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France et politique française - Page 1921

  • Twitter s’acharne contre Emmanuelle Ménard

    Twitter s’acharne contre Emmanuelle Ménard

    Communiqué du député :

    Cette fois-ci, c’est de l’acharnement ! Ce matin, le nouveau compte Twitter que j’avais ouvert hier a été purement et simplement éliminé. Ils disent « suspendu », mais en réalité, il n’est plus visible du tout, contrairement au précédent.

    Vous êtes nombreux à être choqués par ce traitement très spécial dont je fais l’objet. Dire que la Loi Avia – qui va permettre une censure générale des réseaux sociaux- n’est pas encore en application…

    Je suis consternée. Vous étiez déjà près de 5000 à vous être réabonnés en l’espace de quelques heures. Mieux, certains, écoeurés par ce qu’il faut bien appeler une censure brutale, se décidaient désormais à me suivre pour la première fois, « malgré leurs désaccords politiques » avec moi. Je voulais tous vous remercier de cet élan de solidarité.

    La liberté d’expression est de plus en plus menacée dans notre pays. Ça commence comme ça, par petites touches. Un puritanisme sec, vicieux s’installe lentement en France. Il est accompagné par une frange très active de la population, particulièrement portée sur la délation. Mon nouveau compte a en effet été signalé par les mêmes qui ont signalé mon tweet osant critiquer Greta Thunberg. Le politiquement correct ne fait plus seulement la loi, il sort la matraque.

    Que faire ? Pour le moment, il me reste cette page Facebook. Je vous donnerai des nouvelles ici ou via le compte Twitter de Robert Ménard. Soyons honnêtes, les réseaux sociaux ont beaucoup contribué à diffuser nos idées, ils ont permis une grande liberté d’expression, c’est aussi cela qui fait peur au pouvoir en place ; le retour de bâton est d’une certaine manière inévitable. Alors ceux qui nous dirigent vont cadenasser, sanctionner, excommunier. Même une député de la République.

  • "Quand allez-vous en finir avec ce laxisme insupportable?" : Bruno Bilde interpelle Christophe Castaner sur l’ensauvagement de la société

    c.castaner.jpgM. Bruno Bilde interroge M. le ministre de l’Intérieur sur l’ensauvagement dramatique de notre société lié à l’explosion des violences physiques gratuites.
    En effet, le 19 juillet dernier à Liévin dans le Pas-de-Calais, un homme a été poignardé pour une place de parking. Après avoir reçu deux coups de couteau dans la poitrine et l’abdomen, la victime a été transportée au CHRU de Lille dans un état grave.
    Le 31 décembre dernier, dans une résidence HLM de Lacroix-Falgarde en Haute-Garonne, une altercation pour une banale histoire de stationnement était à l’origine d’une attaque à la machette et d’une hospitalisation. Les Français ont encore en mémoire le meurtre sordide d’Adrien Perez, poignardé le 29 août 2018 à la sortie d’une boîte de nuit près de Grenoble, après avoir tenté de s’interposer lors d’une rixe entre ses amis et trois individus hostiles.
    La multiplication des faits divers de ce type illustre une inquiétante réalité. Aujourd’hui, en France, il suffit de presque rien pour être victime d’un déchaînement de violence inouï et dans les cas les plus graves pour perdre la vie. Aujourd’hui, en France, on peut mourir pour “un mauvais regard” comme Théo abattu d’un coup de fusil le 18 mai dernier dans les environs de Caen, pour un téléphone portable comme Marie-Bélen, agressée à la sortie du métro La Timone à Marseille, ou pour un match de football comme Mamoudou Barry, enseignant-chercheur guinéen, lynché près de Rouen avant la finale de la Coupe d’Afrique, Algérie-Sénégal.
    Selon la dernière enquête « Cadre de vie et sécurité », en 2017, 672 000 personnes âgées de 14 ans ou plus ont déclaré avoir été victimes de violences physiques commises hors situation de vol ou tentative de vol et hors ménage. La moitié de ces victimes sont des femmes. Plus inquiétant mais terriblement révélateur du sentiment d’impunité des auteurs, 67% des atteintes aux personnes se produisent le jour. L’impunité est effectivement le terreau de ces violences extrêmes puisque sur 672 000 faits révélés, seulement 200 000 sont enregistrés par les services de police et de gendarmerie et à peine 70 000 se soldent par une condamnation dont une minorité par une exécution de peine qui est rarement de la prison. Ce bilan édifiant explique qu’en 2018, 40% des agresseurs étaient des récidivistes.
    Quand allez-vous mettre un terme à cet intolérable sentiment d’impunité qui donne aux racailles le pouvoir de vie ou de mort ?
    Quand allez-vous en finir avec ce laxisme insupportable qui transforme nos rues en jungle et la vie de nos concitoyens les plus vulnérables en enfer ? Que compte faire le ministère de l’Intérieur pour assurer notre sécurité, première de nos libertés, et s’attaquer radicalement à la délinquance sauvage qui gangrène le quotidien de millions de Français ?

