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France et politique française - Page 1918

  • Véronique Lévy à propos de Notre Dame

    Claude Timmerman dans Media-Presse.info

    L’article de Pierre Antoine Plaquevent et Youssef Hindi ICI a conduit Véronique Lévy à ce très beau commentaire, mis sur Facebook le 15 mai…

    Réponse à Pierre-Antoine Plaquevent, dont j’ai lu le très bel article écrit à quatre mains avec Youssef Hindi, cette nuit:

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    Cher Monsieur,

    Je viens de finir… C’est fort et je partage absolument vos intuitions basées d’ailleurs sur des preuves sourcées et une étude profonde… J’ai moi-même cité René Girard et la résurgence du phénomène du bouc émissaire depuis la déchristianisation de l’Europe… que ce soit dans l’émergence des totalitarismes et dans celle du génocide d’embryons… présenté comme un “droit “, inversion monstrueuse.

    Je rajouterai une seule chose que j’évoque régulièrement et dans mon tout dernier texte écrit cette nuit.

    Vous citez :

    « Quand vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, dressée dans le lieu saint — que celui qui lit comprenne ! »

    Et Saint Irénée d’expliciter plus encore :

    « C’est ce que fera l’Antéchrist au temps de son règne : il transportera sa royauté dans Jérusalem et siégera dans le Temple de Dieu »

    C’est magnifique d’avoir cité cette prophétie de Daniel et les mots d’Irénée…

    MAIS si il y a bien intrusion dans le Temple et transport de la royauté de l’Antéchrist dans le sanctuaire réel, à Jérusalem, il y a aussi désacralisation du Sacrifice par l’entrisme que vous avez évoqué (disparition progressive du Sacrifice non sanglant où l’on s’offre avec le Christ) concomitant au viol du sanctuaire qu’est le LIEU SAINT de la conception réservé à Dieu Seul… (clonage, “mystique du gène”, eugénisme, manipulations génétiques en tout genre, dons du téléthon allant à cette PROFANATION qu’a dénoncé le professeur Testard lui-même). J’en parle dans mon dernier livre…”Jésus-Christ ou les robots”.

    Le robot c’est l’homme à l’image non plus de Dieu mais déshumanisé, marqué au chiffre de l’antéchrist.

    Conclusion: Ces trois éléments semblent liés:

    1. Tentative de faire disparaitre le Sacrifice du sacrifice ( sacrifice non sanglant de la Sainte Messe accomplissant et couronnant le cœur mystique de la Première Alliance qui accompagne la résurgence d’une compétition victimaire entre communautés ( retour du bouc émissaire ) apaisée par la “diabolisation” du christianisme, et son passage à l’acte dans la folie incendiaire de ses lieux saints, holocauste sur “l’autel” de la république intégriste athée …..

    2 Retour du sacrifice sanglant d’abomination au temple de Jérusalem et dans le temple maçonnique mondial dont celui de Jérusalem sera le cœur inversé comme Notre-Dame était le cœur de la rose que formaient nos cathédrales éployant le fil de Grâce de ses Eucharisties sur la terre.

    3. SURTOUT ! Viol du sanctuaire du lieu de la conception réservé à Dieu Seul : Attentat contre la Sainte paternité de Dieu dont l’antéchrist veut effacer l’icône au coeur du génome humain pour y planter celle de son effigie…celle du clone sérialisé : l’homme né de l’homme comme disait Rousseau.

    Epilogue:

    Or le Christ nous a dit: “Rendez à césar ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu”

    César est la République mais, au-delà, le système qui la fonde: système mortifère s’arc-boutant contre la Sainte Loi de Dieu…

    Depuis les années 60, les théologiens interprètent cette phrase comme une justification de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, du religieux et du laïque…Une sorte de consensus par lequel l’Eglise entrerait dans une lente et interminable collaboration ou démission.

