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France et politique française - Page 1848

  • Migrants. Christophe Castaner promet un accueil « au même niveau » pour l’Ocean Viking et l’Open Arms

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    Lors d’une conférence de presse à Biarritz, mardi, le ministre de l’Intérieur a toutefois précisé que cela ne signifiait pas que la France accueillerait à nouveau 40 migrants mais plutôt que l’engagement serait « proportionnel », laissant entendre que le nombre de migrants pourrait être plus élevé.

    (…) Ouest France

    http://www.fdesouche.com/1250207-migrants-christophe-castaner-promet-un-accueil-au-meme-niveau-pour-locean-viking-et-lopen-arms

  • Islamophobie : une arme de propagande massive

    Le sociologue Philippe d’Iribarne décape la notion d’« islamophobie ». Véhiculée par des groupes fondamentalistes, cette imposture idéologique a pour but de diviser nos sociétés en les accusant de racisme.
    Voici un extrait d’un entretien publié sur le site Causeur.

    Causeur. Le mot « islamophobie » semble être entré dans le langage courant, il figure dans le dictionnaire depuis 2005. Quand et comment ce terme a-t-il surgi dans l’espace du discours intellectuel et politique occidental ?

    Philippe d’Iribarne. Le discours de l’islamophobie a pris son essor lors la conférence de Durban contre le racisme organisée par l’ONU en 2001, laquelle a été un haut lieu de manipulation idéologique. Ce discours vise à faire croire que l’Occident rejette globalement et aveuglément l’islam et les musulmans. Tout regard critique porté sur quelque trait que ce soit de ce monde, aussi problématique que ce trait puisse être, tel le statut des femmes ou le déficit démocratique, est immédiatement accusé de n’être qu’un pur symptôme du rejet global de l’islam. Le « musulman », en tant que tel, est présenté comme victime d’un Occident hanté par un refus xénophobe et raciste de l’« autre ».

    Comment expliquez-vous la persistance dans l’intelligentsia française du hiatus entre un islam-spiritualité qu’on accepte, voire qu’on célèbre, et un islam-ordre social qu’on minore systématiquement ?

    L’existence de ces deux dimensions de l’islam est au cœur de nos difficultés. L’ordre social dont l’islam est porteur refuse à la fois la liberté, comme celle pour un musulman de se convertir à une autre religion ou pour une musulmane d’épouser un non-musulman.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Rentrée du gouvernement : «Un certain nombre de journée d'actions sont déjà prévues»

    emmanuel Macron.jpgEntretien du 21/8/2019 avec Benoit Martin, secrétaire général de l'union départementale CGT Paris. 
    Pour RT France il commente la rentrée de l'exécutif français, qui sera marquée par la réforme des retraites, la loi bioéthique ou encore la crise des urgences.

  • La russophobie de la presse française

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    La dernière rencontre entre les dirigeants français et russe a été largement relayée dans les médias français. Si quelques-uns ont expliqué les enjeux majeurs de cet événement, nombre d’entre-deux ont versé dans une certaine impartialité.

    Emmanuel Macron a eu beau multiplier les gestes d'amitié à l'égard de la Russie et son président, rien n'y fait. Les médias français, dans leur majorité, ont un avis tranché sur un éventuel rapprochement entre les deux pays, avec pour conséquence un traitement médiatique sans nuances. Entre clichés et préjugés, c'est à celui qui dénigrera le plus l'invité du président français. Une rhétorique journalistique qui va d'ailleurs jusqu'à contraster avec la position exprimée par une partie de la classe politique française.

    «Espions», «guerre froide», «propagande» : une partie de la presse française se laisse emporter par la traditionnelle rengaine antirusse

    Avant même que le chef de l’Etat russe ne pose un pied sur le sol français, certains titres de la presse hexagonale n’ont pas hésité à écorner l’image de la Russie, allant jusqu'à renouer avec les fantasmes et stéréotypes du passé. C’est ainsi que le 18 août, la veille de l’arrivée en France de Vladimir Poutine, Le Figaro publie un article au titre pour le moins évocateur : «Le grand retour des espions russes : bienvenue dans la nouvelle guerre froide.»

