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France et politique française - Page 1922

  • GAFA : Trump fustige la “stupidité” de Macron et menace le vin français

    Macron-Trump.jpgLe président américain a promis “une action réciproque substantielle” en représailles à la taxe française voulue par Emmanuel Macron. 
    Depuis leur rencontre et leur poignée de main très appuyée en mai 2017, Emmanuel Macron et Donald Trump ont vu leur relation se dégrader.
    Tandis que la taxe Gafa, voulue par le président de la République, a été votée début avril par les députés de l’Assemblée nationale, le chef d’État américain est revenu à la charge sur Twitter contre cette mesure fiscale bleu blanc rouge.
    Donald Trump n’y est pas allé de main morte, allant jusqu’à dénoncer la « stupidité » de son homologue français. Il a également menacé, en représailles, de taxer le vin provenant de l’Hexagone, l’un des produits français les plus exportés dans le monde. 

    « La France vient d'imposer une taxe numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu'un devait les taxer, cela devrait être leur pays d'origine, les États-Unis », a estimé le président américain sur le réseau social.

    [...]
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  • Toulouse : polémique autour du 115 qui doit désormais transmettre au gouvernement sa liste de migrants

    « Le gouvernement veut mettre le 115 sur écoute ». C’est ce que dénoncent des associations dont le SIAO (Service intégré d’accueil et d’orientation, 115) de Toulouse, depuis que le gouvernement leur demande de lui transmettre des informations sur les demandeurs d’asile qu’elles hébergent.

    Anonymat, confidentialité, inconditionnalité. Ce sont les mots d’ordre du 115. C’est à ce numéro que les personnes sans domicile peuvent demander un hébergement d’urgence […]. Désormais, depuis le 4 juillet, les associations qui gèrent ces centres d’hébergement d’urgence doivent fournir à l’Etat des renseignements concernant les demandeurs d’asile qu’elles hébergent.

    L’instruction ministérielle a été rendue publique le 9 juillet 2019. Elle prévoit donc que tous les SIAO de France fournissent mensuellement à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), la liste (les identités) des personnes demandeuses d’asile bénéficiaires d’un hébergement d’urgence […].

    Si plusieurs associations toulousaines fournissent déjà des informations concernant les demandeurs d’asile qu’elles hébergent, la majorité ne souhaite pas le faire et refuse de devenir « un agent du gouvernement ». C’est ce qui préoccupe Thomas Couderette du Cedis 31 (Collectif d’entraide et d’innovation sociale).

    Quelques chiffres

    • En Occitanie, en 2015, il y avait 1,4 places en hébergement pour 1.000 personnes de 20 à 59 ans d’après un rapport du préfet de la région.
    • Selon la Cimade, le dispositif d’accueil dédié aux demandeurs d’asile compterait environ 103.000 places alors que le nombre de demandeurs d’asile en cours d’instance, bénéficiant des conditions d’accueil serait de 140.939 en décembre 2018.

    France 3 Occitanie

    http://www.fdesouche.com/1242209-toulouse-polemique-autour-du-115-qui-doit-desormais-transmettre-au-gouvernement-sa-liste-de-migrants

  • PMA, CETA, Greta, Mercosur : le pouvoir aux lobbies !

