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France et politique française - Page 1937

  • Les islamistes, passagers clandestins du progressisme

    Le plan stratégique des islamistes consiste à évoluer dans l’ombre des progressistes. Objectif: prendre le contrôle des musulmans du pays. Analyse.

    La France accueille cinq ou six millions de musulmans. Prendre le contrôle de cette population est essentiel pour les islamistes et ils ont un plan pour y parvenir. En douter serait sous-estimer leur intelligence et leur capacité à mettre en œuvre une stratégie de long terme.

    Le plan stratégique des islamistes consiste à évoluer dans l’ombre des progressistes. Ces derniers ouvrent le chemin tel un char qui avance dans une ville dévastée nommée civilisation française. Le char repousse les attaques des résistants à coups de canon et brûle tout ce qui tient encore debout, vestiges insupportables d’un monde qui doit disparaître. La poussière soulevée après chaque détonation couvre les silhouettes de fantassins qui marchent au rythme du blindé, ce sont les islamistes, une troupe bigarrée où se mêlent les insignes et les uniformes : salafistes, djihadistes, frères musulmans. Ce désordre n’empêche en rien la formation d’un front uni que peu d’entre nous perçoivent, les yeux fixés sur le char et les oreilles bouchées par le bruit des explosions.

    La France: une terre à prendre

    Passagers clandestins du progressisme, les islamistes se laissent porter par la vague. Le jour venu, ils se retourneront contre le char et ses occupants. Bien malin qui dira quand ce jour adviendra.
    Les islamistes mènent une guerre asymétrique, ils s’en prennent au « climat » général de la société qu’ils veulent modifier et non aux forces de l’ordre en particulier. Ils savent qu’ils seront écrasés par les policiers et les gendarmes s’ils s’avisent de prendre les armes pour de bon. Leur stratégie est tout aussi brillante que perfide : elle consiste à démobiliser la jeunesse française en la privant de l’esprit guerrier et de l’estime de soi. Un pays privé de sa jeunesse est un pays à genoux : une terre à prendre. Les jeunes détiennent le monopole de la violence spontanée, cruelle et facile à mettre en œuvre. Toutes les armées du monde le savent.

    Culte du pacifisme et «pas d’amalgame»

    La jeunesse française, quand elle est bien commandée, est capable de « mettre une raclée » aux djihadistes les plus aguerris au cœur du Sahel ou du Levant. L’islamisme n’aime pas la jeunesse version Arnaud Beltrame. Il lui préfère la jeunesse qui rigole et qui ricane des malheurs de la France. Il aime le rap quand il invite à l’inceste (nique ta mère) ou à brûler le drapeau bleu blanc rouge (nique la France). Il tolère le dealer qui empoisonne les âmes et les muscles de ceux qui sont en âge de changer le monde par la force.

    L’islamisme n’a pas peur de la bourgeoisie, il la méprise car il regarde ses chaînes de télévision et mesure le désarmement moral promu par ses affidés : haine de soi, érotisation permanente du réel, bannissement de la punition, culte béat du pacifisme et de la repentance etc. Il se sert d’elle comme d’une grande machine à déradicaliser la société, un mécanisme implacable qui bannit la violence défensive et tolère celle qui vient d’autrui. C’est ainsi qu’après chaque attentat, les Français posent des fleurs sur les lieux du massacre et chantent en cœur « pas d’amalgame ». Toute attaque donne lieu à une cérémonie de « déradicalisation » collective démultipliée par les médias et les leaders d’opinion. L’essentiel est de s’injecter ensemble une dose de repentance, de bonne foi (« ne pas stigmatiser ») et de haine de soi (« l’ennemi c’est l’extrême-droite »).

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Le suicide démographique de la France : des chiffres accablants et épouvantables