    Affaire Skripal, ingérence supposée de la Russie lors des élections aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en France ou encore les guerres en Ukraine et en Ossétie du Sud : l’article reprend en long et en large les habituelles accusations dirigées à l’encontre de Moscou, tout en les accompagnant d’une cohorte d’analyses confortant une ligne éditoriale antirusse. Evoquant les supposées missions assignées aux espions russes, l’article cite Mark Galeotti, chercheur associé au Royal United Services Institute : «Cela passe par des moyens visibles, comme la propagande des médias russes RT ou Sputnik, mais aussi des méthodes plus secrètes et asymétriques».

    Le journal Le Monde n’est pas en reste dans cette croisade antirusse. Moins d’une heure après le début du point-presse tenu conjointement par Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, et alors même que le locataire de l’Elysée vantait les mérites d’un rapprochement avec Moscou, une tribune aux allures de pamphlet est publiée par le quotidien du soir. «Au regard des atrocités commises en Syrie, que vient faire [Monsieur] Poutine à Brégançon ?» : le titre, là aussi, donne le ton. A l’instar de l’article publié dans Le Figaro, les accusations sans preuve visant la Russie s’enchaînent.

    On peut se poser des questions sur les effets de la rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine […]. On peut aussi interroger le bien-fondé de ce rendez-vous […], malgré l’ingérence russe dans les élections françaises et européennes, sur fond d’incarcérations en nombre en Russie et pendant que les crimes contre l’humanité s’enchaînent en Syrie, où l’armée russe joue le rôle décisif qu’on sait depuis quatre ans», écrit Catherine Coquio, cofondatrice du Comité Syrie-Europe.

    Fustigeant vertement le rôle de la Russie dans le conflit syrien, cette professeure de littérature comparée poursuit : «Au regard de ces atrocités, que vient faire Poutine à Brégançon, après Versailles et le Conseil de l’Europe ? Ne fallait-il pas plutôt réunir les démocraties de l’Union européenne qui existent encore et déclarer l’embargo, l’arrêt des contrats, le gel des avoirs ?»

    Ce plaidoyer en faveur d’une politique de confrontation face à la Russie publié quelques dizaines minutes plus tard après l’évocation, par Emmanuel Macron, de la dimension européenne de la Russie. «La Russie est européenne, très profondément. Nous croyons en cette Europe qui va de Lisbonne à Vladivostok» avait pourtant martelé le président de la République.

    Après la rencontre, le regard de la presse française sur la Russie n’a guère changé

    Le traitement médiatique réservé à la Russie et Vladimir Poutine avant la rencontre laissait peu d’espoir à un changement de ton le lendemain de celle-ci. Après avoir hébergé une tribune pour le moins vindicative à l’égard de Vladimir Poutine et de la Russie, Le Monde enfonce le clou via un éditorial dans lequel, le chef de l'Etat est décrit comme un homme qui «aime la force et méprise l’Occident». De son côté, Le Point consacre un article où il s'attarde sur «les manœuvres de Poutine» dans les dossiers internationaux.

    Enfin pour Les Echos, «chacune de ces visites est largement utilisée à Moscou pour montrer que le Kremlin n'est pas isolé sur la scène internationale». En somme pour le quotidien : Vladimir Poutine utilise ses déplacements pour dissimuler une Russie en difficulté sur le plan international.

    Dans ce lot de commentaires négatifs, certains observateurs de la vie politique, à l’instar de l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, ont profité de cette rencontre pour mettre en exergue le caractère contre-productif d’une politique de confrontation vis-à-vis de la Russie. Une vision qui semble, pour l’heure, peu partagée par de nombreux médias français qui préfèrent utiliser une rhétorique antirusse quitte à verser dans l’anachronisme en ravivant une nouvelle guerre froide.

    Source : site RT.com

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/21/la-russophobie-de-la-presse-francaise-6171059.html

  • Stéphane Ravier censuré – La Provence est devenue La Pravda de Marseille

    Du temps de l’URSS, la pratique était courante, pour ne pas dire systématique : les photos étaient retouchées pour éliminer les visages des ennemis du peuple. Comme la définition d’ennemi du peuple était évolutive, les photos anciennes devaient être constamment retouchées.

    Dieu soit loué, la Pravda d’aujourd’hui n’est plus la Pravda d’hier. Mais c’est la France qui se soviétise, et c’est le quotidien monopolistique de Marseille La Provence qui se transforme en une nouvelle Pravda. Le site Boulevard Voltaire nous le raconte sous la plume de Thomas Bertin.