    En France, comme ailleurs, la démocratie n’est plus qu’une parodie.En dépit des nombreuses vertus des institutions républicaines et démocratiques ayant sonné le glas de la monarchie absolue au XVIIIe siècle, les mains invisibles n’ont cessé de faire valoir leurs prérogatives : des institutions ne devenant plus que des cache-sexes pour de multiples juridictions. S’appuyant, légitimement, sur la représentation politique, la démocratie moderne reste le régime des lobbies.
    Trois faits d’actualité le prouvent : la présentation de « la PMA pour toutes » au dernier Conseil des ministres avant la trêve estivale (le 24 juillet), l’adoption du CETA à l’Assemblée nationale (le 23 juillet ; 266 voix contre 213), la réception de l’écologiste suédoise, Greta Thunberg (16 ans), au palais Bourbon (le même jour ; la cohérence du « en même temps » !) et la ratification à venir de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. 
    Dans ces cas précis, le peuple est privé de tout pouvoir décisionnel. 
    En l’espèce, la pratique démocratique est oligarchique ou n’est pas.
    Quand le politique s’éclipse au profit du médiatique, ce sont les images qui passent pour des idées : une mise en scène bien rôdée dans laquelle les députés macroniens doivent se précipiter vers la jeune prophétesse de malheur, cette dernière faisant son sermon à la tonalité néo-évangéliste (« On nous accuse, nous les enfants, d’être des alarmistes. Mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du GIEC ? »). 
    Cette adolescente, affectée, par ailleurs, d’un autisme d’Asperger, ne cesse de faire la tournée des grandes instances internationales pour vendre les thèses du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. 
    Qui oserait, en effet, s’en prendre à l’icône cochant toutes les cases du pathos à bon compte ?
    Le même jour, les mêmes députés n’ont pas hésité à voter en faveur du CETA (signé, initialement, entre l’Union européenne et le Canada, le 30 octobre 2016), un autre accord de libre-échange permettant, comme toujours, la réduction des droits de douane ainsi que la convergence des normes sanitaires et industrielles. 
    Concrètement, un poulet canadien, très riche en antibiotiques, se retrouvera dans les assiettes françaises. 
    Une balle de plus dans la tête de l’éleveur français ! 
    Il en est de même concernant les tractations avec le Mercosur, composé du Brésil, de l’Argentine, du Paraguay, de l’Uruguay et du Venezuela.
    Encore dans le dos des peuples, le Brésil – qualifié de « premier consommateur de pesticides au monde » (selon une tribune parue dans Le Monde, le 24 juillet) – pourra imposer, dans le marché agroalimentaire européen, des produits éminemment toxiques.
    Tant de lobbies tiennent des élus, leur principe étant de s’extraire des législations de chacun des États-nations.
     Logiquement, ils prônent la disparition des frontières et la constitution d’un gouvernement mondial dont les principaux membres seraient corruptibles à souhait. 
    Dans ce cas de figure, le courant LGBTQI+, ne peut qu’imposer ses lois. 
    In fine, les transhumanistes en tout genre avancent leurs pions : mondialisation oblige, la GPA est « déjà là », puisque les enfants nés sous GPA sont « déjà là ».
    « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », avait écrit La Boétie. 
    Alors, à quand le retour du peuple dans l’arène politique ? 
    Henri Feng

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/pma-ceta-greta-mercosur-le-pouvoir-aux.html

  • Avec Marlène Schiappa, la loi, c’est un peu comme chez Ikea™

    schiappa.png

    On vous l’a dit et on vous le répète depuis plus de trois siècles à la suite de Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Visiblement, l’adage ne s’applique pas quand Marlène Schiappa tente de s’expliquer au micro de BFM TV sur la question de l’état civil des enfants qui naîtront de PMA.

    Pourtant, pas de question piège de la part d’Apolline de Malherbe (pas son genre) : « Ça veut dire, pour parler très concrètement, l’extrait d’acte de naissance d’un enfant né de PMA ne mentionnera que le nom de la mère qui a porté l’enfant ? » Réponse de la secrétaire d’État : « Non, c’est pas ça, c’est qu’il ne mentionnera pas le fait que l’enfant est né de PMA. » C’était pas la question, mais c’est la réponse, comme disait le regretté Georges Marchais. Donc, la journaliste va plus loin, toujours dans le registre, non pas de l’état civil, mais des questions simples qui appellent des réponses simples. Réponse : « Les deux parents seront indiqués. » Jusque-là, on suit, enfin, dans la logique du nouveau monde. Et l’emmerdeuse de poursuivre : « Mais avec le mot “mère” ? » Et l’emmerdée de répondre : « Alors là, ce qui est très important, pour moi, à préciser à ce stade, c’est que là, vous avez un projet de loi qui est présenté par le gouvernement en Conseil des ministres. Et ensuite, il y a un débat parlementaire. » Donc, si on comprend bien, « à ce stade », le projet de loi sur la PMA présenté en Conseil des ministres, c’est donc une sorte de truc en kit, à monter soi-même. Pas de pub ici, mais bon, tant pis, c’est comme les meubles Ikea™, si vous voulez : le magasin vous livre dans un grand carton les pièces avec tout plein de vis, de chevilles et le mode d’emploi en tchèque, coréen ou en turc et il vous laisse la prise de tête en famille, histoire de s’occuper durant le week-end. C’est nouveau, c’est un concept. Mauvais esprit, vous me direz, d’autant que la dame ministre explique : « C’est très important de respecter le temps du débat parlementaire… et là, je ne peux pas faire comme si la loi avait été votée… » Si les députés de LREM sont aussi affûtés sur ce sujet que cette députée de ladite LREM, soi-disant spécialiste des retraites, qui vient de bredouiller des inepties au micro de LCP sur la réforme qui se prépare, cela promet de grands moments. On en rirait si ce n’était pas sur des sujets aussi fondamentaux.