    Bruno Bilde,
    député du Pas-de-Calais
    Source: rassemblementnational.fr

    https://www.peupledefrance.com/2019/07/bruno-bilde-interpelle-christophe-castaner-ensauvagement-societe.html

  • Au fait, c’est quoi le Ceta ? [Vidéo]

    Assemblée nationale
     
    Ce traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada a été approuvé par l’Assemblée nationale mardi.
    Quels sont ses principaux points? Que défendent ses promoteurs ? Que lui reprochent ses détracteurs ? Le Figaro fait le point.
    Le Ceta (Comprehensive and economic trade agreement), ou AECG dans la langue de Molière (Accord économique et commercial global), approuvé par 266 voix contre 213 à l’Assemblée nationale mardi, est un traité de libre-échange unissant le Canada et l’Union européenneToronto est un partenaire important de l’Union européenne : les échanges de biens entre les deux blocs s’élevaient à 64,3 milliards d’euros en 2016, et les 28 sont le deuxième partenaire commercial du Canada derrière les États-Unis
    L’Union garde par ailleurs un solde positif dans ses échanges de biens avec ce pays, de l’ordre de 6,2 milliards d’euros en 2016 et 2017.
    Plus précisément, le Canada n’est que le quinzième partenaire commercial de la France, qui tire un excédent de 620 millions d’euros environ de ses échanges avec le pays de Justin Trudeau.
    Quel est le calendrier du Ceta ?
    Négocié durant près de huit ans, le traité a finalement été conclu fin octobre 2016 avant d’entrer provisoirement en vigueur fin septembre 2017, après validation des eurodéputés (408 voix contre 254). 
    Il a, durant cette période, fait l’objet d’un suivi de la part du gouvernement pour identifier ses effets sur l’agriculture et le commerce en France
    En janvier dernier, le texte a été jugé compatible avec le droit européen par l’avocat général de la Cour de justice de l’Union, qui avait été interpellé par la Wallonie au moment de l’entrée en vigueur, en 2017.
    Comme il s’agit d’un accord mixte, touchant aux prérogatives de l’Union comme des États membres, il devait être approuvé par les parlements nationaux, afin d’être définitivement mis en œuvre à travers l’Europe. 
    Ce qui est désormais chose faite : l’Assemblée a approuvé mardi après-midi par 266 voix, contre 213, la ratification du traité de libre-échange
    Les sénateurs, eux, auront à se prononcer à l’automne prochain. 
    La France deviendra ainsi le quatorzième État membre à valider le texte, après l’Espagne et le Royaume-Uni.
    Quels sont les principaux points de l’accord ?
    D’abord, l’accord permet de supprimer les droits de douane pesant sur la quasi-totalité des produits échangés entre l’Union et le Canada, soit près de 99% des taxes
    Pour Toronto, cela représentera, une fois la totalité des droits supprimés, « 590 millions d’euros de droits économisés » chaque année, d’après les estimations de la Commission.
    Le Ceta est aussi un accord commercial « de nouvelle génération », une expression utilisée par les instances européennes pour souligner le fait qu’il ne se cantonne pas à supprimer les droits de douane. 
    Il facilite également l’accès aux marchés publics canadiens en ouvrant 30% de ceux-ci aux entreprises européennes, contre 10% jusqu’ici
    En parallèle, il « ouvre le marché canadien des services » et facilite les investissements européens outre-Atlantique.
    Il modifie également les quotas d’importation de produits agricoles canadiens dans l’Union, pour favoriser les échanges tout en protégeant ces filières sensibles par des barrières quantitatives : par exemple, le Canada pourra exporter seize fois plus de viande de bœuf en Europe sans payer de droits de douane (68.000 tonnes environ), ou encore 100.000 tonnes de blé
    De son côté, l’Union pourra vendre plus de fromage sur le marché de son partenaire du nord.
    En outre, le traité permet de protéger 143 indications géographiques européennes, qui seront désormais reconnues au Canada : « il s’agit de spécialités alimentaires et de boissons provenant de villes et de régions spécifiques. », comme le Roquefort, le gouda ou le vinaigre balsamique de Modène, cite l’Union en exemple.
    Il met également en place un mécanisme de règlement des différends entre les investisseurs et les États, un tribunal d’arbitrage composé de quinze juges permanents et indépendants qui tiendront des auditions publiques. Ils devront protéger les « attentes légitimes » des investisseurs, une expression imprécise qui suscite des inquiétudes quant au cadre de la mission de cette instance. 
