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France et politique française - Page 1847

  • Michéa, Mitterrand et la destruction du peuple français

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    Les Carnets de Nicolas Bonnal

    Pour gouverner, il faut d’abord changer le sens des mots. Après on peut remplacer les gens.

    Depuis 1984, une gauche libérale-libertaire aux affaires domine le paysage politique et culturel et enfonce le petit peuple dans des termes féroces. On a cité Thierry Pfister et sa lettre ouverte, on recommandera aussi le très effrayant pamphlet de Guy Hocquenghem qui en 1987 expliquait – Houellebecq le refera -  cette conjonction des forces du marché et de la subversion/dérision. La page de gauche des magazines pour recommander un lobby ou une intervention en Afghanistan, la page de droite pour vendre du Vuitton. Habitué à être ainsi traité, le cerveau humain n’a plus rien d’humain et devient cette mécanique-canal humanitaire à réagir fluo et à consommer bio.

    Jean-Claude Michéa a récemment rappelé ce qui s’est passé après le virage au centre de Mitterrand. Le sociétal allait remplacer le social. On l’écoute :

    2289763924.jpg« Plus personne n’ignore, en effet, que c’est bien François Mitterrand lui-même (avec la complicité, entre autres, de l’économiste libéral Jacques Attali et de son homme à tout faire de l’époque Jean-Louis Bianco) qui, en 1984, a délibérément organisé depuis l’Elysée (quelques mois seulement, par conséquent, après le fameux “tournant libéral” de 1983) le lancement et le financement de SOS-Racisme, un mouvement “citoyen” officiellement “spontané” (et d’ailleurs aussitôt présenté et encensé comme tel dans le monde du showbiz et des grands médias) mais dont la mission première était en réalité de détourner les fractions de la jeunesse étudiante et lycéenne que ce ralliement au capitalisme auraient pu déstabiliser vers un combat de substitution suffisamment plausible et honorable à leurs yeux. »

    La farce sociétale se met encore en place, alors on peut taxer le pauvre et puis le remplacer. Insulté et ringard, ce beauf n’est plus digne de l’attente de nos grands commentateurs. Nota : pour imaginer la jeunesse  française d’avant l’ère Mitterrand, découvrez le rebelle de Gérard Blain.

    Michéa encore :

     « Combat de substitution “antiraciste”, “antifasciste” et (l’adjectif se généralise à l’époque) “citoyen”, qui présentait de surcroît l’avantage non négligeable, pour Mitterrand et son entourage, d’acclimater en douceur cette jeunesse au nouvel imaginaire No Border et No limit du capitalisme néolibéral (et c’est, bien entendu, en référence à ce type de mouvement “citoyen” que Guy Debord ironisait, dans l’une de ses dernières lettres, sur ces « actuels moutons de l’intelligentsia qui ne connaissent plus que trois crimes inadmissibles, à l’exclusion de tout le reste: racisme, anti-modernisme, homophobie »). »

    Il était alors important pour le capital, qui avait eu peur du peuple pendant plus de cent ans, de se montrer branché/progressiste, et de rejeter le prolétaire promu homme de la rue dans les poubelles de l’histoire - avec la complicité achetée/enthousiaste de tous les médias. Rappelons pour les plus jeunes de nos antisystèmes que les communistes quittèrent le bateau ivre de la présidence Mitterrand en 1984, et que dans 1984, le ministère de la vérité s’abrite dans une… pyramide.

    Post-Scriptum

    On vient d’apprendre qu’EDF va disparaitre. L’électricité de France viendra d’ailleurs, comme le peuple.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Qui est Candace Owens qui inspire la droite de la droite en France ?

    Une Marion Maréchal à l’américaine
    Entre les deux évènements, le pont avait été fait par l’intervention de Marion Maréchal lors de son discours à la CPAC 2018.

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  • La droite a perdu la bataille culturelle

    Par Sunrise ♦ La droite a-t-elle perdu la fameuse bataille culturelle ? Si ce n’était pas l’avis de beaucoup d’observateurs de la droite jusqu’à encore récemment, force est de constater que c’est bien la gauche qui semble avoir remporté cette bataille cultuelle par KO. Le média Sunrise rappelle quelques évidences sur cette victoire du cosmopolitisme dans un podcast qu’il faut écouter pour comprendre le monde d’aujourd’hui.
    Polémia

    Lien direct : https://soundcloud.com/sunrise-europe/droite-perdu-bataille-culturelle

    https://www.polemia.com/droite-perdu-bataille-culturelle/

  • Non, l’extension de la PMA n’est pas encore adoptée

    Non, l’extension de la PMA n’est pas encore adoptée

    L’Assemblée nationale a adopté en première lecture l’article 1er du projet de loi bioéthique ce vendredi midi permettant de fabriquer par insémination artificielle des enfants privés de père. 75 députés ont pris part au vote, 55 ont voté pour et 17 contreLa liste des votes est ici. On remarque 3 votes contre chez LREM.

