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France et politique française - Page 1843

  • Rouen, l’une des capitales de l’islam, en France

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    Zineb El Rhazoui, ex-journaliste de l’équipe de Charlie Hebdo, aujourd’hui très mobilisée dans la lutte contre la percée de l’islam en France, nous alertait, ces jours-ci, sur les réseaux sociaux, sur ce qu’il convient d’appeler « une déviance majeure de la laïcité en France ».

    Ainsi, le 28 septembre, en France, à la mairie de Rouen, l’Union des musulmans de France tenait une conférence animée par le Frère musulman Otman Iquioussen, « Les Chemins de l’éducation ». Otman Iquioussen est le fils d’Hassan Iquioussen, prédicateur musulman controversé très actif sur Internet, prosélyte musulman porteur des opinions les plus rétrogrades et liberticides pour la société occidentale.

    C’est donc le maire – socialiste – qui permet à un islamiste de prêcher dans ses murs, apparemment en contravention avec la loi de 1905. Peu de citoyens s’inquiètent de ce fait qui semble, pour beaucoup d’entre eux, insignifiant, au nom d’un angélisme pluriculturel souvent primaire et d’une tolérance malsaine à l’islam.

    Mais pour le maire de Rouen, ce n’est pas une première. Depuis de nombreuses années, sa complaisance à l’islam est récurrente, particulièrement depuis 2008, année qui a vu les socialistes arriver à la mairie de Rouen. Par exemple, fait marquant, Hani Ramadan, le prêcheur, frère (musulman) de Tariq Ramadan, s’est investi de nombreuses fois pour offrir aux Rouennais ses idées « progressistes » sur « Le Fondement de la famille », « Les Maladies de l’âme et leur remède » ou encore – c’est sérieux – « Islam, source de liberté ».

    À la Halle aux Toiles de Rouen, propriété de la commune, l’espace municipal laïque est familier de l’accueil des prêcheurs musulmans qui bafouent systématiquement la loi de 1905. Ainsi peut-on lire sur le site de l’UMR (Union des musulmans de Rouen) à propos des « Jeudis du Savoir [qui] sont une approche thématique de l’islam : Ces sessions d’enseignement ont lieu les jeudis de chaque quinzaine à la Halle aux Toiles de Rouen et sont ouvertes à un large public : musulmans, non musulmans, personnes portant un intérêt à l’islam, à toute personne désireuse d’en approfondir la connaissance. »

    Cette « conférence » sur l’éducation qui s’est tenue dans les locaux de la mairie de Rouen, le 28 septembre, autorisée pour des raisons probablement électoralistes et idéologiques, n’est-elle pas le signe d’une intrusion de plus en plus prégnante de l’islam politique dans notre espace public ?

    Mais Rouen n’est pas la seule ville de France à se commettre avec l’islam en prenant des libertés avec les principes de la laïcité. Bien sûr, cela se manifeste le plus souvent – au nom, justement, de la laïcité – par l’autorisation de construire un « centre culturel » ou une mosquée, qui abritent dans la quasi-totalité des cas une mouvance cultuelle. Il en est ainsi des villes de Marseille, Roubaix, Rennes, Lyon, Bordeaux. Soulignons que toutes, pourtant, ne sont pas dirigées par des maires socialistes. À l’approche des élections municipales, qui se tiendront en 2020, il convient d’être de plus en plus vigilant sur les atteintes majeures à la laïcité, en France, portées par ceux-là mêmes qui devraient en être ses plus farouches défenseurs.

    Jean-Louis Chollet

    https://www.bvoltaire.fr/rouen-lune-des-capitales-de-lislam-en-france/

  • Dans une plongée au cœur de la gabegie, Jean-Baptiste Léon dresse un inventaire hallucinant des pires gaspillages payés par l’argent des Français.

    Des trains sans voyageurs, des musées sans visiteurs, des routes qui ne mènent nulle part…
    Jean-Baptiste Leon, directeur des publications de Contribuables Associés, édite Le livre noir des gaspillages 2019.
    Un ouvrage pour dénoncer les records français en termes de dépenses publiques, une gabegie financée par une fiscalité confiscatoire et depuis trop longtemps.
    Retrouvez cet enquêteur sur le plateau de TV Libertés.
     