    Seuls les investisseurs, et non les États, pourront le saisir, et il sera possible de faire appel de ses décisions.
    Enfin, l’Union promet que l’accord permettra de mieux protéger les consommateurs en faisant converger les normes vers le haut.
    Que défendent les promoteurs du Ceta ?
    Pour la Commission européenne, le Ceta représente avant tout un coup de fouet pour les échanges commerciaux et l’économie. 
    Il permettra de dynamiser les échanges commerciaux, les investissements, l’emploi, d’améliorer les normes bénéficiant aux consommateurs, le tout en protégeant l’environnement. 
    Tout un programme. 
    Dans un rapport daté de 2017 sur les conséquences économiques de l’accord, la Commission estime que le Ceta permettra d’augmenter les échanges annuels « d’au moins 8% », pour un montant atteignant « 12 milliards d’euros par an d’échanges commerciaux d’ici 2030 ». 
    Le Ceta devrait bénéficier aux entreprises du vieux continent, qui pourront obtenir des marchés publics au Canada, et dont les exportations devraient être renforcées par la suppression des droits de douane.
    En France, le gouvernement, qui soutient le texte, considère qu’il permettra d’exporter « plus » et « mieux ». 
    Lundi après-midi, Emmanuel Macron a estimé que la ratification du Ceta allait « dans le bon sens». 
    Pour le chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, le document participe à la « mise en place d’un filet de sécurité » pour garantir « des débouchés commerciaux à notre économie ». 
    Il permettra à l’Union et au Canada de « faire face ensemble aux défis d’aujourd’hui ». 
    En septembre 2018, un premier rapport de la Commission soulignait les effets positifs de l’accord, entré provisoirement en vigueur un an plus tôt, avec des exportations françaises vers le Canada en hausse de 5,3%, alors que les importations de produits canadiens avaient baissé de 9,9% en parallèle.
    Que lui reprochent ses détracteurs ?
    Les arguments avancés par les anti-Ceta sont nombreux. 
    Les détracteurs du traité mettent en avant le péril que celui-ci pourrait représenter notamment pour les agriculteurs et éleveurs français.
    Pour ces derniers, nul doute que le traité va instaurer une concurrence «acharnée et déloyale»
    Selon eux, la pression sur les prix entraînera leur baisse aux dépens des producteurs et la France assistera à l’importation massive de produits de moins bonne qualité.
    Le traité pourrait aussi avoir des répercussions sur la réglementation sanitaire. 
    « Au niveau européen, on a un cadre qui est très protecteur des consommateurs, que ce soit de l’impact de leur consommation sur leur santé, ou également des normes environnementales. Outre-Atlantique, on a un principe qui est inverse, celui de la ‘certitude raisonnable du risque’ […] C’est la raison pour laquelle on craint qu’il y ait un nivellement par le bas des normes dont bénéficient aujourd’hui les citoyens européens. », expliquait la semaine dernière au micro d’Europe 1 le directeur de l’action politique chez UFC-Que choisir, Cédric Musso.
    Autre point mis en avant par les détracteurs du Ceta : la perte de souveraineté nationale avec l’instauration de tribunaux d’arbitrage
    Ces derniers constituent des juridictions d’exception devant lesquelles les investisseurs étrangers peuvent contester des mesures nationales et/ou européennes qu’ils jugeraient incompatibles avec les clauses de protection des investissements. 
    Enfin, le traité de libre-échange apparaît pour beaucoup comme un non-sens environnemental.
    Les voix qui s’opposent à ce traité de libre-échange sont, elles aussi, nombreuses, et – fait relativement rare – de tous bords politiques, que ce soit de droite ou de gauche. 
    Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a justifié la semaine dernière le refus de son groupe de ratifier le Ceta notamment par le « défi pour la démocratie » que représente selon lui le traité entre l’UE et le Canada avec le mécanisme des tribunaux d’arbitrage. 
    De son côté, Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, craint une « déstabilisation de la filière bovine » par le Ceta, justifiant ainsi le refus de LR de ratifier le traité de libre-échange. 
    Lundi matin, l’ancien ministre de l’environnement Nicolas Hulot a appelé les parlementaires à avoir «le courage de dire non»
    Le texte suscite des réticences même au sein des rangs de la majorité LREM-MoDem.

