous bords seront présents, à l’exception aussi de la France insoumise,   conviés à se recueillir sur la dépouille de l’ancien chef de l’État. Pourquoi pas elle, qui représente tout de même, qu’elle soit appréciée ou détestée, louangée ou boycottée, plusieurs millions d’électeurs ? Il y aurait donc, aux yeux de la famille Chirac, des  « bons » et des « mauvais » Français ? Quand on parle de la « famille », se résume-t-elle à la seule Claude, la fille de son père, qui fut souvent, « le mauvais » génie de son papa ? On voit mal madame Bernadette Chirac, assez conservatrice, très pieuse, lancer une telle « fatwa » !

    Une girouette politique

    Les médias, à l’occasion du décès de l’ancien président, en fond des tonnes, sans nuance aucune. On tresse des louanges au défunt président sans aucune retenue, sans aucune mesure. Qui était, en réalité, le « Grand Jacques » ? Un aventurier de la politique, un bon vivant proche du petit peuple, un homme de gauche ayant fait carrière à droite ? Un homme très  cultivé, malgré les apparences ? Un peu tout cela à la fois, mon général ! Dans sa jeunesse, le petit corrézien était sympathisant communiste, ayant signé « l’Appel de Stockholm » contre le nucléaire, - le nucléaire occidental seulement, bien sûr -, et vendait, occasionnellement, l’Humanité à la criée. Ce qui ne l’empêcha pas de faire un voyage aux États-Unis dont il resta marqué à vie. « Algérie française » pendant son service militaire,- une bonne « maladie » selon nous !-, il fut un défenseur de l’immigration en cosignant  en 1976 avec Giscard d’Estaing, le funeste  décret ouvrant droit au regroupement familial pour les étrangers, tout en les fustigeant quelques années plus tard, avec sa célèbre phrase sur les « bruits et les odeurs ». Du très eurosceptique  « appel de Cochin », à « l’europhilie  maëstrichtienne » et au référendum constitutionnel de 2005, il fit le grand écart, devenant un partisan conformiste de l’Union européenne.

    Le bilan

    Comme tout homme public à la riche carrière politique, n’oublions pas qu’il fut tour à tour ou en même temps député, ministre, premier ministre, maire, conseiller général et, excusez du peu, président de la République pendant 12 ans, - plus que Charles De Gaulle lui-même !-, il a droit au bilan de son action. À savoir,  deux colonnes, débit/crédit. Au débit, cet article ne suffirait pas à recenser toutes les erreurs, tous les mauvais coups portés à l’unité de la nation, tout l’immobilisme d’un seconds mandat n’en finissant  pas de… finir, les accusations mensongères contre « l’extrême-droite », le refus de dialoguer avec son représentant qualifié pour le second tour de la présidentielle de 2002, etc… Sans oublier ses démêlés avec la justice, mais là nous ne l’accablerons pas, la chose étant tellement courante avec le personnel politique français ! Au crédit de son action, nous retiendrons, bien sûr, le courageux refus d’engager la France en Irak, à la remorque des USA, sans oublier les deux radicales  décisions prises pour stopper les tirs contre nos soldats en Bosnie et en Côte d’Ivoire. Il ordonna, en effet,  deux raids destructeurs  menés  contre les ennemis de nos armées à Sarajevo et à Bouaké. Sans oublier la bonhomie générale du personnage, son incroyable facilité à dialoguer avec quiconque, son style de bon vivant, son appétit sans limite de la bonne chère et de la bonne… chair ! Homme d’État ? Peut-être, hédoniste et épicurien, sûrement. Mais la course  aux jupons, dont il n’avait pas l’exclusivité dans le magma politicien, comme l’amour de la tête de veau et de la Corona, n’a jamais fait une bonne politique. Dommage que cet homme à l’énergie débordante, au charisme évident, n’ait pu s’entendre avec notre courant de pensée au sens large du terme, malgré quelques fragiles passerelles lancées ici ou là. Mais à l’heure de la séparation, de l’au revoir, à tout pêcheur miséricorde. Au moment où l’ancien maire de Paris s’éloigne pour l’au-delà des mers, comme dirait l’inimitable Jean Raspail, souhaitons-lui tout de même, en chrétien imparfait,  bon vent !  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/30/sectaires-6179499.html

  • Discours de Marion Maréchal à la Convention de la Droite

    Discours de Marion Maréchal à la Convention de la Droite
     

  • Convention de la droite : intégralité du discours d’Eric Zemmour

    Convention de la droite : intégralité du discours d’Eric Zemmour

    Après quelques problèmes techniques, très bonne qualité à partir de 3’00”.

    https://www.lesalonbeige.fr/convention-de-la-droite-integralite-du-discours-deric-zemmour/

  • Les royalistes sociaux du XIXème, précurseurs dans le domaine de la justice sociale...