    «VICTOIRE!!!!!!», s’est félicitée le député LGBT-LREM de l’Allier Laurence Vanceunebrock-Mialon, parlementaire ouvertement lesbienne.

    Par ailleurs, cette insémination artificielle serait remboursée par la Sécu.

    Néanmoins, le vrai vote, sur l’ensemble du projet de loi, aura lieu le 15 octobre, en séance plénière (soit après la grande manifestation du 6 octobre, où il est nécessaire d’être nombreux). Ensuite le texte ira au Sénat, avant de revenir très probablement à l’Assemblée en 2e lecture.

    Marine Le Pen est intervenue au début de la discussion générale pour exprimer son opposition à ce texte :

    Elle avait déposé un amendement de suppression de cet article 1er, qui a été, sans surprise, rejeté. Les élus RN n’ayant pas de groupe parlementaire, il ne leur est pas possible d’avoir « une permanence » dans l’hémicycle, à moins de déserter les commissions et rappelons qu’il est difficile de connaitre le moment des votes des articles, surtout avec les magouilles du président de l’Assemblée Edouard Ferrand. A ce propos, l’Assemblée a justifié le drôle de comptage d’Edouard Ferrand en déclarant que “tout repose sur la bonne foi du président de séance“. La bonne foi de celui qui est mis en examen et qui a trouvé un boulot payé 80 000 euros à sa compagne étudiante…

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  • Remigration : quand la droite comprendra, par Laurent Moreau

    Depuis 1976, date de la création du regroupement familial, la droite a toujours eu beaucoup d’idées au sujet de l’immigration. Des idées pour, des idées contre, et la plupart du temps des idées pour-contre. Beaucoup de paroles aussi, de discours et de promesses. Et depuis 45 ans, elle n’a jamais cessé de céder face à la pensée de gauche.

    Julien Aubert ou Guillaume Larrivé rivalisent actuellement d’annonces afin de prendre la tête des LR. C’est à qui reprendra telle mesure du RPR jamais appliquée ou prendra l’accent de Pasqua. Mais qui, sinon quelques militants septuagénaires, cocus professionnels depuis le RPR millésime 76, peut encore les prendre au sérieux ? Et puis, surtout, le temps a couru, nous ne sommes plus au XXe siècle. Il ne s’agit plus d’empêcher ce qu’on annonçait alors comme irréparable mais de savoir comment on va pouvoir en sortir. Dans ce contexte, savoir s’il y aura encore des LR en 2025 n’a d’importance que pour les amateurs de catacombes.

    L’immigration n’est pas un sujet, c’est le sujet

    Le sujet de l’immigration n’est pas un sujet parmi d’autres. Il n’est pas seulement un sujet important. Il est le sujet. En effet, il touche à tous les aspects de la vie d’un peuple, culture, sécurité, souveraineté… et surtout, en fin de course, il pose la question de la vie ou de la mort d’un peuple. Une migration de faible ampleur est un phénomène commun à l’histoire des hommes. Une immigration massive, issue de populations exogènes d’un point de vue civilisationnel, est un phénomène plus rare, mais dont on connait la fin fatale : la disparition du peuple autochtone ou sa libération par la guerre.

    Qui veut de cette alternative ? Qui ne préfère pas que le problème soit résolu autrement ? La solution s’appelle Remigration. La Remigration relève du soft power. Elle va à l’encontre de l’hystérisation de la question identitaire créée par la gauche.

    Pour être efficace, la Remigration doit reposer sur une analyse correcte de la situation. La distribution automatique des cartes nationales d’identité a créé des millions de Français qui ne vivent pas comme des Français et qui souvent aussi ne partagent aucune des valeurs « républicaines », cet alpha et omega de la vulgate dominante. La Remigration devra donc être précédée d’une mise au clair de cette question. Le droit est au service du politique qui lui-même sert le peuple. Il est temps de le rappeler.