    aphadolie

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/au-fait-cest-quoi-le-ceta-videos.html

  • L’Observatoire du Journalisme censuré par Facebook pour un article critique sur Alain Duhamel

    facebook-2-big-brother-poster-768x1009.jpgPlus un jour ne passe sans que nous arrive des nouvelles inquiétantes de la censure qui se met en place sur l’internet et les différents réseaux sociaux.

    Cette fois, c’est l’Observatoire du Journalisme (OJIM) qui signale avoir été victime de censure sur Facebook.

    Chers tous et toutes,

    Avant la mise en application de la loi Avia qui va encourager la délation sur les réseaux sociaux, Facebook prend les devants.
    L’Observatoire du journalisme Ojim a mis en ligne une lettre de lecteur le 6 juillet, cette lettre critiquait le journaliste Alain Duhamel.
    Ce courrier, au ton polémique mais factuel, n’était ni insultant, ni diffamatoire.
    Le 22 juillet Facebook supprimait tous liens URL vers l’article, appliquant de manière arbitraire et en avance la loi Avia .
    Protester auprès de Facebook pour lui demander où réside « le non respect des valeurs » du réseau social est une perte de temps.
    Mais diffuser massivement notre article dénonçant la censure est une forme de réponse et de résistance.
    Diffusez autour de vous et encourager à diffuser ce lien, tous ensemble nous représentons un contre-poids contre la censure et pour la liberté d’expression.
    Merci et bel été quand même !
    Claude Chollet Président Observatoire du journalisme
  • Gilets jaunes: une information judiciaire ouverte pour violences policières à Toulon

    police.jpgLe procureur de la République de Toulon a récemment ouvert une information judiciaire après qu'un commandant de police avait été filmé, en janvier, en train de frapper un homme en marge d'une manifestation de gilets jaunes. 
    Un commandant de police avait été filmé en janvier en train de frapper un homme en marge d'une manifestation de gilets jaunes à Toulon: six mois après, une information judiciaire a été ouverte, a indiqué ce vendredi le parquet de Toulon.
    "J'ai saisi un juge d'instruction pour violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique", a indiqué à Bernard Marchal, procureur de la République de Toulon, confirmant une information du journal Libération.
    Cette saisie "contre X" vise des violences commises le 5 janvier par le commandant de police Didier Andrieux, responsable par intérim des forces de police locales, filmé par des gilets jaunes en train de procéder à l'interpellation musclée d'un homme. Les images, le montrant en train de lui asséner des coups au visage alors que l'individu semblait maîtrisé par ses collègues policiers, avait provoqué la polémique sur les réseaux sociaux.
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com

  • Mineurs isolés étrangers : le revers des associations pro-immigration

    DiZsNIlYfNY.jpg

    Il existerait 40.000 « mineurs » isolés. Selon Valeurs actuelles, chacun coûterait 50.000 euros par an, montant auquel il faut rajouter les frais d’évaluation de la minorité et ceux de l’éventuel contrat d’apprentissage signé quand le « mineur » atteint 18 ans : 30.000 euros en moyenne.

    Alors que la France exsangue ploie sous le déficit, l’accueil des mineurs est devenu une charge intolérable et injuste : si la minorité est reconnue pour 61 % des postulants, le rapport annuel de 2018 sur la situation des mineurs non-accompagnés (MNA) cite René-Paul Savary, sénateur (LR) de la Marne : « Dans mon département, 80 % des personnes se présentant comme mineurs non accompagnés se révèlent, au terme d’une procédure d’évaluation de deux mois ou deux mois et demi du fait de la saturation de la police aux frontières, être en fait majeurs. » En effet, beaucoup de fraudeurs bénéficient du doute pour passer à travers des contrôles, car il est très difficile d’estimer l’âge d’un adolescent ou d’un jeune adulte. L’interrogatoire permet d’écarter nombre de fraudeurs, mais les associations, dans leur délire pro-immigrationniste, conseillent les jeunes pour leur éviter d’être démasqués et révisent avec eux ce qu’ils doivent dire. En outre, il faut passer par le biais de traducteurs, ce qui crée un filtre dommageable. De plus, la Justice autorise les « mineurs » à refuser l’examen radiologique de leurs poignets ; or, malgré l’incertitude réelle que ces clichés induisaient, ils permettaient de trancher dans un grand nombre de cas.