    La journaliste insiste, reformule sa question : « Je ne sais toujours pas comment ce sera écrit sur les extraits d’acte de naissance. » Et là, magique, imparable : « Avec les noms des parents », précise Marlène Schiappa… Tout d’un coup, on est rassuré. Des fois qu’on ait l’idée d’y mettre le nom du chien ou de la dernière star de télé-réalité. La suite des explications du ministre est tout à l’avenant et nous fait passer chez le notaire (l’avocat, ce sera pour après…) qu’on ne savait pas être en charge de l’état civil. Donc, le gouvernement, ou tout du moins l’un de ses membres les plus éminents, s’apprête à présenter un projet de loi, en septembre, c’est-à-dire demain, un projet de loi qui va un peu plus bouleverser les fondements de notre civilisation, sans même être capable de répondre aux questions les plus simples : un enfant né de PMA aura-t-il, à l’état civil, une seule mère, celle qui a donné naissance à l’enfant, ou deux mères, dont celle d’« intention » ? Comment seront qualifiés ces parents sur les actes d’état civil ? Qu’est-ce qu’il disait, déjà, Boileau ?

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/avec-marlene-schiappa-la-loi-cest-un-peu-comme-chez-ikea/

  • Année noire pour la police nationale – Journal du vendredi 26 juillet 2019

     

    Année noire pour la police nationale

    Avec plus de 40 suicides depuis le début de l’année 2019, la police nationale voit rouge. En cause notamment, le surmenage lié aux mobilisations de Gilets Jaunes !

    Espagne : pas de confiance pour Pedro Sanchez

    Jeudi, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez n’est pas parvenu à obtenir la confiance de la Chambre. Aucun accord n’a finalement pu être conclu avec la gauche radicale de Podemos… Une nouvelle crise qui pourrait aboutir aux 4e élections législatives en 4 ans…

    Alerte rouge pour les maîtres nageurs

    Avec les fortes chaleurs, les plages et les piscines sont prises d’assaut. Face à l’afflux, les maîtres nageurs sont dépassés alors que le secteur fait face à une pénurie de professionnels. Un manque qui entraîne une multiplication des noyades.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/annee-noire-pour-la-police-nationale-journal-du-vendredi-26-juillet-2019

  • A propos du CETA, Macron et Hulot en opposition frontale...

    Au(x) début(s) - c'était hier, et cela paraît si loin !... - Nicolas Hulot était présenté comme le symbole du Macronisme triomphant; il était "une prise" de choix, et montrait qu'on allait voir ce que l'on a allait voir sur le climat, sur les promesses présidentielles, sur un avenir meilleur, bref, sur tout... On a surtout vu partir le sieur Hulot au bout d'assez peu de temps (et d'une façon fort cavalière, fort peu protocolaire) : comme Gérard Collomb (dans un autre domaine et pour d'autres raisons) on se contentera de dire que Hulot a eu du flair, qu'il a senti le vent tourner et qu'il est parti juste à temps. Ce que c'est que d'avoir le nez creux !

    Aujourd'hui, la belle photo des début s'est déchirée : comme dans un couple qui se sépare, ce n'est pas pour les enfants, le chien ou les petites cuillères que se disputent les deux ex meilleurs amis du monde qui allaient tout changer etc... etc...

    Non, c'est pour le CETA que, par déclarations interposées, l'opposition est rude et frontale. Hulot demande aux députés "d'avoir le courage de ne pas le voter", alors que Macron clame haut et fort que le CETA c'est ce qu'il nous faut.

    macron hulot aujourd'hui.png

    Comment est-il possible que, en aussi peu de temps, un président et son ancien ministre en soient passé de l'accord soi-disant parfait à l'antagonisme le plus parfait ? Il est ahurissant que, en si peu de temps, un président contredise son ex ministre de naguère (ou l'inverse) et cela nous amène à la question essentielle : la personnalité de Macron.

    Chateaubriand parlait de son "imperfection en politique" pour expliquer l'échec désastreux de Napoléon. La formule peut s'appliquer tout autant à Macron. De Bayrou (parti quelques semaines après sa nomination) à Collomb et Hulot, en passant par l'épisode tragi-comique de de Rugy mais aussi par Castaner - dont l'incompétence notoire n'est un secret pour personne et qui aurait du être "démissionné" depuis trente-cinq semaines... - il est clair que Macron ne sait pas s'entourer, ne sait pas choisir ses Ministres. 