    Voici la présentation du livre par Contribuables associés : La France bat des records en termes de dépenses publiques.
    Nos impôts, qui les financent, atteignent des taux confiscatoires car l’argent public est trop souvent jeté par les fenêtres.
    Trains sans voyageurs, musées sans visiteurs, « oeuvres d’art » ineptes sur les ronds-points, ponts ou routes qui ne mènent nulle part, bâtiments surdimensionnés, privilèges exorbitants des hauts fonctionnaires ou des anciens présidents de la République.
    Effectifs pléthoriques, sinécures dans l’administration et les collectivités locales, ou encore projets pharaoniques qui font flop…
    Ce Livre noir dresse le tableau de 100 gaspillages emblématiques.
    Ils ont coûté des milliards d’euros aux Français.
    Vous apprendrez notamment que les agents de l’Assemblée nationale sont mieux payés que les députés, que les ministères adorent les logiciels fous au coût sidérant, que beaucoup de fonctionnaires font moins de 35 heures sans réelle justification.
    Vous constaterez que le Conseil économique, social et environnemental est un excellent fromage où se réfugient recasés de la politique et du syndicalisme.
    Vous découvrirez qu’un Conseil régional finance la réinsertion d’anciens guérilleros colombiens.
    Et bien d’autres scandales encore…
    Ces gaspillages petits ou grands, du coin de la rue ou des palais de la République, tiennent pour certains du pittoresque, mais ils sont tous révoltants.
    Enquête au coeur de la gabegie, du clientélisme et de l’incompétence.


    Commandez Le Livre noir des gaspillages de l’argent public sur notre boutique en ligne sécurisée – 100 pages en couleur, infographies et dessins de Miège et Trez – 15 euros frais de port offerts en cliquant ici.
    Photos DR et CC via Flickr de Peter Linke
    juin 27, 2019 la-france-rebelle

  • Lubrizol : le gouvernement joue avec le feu – Journal du mardi 1er Octobre 2019

    1) Lubrizol : le gouvernement joue avec le feu

    Cinq jours après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le gouvernement multiplie les déclarations pour rassurer la population. Mais la défiance semble prendre le pas et la vérité se fait toujours attendre.

    2) Brexit : Boris Johnson présente un nouveau plan

    En difficulté sur le plan national, le premier ministre britannique Boris Johnson s’engage vers de nouvelles négociations sur le Brexit avec Bruxelles. Un nouveau rendez-vous crucial à moins d’un mois de la date butoir.

    3) Quand les banques mettent au chômage

    Licenciements en pagaille dans le domaine de la banque. Alors que la conjoncture se tend et qu’une nouvelle crise financière est annoncée par de nombreux observateurs, le secteur banquier enchaîne les plans de licenciement. Une tendance qui pourrait avoir des répercussions sur toute l’économie.

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/lubrizol-le-gouvernement-joue-avec-le-feu-journal-du-mardi-1er-octobre-2019

  • Faut-il réformer l’Aide médicale d’État ?

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    Objet récurrent de désirs de réforme, l’Aide médicale d’État (AME), qui permet aux migrants sans-papiers de se soigner, est à nouveau dans le collimateur. Bonne ou mauvaise idée ?

    Selon les derniers chiffres connus, on compterait 311 000 bénéficiaires de l’Aide médicale d’État (AME). / Jan Schmidt-Whitley/Le Pictorium/MaxPPP

    Le ministère de la santé n’est pas pour, mais le ministère de l’intérieur, si. Et Emmanuel Macron, qui avait pourtant promis pendant sa campagne qu’il ne toucherait pas à l’Aide médicale d’État (AME), serait gagné par l’idée, indiquent plusieurs sources. La volonté de réformer cette prestation, qui permet aux étrangers en situation irrégulière d’être soignés gratuitement, semble se confirmer, à l’approche du débat sur l’immigration au Parlement, attendu le 30 septembre.

    L’Aide médicale d’État à nouveau dans le collimateur

    Premier argument des pro-réforme : le coût. Alors que l’AME représentait moins de 500 millions d’euros par an avant 2010, « le dernier chiffre budgété, c’est 930 millions pour 2019, et on va sans doute dépasser le milliard », relève Pierre-Henri Dumont, député Les Républicains. Une hausse qui s’explique par la forte augmentation du nombre de migrants sans titre, deux tiers des demandeurs d’asile étant déboutés. Selon les derniers chiffres connus, on compterait 311 000 bénéficiaires de l’AME.