    Les faux mineurs démasqués n’hésitaient pas, jusqu’alors, à changer de département et à recommencer la procédure. Pour finir, très souvent, ils trouvaient une collectivité pour les héberger. Pour empêcher la poursuite de cette fraude choquante et consternante, les pouvoirs publics ont décidé de créer un fichier pour centraliser les dossiers. Si quelqu’un est refusé par un juge des enfants quelque part en France, il le sera désormais partout dans le pays. Cette mesure est de bon sens et devrait faire consensus. Pourtant, les associations sont vent debout contre ce fichier. Elles n’ont aucun argument valable à donner, si ce n’est celui-ci : toute personne qui souhaite s’installer en France devrait être autorisée à le faire et être aidée financièrement à prendre un nouveau départ. Elles se moquent complètement que cette politique pèse lourdement sur les finances publiques.

    Le Conseil constitutionnel, saisi par plusieurs associations, n’a pu que constater que nos lois fondamentales étaient respectées et que rien ne s’opposait à la création de ce fichier. En fait, aucune autre décision n’était possible. Pourtant, les associations ne désarment pas : elles vont saisir, maintenant, la Cour de cassation. Quinze départements, dont Paris, viennent d’annoncer qu’ils ne transmettront pas les données des mineurs pour qu’elles soient recensées, créant ainsi une faille dont les fraudeurs profiteront.

    Mais pourquoi continuer à recevoir, en France, les mineurs étrangers ? Déjà, la logique voudrait que les mineurs originaires de pays « sûrs » (Algérie, Tunisie, Guinée, Maroc…) soient systématiquement rapatriés ; ils seraient placés jusqu’à leur majorité dans des centres financés par la France. Vu la différence de niveau de vie, un mineur ne coûterait plus que 5.000 euros par an au lieu de 50.000 euros. Politique réactionnaire ? Elle l’est tellement que l’adjoint à la sécurité de Barcelone – une municipalité qui n’est pas spécialement d’extrême droite ! – évoquait la semaine dernière l’éventualité d’un “retour assisté” des mineurs étrangers, comme l’a rapporté El Pais.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/mineurs-isoles-etrangers-le-revers-des-associations-pro-immigration/

  • Sylvain Tesson contre la "starbuckisation" du monde

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    Le quotidien Le Monde, qui n'est pas notre tasse de thé comme chacun sait, a parfois des moments de lucidité quand il ne cherche à nous imposer sa "moraline" droit de l'hommesque. Entreprenant une série sur l'état écologique du monde (physique et intellectuel), il a donné la parole - ô stupeur ! - à ce merveilleux écrivain-voyageur et fort peu progressiste  qu'est Sylvain Tesson (dernier ouvrage, Un été avec Homère).

    Pour télécharger l'entretien, cliquez ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

     
  • Impôts : 1,7 million de foyers vont devoir rendre de l’argent

    Les contribuables ont jusqu’au 15 septembre pour rembourser le fisc.

    Ce n’est pas parce que Gérald Darmanin avait prévenu les Français en janvier que la pilule passera plus facilement. Au début de l’année, en même temps que le prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source entrait en vigueur, l’État avait fait une avance de 60% des crédits et réductions d’impôts. Plusieurs millions de foyers avaient alors reçu un virement conséquent sur leur compte en banque; l’avance moyenne était de 627 euros.

    Le ministre de l’Action et des Comptes publics mettait alors en garde ceux qui auraient eu l’idée de dépenser totalement cet argent. Car il affirmait alors que certains devraient rendre l’argent, ou au moins une partie.

    Et ce moment est arrivé pour 1,7 million de foyers fiscaux. L’avis d’imposition que Bercy envoie ce mercredi 24 juillet (ou jeudi 25) contient en effet pour eux une demande de remboursement.

    Une bonne nouvelle pour 3,5 millions de foyers

    Il s’agit des personnes qui avaient un crédit d’impôt récurrent en 2017 (frais de garde d’enfants, investissement locatif, dons à des associations, emploi à domicile…), mais qui ne l’ont plus (ou n’ont pas donné autant) en 2018. En janvier, le fisc avait fait comme s’ils avaient continué d’avoir ce crédit, mais la déclaration de revenus remplie en avril a marqué l’arrêt de cette ristourne fiscale. Conséquence, l’avance versée en janvier doit être remboursée.