    Voilà une vérité que nous cachent les historiens et les médias conformistes, et les gardiens du politiquement et historiquement correct.

    Les idées et "avancées sociales" sont au départ en grande partie dues aux députés royalistes et catholiques sociaux du XIXème siècle.

    Et aussi, à la doctrine sociale de l'Eglise.

    Ces idées émancipatrices du monde ouvrier, furent ensuite récupérées par la gauche socialiste et communiste.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/09/29/les-royalistes-sociaux-du-xixeme-precurseurs-dans-le-domaine-6177353.html

  • Convention de la droite : une première pierre… – Journal du lundi 30 septembre 2019

    1) Convention de la droite : une première pierre…
    Pari réussi pour la convention de la droite. Avec plus de 2 000 personnes et une trentaine d’intervenants, la nouvelle initiative pour l’union des conservateurs a été couronnée d’un véritable succès médiatique… reste à trouver la tête à couronner.

    2) Autriche : le retour en force de Sebastian Kurz
    Sebastian Kurz bientôt de retour à la chancellerie. Quatre mois après avoir été renversé par le Parlement suite à l’Ibizagate, le jeune chancelier remporte haut la main les législatives et reprend un billet pour le pouvoir. Toutefois, la question de ses alliances reste en suspens après un véritable revers infligé au FPÖ.

    3) Mondiaux d’athlétisme : voyage au bout de l’enfer
    Depuis l’ouverture des mondiaux d’athlétisme vendredi à Doha au Qatar, la compétition prend des airs d’enfer pour les athlètes. Sous près de 40 degrés, les conditions sont extrêmes et l’événement tourne à la catastrophe.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/convention-de-la-droite-une-premiere-pierre-journal-du-lundi-30-septembre-2019

  • Marine Le Pen ou trois étoiles filantes ?

    marine_le_pen_foto_etienne_laurent_epa21489dba_base.jpg

    Le récent sondage organisé par Boulevard Voltaire auprès de ses lecteurs afin de citer leur meilleur candidat aux prochaines élections présidentielles de 2022 peut nous laisser perplexes. Contre toute attente, la liste des principaux élus par les internautes se présente ainsi : Marion Maréchal, Pierre de Villiers, Marine le Pen et Éric Zemmour.

    Ce vote introduit dans le premier carré du champ politique trois personnalités, certes très médiatiques mais qui, à l’approche de la future élection présidentielle, risquent de devenir très vite trois étoiles filantes car, pour des raisons différentes, elles se défileront devant l’ampleur de l’obstacle.

    Effectivement, l’organisation d’une campagne électorale du niveau présidentiel n’est pas une simple affaire et encore moins une balade champêtre. Un tel engagement comporte des risques majeurs, parfois insupportables. À cela, il convient d’ajouter qu’il ne suffit pas simplement de vouloir, il faut être taillé pour cette charge.

    Une campagne longue, dure et intense, c’est autre chose que d’affronter les classiques accusations en intolérance réactionnaire sur les plateaux télévisés ou de dédicacer des livres ou encore de discourir doctement auprès d’un auditoire acquis à sa cause.

    De plus, les mauvais coups et les tentatives de déstabilisation se déplacent dans l’espace politique aussi vite que les astéroïdes. Ces pratiques engendrent souvent des haines très vives et incitent à des violences de toute nature. La dernière élection présidentielle fut un véritable calvaire pour le candidat François Fillon, et encore plus pour ses électeurs.

    Et, pour que tout reste comme avant, les principaux acteurs de la vie politique nationale s’accordent, la main sur le cœur, sur la nécessité de moraliser la vie politique, de renouveler certaines pratiques, d’accéder à un nouveau monde ou que sais-je encore. En vain, les valeurs républicaines sont évoquées par certains élus guère scrupuleux de l’éthique publique et de l’exemplarité. Compromissions et mensonges, homards et hypocrisies ne reflètent en rien les principes républicains. Un compagnon de route de feu le Président Jacques Chirac ne disait-il pas que les promesses n’engagent que les personnes à qui elles sont faites ?

    Parmi les personnalités citées de ce sondage, Marine Le Pen dispose donc de sérieux atouts et sa candidature proposerait une réelle alternance démocratique.