    Une question de santé publique

    « Globalement, ce sont des gens en précarité extrême, explique Delphine Fanget, responsable de plaidoyer à Médecins du monde. On estime que le taux de non-recours à l’AME, c’est-à-dire des gens qui y auraient droit mais n’en bénéficient pas, est de 88 %. 56 % des migrants dans nos centres de soins souffrent de pathologies chroniques (diabète, hépatite, hypertension…). 83 % nécessitent un suivi, et 50 % arrivent chez nous en retard de soins. D’autres études ont montré une prépondérance des infections respiratoires, de la gale et de certains épisodes épidémiques, comme la rougeole, la varicelle et la grippe. »

    Le rapport Goasguen-Sirugue, publié en 2015, estimait de son côté que 70 % des coûts résultaient de frais hospitaliers et mentionnait la tuberculose, le VIH, l’accouchement et l’hémodialyse comme principaux motifs de soinsDans ces conditions, reprend Delphine Fanget, « restreindre l’AME aurait des conséquences non seulement sur les patients mais aussi en termes de santé publique ».

    Néanmoins, le gouvernement semble estimer qu’il est difficilement soutenable de demander aux citoyens de cotiser à la Sécurité sociale tout en laissant filer des dépenses aux profits de patients clandestins. La piste de la création d’un ticket modérateur, comme cela avait été le cas entre 2011 et 2012 avec la mise en place d’un timbre de 30 €, ne semble plus envisagée.

    Réduire le panier de soins ?

    En revanche, la réduction du panier de soins couverts tient la corde. La droite propose régulièrement « un panier de soins limité aux risques de contamination de maladies graves ou aux soins urgents ou vitaux », résume Pierre-Henri Dumont. « Mais est-ce que ça veut dire qu’on refuse la prise en charge d’une bronchite ou d’une hypertension grave ? Est-ce que, après la tuerie de Villeurbanne, on va restreindre les soins psychiatriques ? », interroge Aurélien Taché, député LREM défavorable à une remise en cause de l’AME. « Globalement, sur le terrain, on voit plus de gens qui manquent de soins que de gens qui abusent », ajoute-t-il, estimant cependant qu’« on peut regarder les dérives, même si je trouve qu’il y a à ce sujet beaucoup de légendes urbaines ».

    « Il est indéniable qu’il existe des filières qui organisent la venue en France de patients qui viennent chercher des soins gratuits, estime-t-on à l’inverse, en haut lieu. On voit arriver des personnes avec des visas de tourisme et qui, une fois sur le territoire, demandent des soins et les obtiennent. »

    Les pays de l’Est sont cités. « Depuis quelques années, nous constatons l’afflux de patients réfugiés (Ukraine, Géorgie, Albanie, etc.) qui, amenés par des passeurs, arrivent dans nos services d’urgence en situation très précaire, nécessitant par exemple des séances de dialyse immédiate et désirant rapidement s’inscrire sur nos listes » de greffe du rein, s’alarme aussi la Société francophone de transplantation, dans une lettre au Comité consultatif national d’éthique. « Peut-être que des abus existent, reprend Aurélien Taché, mais est-ce qu’on va remettre en cause le cœur d’un dispositif utile pour régler quelque chose qui relève plutôt de la lutte contre les passeurs ? »

    ————————

    Les conditions d’accès de l’aide médicale d’État

    L’aide médicale d’État (AME) est accessible aux étrangers sans titre de séjour ni récépissé de demande (ce qui exclut les demandeurs d’asile), résidant en France depuis plus de trois mois (sauf pour les mineurs) et percevant moins de 8 951 € par an (pour une personne seule).

    L’admission se fait sur demande, renouvelée tous les ans.

    En dehors de ces critères, l’AME peut être accordée, exceptionnellement, « à titre humanitaire ».

    Les soins couverts

    Pour la personne et ses ayants droit, l’AME prend en charge, à 100 % mais dans les limites des tarifs de Sécurité sociale, les soins de médecine générale et spéciale, les frais dentaires, les médicaments remboursés à 100 %, 65 % ou 30 %, les frais d’analyses, d’hospitalisation et d’intervention chirurgicale, les frais afférents à certains dépistages et vaccinations, ceux liés à la contraception, à l’IVG.

    Nathalie Birchem

    Source : La Croix

    Merci à Jean Philippe Gaia

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/12/faut-il-reformer-laide-medicale-detat/

  • Convention de la droite : l’union des droites va-t-elle avancer ?