    Ils savent mais ne font rien

    Nous sommes convaincus que dans leur for intérieur militants et chefs de la droite, LR et assimilés, savent tout cela. Mais ils n’osent l’exprimer, sinon entre eux, car toute leur vie politique est guidée par la terreur que leur inspire la gauche. C’est là une des raisons qui explique leurs échecs électoraux de ces dernières années. Les droite italienne ou autrichienne savent, elles, tenir un discours fort sur l’immigration, puis le traduire en actes une fois au pouvoir.

    S’écharper sur les plateaux des chaînes d’infos au sujet de l’AME, c’est mener des combats d’hier. Le problème n’est pas de soigner gratuitement des immigrés illégaux, mais de les laisser entrer et ne pas les expulser aussitôt.

    La remigration, un sujet porteur politiquement

    Les situations changent, se tendent ; les solutions aussi. La Remigration ouvrirait un boulevard politique à ceux qui oseraient s’en saisir. Dans le champ des idées, la Remigration n’est pas une défense, mais une offensive. La Remigration est également un retour à l’ordre normal des choses. Bref, la Remigration, c’est la paix, l’immigration, c’est la guerre… ou la soumission.

    Mais est-elle possible ? Techniquement, oui. Des pays d’Asie ou d’Afrique l’ont mise en œuvre. L’Australie a pris des mesures en ce sens. Mais cette question du possible n’est pas essentielle. Elle n’est qu’un argument de rhétorique pour dire : je suis contre. La vraie question est : la Remigration est-elle nécessaire ? Une large majorité de Français le pense. Pour nous, c’est suffisant.

    Laurent Moreau

    Source => ici

    https://fr.novopress.info/

  • La revanche inattendue des syndicats

    Le succès de la grève de la RATP de ce 24 septembre ne confirme pas seulement la difficulté, de plus en plus criarde, de la réalisation, deux ans après l'élection présidentielle, d'un régime de retraites "universel".

    La loi des démocraties modernes indique qu'il n'est guère possible de réaliser les grandes réformes au-delà des 100 premiers jours d'un mandat présidentiel. De sorte que, plus on avancera dans le quinquennat actuel, plus on se rapprochera de l'an 2022, et plus ce dossier risquera de se trouver paralysé, indépendamment même de la question de la pertinence du projet.

    Au moins aussi importante, la piqûre de rappel de l'existence des organisations syndicales, et de celle des considérations corporatives légitimes, après les protestations professionnelles des avocats, des infirmières, des pilotes de ligne, etc la semaine précédente, après la manifestation plutôt spectaculaire de FO le 21 septembre, permettait de prévoir sinon l'orage du moins l'averse.

    Dans le cas des transports en commun d'Île de France, l'effet thrombose, annoncé la veille par la prévision d'une grève massive, se traduisant dès le lendemain matin par 291 km de bouchons routiers, a renforcé la capacité de dissuasion de l'Intersyndicale. La menace de relance d'un nouveau conflit, confirmé par un préavis de grève illimitée déposé pour le 5 décembre pourrait bien faire plier le pouvoir.

    Le pays se retrouve ainsi dans un schéma que nos élites dirigeantes croyaient pouvoir oublier, depuis 12 ans, en vertu de l'existence d'un mince filet théorique de sécurité baptisé service minimum en 2007, sous la présidence Sarkozy.

    Depuis plusieurs années, les bureaucraties syndicales françaises avaient essuyé, en effet, échec sur échec, reculs sur reculs, humiliations sur humiliations. Les tentatives de mobilisations,

    • depuis celle contre la Loi El Khomri d'août 2016, dès le quinquennat de François Hollande,

    • puis contre la Loi Pennicaud de septembre 2017 réformant le Code du travail, par la vertu de 5 ordonnances, seule opération réussie de la présidence Macron,

    • puis contre la réforme de la SNCF consécutive au rapport Spinetta de février 2018, annoncée à grand bruit et finalement insignifiante.

    Tout cela avait marqué gravement la décadence non seulement de la CGT, mais aussi de la galaxie des centrales concurrentes.

    La poussée de fièvre des gilets jaunes, dans son caractère à la fois anarchique, évolutif et protéiforme a marqué, elle aussi, par ses 45 mobilisations du samedi, le déclin des bureaucraties qui se sont retrouvées à la traîne de ce mouvement social spontané et dès lors marginalisés.