    Or, c’est l’inverse: Jésus nous somme de choisir Dieu et Son Image, la véra icôna, la Vérité. Non pas l’effigie de l’idole de la grande prostituée, Babylone et son temple de la consommation et de la guerre, de la mort servant Mammon… L’artifact du “père du mensonge, homicide dès l’origine” s’abreuvant du sang, des larmes, et de la peur des innocents.

    “Vous ne pouvez servir deux maîtres, ou vous servirez l’un et haïrez l’autre … vous ne pouvez servir Dieu et l’argent”

    En communion de prière dans les deux Coeurs Unis de Jésus et Marie.

    J’aurai une toute dernière prière: que les individus ne soient assimilés aux systèmes mortifères de leurs communautés soit qu’ils les servent dans l’ignorance invincible, soit qu’ils en soient les victimes innocentes…

    Amen.

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  • ELECTIONS EUROPEENNES ET POLITIQUE INTERIEURE (Jean Goychman)

    Depuis quelques semaines, le gouvernement et les députés de la majorité infusent le message que la campagne pour les élections européennes ne devait pas interférer avec la politique intérieure française. Tous ces gens sont bien gentils et certainement d’une entière bonne foi, mais leur mémoire semble leur faire défaut.

    L’élection présidentielle est-elle un acte de politique intérieure ?

    Répondre par la négative serait absurde. Or, durant la campagne présidentielle, le candidat Macron a pourtant constamment évoqué le sujet. C’était même le point central de son discours autour duquel s’articulait tout le reste. Cela avait le mérite d’être très clair. Le programme d’Emmanuel Macron ne se définissait même QUE par rapport à l’Europe. En matière de gestion des finances publiques, il fallait revenir au sacro-saint traité dit « de la règle d’or » et ceci le plus rapidement possible, La rigueur budgétaire ayant été mise à mal soi-disant par la crise de 2008 ; l’Allemagne avait, du haut de son budget en équilibre et de son endettement maîtrisé, imposé aux pays plus « laxistes » un retour impératif à cette rigueur gravé dans le marbre du texte du traité.

    Mais l’objectif réel d’Emmanuel Macron n’était pas (ou du moins pas seulement) de remettre la France « dans les clous » du traité de Maastricht de 1992, lequel prévoyait des « critères de convergence » des pays européens candidats à l’entrée dans la monnaie unique.

    En réalité, il voulait aller bien au-delà, de façon à imposer un fédéralisme européen sectoriel, le but final étant naturellement de réunir ensuite les différentes pièces de ce puzzle supra-national.

    Cette méthode n’est pas sans rappeler celle des « petits pas » de Jean Monnet : plutôt que de définir les objectifs réels de la démarche, qui pourraient conduire les peuples à réaliser qu’on allait les déposséder de leur souveraineté, on le fait « en tirant des bords » pour que la direction de la route demeure ignorée.

    Premier objectif : rassurer les allemands

    En arrivant à l’Elysée en mai 2017, la priorité d’Emmanuel Macron était de convaincre la chancelière allemande et les autres dirigeants de la CDU au pouvoir depuis plus de dix ans qu’il allait faire, lui, ce que ces prédécesseurs n’avaient pas pu ou su faire, c’est-à-dire contraindre le peuple français à accepter une politique de rigueur qui allait permettre d’équilibrer les budgets futurs, Il espérait bien en contre-partie, que les allemands allaient l’aider pour faire avancer l’intégration européenne.

    On ne veut plus employer le mot fédéralisme depuis que de Gaulle avait, non sans ironie, démontré l’absurdité de cette vision, lors d’une conférence de presse en 1962. Mais ne soyons pas dupe, c’est toujours ce même projet que l’on veut nous imposer.

    Malheureusement pour notre fringant président, l’alliée potentielle sur laquelle il pensait pouvoir s’appuyer n’avait plus l’oreille de ses amis politiques, ni même celle de ses électeurs, singulièrement refroidis par sa politique migratoire. Le projet de notre président d’installer, avec le concours d’Angela Merkel, un ministre des finances de la zone euro a donc capoté, inaugurant une série d’échecs successifs qui ont fait de lui aujourd’hui et sur le plan européen, un homme seul.