    A l’occasion des cérémonies du 15 août, les fidèles s’étaient rassemblés, comme chaque année, dans la cathédrale de la Major. La Provence avait réalisé le reportage habituel, avec une photo montrant la foule rassemblée dans la cathédrale, pour prier et chanter. Mais là, horreur, scandale, au milieu de la foule, les agents de la censure interne de La Provencereconnaissent… le sénateur RN des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier. Il faut avoir de bons yeux et être physionomiste pour l’identifier dans cette foule très dense de plusieurs centaines de personnes. Sans doute muni d’une loupe, le préposé à la censure a réussi à l’identifier, et il s’est apparemment dit que si lui avait réussi à la reconnaître, des lecteurs de La Provence risquaient d’en faire autant. Du même coup, cette image d’un sénateur RN qui prie et qui chante au milieu d’une foule de chrétiens va à l’encontre des pratiques habituelles de diabolisation des élus et militants de ce courant.

    Ni une ni deux, la censure a flouté le visage de Stéphane Ravier. « Miracle de la technologie, commente Thomas Bertin, non pas une apparition, mais une disparition : celle du sénateur RN des Bouches-du-Rhône. »

    A notre connaissance, ce cas est unique en France. Il y avait bien eu, en 1971, après les affrontements du palais des Sports entre militants d’Ordre nouveau et maoïstes et trotskystes (c’étaient les courants gauchistes à la mode à l’époque), la circulation et la publication d’une photo retouchée (par l’AFP ? par Le Républicain lorrain qui l’avait publiée en une ?) où les visages des jeunes nationalistes avaient été grossièrement affublés de dents de vampires et d’yeux à la Belphégor.

    « Honte à vous ! »

    Mais même de Gaulle, qui pratiqua la censure à haute dose contre les résistants à l’abandon de l’Algérie, n’a pas fait flouter le visage de Georges Bidault, descendant les Champs-Elysées à ses côtés, en août 1944, malgré son soutien ultérieur à l’OAS.

    Le sénateur Ravier a aussitôt envoyé un message à La Provence : « Bonjour, La Provence, dans votre page sur la procession de la Major pour célébrer la Madone, vous avez flouté mon visage ! Ça vous prend souvent d’agir comme la Pravda de Staline ? Honte à vous ! » Ravier a demandé des excuses publiques, qu’il n’a toujours pas obtenues à l’heure où paraissent ces lignes.

    France Info s’est fait l’écho de ce floutage, évoquant des raisons « obscures ». Non, les raisons ne sont pas obscures du tout. La Provence, qui bénéficie d’un monopole de fait de l’information locale écrite, se veut au service du parti de Macron, et entend bien peser localement, dans la perspective des élections municipales de mars prochain. Dans ce cadre, il est probable – comme cela s’est toujours pratiqué dans la « grande » presse – que Stéphane Ravier figure sur la liste noire de La Provence, liste qui identifie les personnes qu’il ne faut jamais citer positivement. C’est ça, la censure. 

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 19 août 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Macron – Poutine : la France, ce pays des droits de #LOL – Journal du mardi 20 août 2019

     

    Macron – Poutine : la France, ce pays des droits de #LOL

    Lundi soir, Vladimir Poutine rencontrait Emmanuel Macron au fort de Brégançon. Alors que le président français espérait faire un coup d’éclat, il n’a pu s’empêcher de vouloir jouer au donneur de leçons…

    Brexit : Boris Johnson hausse le ton

    A peine un mois après son arrivée au pouvoir, Boris Johnson, le nouveau premier ministre britannique fait monter la pression sur les institutions européennes. Il a annoncé qu’en cas de sortie sans accord de son pays de l’UE, les frontières seraient immédiatement fermées.

    Hong Kong : jusqu’où ira Pékin ?

    Après deux mois de manifestations, la situation empire à Hong Kong. Le gouvernement chinois durcit le ton mais les manifestants n’entendent pas abandonner le combat.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-poutine-la-france-ce-pays-des-droits-de-lol-journal-du-mardi-20-aout-2019

  • Organiser l'Islam en France (III/III) : notre contribution au débat, avec un PDF de huit intervenants...

    Nous le disions hier : e n'est évidemment pas d'aujourd'hui que date le problème de l'Islam en France, et ce n'est pas aujourd'hui que lafautearousseau le découvre : voici un PDF, que nous avons réalisé à l'intention de nos lecteurs, le 23 juin 2010; il regroupe huit interventions diverse, de huit personnalités très différentes (hommes/femmes, européens/orientaux...) et, si l'on en retire les quelques éléments mineurs liés à l'actualité immédiate d'il y a neuf ans, il n'y a rien à y changer, sur le fond...