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    Nouvelles du jour : « Le gouvernement désarmé face à l’afflux de migrants. La pression migratoire baisse partout en Europe, sauf en France. Le nombre de clandestins pèse de plus en plus lourd sur toute l’administration » !!
    La France récupère tous les déboutés de l’asile que nous envoient l’Allemagne et la Belgique. Nous sommes le déversoir des refoulés.
    Comme c’est curieux. Le gouvernement découvre l’eau chaude. Pourtant, il n’a cessé d’entretenir un colossal mensonge d’État pour masquer le désastre qui se prépare. La dernière étude de l’Ined sur la natalité le prouve encore une fois.
    Insee et Ined, même combat : nier la réalité du Grand Remplacement en usant sciemment de méthodes de calcul trompeuses pour ne pas dire vicieuses.
    Rappelons que la France est le dernier pays où les statistiques ethniques sont interdites, ce qui en dit long sur l’ampleur du désastre que le pouvoir nous cache depuis des décennies.
    Le gouvernement a même mis fin aux statistiques du dépistage de la drépanocytose, qui était un excellent indicateur de l’invasion migratoire et du changement de peuple qui s’opère. Une désintégration de la nation qui va s’accélérer avec la disparition prochaine des générations du baby-boom, les plus nombreuses.
    On nous ment sur le nombre d’immigrés, sur les chiffres de la natalité, sur l’estimation des clandestins, sur les chiffres de la polygamie et bien entendu sur le coût démentiel de l’immigration qui reste la cause essentielle de notre ruine et de notre endettement massif.
    Essayons d’y voir clair avec quelques chiffres non truqués.
    1° Population
    Selon les chiffres de 2015 donnés par l’Insee, il y aurait en France 6,2 millions d’immigrés et 7,3 millions de descendants d’immigrés. Mais l’Insee ne comptabilise que la 2e génération, les 3e et 4e générations étant considérées comme françaises de souche car supposées parfaitement assimilées !

  • Antipopulisme et écologisme sont les deux pôles du catastrophisme contemporain

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    Pierre-André Taguieff *

    Ce qui caractérise le moment présent, c’est le goût du catastrophisme. L’alarmisme est à la mode et l’apocalyptisme se répand à grande vitesse dans les opinions militantes. Dans le champ politique délesté de son axe droite-gauche et de ses repères rassurants, deux partis informels de la peur se partagent la gestion et l’exploitation des passions dominantes : l’antipopulisme et l’écologisme. Le catastrophisme antipopuliste est contemporain de l’alarmisme climatique, qui vire à l’apocalyptisme. Si dans le discours élitaire, le populisme est le nom du bouveau « parti du Mal » qui a remplacé à la fois le fascisme et le communisme, non sans permettre de minorer la réelle menace islamiste, l’écologisme est le nom du nouveau « parti du Bien », qui fait des ravages chez les jeunes et pleurer les « bobos » frappés de visions de « fin du monde ».

    En termes plus nuancés : au nouveau « parti du Pire » aux contours flous – « les populistes » » - s’oppose désormais le « parti du Meilleur », un parti sans frontières, le parti du « vivant » et de la « diversité », nouveaux noms du sacré. L’ennemi absolu a donc deux visages : celui du « populisme » destructeur sournois de la démocratie et celui du pollueur criminel de la planète, qui tend, chez les intégristes écolo-animalistes, à se confondre  avec l’espèce humaine tout entière, intrinsèquement criminalisée. Contre le diable « populiste » se dresse la grande déesse « verte » :le premier fait l’unanimité contre lui, la seconde semble séduite tout le monde. Les conversions à la gnose écologiste se multiplient, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par le centre, traditionnellement opportuniste. Comment résister à ce nouveau « savoir qui sauve ? » Il y a certes des exceptions à la règle, disons des hérétiques : des « populistes » assumés de droite ou de gauche, fiers de l’être, et des « climato-sceptiques » déclarés, assurément téméraires ou provocateurs.  Mais ils sont traités comme des suspects, des irresponsables ou des ignorants, des délinquants ou des méchants. Ils sont mis à l’écart  et désignés comme des ennemis de l’environnement, des animaux (animaux humains compris) et des végétaux.

    Portée par la vague jeune-verte, incarnation du jeunisme sympathique en politique, la thématique alarmiste de « l’urgence climatique » est devenue l’unique fondement du nouvel impératif catégorique de la morale politique. Elle rassemble ceux qui « pensent bien » et savent ce qui est vrai. L’écologisme salvateur et rédempteur, oscille entre le statut d’une pseudo-politique et celui d’une doctrine postpolitique sur la scène du grand spectacle planétaire. Quant à l’antipopulisme, il fonctionne comme un substitut de la pensée politique à l’âge de l’impolitique, celui du triomphe de la communication, des fausses nouvelles, des postures trompeuses et de l’esprit complotiste. Il donne, à tous ceux qui ont peur de perdre quelque chose, l’illusion réconfortante d’être du bon côté du Bien et du Vrai.

    La séduction du catastrophisme tient à ce qu’il est irréfutable et fortement mobilisateur mais aussi au fait que les politiques qu’il est susceptible d’inspirer ne sont jamais sanctionnées. Voilà qui garantit un confort intellectuel permanent aux illuminés qui jubilent d’attendre la fin du monde en dénonçant les coupables présumés du crime suprême, le crime contre le « climat » et « le vivant ».