    Le déclin semblait irrémédiable. Et en partie légitime eu égard à la médiocrité du service que proposent ces organisations généreusement aidées par la réglementation. Les confédérations rivales, combien sont-elles ? CFDT, CFTC, FO, UNSA, CFE-ex-CGC, SUD-solidaires, FSU, on ne sait même plus comment les compter. Certes on se rengorge souvent en soulignant que la CFDT est devenue la mieux implantée dans le secteur privé. Mais si on observe les doctrines dont elle se réclame on se demande à quoi elle sert. Et, au total, le chiffrage des syndiqués en France reste l'un des plus faibles du monde industriel, on parle de 8 % des salariés, ce qui divisé par 8 ou 9 centrales ne fait guère masse.

    Or, la maladresse avec laquelle on a procédé dans la concertation autour de "la" réforme des retraites a redonné une vigueur aux formes syndicales de la protestation sociale, permettant aux mouvements divisés et rivaux, Force Ouvrière d'un côté, direction de la CGT de l'autre, de se refaire une santé et de reprendre le chemin de la grévicuture.

    On peut donc dire "merci" aux technocrates de Bercy, merci à l'endormeur Delevoye, et merci d'abord à celui qui l'a sorti de son farniente, qui l'a nommé, et finalement désavoué, en le faisant ministre, un de plus.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/09/la-revanche-inattendue-des-syndicats.html

  • Chirac : la République des hommages – Journal du vendredi 27 septembre 2018

    1) Chirac : la république des hommages

    Le décès d’un ancien président de la République, outil de propagande médiatique. Alors que Jacques Chirac est mort jeudi, Emmanuel Macron entend bien surfer sur la vague mortuaire en multipliant les hommages… une pratique que n’aurait pas renié le défunt président.

    2) Les roms s’installent à Antony

    A Antony dans les Hauts-de-Seine, un camp rom s’est installé dans une zone d’activité. Une installation illégale que la mairie tente de combattre par tous les moyens mais sans véritable succès.

    3) La fin du tabac à la française

    La France dit adieu à son tabac. Ce vendredi, les machines de la dernière usine de transformation de tabac en France ont arrêté de tourner avant une fermeture définitive le mois prochain. La fin d’une activité historique dans le sud-ouest du pays.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/chirac-la-republique-des-hommages-journal-du-vendredi-27-septembre-2018

  • Lamentable: Passage en force de l'amendement PMA

          

  • Octobre noir : la colère cerne la macronie, par Francis Bergeron

    Une semaine noire sans précédent se prépare

    La semaine noire qui s’annonce est un événement totalement inédit. La convergence des mécontentements va se manifester dans la rue, pendant plusieurs jours. Il y a là comme la conclusion d’une pratique gouvernementale détestable, et une réponse au « en même temps » d’un système à bout de souffle après deux ans et demi à peine aux manettes.

    Le 2 octobre, les policiers battront le pavé. C’est une manifestation à l’initiative d’une vingtaine d’organisations syndicales. Cette « marche nationale de la colère » est très inquiétante pour le pouvoir macronien : elle confirme le fossé qui s’est creusé entre la police et son ministre de tutelle, le malaise qui règne au sein de ce corps, constamment montré du doigt, mobilisé pour des actions répressives qui vont souvent à l’encontre de ce que pensent profondément les policiers.

    Depuis quelques jours, les mouvements sociaux annoncés à partir du 5 octobre prennent de l’ampleur. Les syndicats de la SNCF et de la RATP annoncent une entrée dans la grève illimitée à cette date, pour protéger leurs avantages acquis. En principe, face à ce genre de revendication, la droite se range du côté du pouvoir, par réflexe de bon sens, et par détestation du désordre. Le samedi 5 octobre, les Français de droite pourraient toutefois se sentir parfaitement neutres dans cette confrontation, considérant que les manifestations syndicales vont sanctionner d’abord une méthode, en l’occurrence la méthode Delevoye. La réforme des retraites, qui a valu à Delevoye une promotion ministérielle, se révèle une réforme parfaitement socialiste, consistant à prendre dans la caisse des systèmes bien gérés (par exemple, les professions libérales) pour renflouer les régimes en perdition. Quant aux professions privilégiées, il n’en est pas moins utopique de croire que l’on peut rejouer la nuit du 4 Août, abolir ces privilèges, d’un simple coup de baguette magique. Il faut du temps, il faut un pouvoir fort et cohérent, bénéficiant d’un large soutien populaire, susceptible de faire pression par sa capacité de conviction. Et il faut par-dessus tout de la subtilité. Nous sommes loin du compte.