    Bonne lecture !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/list/documents/1075689133.pdf

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/07/organiser-l-islam-en-france-i-iii-notre-contribution-au-deba-6167559.html

  • La grande peur de la presse pour la rentrée de l’élève Macron

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    C’est un même gazouillis estival que la presse entonne, ces jours-ci, en faisant le point sur la situation politique, et que l’on pourrait résumer ainsi : « Attention, la rentrée pourrait être difficile pour Emmanuel Macron, mais… » Avec, évidemment, le sous-entendu – pas toujours sous-entendu, d’ailleurs – qu’un élève aussi doué pourrait déjouer ces pronostics avec lesquels ces journaux s’amusent à se (et vous) faire peur. Un automne maussade équivaudrait finalement à un exploit du héros.

    Une unanimité qui fait le pendant de l’aveuglement de cette même presse, qui, durant toute l’année 2018, et jusqu’à l’automne, n’avait rien vu venir. Effectivement, une révolte partie de radars et du 80 km/h sur les routes, cela ne pouvait pas apparaître sur leurs radars trop perfectionnés. Les nôtres, plus artisanaux, avaient pourtant prévu la révolte dès janvier 2018.

    Le Monde se fend donc d’un édito au doux frisson qui donne le la : « Le périlleux “temps II” du quinquennat » : « Sur le papier, cette rentrée politique se présente sous de meilleurs auspices qu’en 2018. Mais les fractures sociales et territoriales révélées par l’épisode des “gilets jaunes” sont loin d’être résorbées. » L’occasion d’énumérer surtout les « meilleurs auspices ».

    Les autres titres hésitent entre quatre, cinq ou six foyers de tension. BFM TV parle de « rentrée à risques »RTL détaille les « 5 chantiers sensibles »Le Parisien les « dossiers à risque de la rentrée de Macron »Atlantico vous donne presque la chair de poule avec un « avis de tempête »et « ces quatre pièges qui pourraient perturber la rentrée d’Emmanuel Macron » mais vous redonne de l’oxygène en parlant de la « botte secrète » du Président : « Il n’a pas d’opposition légitime et forte. » De quoi vous rendormir paisiblement dans votre hamac.

    Eh bien, non, c’est tout le contraire ! Cette phrase d’Édouard Husson a fait resurgir l’analyse d’un ami, fin connaisseur des affaires publiques : « Le drame de Macron, c’est justement l’absence d’opposition ! » Disloquer le jeu politique, transcender – en apparence – le clivage gauche-droite peut d’abord sembler un coup de maître, mais, la situation étant ce qu’elle est, n’avoir aucune opposition en face ouvre la voie à toutes les irruptions populaires, les plus inattendues, les plus violentes, les plus incontrôlables.

    Tiens, je vois que les pompiers ont ouvert le bal, en s’invitant à Biarritz, avant même le début du G7, devant la mairie, avec fumées, sirènes, banderoles, et en réclamant d’être entendus par le Président. Ah, si même les pompiers s’y mettent, eux qu’Emmanuel Macron rangeait, il y a deux jours, dans la catégorie des « héros » de notre temps, avec les soignants, les forces de l’ordre, les militaires, la rentrée pourrait être difficile pour le Président. Et l’année scolaire aussi.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/la-grande-peur-de-la-presse-pour-la-rentree-de-leleve-macron/

  • Réconciliation : un dur métier

    6a00d8341c715453ef0240a4c6917e200b-320wi.jpgCe 17 août dans la charmante bourgade provençale de Bormes-les-Mimosas, le président de la république appelait les Français à se réconcilier. Bel et noble objectif, on doit en convenir.

    Vu de loin, on ne peut qu'applaudir, d'une manière très générale.

    Dans le cas précis, une question semble toujours non résolue : qui cherche-t-on à réunir autour de cet autel ? S'il s'agit seulement de chanter à la fois le grand amour des Gaulois et des Africains, en imposant la repentance aux premiers et en attisant, dès l'école primaire, le ressentiment des seconds, non seulement on se trompe assurément de méthode, mais encore on continue à creuser un fossé, dont on peut tout juste espérer qu'il ne sera pas, de plus en plus, exploité par l'islamisme et le recrutement des terroristes qui s'en réclament.