    Les antipopulistes vertueux, quant à eux, trouvent leur bonheur quotidien d’accuser les assassins potentiels de « la démocratie » ou, en France, tradition oblige, de « la République ». La nouvelle union de la gauche se forge autour du grand récit d’effondrement et de rédemption offert par les écologistes, tandis que l’union de la droite et de la gauche pulvérisées se fait sur la base d’un programme antipopuliste commun.

    De pieux adeptes d’une néoreligion de salut d’un côté, des soldats idéologiques défendant tant bien que mal un faisceau de partis assiégés de l’autre.

    Oubliés le « crime contre l’humanité ». Il n’y a plus que deux grands crimes : le crime contre « la démocratie » et le crime contre « la planète ». Le catastrophisme secrète le manichéisme comme le foie secrète la bile. Il enferme les esprits dans les abstractions et les formules creuses. C’est la vengeance ironique du Polemos : les doctrines de combat ont pris la couleur du Bien. Reste le piètre horizon vertuiste du « vivre ensemble », notre dernier opium pour tous, soit l’idéal confus de la coexistence paisible et heureuse du lion et de la gazelle, du loup et de l’agneau, des humains et des autres vivants – tous dotés d’une « dignité intrinsèque » -, auquel s’ajoutent les synthèses fantasmées de l’écologisme et du progressisme, ou les noces sacrées du laïcisme et du multiculturalisme au nom du « respect », vertu synthétique résiduelle. La recherche du « bien-être » de chaque vivant comme seule règle d’action. L’idéal bourgeois projeté sur tout ce qui vit, mais socialisé et étatisé. Et le welfare state planétaire pour horizon désirable. On nous enjoint de nous engager d’urgence dans les deux bons camps, sous peine de devenir des réincarnations du « salaud » sartrien. Il est permis de trouver irrespirable l’atmosphère dégagée par l’activisme frénétique des boy-scouts au service de la « planète » et de la « démocratie ». et aussi d’aspirer à une pause, propice à la réflexion.

    Source ; Figaro 04/07/2019

    (*) dernier ouvrage paru : Macron : mirage ou miracle ?, ed. de l’Observatoire, 2017.

  • Union des droites à Paris

    Le candidat à la mairie de Paris Serge Federbusch, soutenu par le RN, tenait jeudi une réunion publique à laquelle a participé le maire de Béziers Robert Ménard.

  • L'affaire des loyers ?

    6a00d8341c715453ef0240a46c58e6200c-320wi.jpgLe rétablissement, en date de ce 1er juillet, du contrôle des loyers à Paris suscite évidemment des critiques. Il est psychologiquement compréhensible que l'opposition vienne plutôt des propriétaires. Vu sous l'angle de la réflexion économique, sans doute devrait-elle plutôt susciter la protestation des victimes futures : et ce seront, dans la situation actuelle de pénurie, les locataires, les jeunes ménages, et une fois de plus les classes moyennes.

    À cet égard faudra-t-il parler bientôt de la question du nouvel encadrement des loyers comme d'une "affaire" ? comme il y eut en 1933 une "affaire" Stavisky, comme il y eut une "affaire" Benalla, dont on ne parle plus, comme il en éclate autour de Sarkozy, etc.

    Dans ce sens-là du mot affaire, certainement pas. Nous ne sommes pas en présence d'un éclat d'obus, d'une boule puante ou d'un montage médiatique. On ne verra pas défiler les malcontents, les indignés, les gilets jaunes.

    Et pourtant, au bout du compte la situation du logement va s'aggraver, dans un pays qui compte déjà, selon les évaluations des professionnels, 7 millions de Français dont l'habitation est estimée inadéquate, et dont la demande solvable reste insatisfaite. Ce nombre va bientôt se rapprocher de 10 millions, à échéance de 15 ans. Cette dernière projection s'entend sauf à empirer la législation et la politique de l'habitat. Or, l'aggravation se profile et, au lieu d'inciter l'offre à répondre à ce besoin effectif, les pouvoirs publics agissent, avec beaucoup d'ingéniosité technocratique, de complexité administrative et de vieux préjugés socialistes, de manière à la restreindre.

    On peut donc y voir un scandale au moins aussi grave que ceux dont les télévisions font leurs journaux de 20 heures, les quotidiens leur première page, et les communicants leurs tweets.

    On croyait en France avoir renoncé en 1978 à la folie, typiquement étatiste du contrôle des prix.