    En moyenne, cela fait 400 euros à rendre par foyer. Une somme à rembourser d’ici au 15 septembre, soit environ 600 millions d’euros dans les caisses de l’État.

    “Mais il y a plus de personnes qui vont toucher de l’argent que de foyers qui vont devoir en rendre”, assure-t-on à Bercy. Plus de 3,5 millions vont recevoir les 40% restant; ce sont 2,5 milliards d’euros qui vont ainsi être versés au milieu de l’été. Le versement devrait avoir lieu ce mercredi.

    Source : Huffingtonpost

    https://www.patriote.info/actualite/economie/impots-17-million-de-foyers-vont-devoir-rendre-de-largent/

  • Contre le CETA, véritable danger pour les agriculteurs français et pour l'environnement.

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    Ainsi, et malgré l’opposition forte d’une partie de l’opinion, de la classe politique et des agriculteurs français, déjà fort éprouvés ces derniers temps, le CETA, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, a été voté par les députés français, et il devra aussi être ratifié par les autres pays de l’UE pour pouvoir entrer en plein exercice, même s’il est déjà appliqué en grande partie depuis deux ans. En fait, ce vote n’est pas une bonne nouvelle et il montre l’hypocrisie d’une République qui invite le midi une jeune Suédoise à parler de lutte contre le réchauffement climatique et vote, dans la foulée, pour un traité qui est un démenti à toute stratégie écologique crédible… D’ailleurs, l’étonnante hésitation de Greta Thunberg à l’égard de ce traité de libre-échange apparaît assez contradictoire avec le message d’alerte qu’elle est censée délivrer, elle qui dénonce avec force les excès de la société de consommation : car, n’est-ce pas la « fluidité » organisée de la mondialisation et favorisée par le libre-échange qui est la cause principale des rejets massifs de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ? N’est-ce pas le fait de produire là-bas et loin pour vendre ici (dans une logique de bas coûts et de plus-values qui profite d’abord aux grandes sociétés transnationales et à leurs actionnaires) qui est mortifère pour l’environnement sous toutes ses formes ? A quoi servent les cris d’alarme si l’on refuse de voir et de combattre les causes de l’incendie ? Si je ne remets pas forcément en cause la sincérité de cette jeune fille, je crains que son message ne s’inscrive que trop bien dans la logique dominante contemporaine du capitalisme et de la mondialisation libérale, logique qu’il est pourtant nécessaire de dénoncer et de remplacer.

    Car le CETA s’inscrit évidemment et fermement dans cette logique si peu écologique mais très libérale, au point d’inquiéter fortement les agriculteurs français qui voient se profiler une concurrence qui ne sera pas forcément éthique ni respectueuse des règles sanitaires et environnementales que les pays européens ont eu tant de mal à accepter et à mettre en place. Quelques articles publiés dans le quotidien Le Monde ce mercredi 24 juillet précisent utilement les choses et confirment malheureusement les craintes, ne serait-ce que par le refus du Canada de se plier sur le long terme aux réglementations de l’Union européenne et de ses pays et sa ferme volonté de faire « évoluer les choses » vers une plus grande tolérance à l’égard des pesticides et des OGM, très utilisés outre-Atlantique : « (…) Derrière les grandes déclarations d’amitié entre dirigeants, Ottawa s’active depuis des années en coulisses pour combattre les normes européennes qui empêchent ses entreprises et ses producteurs agricoles d’exporter vers le marché unique. (…)

    « Le dernier épisode de cette guérilla réglementaire s’est joué le 4 juillet au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Allié à une quinzaine de pays, le Canada a violemment critiqué les évolutions récentes de la réglementation de l’UE sur les pesticides, décrites comme des précautions excessives nuisant au libre-échange des produits agricoles.» Autant dire que, même une fois complètement ratifié par tous les pays, le CETA ne sera considéré comme « complet » par le Canada que le jour où toutes ces précautions sanitaires seront levées, et le pays à la feuille d’érable s’y emploie, d’ailleurs avec un certain succès si l’on considère les positions de la Commission européenne, plus accessible aux arguments libre-échangistes que les parlementaires européens plus rétifs à ces mêmes arguments, ce que souligne Le Monde : « Cherchant le moyen de s’exonérer de ces nouvelles règles avant qu’elles ne commencent à s’appliquer, ils [les partenaires commerciaux de l’UE] vont même jusqu’à demander à l’UE de modifier sa législation.