    C'est donc un rude métier que de réconcilier et une délicate entreprise que de chercher, déjà, à réconcilier les citoyens français entre eux, même s'il existe quelques rares exemples historiques de réussite. Nous les explorerons dans nos prochaines chroniques.

    Ce 19 août, un exemple vivant s'offrait à la réflexion de nos élites dirigeantes, en quête d'un rapprochement, international celui-là, avec Moscou, ceci probablement dans les coulisses de la préparation du G7.

    Quand Emmanuel Macron rencontre Vladimir Poutine, il considère qu'il s'agit, entre Européens, de réunir une même famille de peuples. Sans doute doit-il garder à l'esprit que, chez ceux que ses interlocuteurs sont censés représenter, l'union se montre, ces derniers temps, moins monolithique que les commentateurs agréés le pensaient jusqu’ici. Les manifestations et les arrestations d'opposants récentes dans l'ancienne capitale des Tsars l'attestent.

    Mais au fond, depuis plus de 40 ans déjà, et bien avant la dissolution de l'URSS, deux conceptions bien distinctes de la reconstitution nationale s'y confrontaient.

    Ainsi, chez un Soljénitsyne, dès la publication de son Archipel du Goulag, ouvrage écrit de 1958 à 1967 dans la clandestinité, et publié, mais en occident, en 1973, est évoquée la nécessaire réintégration des vlassoviens : c'est-à-dire de ces hommes et de ces femmes, qui avaient tellement souffert sous la botte communiste qu'ils avaient cherché, à partir de 1941, par centaines de milliers, leur salut et leur libération aux côtés d'un envahisseur nullement bienveillant. Sans doute aujourd'hui le temps long de la terre russe a-t-il récupéré leurs os et leurs cendres.

    Au cœur du régime poutinien, dont le parti s'intitule fièrement Russie Unie, une tout autre réunification est envisagée et affirmée. Au sein d'une société de moins en moins égalitaire, les continuateurs de l'ancienne nomenklatura, adossé à l'ossature des organes répressifs et services secrets demeurés strictement impunis, développent une aspiration revancharde à la reconstitution de l'ancien empire soviétique, dissous en 1991 dans sa propre sanguinolence, sa corruption, et son alcoolisme. Or cela passe, dans l'esprit des promoteurs de l'opération, par l'effacement du processus effleuré par le rapport Khrouchtchev de 1956.

    Sous le nom de Régiment immortel[1] c'est donc aussi une réhabilitation du "génial" Staline que notre cher président vient d'accepter d'honorer de sa présence en mai 2020 pour le 75e anniversaire d'une victoire dans ce que la propagande officielle appelle grande guerre patriotique, que le régime soviétique aurait en quelque sorte remportée seul, ce que la date du 9 mai symbolise.

    Se réconcilier avec les staliniens et/ou avec les vlassoviens voilà deux directions, qui peuvent paraître, c'est le moins qu'on puisse en dire, difficilement compatibles.

    En fait, dans toutes sortes d'époques, et de pays, le problème s'est posé avec plus ou moins d'acuité et de contradiction. Délicate à mettre en œuvre dans le détail, une vraie politique d'amnistie requiert en effet à la fois des circonstances favorables, le désir sincère de l'étendre à tous et une légitimité des opérateurs. J'avoue ne pas ressentir en ce moment que de telles conditions se présenteraient pour vraiment réunies.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Vidéo : sur "TV5monde Info" le 16 juin 2019 recevant Galia Ackerman, essayiste, journaliste, auteur du livre "Le Régiment immortel, la guerre sacrée de Poutine" éd. Premier Parallèle.

    https://www.insolent.fr/

  • Biarritz livré à la canaille mondialiste et à la canaille gauchiste...

    42502678.10.jpgL'avis de Jean-François Touzé

    Biarrots et Biarrotes, estivants et touristes, il ne vous reste que quelques jours pour fuir la ville ou préparer le barricadement de vos maisons et stocker des vivres.

    Samedi, il sera trop tard. Biarritz, déclarée ville ouverte, sera investie par les colonnes de l'Internationale libéraliste et du planétarisme financier.

    L'autre internationale, celle de la crapule gauchiste, anarchiste et altermondialiste sera là elle aussi, groupée autour de ses hordes dévastatrices.

    Pensez à vos familles.

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