    01/10/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    L’événement destiné à élaborer une alternative au prétendu progressisme s’est déroulé samedi dernier à la Palmeraie, dans le XVe arrondissement. En moins d’une semaine toutes les places étaient déjà vendues !

    Mais qui était à l’origine de ce forum politique ?

    Trois proches de Marion Maréchal : Erik Tegnèr militant des Républicains, François-Louis de Voyer, du Cercle Audace et Jacques de Guillebon, rédacteur en chef du mensuel L’incorrect.

    Et cette initiative semble avoir un peu bousculé les grands partis ?

    Oui et non. Les Républicains ont souhaité garder leurs distances, ainsi que le parti de Marine Le Pen, par la voix de son secrétaire Sébastien Chenu qui persiste à penser que « la convergence des droites est un fantasme ». Mais cela n’a pas empêché certains ténors de la politique de participer à l’événement. Ainsi Jean-Frédéric Poisson est intervenu sur la montée de l’islamisation, Gilbert Collard sur les questions de justice, Vijay Monany (un élu LR du 93) sur le coût de l’immigration, et Robert Ménard sur l’abandon des villes moyennes, pour ne citer qu’eux. Un seul contradicteur était présent, Raphaël Enthoven, car Aurélien Taché de la République en Marche s’était désisté. Enthoven s’est demandé avec ironie si « le retour en arrière faisait un programme politique ».

    Mais ce sont les déclarations d’Eric Zemmour qui ont fait grand bruit dans les médias ?

    Elles ont déclenché la colère du médiatiquement correct. L’essayiste s’est fendu de déclarations choc comme celle-ci : « l’Etat français est devenu l’arme de destruction de la nation et du remplacement de son peuple par un autre peuple, une autre civilisation ». Quant à Marion Maréchal, nul doute qu’après son éloignement, elle a bel et bien fait son retour en politique, allant jusqu’à affirmer lors de l’allocution de clôture : « demain nous serons au pouvoir ! ».

    https://fr.novopress.info/

  • Eric Zemmour : un statut de lanceur d’alerte – Le Zoom avec Jacques de Guillebon

    Jacques de Guillebon, directeur de la rédaction de L’Incorrect, est un des principaux organisateurs de la Convention de la Droite avec plus de 30 invités dont Marion Maréchal et Eric Zemmour. Le journaliste revient sur les différentes interventions des divers invités de la manifestation. Il prend la défense d’Eric Zemmour accusé d’avoir prononcé un discours radical. Il revendique un statut de lanceur d’alerte pour le journaliste, écrivain à succès.

    https://www.tvlibertes.com/eric-zemmour-un-statut-de-lanceur-dalerte-le-zoom-avec-jacques-de-guillebon

  • Alexandre Devecchio : « Mécaniquement, l’alternance sera plutôt souverainiste, protectionniste, populiste »

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    Le journaliste du Figaro Alexandre Devecchio vient de publier Recomposition, le nouveau monde populiste. Allons-nous vers une recomposition populiste ? Réponse au micro de Boulevard Voltaire.

    https://www.bvoltaire.fr/alexandre-devecchio-mecaniquement-lalternance-sera-plutot-souverainiste-protectionniste-populiste/

  • L'après Chirac a-t-il seulement commencé ?

    6a00d8341c715453ef0240a4d8628b200b-320wi.jpgFaut-il s'étonner ? Faut-il s'indigner ? à propos des manifestations de nostalgie sincères, chez les uns, et des accès d'un encensement artificiel, de la part des médias, des pouvoirs publics et du bon peuple. On hésite.

    Leur hypertrophie exceptionnelle, plus encore que leur caractère habituellement éphémère, méritera d'être, plus tard, étudiée.

    En fera-t-on autant pour M. Giscard ?

    Ses proches déchireront-ils le voile artificiel de sainteté tissé autour de lui aussi vite que ceux de Johnny Hallyday qui, au moins, laisse des chansons ?

    Quand un puissant de ce monde retourne vers son Créateur, la bienséance impose, en principe, de n'en dire, pendant quelques jours, que du bien. Et comme une loi expérimentale de la cinquième république amène toujours au regret du prédécesseur, certains vont même jusqu'à réhabiliter le quinquennat Hollande.