    Pire : quand, d'aventure, il en a reçu un bon, comme Le Drian - qui a été plus qu'excellent aux Armées - il le change de poste, et le met aux Affaires étrangères, où il est aussi plat qu'il fut brillant à la Défense !...

    Des anti-royalistes primaires croient critiquer Louis XIV en disant que, en réalité, la grandeur du règne ne vient pas de l'action du Roi mais du travail de ses ministres : cette prétendue critique est absurde, car, ces ministres, qui les a choisis ? Louis XIV, évidemment...

    Avec Macron, c'est tout l'inverse : cette cascade de départs/démissions, d'affaires, de désaccords suivant un unanimisme de façade, révèle une personnalité qui, à l'inverse du Grand roi, ne sait pas s'entourer, ne sait pas discerner les talents, et s'entoure donc mal.

    Avec les conséquences que l'on voit, depuis la fin d'un "état de grâce" dont l'affaire Beanalla aura sonné la fin, comme les péripéties d'un mauvais feuilleton, dont, au bout du compte, c'est la France qui fait les frais...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/07/23/a-propos-du-ceta-macron-et-hulot-en-opposition-frontale-6166001.html

  • Différence de style

    porte-parole.jpg

    Anne Le Pape dans Présent             

    On notera, comment dire ? une certaine différence de style…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Répartition : est-ce la fin du monopole ?

    6a00d8341c715453ef0240a49a0bb5200d-320wi.jpgTrop souvent notre république enterre certaines réformes promises, et souvent nécessaires. Ainsi, les plus urgentes ne se réaliseront pas. D'autres, au contraire, beaucoup plus discutables, s'avancent comme inexorablement. On les dit sociétales, dès lors qu'elles flattent certaines sensibilités, pourtant minoritaires dans le pays. Interdit d'y toucher, sous peine d'être accusé de diverses phobies.

    Ceci ne constitue pas un apanage du pouvoir actuel. Mais cette double atteinte à la démocratie, c'est-à-dire à la décision du peuple, semble, ces temps-ci, vouée à l'aggravation.

    Ainsi a-t-on officiellement appris ce 24 juillet, la renonciation de l'État à une véritable diminution du poids de la fonction publique. Cette triste annonce se voit confirmée par les chiffrages réels. Pendant la campagne de 2017, on avait entendu parler de 120 000 postes en moins. Certes les collectivités locales étaient les plus menacées, par une perte représentant quelque 60 % de ce contingent fantasmé. Maintenant, sur tout le quinquennat, le déclin global des effectifs devrait à peine atteindre le nombre de 15 000.

    Et encore : 15 000 en 5 ans cela veut dire 3 000 par an. Or, dans le monde réel, on se situe difficilement à ce niveau. L'objectif de 1 600 n'a pas été observé en 2018. Ceci malgré la seule suppression de 3 500 personnes gérant, dans les services dépendant de Bercy, une taxe d'habitation vouée à disparaître. Les 100 000 fonctionnaires de l'administration fiscale, surnuméraire si on la compare à celle de pays comparables, et si on accepte de mesurer l'impact de son informatisation, semblent à vrai dire le seul vivier de réduction.

    Les bons esprits en attribueront, bien sûr, la faute aux gilets jaunes, puisqu'ils obligent à augmenter, quoique chichement, les moyens de la police.

    On doit se féliciter au contraire, et sans doute ponctuellement soutenir, Bruno Le Maire, à propos du virage sémantique accompli le même 24 juillet. Au conseil des ministres, il n'intervenait pas dans l'interminable feuilleton Delevoye, du devenir, du calcul et de l'âge théorique, des pensions du système monopoliste, CNAV, AGIRC-ARRCO etc. Mais il finalisait, par une ordonnance définissant le nouveau régime des produits d’épargne retraite, la loi Pacte votée le 11 avril par le Parlement. On va enfin ouvrir, en France, petitement au départ, la porte à la concurrence des caisses privées, qu'on appelle fonds de pensions, pour bien les distinguer des caisses de retraite, alors que les deux mots devraient vouloir dire exactement la même chose.

    Ce changement reste pour l'instant fragile, virtuel et, en partie, symbolique. Il importe donc de le renforcer et de le confirmer.