    Cependant, les conséquences des actions politiques des premiers mois du quinquennat apparurent au bout de plusieurs mois. Comme souvent, l’orage se déclencha alors qu’on croyait le nuage passé. Le facteur déclenchant fut la hausse prévu pour le 1er janvier 2019 des taxes sur les carburants, sous le prétexte de « sauver la planète ».

    En réalité, il fallait tout bonnement augmenter les impôts pour diminuer les déficits et respecter le traité de 2012.

    Changement de discours

    Ayant compris que les « populistes » voulaient à tout prix préserver la souveraineté de la nation, Emmanuel Macron fit évoluer en conséquence ses éléments de langage. Sait-on jamais, « sur un malentendu, ça peut marcher…» selon la célèbre réplique de Michel Blanc. Toujours est-il qu’est apparue la « souveraineté européenne ».

    Ce terme n’a aucun sens car l’Europe n’est pas une nation et le peuple européen n’existe pas, mais quelle importance ? L’essentiel est de noyer le poisson et on verra bien après. En un mot, comme disent les matheux, on suppose le problème résolu et on avance les pions pour passer à l’étape suivante. C’est une sorte de « qui ne dit mot consent » basé sur une avance de phase du propos. Si personne ne proteste, la cause est entendue et tout retour en arrière s’avère impossible. C’est ce genre de raisonnement totalement vicié qui conduit à des des déclarations comme celle de Jean Claude Junker « Il n’y a pas de choix démocratique contre les traités européens ».

    Ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette campagne électorale des européennes, c’est que tous les candidats sont d’accord pour reconnaître que l’ Union Européenne ne fonctionne pas et qu’il faut en changer les mécanismes, mais les propositions pour y parvenir sont rares et difficilement compréhensibles.

    Seuls le Rassemblement National, Debout la France, les Patriotes et, dans une certaine mesure, l’Union Pour la République parlent ouvertement  d’une « Europe des Nations ».
    Le RN et DLR proposent la voie interne au travers des alliances au niveau des peuples européens et de leur représentation parlementaire. Les Patriotes et L’UPR proposent de quitter l’Union Européenne,

    Quant aux autres partis politiques, ils semblent pour le moment esquiver le débat, à l’exclusion de la liste Modem-LREM qui défend contre vents et marées plus de fédéralisme européen, en faisant semblant de ne pas entendre la colère des peuples qui monte.

    Comment peut-on dissocier la campagne électorale de la politique intérieure ?

    La réponse est simple : on ne le peut pas ! Les deux sont intimement liées. L’enjeu de ces élections européennes peut avoir des répercussions énormes sur notre devenir de citoyens français. Emmanuel Macron a été porté au pouvoir par l’ensemble de cette élite mondialisteà laquelle il appartient, et il ne peut s’en affranchir. Sa politique intérieure française est donc presque entièrement subordonnée à ses objectifs européens, à savoir relancer l’intégration européenne, non pas dans le but d’en faire une Europe -puissance internationale, mais pour en faire disparaître progressivement les nations qui la composent.

    L’Europe est devenue un véritable enjeu mondialiste et les tenants de cette vision du monde ne peuvent pas laisser les « populismes » ruiner leur démarche commencée dès la fin de la guerre.
    Bien sûr, ce n’est pas leur stratégie pour la campagne électorale et les euro-mondialistes feront tout pour empêcher qu’elle interfère avec la politique nationale.

    Les électeurs français ne doivent pas se laisser abuser et songer que leur bulletin de vote du 26 mai prochain sera lourd de conséquences pour l’avenir de notre nation.