    Une profonde évolution du corps social

    D’autres professions, comme les infirmiers et tous les oubliés de la France des 35 heures et des quatre jeudis vont profiter de ce jour de colère sociale pour se faire entendre. Et les Gilets jaunes ? L’acte XLVII de mobilisation pourrait être extrêmement spectaculaire, dans ce contexte.

    Le dimanche 6 octobre, nous aurons la grande manifestation de révolte de ceux qui ne se résignent pas à la marchandisation des corps, à l’évolution vers l’eugénisme. Il s’agit d’une révolte spirituelle, familiale, sans doute moins violente dans la forme, mais c’est certainement la plus profonde de toutes ces révoltes, car elle touche au plus intime de chacun d’entre nous. Elle sanctionne une profonde évolution du corps social. Les communautés chrétiennes, notamment, se sentent devenir étrangères dans leur propre pays, et elles résistent difficilement à la tentation d’un « repli identitaire », pour préserver leurs fondamentaux. Si la mode, dans les mots, est à l’intégration (des étrangers, des « réfugiés », etc.), nous assistons en fait à une désintégration de la société, dont les manifestations de début octobre ne constituent sans doute que des signes avant-coureurs.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 26 septembre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • LA PLANETE BRULE, LA PLANETE FOND. VRAIMENT ?

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri, « elle est là, la Gretha (Thunberg) »… Quelle image de respectabilité peuvent-ils donner tous ces adultes, toutes ces excellences qui se précipitent pour écouter une gamine de 16 ans qui leur fait la leçon ? Il faut voir son regard furieux, quasiment haineux ! Ils viennent se prosterner pour se faire fouetter au martinet, martinet qui, d’ailleurs, est complètement condamné dans le pays d’origine de la donzelle, cette très belle et très décadente Suède. (Bernadotte, reviens, ils sont devenus fous !).

    Une ado spontanée ou manipulée par papa et maman ?

    Soyons sérieux. La jeune fille, dont le visage me fait plus penser à la poupée maléfique d’un film d’horreur hollywoodien qu’à celui d’une ado de 16 ans qui devrait être sur les bancs de son lycée, est manipulée par ses parents qui en tirent profit, eux-mêmes marionnettes d’intérêts plus puissants, qui sont dans les coulisses, et qui tirent les ficelles. Car l’écologie, c’est du fric ! C’est le nouvel Eldorado des pourfendeurs de pollueurs patentés, la caverne d’Ali Baba des grands donneurs de leçons, genre  Nicolas Hulot ou Arthus Bertrand, dont la  beauté des photos n’est pas en phase avec  son pénible discours lénifiant qui accompagne, généralement, ses images télévisées. Oui, l’homme pollue, oui la terre, si elle se réchauffe quelque peu, - a-t’on pensé aux éruptions solaires  comme l’une des causes, dont on ne parle jamais ? -, connait des épisodes de dérèglement climatique. Oui la mer d’Aral, la mer Morte, le lac Tchad, s’assèchent et des glaciers reculent, tandis que le niveau des océans augmente, mais beaucoup, beaucoup moins que ce que les climato-catastrophistes nous prédisent. Mais quand l’homme le veut, il peut redresser ses erreurs. Et puis, il n’y a pas que l’homme qui, aux marges, contribue à ces évolutions : les cycles de vie de notre planète nous enseignent qu’il y a eu dans l’histoire du globe des épisodes, par exemple, de glaciation.

    Le GIEC, instrument de propagande

    Le GIEC est composé de savants, de « sachants » et d’experts, tous acquis à la théorie du réchauffement par l’activité humaine. Il y en a d’autres, les « climato sceptiques » ou plutôt « climato réalistes », qui ne partagent pas ce point de vue, et ils sont tout aussi savants que leurs collègues. Mais on en parle moins, sinon avec dédain, quand ce n’est pas franchement avec une pointe de mépris ou de condescendance. Et pendant ce temps-là, on oublie d’évoquer l’explosion démographique de certains continents, particulièrement l’Afrique, dont les populations excédentaires contribuent, forcément, à l’épuisement des ressources de la planète, soit directement par l’exploitation pour survivre, soit en exportant leurs matières premières contre espèces sonnantes et trébuchantes. (Ne l’oublions pas : où est alors, le pseudo « pillage » effectué par les Occidentaux ?). Qui dira à l’Inde et à la Chine de stopper leur développement afin d’élever le niveau de vie de leurs populations ? Qui maitrisera la fécondité des femmes du continent noir ?