    Mais le ministère des Finances, transformé en ministère de l'Économie, a toujours voulu conserver un pouvoir de régulation. Les prix de certains secteurs sont demeurés encadrés. Ceci fait que l'on a pu dire de la France qu'elle apparaît comme le seul pays d'Europe à n'avoir connu que 10 ans de liberté des prix depuis la Deuxième Guerre mondiale, entre l'ordonnance Balladur de 1986 et la loi Galland de 1997. Depuis ce dernier texte, prétendant légiférer "sur la loyauté et l'équilibre des relations commerciales", les conséquences de nouvelles velléités politiques d'agir sur les prix se sont empilées.

    Pas besoin de beaucoup d'expérimentations pour comprendre qu'en situation de pénurie, en touchant aux prix, on fausse le thermomètre sans changer la température. La France a fait de nombreuses expériences sur elle-même depuis la loi du maximum inventée au joli temps de la Terreur.

    Contrairement à ce que pensent un certain nombre de nos concitoyens écœurés, tous les politiciens ne sont pas stupides ou corrompus. L'ancien ministre délégué au logement de 2009 à 2012 Benoist Apparu, depuis 2014, maire de Châlons-en-Champagne parle intelligemment de ce dossier : "Le marché du logement est très simple, dit-il, contrairement à ce que l’on pense. C’est l’offre moins la demande. Quand il y a beaucoup d’offre, le patron, c’est le locataire, et les prix sont bas. La principale cause du problème en Ile-de-France, c’est que l’offre est beaucoup trop faible par rapport à la demande. C’est basique et cela tient à une chose : la démographie." Une seule solution : augmenter l’offre, construire encore et encore.

    Au problème du foncier, on peut, on doit, aussi répondre, tel est du moins l'opinion du rédacteur de cette chronique, par une augmentation de l'offre de transport, problème central d'une région comme l'Ile-de-France.

    Mais le ministre Julien Denormandie dans un entretien pose, lui, les jalons d'une nouvelle expérimentation de ce qui a toujours échoué : "Nous verrons dans cinq ans si le jeu en vaut la chandelle, a indiqué le ministre de la Cohésion des territoires. Si ça marche, on ira plus loin. Si ça ne marche pas, on en tirera les conclusions."

    On perd ainsi beaucoup de temps avec la doctrine macronienne du monde nouveau.

    Il est vrai que Paris, pas seulement sa calamiteuse municipalité actuelle, mais aussi par la voix de ce ministre, son gouvernement prend, sur ce terrain, le chemin désastreux qui se prépare pour Berlin. Depuis 2016 la Ville-État de Berlin est gouvernée par une par une coalition au sein de laquelle les sociaux-démocrates et les écologistes ont accepté de former une alliance les anciens communistes de Die Linke.

    Ah mais dira-t-on le statut, l'histoire, mais aussi la géographie de la capitale de la France centralisée n'est pas comparable à la situation de l'Allemagne pays fédéral. Le vieux fief des électeurs de Brandebourg devenus rois de Prusse ne compte que 4 millions d'habitants sur un ensemble de 83 millions. Ceux-ci sont moins prospères que le reste de leurs compatriotes 30 000 euros de revenu/habitant contre 48 000.

    Or, l'évolution de cette cité, magnifiquement restaurée, tient aussi au fait qu'elle est redevenue capitale, que son marché immobilier dépasse sa population d'hier, quand elle était divisée entre l'est et l'ouest etc. La gauche socialo-communiste, avec le soutien des écolos, y livre de façon très claire, une bataille à retardement. Son projet va être soumis au parlement local d’ici octobre.

    C'est une représentante des ex-communistes, toujours marxistes, du parti Die Linke qui le porte. Katrin Lompscher, sénatrice en charge du développement urbain et du transport déclare ainsi : "Avec cette nouvelle loi, nous voulons stopper la hausse gravissime des loyers de ces dernières années et apaiser un marché locatif en surchauffe à Berlin."

    Ce discours, on l'imagine très bien tenu par Ian Brossat, glorieux tête de liste du PCF aux européennes lorsqu'Anne Hidalgo en fit son adjoint chargé des mêmes dossiers que la camarade Lompscher à Berlin.

    Brossat a obtenu 2,49 % des voix sur toute la France. Est-ce le score qu'avec leur expérimentation désastreuse ambitionnent les macroniens ?

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/07/laffaire-des-loyers-.html

  • Affaire Rugy : la presse allemande descend Macron !