    Jean Goychman 25 avril 2019

    https://www.minurne.org/billets/20595

  • Européennes : la liste RN devance toujours davantage celle de LREM

    les-drapeaux-des-etats-membres-de-l-ue-flottant-devant-le-parlement-europeen-a-strasbourg-le-3-avril-2017_5857289.jpgD'après un baromètre Harris Interactive / Agence Epoka pour RTL, TF1 et Le Figaro, la liste conduite par Jordan Bardella distance désormais de deux points celle menée par Nathalie Loiseau.
    Le baromètre publié ce samedi 18 mai montre que la liste soutenue par Marine Le Pen est créditée de 24% (+1,5 point) d’intentions de vote, contre 22% (stable) pour celle soutenue par le chef de l’État. Une différence de deux points, donc, alors que, le 24 février encore, la liste du Rassemblement national accusait un retard de trois points sur celle de la majorité.
    Dans le même temps, les travaux publiés ce samedi révèlent que la liste Les Républicains menée par François-Xavier Bellamy reste stable (12,5% d’intentions de vote) tout comme celle de La France insoumise (10%), d’Europe Écologie Les Verts (7%) et de Debout la France (3,5%).

    [...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ Milan: Matteo Salvini lance les souverainistes à la conquête de l'Europe

    https://www.peupledefrance.com/2019/05/sondage-europeennes-rn-devance-lrem.html#more

  • « L’enfer aux portes de Paris » : Égorgements, agressions, vols, trafics… « Une horde de zombies en guenilles »

    Arriver dans le quartier de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, c’est d’abord passer une frontière invisible marquant une séparation nette entre ici et le reste de la capitale, entre ici et la normalité.

    (…) Le malheureux conducteur est aussitôt assailli par une horde de zombies en guenilles. Ils s’accrochent aux portières, frappent à la vitre pour mendier de façon plus ou moins agressive un peu d’argent destiné à se payer leur dose de crack, cette drogue dure qui ronge les corps et les âmes.

    « Le quartier est devenu le point de fixation des dealers et des consommateurs, raconte Sabine, une habitante. (…) Ils se concentrent tous dans notre quartier et on se retrouve avec des sans-papiers devenus toxicomanes à nos portes. Cette drogue les rend violents, ils sont prêts à tout pour une dose quand ils sont en manque. La nuit, c’est pire. Les femmes enchaînent les passes en pleine rue (…) »

    (…) En 2017 déjà, une pétition titrant « La Chapelle, Pajol : les femmes, espèce en voie de disparition au cœur de Paris », dénonçait le harcèlement constant subi par les femmes dans l’espace public. Cette pétition avait déclenché une vive polémique car elle visait, selon ses détracteurs, les jeunes hommes d’origine étrangère présents en nombre et complètement désœuvrés. Pour Solange, qui vit à proximité, rien n’a changé depuis. La jeune femme dénonce l’immobilisme des pouvoirs publics.

    (…) Bénédicte, employée de la RATP, profite de sa pause pour nous raconter le calvaire de son quotidien au guichet de la station de métro La Chapelle : « Je vois le pire tous les jours. Il y a du trafic, des vols, des agressions. On a même vu deux personnes se faire égorger sous nos yeux. Ce qui se passe dans ce quartier est terrible. On est à Paris, en 2019, on ne devrait pas avoir à subir cela. Ils volent, agressent, font des trafics et lorsqu’ils se font attraper, ils ne passent que quelques heures en garde à vue puis sont libérés. Ils n’ont donc peur de rien et encore moins de notre justice bien faible. Nous devrions assumer un système répressif plus dur pour remettre de l’ordre. »

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1208959-lenfer-aux-portes-de-paris-egorgements-agressions-vols-trafics-le-conducteur-est-aussitot-assailli-par-une-horde-de-zombies-en-guenilles