    Alors, dira-t-on pourquoi pas Chirac ?

    Tout le monde s'accorde ces jours-ci pour saluer les aspects sympathiques du personnage. L’ayant mesuré lui-même, il y a fort longtemps, en année préparatoire rue Saint-Guillaume, votre chroniqueur ne cherchera même pas à faire exception. Oui c'était un excellent maître de conférences, chaleureux avec ses étudiants, même quand ils étaient nationalistes.

    En tant que contribuable parisien l'auteur de cette chronique n'hésite pas non plus à le dire : tout le monde regrette légitimement le temps heureux des ramasse crottes. Tout était mieux avant : avant Hidalgo, en tout cas.

    Un professionnel de la sympathie, c'est toujours plus agréable qu’une harpie. Même s'il s'agit d'un escroc, dont la sympathie assure justement le fonds de commerce.

    J'attends donc les funérailles nationales de Bernard Tapie.

    On ne pourra donc juger qu'inconvenant d'oser le bilan purement politique et économique de cet homme.

    Il courut pendant 30 ans après la prise d'un pouvoir présidentiel, devenu, hélas, central sous la cinquième république. Lorsque finalement il y parvint en 1995, après s’être grimé en réformateur en 1994, il parvient à y demeurer jusqu'en 2007, malgré une impopularité à l'époque évidente, puisqu'en 2002 il n'obtenait au premier tour que 20 % des voix. On était loin alors de l'unanimité d'aujourd'hui 12 ans après la fin de ses apparitions publiques.

    En bien comme en mal, je dis bien en bien comme en mal, ce personnage tourna le dos, dès qu'il atteignit le but de sa vie à la définition bien connue de l'action politique [que l'on doit à Richelieu] : non pas l'art du possible mais l'art de rendre possible ce qui est nécessaire.

    Il se préoccupa donc, en grand, de bonnes œuvres, tel une première dame disposant de quelques pouvoirs : on lutte, tous, contre la violence routière, contre le cancer.

    Elles peuvent paraître touchantes ces formes de l'unanimisme.

    Elles témoignent peut-être de la nostalgie instinctive, d'un regret du parricide de 1793, d'un désir du roi thaumaturge guérissant les écrouelles.

    L'histoire, de toute évidence, jugera sévèrement, cependant les 12 années de ses deux présidences, sans la moindre avancée du pays. Quelques réformes, certes, mais désastreuses, car elles allaient dans le sens d'un immobilisme très bien expliqué par l'intéressé lui-même, lors du 50e anniversaire des ordonnances de septembre 1945. Ces textes, aujourd'hui jaunis, pérennisaient eux-mêmes l'ambitieuse et trompeuse charte du travail synthétisée en 1941 par les technocrates du gouvernement Darlan : cela devint la sécurité sociale, et au début des années 1990, alors même que le système prenait eau de toutes parts, certains hauts fonctionnaires, appuyés par le parti communiste, entreprirent de le couler dans le bronze au nom d'un modèle social français.

    C'est cela que Chirac érigea en dogme en septembre 1995.

    C'est cela dont ce malheureux pays ne parvient pas aujourd'hui à se débarrasser.

    S'agit-il de la part des gouvernants actuels de saluer en lui le précurseur de leur propre échec programmé ?

    Ne parlons même pas de l'islamisation rampante. L'homme qui osa prononcer en 1991 à Orléans le fameux "discours des odeurs" restera aussi au regard de l'Histoire au nombre de ces faux défenseurs de l'identité qui ne "veulent pas" de la France européenne, mais qui veulent bien de la France tiers-mondisée.

    Quand il quitta le pouvoir en 2007, on croyait être entré dans l'après-Chirac. En fait, aujourd'hui encore, à bien des égards, il n'a toujours pas commencé.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/09/lapres-chirac-a-t-il-seulement-commence.html

  • Le « courant souterrain » des familles catholiques

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    La semaine dernière, dîner de rentrée « parents-profs » d’une école hors contrat. Après avoir chanté le benedicite, tout le monde s’assoit un peu au hasard de part et d’autre des tables alignées pour l’occasion. Une majorité de jeunes ménages, bien sûr, et quelques-uns à peine moins jeunes. Le buffet est sympathique et la bonne humeur règne. Et un éclat de rire. L’un des convives s’adresse à ses quatre voisins de table – trois dames et un autre monsieur, qui se connaissent mais ne s’étaient pas concertés pour choisir leurs places : « À nous cinq, mes amis, nous avons 47 enfants ! » Étaient, en effet, représentées, par un papa ou une maman, trois familles de dix enfants, une de neuf et une de huit. Éclats de rire et commentaires : « Nous sommes vraiment nuls pour la planète ! », « Pauvre prince Harry, s’il nous voyait ! », « Et notre Président qui n’a pas eu un seul enfant ! », etc., sur le thème ironique « Les enfants polluent », « Pensons printemps » et autres macronismes.