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    Emmanuel Macron rêvait d’être le maillot jaune de l’Europe. Il risque fort d’en être la lanterne rouge. En tout cas, le magazine allemand Der Spiegel n’est pas tendre avec lui. Il estime qu’il accumule les mauvais choix dans son entourage. « Des choix catastrophiques », surenchérit-il. Benalla, Loiseau, Rugy, et bien d’autres encore ! Assurément, notre président ne ferait pas un bon directeur des ressources humaines. À moins qu’il ne trouve son intérêt à se rabattre sur des médiocres.

    Voyez ce pauvre Rugy sur lequel Mediapart s’acharne ! Il pleurait presque, ce vendredi matin, devant Jean-Jacques Bourdin, qui se prenait pour son confesseur. « Jamais de toute ma vie, je n’ai demandé un logement social » s’est-il justifié. Quant aux fameux homards, il y est « allergique », il a « une intolérance aux fruits de mer ». On apprend aussi qu’il « n’aime pas le champagne », qui lui « donne mal à la tête » et « déteste le caviar ».

    Apparemment, il n’a pas convaincu Der Spiegel. « François de Rugy a vécu très confortablement pendant des années aux frais de l’État », souligne-t-il. Et de mettre en cause « la mauvaise connaissance de la nature humaine de Macron » et « son sens moral ». Rarement critique fut aussi forte contre un président français. On aurait presque envie de le défendre. À croire que les Teutons n’aiment vraiment pas les Gaulois !

    Certes, François de Rugy est la tête de Turc idéale. On lui reproche surtout de ne pas tenir ses engagements. En participant à la primaire citoyenne de 2017 – où il a défendu pêle-mêle l’écologie, la légalisation du cannabis, l’euthanasie et le suicide assisté, l’extension de la PMA et la GPA –, il s’était engagé à soutenir le vainqueur. On sait ce qu’il en fut. Il préféra soutenir la candidature de Macron, qu’il jugeait plus nutritive. En politique, les Français n’apprécient guère ce qui s’apparente à la traîtrise, même s’il n’est pas le seul à prendre son intérêt personnel pour l’intérêt de la France.

    Mais Der Spiegel n’a pas tort de considérer que Macron manque de discernement. Il est vrai qu’il n’aime guère s’entourer de personnalités trop brillantes, de peur qu’elles ne brillent plus que lui. C’est humain ! Il préfère les parasites ou les courtisans qui lui sont redevables. La gauche a tort de considérer notre Président comme un monarque républicain. Les grands rois savaient s’associer des ministres compétents et, s’ils avaient des courtisans, ils leur confiaient rarement des fonctions importantes.

    Il est probable que, dans les jours ou les semaines qui viennent, le ministre de la Transition écologique et solidaire sera lâché par les rares soutiens qui lui restent. Il paraît que Macron et Philippe en font encore partie. Mais ils feraient bien de ne pas trop la ramener et de ne pas se présenter comme des parangons de vertu. Quand on affrète un avion privé au prix de 350.000 euros, pour revenir plus vite de Nouvelle-Calédonie, ou quand on n’est pas trop regardant sur l’origine des fonds qui ont alimenté la campagne du candidat d’En Marche, on n’est jamais à l’abri des investigations de journalistes trop curieux.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/affaire-rugy-la-presse-allemande-descend-macron/

  • Que sont les Français devenus ?, par Ivan Rioufol

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    Que reste-t-il de la galanterie, du respect de la femme, de ces marques d’un peuple éduqué ? Que sont, cher Rutebeuf, les Français devenus ? Depuis le début de l’année, 75 femmes ont été tuées par un mari, un amant, un ami. En riposte, le gouvernement va organiser, le 3 septembre, un “Grenelle des violences conjugales”. Mais la décadence se lit aussi aux insultes qui pleuvent sur les femmes dans les rues, aux mains aux fesses dans le métro ou le bus, aux viols parfois.

    Samedi dernier, à Paris, 1 500 personnes se sont retrouvées, place de la République, pour alerter sur cette régression. Toutefois, qu’attendent les femmes qui protestent pour parler clair ? Celles-ci dénoncent un “féminicide”, pour faire comprendre que les tuées l’auraient été parce que femmes. Dans “homicide”, elles entendent “homme”, au lieu d’”humain”. Ces néoféministes imposent au meurtre un mobile – la haine de la femme par l’homme prédateur – qui exclut des sources plus complexes, sociales ou culturelles. Elles obscurcissent les causes.

    La paupérisation, la déculturation, l’abêtissement expliquent l’effondrement des mœurs dans bien des familles, y compris bourgeoises. La banalisation de la drogue et de la pornographie contribue à l’ensauvagement des esprits faibles. Or le concept de “féminicide”, non reconnu par le droit mais repris par Emmanuel Macron, ne permet pas de saisir ces situations sociales. Et les protestataires se gardent également de nommer la responsabilité de la culture islamique dans les atteintes sexistes. C’est pourtant cette idéologie virile qui asservit les femmes des cités.