  • Madame Loiseau m’a convaincu d’aller voter

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    En 1964, sur les bords du Danube, l’écrivain Christian Bernadac discutait, avec un vieux monsieur croisé au hasard, du limogeage récent de Krouchtchev : « C’est important, oui, pour la Hongrie, nous l’appelions “le boucher”, il avait envoyé les chars à Budapest […] le monde entier va enfin connaître la vérité sur la révolution. » Et Bernadac de rajouter, en introduction de l’ouvrage que cette rencontre lui inspira (L’Exécution de Budapest, publié en 1966) : « Mon vieux monsieur du Danube doit être déçu : pour les communistes, cette révolution est encore la contre-révolution anticommuniste, et les ouvriers qui ont affronté les chars, des fascistes. » Europe, de nos jours : décidément, ces incorrigibles Hongrois ne peuvent s’empêcher d’être encore et toujours les fascistes de quelqu’un…

    France, de nos jours. Je vais commencer par une confession : depuis trop longtemps dégoûté, je ne regarde plus que très rarement des « débats » télévisuels, aussi n’eus-je vent que le lendemain du monumental coup de théâtre que Loiseau réserva à Le Pen fille dans le cadre d’un débat consacré aux européennes. Et si, dans « coup de théâtre », il y a « théâtre » (ou « coup », comme vous voulez…), cette fois-ci, le guignol antifasciste de service dépassa tellement la mesure d’un demi-siècle de tartufferie électorale (« Finalement, Madame Le Pen, vous m’avez convaincue, j’ai décidé de m’engager pour les européennes ») que je me précipitai aussi sec à la mairie dès le lendemain pour une inscription dare-dare sur les listes électorales.

    Mon intention étant, d’une part, de déjouer l’abstention et, d’autre part, de signifier le 26 mai à Mme Loiseau, le plus profondément possible et bien au centre de l’urne, une colère non dénuée de fondement : depuis un certain Lionel Jospin au micro d’Alain Finkielkraut en 2007, nous savons, en effet, que « pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste ». Dieu sait que, depuis la disparition du grand homme, l’antifascisme, ce grand guignol toujours efficient, a fait salle comble à chaque échéance, obligeant même, une année, tout un peuple martyr (j’en ris encore) à se boucher le nez en concédant son bulletin présidentiel à Chirac, au moment, précisément, où Jospin passa à la trappe.

    À noter, également – très intéressant, en dehors de l’Hexagone, de l’Italie ou de la Hongrie -, la brusque émergence, un peu « façon Macron », d’un parti souverainiste, euro-sceptique et anti-immigrationniste aux Pays-Bas (FvD, Forum voor Democratie), catapulté première force politique du pays à l’occasion des élections provinciales et sénatoriales de mars dernier avec, à sa tête, un certain Thierry Beaudet. Petite révolution, passée curieusement inaperçue en France, le nouveau premier parti des Pays-Bas a ainsi raflé treize sièges au Sénat, devant le VVD (droite libérale) du Premier ministre Rutte, qui n’en obtint que douze, rejetant au passage un peu plus à la marge le PVV de Geert Wilders. Puis ce retour sur la scène européenne de Nigel Farage…

    Non, cette année, j’ai envie de me lâcher, de me faire plaisir, loin des calculs électoraux, et tant pis si je tombe dans un piège macronien ; une envie folle de braver l’interdit, au diable cette droite classique, qu’elle reste là où Mitterrand l’a cantonnée il y a trente ans, quitte à s’en faire greffer une bonne paire si elle veut un jour retrouver le courage de tendre une main ferme à sa droite… Si, avec ça, vous ne savez pas où ira ma voix…

    Silvio Molenaar

    https://www.bvoltaire.fr/madame-loiseau-ma-convaincu-daller-voter/

  • Suite à l'inquisition de la Commission parlementaire : la conférence de presse de la Ligue du Midi et des Brigandes

    Le nouvel album CD des Brigandes :

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  • Plus sérieux et plus modeste que Juan Branco, Marc Endeweld décrypte le système Macron

    3437262022.jpgSource: E&R

    Peu à peu, la gauche et les médias bien-pensants groggy se réveillent du coup de massue « Juan Branco ». Arrivé comme une météorite dans le paysage politique, et à point nommé pour gauchiser le mouvement des Gilets jaunes (voir la transformation radicale de Maxime Nicolle), il a pris la lumière à tout le monde, se considérant comme le seul opposant valable à Emmanuel Macron.