    « La Commission indique au Monde avoir entamé un travail de « réflexion » en septembre 2017 sur la manière d’aménager des marges de « tolérance à l’importation » à ces pesticides intrinsèquement dangereux que le nouveau règlement prévoit de bannir. (…) La Commission s’est, d’ores et déjà, montrée accommodante, en proposant en début d’année de relever les LMR de la clothianidine et de la mandestrobine, deux néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles » utilisées par les producteurs canadiens mais interdits en Europe. » La suite est révélatrice des intérêts vraiment défendus par cette même Commission, et elle n’en est que plus inquiétante au regard des enjeux écologiques comme sanitaires : « Ce geste [de la Commission] n’a rien d’une coïncidence : il fait suite à des demandes déposées par les fabricants Bayer et Sumitomo, motivées par la nécessité de faciliter l’importation de pommes de terre, de fraises et de raisins canadiens, sur lesquelles ces substances sont utilisées. » Au passage, il peut paraître surprenant que les produits évoqués ci-dessus soient ceux que le Canada veut absolument nous vendre, comme si, ici et à côté de chez nous, nous n’avions pas des pommes de terre, des fraises et du raisin ! En ces temps de recherche de « circuits courts », ne serait-il pas plus simple (et plus intéressant autant pour nos producteurs locaux que pour les caisses de l’Etat, par les recettes fiscales…) de favoriser la consommation de « nos » productions, d’ailleurs mieux assurées dans leur qualité et leur traçabilité, plutôt que d’autoriser celle de productions lointaines et ne répondant pas aux exigences sanitaires les plus élémentaires ?  Sans oublier les conséquences d’un long transport entre les deux rives qui risque de peser un peu plus sur les rejets de gaz à effet de serre, comme l’indiquent les études sur la consommation de carburants fossiles des porte-conteneurs de la mondialisation…

    D’ailleurs, ce CETA risque bien de devenir aussi un piège pour les Etats désireux de préserver une bonne qualité de l’alimentation sur leur territoire, ce qui risque bientôt d’être considéré comme « illégal » au regard des règles mêmes du libre-échange, et le Canada fait, en ce domaine, flèche de tout bois, avant, peut-être, de déposer « une plainte formelle devant le tribunal de l’OMC » pour entrave au libre commerce, ou, sans doute, de saisir ce fameux « futur tribunal d’arbitrage canado-européen pour faire valoir leurs intérêts. Cette juridiction, qui ne pourrait voir le jour qu’après la ratification complète, permettrait aux entreprises d’attaquer les Etats en cas de décision contraire aux garanties de stabilité réglementaire offertes par l’accord. » N’oublions pas que les précédents en ce domaine sont légion et devraient nous alerter sur le risque de voir les multinationales imposer leurs règles aux Etats par le biais d’une justice commerciale souvent inspirée plus par l’idéologie libérale que par la raison politique ou écologique. A-t-on déjà oublié la récente mésaventure de l’Equateur ? Le 30 août 2018, ce pays qui avait été victime d’une terrible pollution pétrolière en Amazonie ces dernières décennies, désastre industriel qui avait entraîné la destruction majeure d’une part de la faune et de la flore locales, et affecté les populations et paysans des zones souillées, a vu la condamnation à 9,5 milliards de dollars de dédommagements de la multinationale états-unienne pollueuse « cassée » par un tribunal d’arbitrage installé à La Haye et cela sur des motifs plutôt fallacieux… La grande colère de l’Etat équatorien n’y a rien fait, et les multinationales ont ainsi prouvé que, face à l’Etat souverain mais devant un tribunal « économique » international, elles avaient le dernier mot ! Ce triomphe d’une Cour de justice mondialisée sans aucune légitimité civique ou démocratique laisse mal augurer de futurs contentieux entre les entreprises canadiennes et les Etats européens !