    En effet, elle jouit d’un mouvement politique en ordre de bataille ainsi que de nombreux cadres et militants dévoués. Cela n’est nullement négligeable. De plus, elle bénéficiera d’un solide appui : celui de Thierry Mariani. Ce dernier fut nommé, en 2010, par François Fillon, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, chargé des Transports, puis ministre en 2011 dans le même gouvernement avec les mêmes attributions.

    Qui plus est, face à Marion Maréchal, Pierre de Villiers et Éric Zemmour, l’expérience et le pragmatisme de Marine Le Pen constituent un atout majeur et déterminant pour franchir le cap de la prochaine élection présidentielle de 2022. Proche des gens du Nord et d’ailleurs, il lui suffira de hisser les voiles et de barrer sereinement son navire. Et, comme on dit en Bretagne, « celui qui bavarde trop n’est pas encore sur l’eau ».

    henri Ramoneda

    https://www.bvoltaire.fr/marine-le-pen-ou-trois-etoiles-filantes/

  • Convention de la droite : un rendez-vous transpartisan indispensable, mais qui devra proposer une alternative viable

    Convention de la droite : un rendez-vous transpartisan indispensable, mais qui devra proposer une alternative viable

    Un fidèle du lecteur du Salon beige, présent samedi à la Convention de la droite (voir ici et ), nous dresse en quelques points une analyse intéressante de cette journée :

    1. Le public de droite a répondu présent. Les inscriptions, ouvertes le 3 septembre, moins d’un moins avant l’événement, étaient closes le 10 septembre, la capacité de 2000 places étant déjà atteinte. L’intérêt à droite pour un rendez-vous transpartisan est indéniable.

    2. Ce public, même s’il était moins jeune que celui du CPAC américain dont la convention s’était inspirée, n’était pas constitué des vieilles troupes de “l’extrême-droite”. Dominaient des professionnels CSP+, aux priorités disparates (économiques, identitaires, sociétales…), mais aspirant à une alternative commune à Macron.

    3. Les organisateurs ont à juste titre cherché à remplacer les formats souvent bavard des colloques et conférences droitistes par des “pitchs” courts, de type “TED talks”. Une convention n’est pas un colloque universitaire, et assumer une part de “show”, fait de messages délivrés de manière efficace et percutante, était la bonne option.

    4. Comme on pouvait le craindre, la majorité des intervenants n’ont toutefois pas joué le jeu. Les exceptions étaient notamment les témoignages rafraîchissants et concis d’extérieurs au sérail tels que l’entrepreneur Fabrice Haccoun ou l’élu de Seine-Saint-Denis Vijay Mohany. Puissent-ils être plus nombreux à l’avenir.

    5. Cet élan recherché par les organisateurs était cohérent avec l’appel de Robert Ménard à ce que la droite “fasse envie”, notamment en incarnant davantage “l’optimisme”.

    6. Cet optimisme a toutefois été vite étouffé par la tonalité particulièrement sombre des interventions d’Eric Zemmour et de Robert Ménard lui-même, ainsi que par l’interminable torrent d’insultes dispensées par Raphaël Enthoven, endurées par la majorité de la salle avec une patience héroïque. L’ambiance générale ne s’en est pas remise.

    7. Le discours d’ouverture d’Eric Zemmour était, comme l’a noté la presse, d’une tonalité sombre et radicale, peut-être à un point inédit pour lui. Malgré l’admiration qu’on lui porte et la part de vérité que l’on reconnaît à son constat, proposer une alternative viable au progressisme requerra de se détacher de cette tonalité. Question de registre.

    8. Nous sommes à 6 mois des élections municipales. Pourquoi, dans un tel forum, n’y a-t-il pas eu de place pour évoquer les enjeux d’un des scrutins les plus favorables à des alliances à droite ? Parler de perspectives de victoires, locales, certes, mais concrètes, aurait été une piste pour sortir du sentiment d’impuissance qui planait sur la convention.

    9. Il est très souhaitable que cette convention tienne sa promesse de devenir un rendez-vous annuel, comme l’y encourage l’afflux d’inscriptions. Sa performance est d’être passée, au moins pour une journée, d’un paradigme de « droite hors-les-murs », cherchant une insaisissable troisième voie à droite entre LR et RN, à un positionnement embrassant l’ensemble de l’espace à la droite du bloc macronien.

    https://www.lesalonbeige.fr/convention-de-la-droite-un-rendez-vous-transpartisan-indispensable-mais-qui-devra-proposer-une-alternative-viable/