    Ce rêve de grandeur adolescent a été quelque peu refroidi par des journalistes ou des écrivains moins fanfarons, moins photogéniques mais plus travailleurs. Marc Endeweld est de ceux-là. Il a décrit à deux reprises le système Macron – L’Ambigu monsieur Macron en 2015 – bien avant le petit Branco. Il est interrogé ici par le nouveau patron du Média, qui a ouvert ses portes au jeune Branco, car la gauche a besoin de héros.

    La gauche, laminée depuis 2002, pour se renouveler et retrouver une certaine pureté aux yeux de ses électeurs, a dû s’attaquer à l’oligarchie. Pas le choix ! Depuis, on constate qu’il y a deux sortes d’attaques : les attaques profondes et les attaques superficielles. Juan Branco, en faisant beaucoup de bruit, ne vise au final qu’une poignée de milliardaires, ce qui nous autorise à dire qu’il vide l’oligarchie réelle de sa substance – le réseau – en la faisant incarner par un quarteron de personnages médiatiques, les milliardaires Drahi, Niel, Lagardère et Arnault.

    Peopolisation démagogique contre culture de réseau

    On retrouve là le vieux fantasme de la gauche des années 30 qui s’en prend aux « 200 familles », soit les très riches qui symbolisent l’injustice sociale. Mais cela ne suffit pas pour une explication et un projet politique : il y aura toujours des riches, on le sait depuis 2 000 ans. Plumer les quatre milliardaires précités ne changera pas la face des Gilets jaunes et leur paupérisation programmée, à l’origine de leur révolte.

    François Ruffin, avec son film Merci Patron !, avait lui aussi visé Bernard Arnault, mais depuis, la fortune du PDG de LVMH n’a fait que croître : il figure désormais au 4e rang mondial avec 68 milliards d’euros. Quand le documentaire du député LFi est sorti, en 2016, Arnault pointait au 14e rang avec 34 milliards.

    Dénoncer une immense fortune, c’est bien, changer les consciences, c’est mieux. C’est toute la différence entre le travail en profondeur et l’action superficielle. Pour cela, rien ne vaut la lecture de livres basés sur une enquête, avec des faits, des noms et des chiffres. Et du courage éditorial, surtout.

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  • La mise en bière européenne de Bellamy

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    Le président du Sénat, Gérard Larcher, n’a pas manqué d’exprimer son désaccord dès que le nom du jeune maire adjoint de Versailles, normalien, agrégé de philosophie, commença de circuler : « Bellamy n’était pas mon choix, nous ne partageons pas les mêmes conceptions et visions de la société […]. Il ne coche pas toutes les cases pour rassembler une famille politique qui est diverse, dans laquelle les valeurs qu’il peut porter sont respectables. » Bruno Retailleau, président du groupe LR du Sénat, accueillit cette candidature avec enthousiasme. Question : de Gérard Larcher ou de Bruno Retailleau, lequel a coché la mauvaise case en ne soutenant pas, dès le début, la candidature de François-Xavier Bellamy ?

    Pour limiter la casse aux européennes, le candidat de Bruno Retailleau semblait avoir le bon profil, et ce, malgré les avis négatifs des Valérie Pécresse, des Rachida Dati, des Christian Estrosi et de bien d’autres encore. Gérard Larcher se posa sans doute une question toute personnelle. Pour gagner à nouveau confortablement la présidence du Sénat en septembre 2020, une petite moue progressiste devant la candidature de Bellamy n’était-elle pas une posture intéressante ? Il faut bien donner, dès aujourd’hui, des gages aux centristes et à la bien-pensance en général. C’est la petite cuisine politicienne loin des attentes des Français et des exigences du pays ! On est « gaulliste » ou on ne l’est pas !