    C’est le Coran qui avalise la polygamie, exige de l’épousée qu’elle soit vierge au mariage et de la femme qu’elle se soumette à son mari (“Elles [les femmes] sont votre champ de labour. Allez à votre champ comme vous l’entendez […]“.) C’est la sourate 4 verset 34 qui autorise l’homme à frapper son épouse : “Les hommes ont autorité sur les femmes (…). Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance (…) frappez-les (…)“. Or les féministes baissent les yeux devant cet islam rétrograde.

    Réduire la question des violences faites aux femmes à une lutte des sexes, comme le font les fausses rebelles et les militantes de la PMA pour toutes, est un procédé qui occulte les réalités.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 3 juillet 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/215082/que-sont-les-francais-devenus%e2%80%89-par-ivan-rioufol/

  • Le gouvernement de M. Macron renonce à tout effort pour réduire le déficit

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    M. Macron s’est présenté pendant l’élection présidentielle comme le sauveur de la France. Il allait, paraît-il, relancer la machine économique et terrasser le déficit. En 2017, son gouvernement assurait qu’en 2022, le budget serait excédentaire. Las ! en 2 ans, ces prétentions ont été balayées malgré les admonestations de la Cour des comptes. Le Pouvoir avait promis en 2017 de réduire de 50.000 le nombre de fonctionnaires d’État, 100.000 étant supprimés par les autres administrations. Or la réduction ne sera que 15.000 et encore ! Peut-être que pour finir, le nombre d’agents de l’État va s’accroître comme en 2018.

    Pourtant, lorsque nous nous comparons avec nos voisins européens, nous battons tous les records : 1 fonctionnaire pour 11,6 habitants chez nous ; 1 pour 19,6 en Allemagne ; 1 pour 22 en Grande-Bretagne ! Ces pays ne sont pas pour autant sous-administrés. Ils ne manquent ni d’enseignants ni de policiers. À partir de 2010, le Royaume-Uni s’est lancé dans la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires sur 3,5 millions. Cela s’est fait sans drame, en jouant sur les départs en retraite. Ces réformes ont donné un coup de fouet à l’économie britannique. La situation ne s’est ternie que depuis que le Brexit se rapproche. Le déficit budgétaire britannique a été sensiblement réduit, tandis que le taux de chômage est au plus bas, preuve que les réductions des effectifs des agents de l’État produisent rapidement des effets positifs.

    Chez nous, le pouvoir a pris prétexte de la révolte des Gilets jaunes pour ne rien faire. Le peuple, paraît-il, refuserait les fermetures des services de l’État. Il suffisait pourtant de rendre polyvalents les fonctionnaires en poste dans les petites et moyennes villes, qu’ils ne représentent plus une administration, mais toutes, pour que ce sentiment de sous-administration s’estompe. En outre, comme je l’ai répété à de nombreuses reprises dans ces colonnes, la France a transféré nombre de compétences au niveau local, tout en gardant les postes de fonctionnaires qui s’en occupaient et sans les supprimer lorsque leurs titulaires partaient en retraite. Un effort similaire à celui de la Grande-Bretagne est tout à fait possible et à lui seul, il permettrait d’équilibre le budget et de réduire la dette.

    Mais M. Macron, malgré ses rodomontades, est sur la même ligne que son mentor M. Hollande : faire semblant de réformer. Cela serait un moindre mal si la situation économique se maintenait vaille que vaille pendant encore 5 ans. Mais dès 2020, une crise cataclysmique risque bien de s’abattre sur le monde, si l’on en croit de nombreux experts, et il n’est pas sûr, que du fait de la politique sans courage de M. Macron, la France puisse y survivre. Ajoutons que le pouvoir renonce à diminuer réellement les niches fiscales. Il n’y touchera qu’à la marge. Le déficit paiera l’argent déversé pour enrayer la crise des Gilets jaunes ; or les 7 milliards injectés ne relanceront pas l’économie de notre pays, mais contribueront surtout au déficit de la balance commerciale, car nos compatriotes achèteront en priorité des produits étrangers. La politique dite de la demande a toujours été un échec complet ! L’échec de M. Fillon était sans doute moralement justifié, mais il est un drame absolu pour la France, qui risque de faire faillite, alors qu’elle avait encore une chance en 2017 de s’en sortir.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-de-m-macron-renonce-a-tout-effort-pour-reduire-le-deficit/