    Des solutions inadaptées

    On nous vend des solutions miracles, comme la voiture électrique ou l’éolienne, sans peser le pour et le contre, sans examiner sereinement les inconvénients majeurs de ces pseudos alternatives. L’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires sous le poids politique de ses écolos, pour mieux polluer avec ses centrales à charbon. A New-York, sous l’égide du progressiste Secrétaire-général de l’ONU, le Portugais Antonio  Guttères, on a rejoué la comédie de la COP-21 de Paris, avec seulement la moitié des 136 chefs d’Etat présents à l’Assemblée générale. Une fois de plus, on s’est congratulé, car 66 pays ont adhéré aux objectifs de neutralité carbone à hauteur de 2050. C’est bien. Mais quid des Etats-Unis ? Lesquels n’ont pas l’intention de cesser leurs diverses activités pour faire reculer, avec succès, le chômage. A Paris, ils étaient 195 pays présents, réunis sous la houlette du sieur Fabius ! Avec seulement 66 signataires, quelle déperdition. Il y a bien, aussi, 30 Etats qui ont promis de dire STOP au charbon d’ici à 2020, mais 2020, c’est demain ! C’est un délai impossible à tenir, tout ça c’est de la Com ! Voit-on d’ici quelques mois la Pologne réussir à remplacer toutes ses centrales à charbon, comme sa voisine allemande ? Les jeunots  boutonneux  de tous les pays du monde peuvent bien défiler dans les rues de leurs capitales respectives, tant que sereinement, cas par cas, Etat par Etat, l’inventaire des nuisances et les capacités financières réelles des uns et des autres pour les combattre, ne seront pas inventoriées, on n’avancera pas. Disons-le, le malheur des uns, peuples menacés de submersion, comme les habitants du delta du Gange au Bangladesh par exemple, fait le bonheur des autres : au Groenland, la fonte des glaces améliore la pêche et découvre des superficies nouvelles susceptibles d’accueillir des cultures pour peu que la science s’en mêle : et Dieu sait si, au Koweït comme en Israël, l’agriculture « artificielle », hors sol, peut nourrir son homme. De nouveaux passages raccourcissent la navigation à l’extrême nord de la planète, diminuant du coup la consommation en énergies fossiles des cargos et autres porte-containers. Dans cette affaire climatique, il y a beaucoup d’hypocrisie. La question du climat, vous connaissez le stupide slogan « c’est pour défendre la planète », est  aujourd’hui devenue une sorte de champ d’épandage, pour faisans qui escroquent sans vergogne les gogos !

    Gag de fin !

    Et il y a aussi des situations comiques, terminons par un cas emblématique, et heureusement que le ridicule ne tue plus ! Madame Ségolène Royal, pompeusement nommée ambassadrice des pôles en septembre 2017 au Conseil de l’Arctique, - un « zinzin » composé des pays riverains, des peuples autochtones et d’ONG -, a surtout brillé par son absence dans cette instance aux réunions cycliques. Ce n’est pas moi qui le dit, mais  Mikaa Mered, chercheur et enseignant à l’Institut libre d’études  des relations internationales et spécialiste des pôles, cité par notre excellent confrère Présent : - « elle ne s’est jamais rendue à la moindre instance diplomatique arctique officielle ». Voilà un exemple de fonction honorifique complètement inutile que la République a concédé en 2017, à l’ancienne candidate à la présidentielle. Pas vraiment un fromage, mais une fonction qui s’est surtout traduite par des voyages en  avion qui polluent, forcément. (Déplacements payés, bien sûr, par le contribuable). L’ancienne très dépensière présidente de la défunte région Charente-Poitou aurait-elle eu  peur de rencontrer des pingouins, qui lui auraient  sans doute trop  rappelé  la dégaine de son ancien compagnon, le père de ses enfants ? 

    (A noter que notre ami Jean-Claude Rolinat a repris chaque vendredi  midi  le cycle hebdomadaire de son émission de politique étrangère « Et pourtant elle tourne », sur la web-radio « Radio Libertés », partenaire de TV-Libertés, en compagnie de Pierre Bergerault.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/27/la-planete-brule-la-planete-fond-vraiment-6178737.html