    Pourquoi ne proposa-t-il pas à François-Xavier Bellamy de venir sur sa liste des sénatoriales en septembre 2017 ? Pourquoi lui avait-il préféré un candidat joker ? Alain Schmitz – c’est de lui qu’il s’agit – avait déjà figuré sur sa liste en 1995, mais en position inéligible. Ce qui ne l’empêcha pas de siéger à la haute assemblée de mai à septembre 2004 à la faveur de l’entrée de Gérard Larcher au gouvernement. Quand, en 2009, Pierre Bédier, condamné pour « corruption passive » et « recel d’abus de bien sociaux », fut obligé de quitter la présidence du conseil général des Yvelines, Alain Schmitz, pour rendre service à ses amis, accepta de le remplacer. Quand, en avril 2014, Pierre Bédier, ayant purgé sa peine d’inéligibilité, voulut retrouver son poste de président du conseil départemental, Alain Schmitz accepta de s’en aller. Autant de docilité forçant sans doute l’admiration, il lui fut proposé de figurer en position éligible sur sa liste des sénatoriales. La nécessité de renouveler le personnel politique aurait pu amener le président Larcher à proposer cette place au jeune élu de Versailles. L’équilibre géographique de la liste n’en eût pas été modifiée puisque Alain Schmitz est lui-même de Versailles. Par ailleurs, était-il vraiment important pour l’avenir du pays et pour l’image d’un Sénat déjà si décrié qu’Alain Schmitz, né en 1948, y siégeât jusqu’à 76 ans ?

    Certains expliquèrent la décision de Gérard Larcher par la règle qu’il s’était fixée de ne pas prendre sur sa liste les recalés des élections législatives. Lorsqu’on sait que le grand « dégagisme » dont fut victime François-Xavier Bellamy, candidat à la députation à Versailles, est dû pour une grande part à des pratiques aussi détestables que celles que nous venons d’évoquer, on ne peut qu’être choqué par l’hypocrisie de cette règle. Cette décision est d’autant plus incompréhensible que le groupe LR du Sénat avait demandé à François-Xavier Bellamy de piloter un groupe de réflexion durant les mois précédant l’élection présidentielle. Aussi, la préférence donnée à Alain Schmitz n’est-elle pas sans trahir également un évident manque d’intérêt pour nombre de questions importantes qui agitent le pays et pour lesquelles la culture et le discernement du jeune philosophe n’eussent pas été inutiles dans l’Hémicycle, loin s’en faut.

    Aujourd’hui, à quelques jours du scrutin, Bellamy semble faire l’unanimité chez les siens. Combien de temps ces gens resteront-ils les « siens » ? N’oublions pas les élections municipales dans un an, suivies des sénatoriales quelques mois plus tard. Parions que les « siens » lui conseilleront de rester à Bruxelles ou à Strasbourg avec « les valeurs respectables qu’il peut porter ». De quoi aura-t-il à se plaindre ? N’aura-t-il pas été, après tout, remercié pour son talent par un mandat européen ?

    Jérôme Serri

    https://www.bvoltaire.fr/la-mise-en-biere-europeenne-de-bellamy/

  • 1977, l'année de la droite ? - Cette année là avec Alain de Benoist

    L'équipe du magazine Eléments présente l’ouvrage : ”Vu de droite - Anthologie critique des idées contemporaines”d’Alain de Benoist publié en 1977.

    Il commençait par ces mots : "A droite ? Voire. Personnellement, la question de savoir si je suis de droite m'indiffère complètement. Pour l'heure, les idées que défend cette ouvrage sont à droite, elles ne sont pas nécessairement à droite. Je peux même très bien imaginer des situations où elles pourraient être à gauche, ce ne sont pas les idées qui auraient changé mais le paysage politique qui aurait évolué".

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