  • Marine Le Pen qualifie "d'inadmissible" l'occupation du Panthéon par des "gilets noirs"

    marine.jpgQuelques heures après que, ce vendredi en début d’après-midi, le Panthéon à Paris a été occupé par plusieurs centaines de "gilets noirs" qui dénoncent la situation des sans-papiers, les politiques s'emparent du dossier.
    Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen s'est montrée scandalisée, qualifiant "d'inadmissible" de "voir des clandestins revendicatifs occuper, en toute impunité, ce haut lieu de la République".
    Embedded video
    Marine Le Pen
    @MLP_officiel

    Il est INADMISSIBLE de voir des clandestins revendicatifs occuper, en toute impunité, ce haut lieu de la République qu’est le .
    En France, le seul avenir d’un clandestin devrait être l’expulsion, car c’est la LOI. MLP

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    Sur le même thème lire aussi: 
    ➜ Plusieurs centaines d'immigrés clandestins ont occupé le Panthéon

    https://www.peupledefrance.com/2019/07/marine-le-pen-inadmissible-occupation-pantheon-gilets-noirs.html

  • Puisqu’ on vous dit que c’est pour votre bien…

    justice-aveugle-bis.jpgSur le site du Point, Aziz Zemouri consacrait hier un article au sénateur LR marseillais et « gaulliste social » Bruno Gilles. Après « la débâcle de LR aux élections européennes combinée aux très mauvais scores de la liste Bellamy dans les bureaux de vote marseillais» , «Bruno Gilles s’est offert le surprenant ralliement de Vincent Vidal, responsable local du parti d’extrême droite et islamophobe Souveraineté identités et libertés (Siel). » « Bruno Gilles serait-il lui-même devenu sensible aux sirènes du  grand remplacement » ? s’interroge M.Zemouri qui ne manque pas de rappeler qu’ en février 2019, cet élu LR «annonçait sur les ondes de Radio Gazelle, une radio communautaire locale, que s’il était élu maire de Marseille, il s’engageait personnellement à ce que le nom du jeune Ibrahim Ali, assassiné par des colleurs du FN à l’âge de 17 ans, soit rajouté à une avenue des quartiers nord.» Petite précision sémantique au passage à l’adresse de l’auteur de l’article: l’assassinat, contrairement au meurtre, induit la préméditation, la volonté de tuer la victime avant d’accomplir son acte, or ce ne fut le cas dans ce terrible drame qui a vu la mort de ce jeune comorien, membre de la bande B-Vice , le 21 février 1995. Cette parenthèse étant fermée, Aziz Zemouri estime non sans raison que la « stratégie politique (de M. Gilles) qui consiste à courtiser l’électorat musulman ou comorien tout en draguant des élus qui dénoncent l’africanisation et l’islamisation de l’Europe laisse songeur.»

    Ce qui laisse aussi songeur, et à tout le moins explique que l’immigration de l’aveu même d’EmmanuelMacron – qui ferait une fixette sur le sujet -, sera LA GRANDE QUESTION de la prochaine présidentielle, c’est bien son caractère torrentiel. Jean-Paul Gourevitcvh le rappelait ces derniers jours sur Sud Radio, «nous avons entre 14 et 16 millions de personnes d’origine étrangère en France, immigrés ou descendants directs d’immigrés. C’est 4 fois plus qu’il y a 20 ans. »La journaliste de cette antenne,  Véronique Jacquier, précise de son côté qu’en effet «L’immigration sera le sujet de la campagne présidentielle de 2022, voilà ce que dit Emmanuel Macron en petit comité. On recense en 255.000 primo-arrivants en 2018 et 122.000 demandes d’asile, un chiffre en hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Et ce ne sont là que les chiffres de l’immigration légale. Le problème, c’est l’immigration illégale (pas seulement!, NDLR), souligne Véronique Jacquier. Des centaines de milliers de personnes restent sur le territoire national, 330.000 bénéficient de l’Aide Médicale d’État (AME) . À peine une expulsion de clandestin sur dix est réellement exécutée.»