    Pour toutes ces raisons, il s’agit de faire échouer le CETA, en espérant qu’un parlement national s’y opposera mais surtout en adoptant, en tant que consommateur civique et responsable, la plus simple des attitudes et des stratégies : celle qui consiste à acheter en priorité et à consommer français, local et, si possible, bio, et, surtout, à refuser tout produit agricole issu du Canada dont la « vertu » sanitaire ne serait pas avérée et qui est déjà, dans de bonnes conditions environnementales et de qualité, produit en France, sur nos terres et dans les fermes,  nationales ou locales. Cela n’empêche pas, néanmoins, de consommer aussi des produits « exotiques » venus du Canada ou d’ailleurs, qui, justement, sont caractéristiques de ces pays lointains et qui, par nature, ne concurrencent pas nos agriculteurs français. C’est cette attitude, privilégiant la qualité et la proximité sans méconnaître les richesses du lointain, qui est à la fois la plus écologique et, si l’Etat et les producteurs s’accordent pour trouver les meilleurs équilibres (l’un dans son rôle de protection, de contrôle mais aussi d’impulsion ; les autres dans leurs initiatives et recherches de qualité et de bonne gestion de la terre, des paysages, de la flore et de la faune agricoles), la plus favorable à la prospérité agricole de la France.

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1569:contre-le-ceta-danger-pour-les-agriculteurs-francais-et-pour-lenvironnement&catid=53:2019&Itemid=64

  • L’autoproclamé « camp du bien » grignote nos libertés peu à peu !

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    Le 23 juillet dernier, je publiais sur Twitter le commentaire suivant à propos de Greta Thunberg et sa venue à l’Assemblée :

    « Greta Thunberg. Dommage que la fessée soit interdite, elle en mériterait une bonne. »

    Comme d’autres députés, je trouvais en effet scandaleux que la représentation nationale se voie quasiment imposer les leçons de morale et les élucubrations d’une jeune fille visiblement manipulée par ses activistes de parents. Une jeune fille qui « n’a pas d’opinion » quand on l’interroge sur le vote sur le CETA, pourtant décisif sur le plan écologique !

    Deux jours auparavant, la jeune Greta avait reçu le prix de la Liberté en Normandie… Signe de la folie médiatique l’entourant, elle avait été préférée à des journalistes ou militants politiques parfois torturés et emprisonnés dans leur pays pour leurs idées…

    Mon tweet a provoqué des milliers de réactions. Certains ont compris mon humour au second degré, d’autres, nombreux, beaucoup moins. Ces personnes, souvent des jeunes, ont signalé mon post à Twitter ; j’étais accusée de « harcèlement », « d’appel à la violence sur mineure » – j’en passe et des meilleures. Tout le petit monde de la délation s’est mis en marche. Nous avons même reçu des menaces de « me casser la gueule » et une menace de mort par téléphone…

    Il est vrai que j’ai osé toucher à une icône. Une adolescente, une écolo, qui souffre d’autisme. Notre époque a les saintes qu’elle mérite. Dans une partie de la jeunesse française, en effet, jeunesse qui ne croit plus en grand-chose, le réchauffement climatique (bien réel, évidemment) et l’écologie sont devenus une nouvelle religion. Un dogme qui refuse tout débat, un dogme avec son clergé, ses rituels, ses grand-messes.

    Suite au flot de signalements et de dénonciations haineuses, et dans le contexte de la désastreuse loi Avia, défendue par le gouvernement, votée par le Parlement, loi qui instaure une censure généralisée sur la Toile, mon tweet a été supprimé. Et mon compte suspendu !

    Sur ce coup-là, je note que Twitter a été plus rapide que lorsque j’avais déposé plainte au commissariat de Béziers, le 8 juillet 2018 (procédure 2018/6218), car mon compte officiel de l’époque avait été piraté. J’attends toujours, plus d’un an après, la réponse de Twitter !

    J’ai donc dû, à l’époque, recréer un compte, perdant plus de 10.000 abonnés au passage, et je vais encore le faire après cette suspension, puisque Twitter me propose un véritable chantage : soit je supprime définitivement mon tweet sur Greta Thunberg et il apparaîtra sur mon fil que je reconnais « avoir enfreint les règles de la communauté », soit je fais appel et mon compte est totalement suspendu pendant l’examen dudit appel. Cela peut durer longtemps !

    Je ne veux pas céder. Toute ma vie a été consacrée à la défense des droits de l’homme et à la liberté d’expression. Ces choses-là sont trop précieuses pour notre démocratie. Le camp d’en face, l’autoproclamé « camp du bien », grignote nos libertés peu à peu. Ne cédons plus un pouce de terrain. Sinon, nous serons effacés littéralement, aussi facilement qu’on efface une opinion non conforme sur les réseaux sociaux.

    https://www.bvoltaire.fr/lauto-proclame-camp-du-bien-grignote-nos-libertes-peu-a-peu/