    Cette école, qui commence sa sixième année d’existence, propose, comme toutes les écoles hors contrat accueillant chaque année un nombre croissant d’élèves, un modèle éducatif radicalement différent du modèle national (qui engendre, comme chacun le sait, beaucoup d’échec scolaire) en se basant sur la richesse des traditions éducatives françaises – et sur la foi catholique que les familles veulent, coûte que coûte, transmettre à leurs enfants.

    Ces familles, souvent nombreuses, représentent, comme l’avait évoqué Michel Houellebecq dans un journal allemand, un véritable « courant souterrain » ignoré des médias et donc du grand public, qui évolue, comme le notait Gabrielle Cluzel, « hors de tout écran radar », non par goût du secret mais par habitude d’une nécessaire prudence.

    Ce courant souterrain, qui a pris sa source en 2013 avec La Manif pour tous, est d’un débit encore peu important mais il progresse silencieusement, patiemment mais avec force, grâce à une jeunesse ardente et à des familles viscéralement attachées à leurs convictions. Un jour ou l’autre, ce courant, devenu puissant, ne pourra plus être ignoré ; les tenants du « suicide français », détruits par leurs idéologies mortifères et incapables de tout sursaut, ne pourront plus alors s’y opposer. Ce courant seul pourra faire barrage au danger mortel qui menace notre pays : l’islamisation.

    Jacques Coudrais

    https://www.bvoltaire.fr/le-courant-souterrain-des-familles-catholiques/

  • PMA et écologisme, pour oublier le peuple, par Ivan Rioufol

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    Ils disent : respectons la nature et ses limites ! Les macroniens ne jurent plus que par l’écologisme, ce mondialisme qu’ils croient plus présentable. Mais les mêmes s’enflamment pour défendre la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes et les femmes seules. Transgresser la nature serait donc interdit… mais autorisé. La contradiction montre la fragilité de la conversion d’Emmanuel Macron à l’idéologie verte, cet universalisme de substitution. Les plus cohérents des écolos sont ceux qui, comme José Bové, refusent toute manipulation du vivant, qu’il soit végétal, animal ou humain.

    Le projet de PMA pour toutes, examiné par les députés depuis mardi, viendra bouleverser la condition humaine. Celle-ci sera dégagée du fait qu’un enfant était jusqu’alors, sauf pour les couples hétérosexuels infertiles, le fruit d’une rencontre charnelle entre une femme et un homme. Désormais, la technique autorise l’homme-dieu à devenir son propre créateur. Dès lors, tout est envisageable. L’homme transgenre pourra même être mère. Bienvenue chez les apprentis sorciers.

    Les minorités homosexuelles militantes, qui attendrissent les progressistes, sont en train de bouleverser la procréation au nom de l’égalitarisme et de leur bon plaisir. Elles arguent de leur douleur à ne pouvoir enfanter. Du coup, les lobbies en sont à justifier l’homme enceint. Ainsi, dans Libération, Cléo Carastro, historienne et anthropologue, a pu écrire mardi, dans la logique d’une PMA ouverte aux femmes devenues hommes (les “trans”) : “(…) C’est pour tou-te-s qu’il faut penser (la PMA pour toutes), pour les hommes et les femmes souhaitant engendrer (…) Deux hommes peuvent engendrer en mobilisant leurs seules forces procréatrices, et deux femmes le peuvent également (…).” Ces déconstructeurs ont perdu toute décence. Ils sont devenus mabouls. S’ébauche Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley : un univers totalitaire où les bébés fonctionnels sortent de laboratoires.

    Rien n’est plus dangereux que les courbettes du pouvoir devant ces groupuscules despotiques et capricieux, qu’il prend pour l’air du temps.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 27 septembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215646/pma-et-ecologisme-pour-oublier-le-peuple-par-ivan-rioufol/