    La lenteur avec laquelle le modèle social français évolue sur son dogme de la retraite par répartition constituera peut-être, en effet, un cas d'école dans la réflexion économico-politique du futur.

    Il faut souligner deux ou trois choses bien distinctes :

    1° l'État central parisien, droite et gauche confondues a toujours freiné des quatre fers pour empêcher cette réforme.
    2° l'évolution est venue des circonstances du XXe siècle.
    3° elle s'imposera désormais, du fait des réalités du XXIe siècle.

    C'est en 2015, sous la présidence de Monsieur Patate que les socialo-centristes avaient envisagé d'ouvrir aux fonds de droit privé l'accès au marché de l'épargne vieillesse.

    On doit se souvenir qu'en ce temps-là l'actuel chef de l'État servait François Hollande, en qualité de ministre des Finances. Valls, premier ministre mit son veto au projet.

    1. L'enterrement des réformes depuis un quart de siècle. Les commentateurs professionnels ont, de toute évidence, oublié comment en 1997, Alain Juppé, toujours lui, chouchou de Chirac, et son successeur désigné, s'était employé à saboter une loi votée par le parlement. Fourcade, au Sénat, avait accompli une manœuvre de retardement fort efficace, à laquelle personne n'avait voulu attacher d'importance. Malgré le vote parlementaire, le gouvernement réussit à geler tout décret d'application.

    En décembre 1997, au nom du patronat, Seillère considérait déjà que : "le développement des entreprises internationales s'est de longue date opéré à partir de cet engrais qui fait la croissance et que l'on refuse systématiquement aux entreprises françaises. (...) Quand je dis que Juppé n'a pas été plus motivant que Jospin, je traduis une réalité d'entrepreneur".

    Le verrouillage du modèle social français aura ainsi été théorisé et imposé pendant un quart de siècle autant par les chiraquiens que par le PCF. Il a paralysé ce pays.

    2. La conception tragique du régime, il y 78 ans. On sait, ou plutôt on devrait savoir que le système dit de la répartition remonte à 1941. Il ne suffit pas de maudire cette date. Le contexte, quelque peu différent, c'est le moins qu'on puisse dire, mérite d'être rappelé. Le gouvernement d'alors se trouvait confronté à une situation concrète terrible : 2 millions de jeunes actifs, chefs ou soutiens de famille se trouvaient prisonniers ; de nombreuses pénuries se manifestaient dans divers secteurs ; les échanges commerciaux étaient largement bloqués, - ce qui réjouirait aujourd'hui nos écologistes ; cependant que l'on nourrissait une armée d'occupation.

    Moins mal intentionné que ne le disent aujourd'hui les imbéciles, les ignorants et les communistes – ce sont parfois les mêmes, mais pas toujours – le Vieux Maréchal souhaitait, sincèrement je crois, à la fois reconstruire un pays dévasté et trouver des formules de réconciliation. Les gouvernements de Front populaire, puis radicaux-socialistes, qui s'étaient succédé à partir de 1936, étaient, certes, parvenus au désastre que l'on devrait savoir, mais non à la tenue de leurs promesses, laquelle comportait la fameuse retraite des vieux travailleurs. C'est dans cette affreuse époque qu'est née ce qu'on appelle la répartition, c'est-à-dire le système des caisses publiques monopolistes qui quadrillent la société.

    Ce régime s'inspirait tout simplement de la formule étatiste du Social Security Act de 1935 mettant en place l'État-providence aux États-Unis. L'équipe gouvernementale dirigée par l'amiral Darlan, grand admirateur de Roosevelt, avait cédé les rennes de sa politique économiquement dirigiste à des cercles issus et imbus des idées planificatrices des années 1930. Ceux-ci, également à l'aise par ailleurs en tant qu'experts du conseil national de la Résistance, en rédigeaient les programmes, développaient les mêmes idées, martelaient les mêmes idées. Depuis, dans ce pays, rien n'a vraiment changé, sous la berceuse et les fadaises de nos pseudo-débats.

    3. Ce sont les nécessités de l'avenir de l'économie française, de l'industrie et de la société qui imposeront l’essor de fonds privés. L'assurance-vie, privilégiée par le fisc parce qu'elle est recyclée, aux 3/4, 1 350 milliards sur 1 750, dans le financement de l'énorme dette étatique, contre à peine 230 milliards d’euros d'encours dans les produits actuels d'épargne retraite, ficelés par les monopoles.