    Une immigration, même si oser établir un lien de corrélation directe entre ce torrent migratoire et l’insécurité est un tabou, qui n’est pas pour rien dans l’augmentation de la délinquance, dans l’ensauvagement de notre pays. La lecture du dernier bilan de la délinquance pour le premier trimestre 2019, rendu public en avril, nous apprend que les crimes et délits (plus de 700 agressions quotidiennes) sont en hausse de 7% par rapport à la même période l’année dernière. Même tendance pour les cambriolages souvent opérés par des bandes venues de l’étranger traversant nos frontières passoires (94.516 faits, + 2,4%), les vols à la roulotte (67.562, + 4,7%), les menaces et chantages (33.259 faits + 4,9%), les vols à la tire (41.709 faits, + 16,4%), les viols(5.739 faits, + 19,4%)…

    Plus la situation devient cauchemardesque, incontrôlable, constate Bruno Gollnisch, plus les velléités du Système de stigmatiser toute expression déviante de refus des politiques menées se font pressantes. Il s’agit  de renforcer l’arsenal répressif législatif existant, de museler toute contestation du bien fondé de l’immigration, du multiculturalisme. Et ce, au nom bien commode et sous l’égide de la lutte contre la haine qui animerait forcément les opposants à l’immigration, ceux qui doutent de la propagande officielle sur les joies du vivre-ensemble.

    Danc ce cadre, nous l’évoquions en février, le gouvernement prépare une modification de la loi «afin de renforcer la lutte contre la cyberhaine, en mettant la pression sur les opérateurs du Net.» « Nous allons mettre en place un parquet spécialisé numérique» assurait la mordante député LREM de Paris, Laetitia Avia, à l’origine de cette proposition de loi « contre la haine sur Internet »,  débattue actuellement en commission à l’Assemblée nationale. «Plainte en ligne, amendes, procédures rapides et maintenant un parquet spécialisé ! Voici notre réponse aux racistes, antisémites, homophobes, cyberharceleurs et autres haineux qui sévissent sur Internet. C’est la fin de l’impunité»,  se réjouissait Mme Avia sur twitter.

    Un procédé qui ne fait pas l’unanimité, y compris au sein des récalcitrants de LREM, à l’instar de l’élue macroniste de Saint-Germain-en-Laye, Agnès Cerighelli, actuellement dans le collimateur, comme Agnés Thill, de ses petits camarades progressistes et du lobby LGBTQ+

    «La loi sur la CyberHaine est une loi dangereuse» a indiqué Mme Cerighelli sur twitter. «Au nom de la haine et de l’injure publique qui sont des concepts subjectifs, censure et délit d’opinion vont s’aggraver. Des auteurs de tweets ou de posts risquent d’être fichés et condamnés. La liberté d’opinion est menacée !»

    Peu suspects de complaisance pour la haine racisteantisémite et l’extrémisme en général, les avocats François Sureau et Christophe Bigot ont chacun publié une tribune sur les dangers de la proposition de loi Avia dans Le Figaro.  Me Sureau s’inquète de ce que « le texte entend transférer aux opérateurs de plateformes en ligne la responsabilité de supprimer les contenus estimés haineux dès lors qu’ils leur ont été signalés, sous peine de lourdes sanctions financières. Si le but affiché par la proposition de loi est louable, elle risque de provoquer censure et autocensure sur tous les sujets de société qui font polémique. »

    Me Bigot souligne également qu’ «Il ne s’agît pas de militer pour la liberté de proférer des injures raciales, ou d’appeler à la violence à l’égard de tel ou tel groupe – il va de soi que la lutte contre les contenus haineux est éminement légitime – mais d’alerter sur les risques pour la liberté d’opinion entraînés par un tel texte, dont l’effet inévitable sera un risque de surblocage de la part des opérateurs de plate-formes, aux frontières des infractions visées, à savoir les injures ou les incitations à la haine, à raison de la race, de la religion etc… Et ce risque n’est pas une vue de l’esprit (…).»

    «Les opérateurs poursuit-il, appliqueront le principe de précaution pour éviter les amendes.Ainsi, le champ d’application du délit d’incitation à la haine raciale a-t-il changé quatre fois en une quinzaine d’années. Le juge oscille, selon les époques, entre la sanction de toute expression faisant naître un sentiment de rejet, et la limitation de la répression à la seule exhortation à commettre un acte de violence, de haine ou de discrimination. Comment les modérateurs des opérateurs aborderont ces évolutions subtiles, qu’il faut suivre au jour le jour? Ils ne le pourront d’évidence pas et par sécurité, au regard des sanctions, appliqueront le principe de précaution.»

    C’est ainsi qu’une loi que les naïfs pourraient penser pétrie des meilleures intentions aura pour effet de renforcer les très inquiétantes dérives liberticides, orwelliennes de notre société, au nom duBien et des Immortels principes. Bref, une nouvelle fois, qui veut faire l’ange fait la bête…

    https://gollnisch.com/2019/06/20/puisqu-on-vous-dit-que-cest-pour-votre-bien/