    Voilà pourquoi votre fille est muette et votre économie stagnante.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Ces millions que la France verserait à l'Irak pour nos djihadistes

    Irak.jpgLes autorités françaises auraient conclu un accord tacite avec leurs homologues irakiens pour juger ses ressortissants djihadistes à Bagdad. Une entente officieuse dont le coût est élevé. 
    Face à la gronde que suscitait l’évocation d’un retour sur le territoire des djihadistes français capturés par les Forces démocratiques syriennes (FDS) au Levant, le quai d’Orsay semble avoir opté pour une solution plus pratique, bien que coûteuse : le transfert de ces prisonniers, moyennant l’aide des Kurdes, devant la justice irakienne, rapporte Paris Match dans un reportage consacré.
    Cette collaboration serait le résultat d’un accord secret « tacite » passé en décembre 2018 entre l’ambassade de France, les services secrets français et les Irakiens, sans l’aval du Parlement irakien.
    Un modèle suivi par 13 autres États. Mais les Kurdes et Syriens exigent des contreparties : « 23 dollars par jour pour entretenir un prisonnier » chez les Kurdes, contre 18 en Irak, selon Hicham Al-Hachemi. D'après plusieurs médias, la France aurait ainsi négocié de verser à l’Irak 2 millions de dollars par prisonnier. Il n’est toutefois pas question de faire réellement exécuter la peine capitale aux djihadistes français, la France tenant à respecter ses positions sur la peine de mort. Un juteux contrat pour l’Irak, pour qui « un djihadiste vivant vaut mieux qu’un djihadiste mort », selon Hicham Al-Hachemi. Financièrement, entend-on.
    [...]
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  • « Blanchir quelqu’un » serait un vocabulaire raciste ? Bientôt, le blanc sera carrément interdit

    220px-george_pau-langevin_-_fevrier_2013_2.jpg

    Beaucoup d’internautes ont été surpris de lire, sur Twitter, le message suivant écrit par la députée et ex-ministre PS George Pau-Langevin :

    « Sur l’affaire #DeRugy, toute la presse se répand en disant que suite aux enquêtes effectuées il serait “blanchi” ce qui signifie qu’il était noirci par les accusations ! Quand ce vocabulaire attachant toujours un sens négatif à la couleur noire sera-t-il périmé ? »

    Voilà donc une autre polémique inutile lancée sur le rapport de la gauche avec la race.
    Alors, petit rappel : en droit, le verbe d’action « blanchir quelqu’un » est le fait de trouver des preuves, des arguments dans le but d’innocenter quelqu’un accusé à tort.
    Ce verbe, pour présenter une personne disculpée dans une affaire faisant appel à la morale, est plutôt perçu dans notre entendement comme positif, dans le sens où il permet un retour moral au sein de la société.

    Jusqu’à ce jour, aucun Noir, Blanc, Jaune ou autre n’a eu à se plaindre d’avoir été blanchi, bien au contraire.

    L’élue George Pau-Langevin cache à peine qu’elle a fait du communautarisme son fonds de commerce depuis qu’elle a dirigé le MRAP, l’une des plus grandes boutiques communautaires en France. Elle s’est toujours battue afin d’imposer, dans le cadre de ses mandats électoraux, une discrimination positive. Elle avait même pris la position de considérer comme « tout à fait normal » que l’on facilite la tâche aux Noirs en les désignant dans des circonscriptions gagnables.

    George Pau-Langevin, fermement opposée à la méritocratie, partisane de la remise en question permanente de tout ce qui fait le socle du vivre ensemble, à l’image des requêtes abracadabrantesques de ses amis du CRAN qui voudraient déboulonner la statut de Colbert au nom de la réparation mémorielle sur l’esclavage.

    Non, Mme George Pau-Langevin ! Nous n’avons jamais entendu, en droit, « noircir quelqu’un » avec des accusations. Par contre, nous entendons souvent « blanchir quelqu’un » et ça n’a rien de raciste. De plus, son usage renforce la langue française du poids des couleurs.

    Allons-nous, alors, interdire, sous couvert d’antonymes, vote blanc, examen blanc, mariage blanc, drapeau blanc, blanc-seing, blanchir l’argent sale, se faire des cheveux blancs, blanc bonnet/bonnet blanc, arme blanche, etc. ?

    Verlaine Djeni

    https://www.bvoltaire.fr/blanchir-quelquun-serait-un-vocabulaire-raciste-bientot-le-blanc-sera-carrement-interdit/