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France et politique française - Page 1969

  • Une caravane de migrants est prête à partir de Grèce d’un moment à l’autre

    Il y a 2000 migrants rien qu’à Salonique, mais l’Occident nie l’existence de caravanes !
    La masse en partance vers l’Europe grandit à vue d’œil, la nouvelle de ces caravanes aidées par les ONG se répand comme une traînée de poudre parmi les migrants.
    Les émeutes sont devenues quotidiennes, la police est dépassée. 
    De toute évidence, il y a des soldats parmi les migrants.
    Tout en disant qu’il n’y a plus de crise migratoire, l’UE veut légaliser ces migrants et faciliter leur venue en Europe.
    Les spécialistes hongrois sur place disent qu’il sera impossible de freiner la masse, une fois qu’ils se mettront en route.
    Source : Híradó (vidéo 10 mn)
    Voir aussi :
    Grèce : affrontements entre migrants illégaux et police anti-émeute (vidéo 1 mn)
    Grèce : les migrants bloquent la gare de Larissa (Thessalie, nord de la Grèce) et scandent : Germany ! Germany ! (vidéo 1 mn)
    Les migrants bloquent la gare d’Athènes : plus aucun train ne circule entre Athènes et Salonique : Origo.hu (galerie : 20 photos) :
    http://by-jipp.blogspot.com/

  • Grand remplacement : ce monde du remplacisme global, cette GPA généralisée

    Grand remplacement : ce monde du remplacisme global, cette GPA généralisée

    L’Incorrect du mois d’avril consacre un dossier au grand remplacement de population et donne la parole, contrairement à tous les médias qui en parlent, à Renaud Camus, concepteur de la formule. Extrait :

    Pour couper enfin court à tous les contre-sens ou à tous les mensonges sur le sujet, qu’est-ce que le Grand Remplacement sous votre plume ?

    D’abord ce n’est pas une théorie, je ne suis pas un intellectuel. Plût au ciel que ce ne fût qu’une « théorie », ou un «slogan d’intellectuel», comme dit M. Bardella. C’est un syntagme, un simple nom, comme la Guerre de Cent Ans, la Fronde ou la Révolution française, pour une période de l’histoire et son phénomène le plus marquant. Du phénomène en question je ne saurais donner de définition mais j’en puis offrir des synonymes, plus ou moins approximatifs comme le sont toujours les synonymes: immigration de masse, submersion migratoire, changement de peuple et de civilisation, islamisation, africanisation, et enfin, le moins modéré, que j’emprunte à Aimé Césaire – lequel en usait dans un autre contexte, certes – génocide par substitution.

    En quoi ce processus serait-il forcément mauvais ?

    En ceci d’abord que toutes les cohabitations culturelles ou de civilisations différentes ont toujours très mal tourné, soit dans le bain de sang, soit dans la soumission d’une des parties. Un des avantages de l’âge, c’est qu’on peut affirmer que c’était mieux avant, les gens ne peuvent pas vous répliquer que vous n’en savez rien : on y était. Et je puis vous assurer que la vie était plus douce et plus civilisée il y a cinquante ans, quand nous étions un peuple avec son territoire : il y avait moins d’agressivité dans l’air et de violence prête à sourdre, on avait moins le sentiment de devoir sans cesse se méfier, les femmes étaient plus libres, les villes étaient plus belles et plus propres, le bidonville global n’avait pas commencé de s’étendre. Mais surtout, surtout, le monde du remplacisme global, cette GPA généralisée, reflète une conception désespérante de l’homme : désoriginé, dénaturalisé, déculturé, infiniment remplaçable, condamné à un présent perpétuel, échangeable à merci, comme un produit autoproduit qui s’achèterait lui-même, indéfiniment.

    À ce sujet, vous parlez de « Matière Humaine Indifférenciée (MHI) ». Qu’est-ce que cela signifie ?

    Cela signifie que l’homme est réduit au triple statut de producteur, de consommateur et de produit : une pâte normalisée, standardisée, de composition chimique un peu douteuse, étalable n’importe comment n’importe où — je parle assez volontiers aussi de Nutella humain. Je suis horrifié par ce que colportent les journaux depuis quelques jours, et jusqu’au Times of Israel, un pays pourtant ami: ce qu’ils appellent la « théorie » du Grand Remplacement aurait une origine nazie, ou néo-nazie ! C’est la dernière invention de « la Clique ». J’ai consulté mes avocats, nous allons porter plainte pour diffamation. Mais les gens qui colportent ces énormités imbéciles ont moins tort qu’ils ne le croient eux- mêmes : car si la prétendue « théorie » du Grand Remplacement n’a rien à voir avec le nazisme, et pour cause, ni avec le moindre totalitarisme, le Grand Remplacement lui-même, la chose, et surtout ce que j’appelle le remplacisme global, le principe, l’idéologie, me semblent bel et bien relever de la même histoire que le nazisme : celle de la déshumanisation de l’homme, de son industrialisation post-industrielle. Je ne dirais pas que le remplacisme global est le fils ou l’héritier du nazisme, il est plutôt son neveu. Sans vouloir en rien contester, il va sans dire, le caractère unique de la Shoah, il faut bien voir que c’est le même principe concentrationnaire, si bien entrevu et dénoncé par Bernanos, qui donne ici les camps et là le bidonville global. Le nazisme et le remplacisme global appartiennent à la même généalogie, issue de la Révolution industrielle, et dont les figures-clefs sont Frederick Taylor et Henry Ford autant qu’Hitler. Le remplacisme global, cinématographiquement, c’est Métropolis +Les Temps modernes + Soleil vert. […]

    Vous êtes devenu paradoxalement un écrivain ostracisé par le monde éditorial et médiatique d’un côté, et une « star » mondiale de l’autre côté, pour vos formules sur le Grand Remplacement. Étonnant, non ?

    Disons qu’à titre personnel être ostracisé me va probablement moins mal qu’à d’autres. Je n’ai pas de besoins sociaux. Quand la vie médiatique et littéraire c’est « On n’est pas couché », convenez qu’en être banni est moins humiliant qu’aux temps de l’hôtel de Rambouillet, de Mme du Deffand ou de l’Abbaye-aux-Bois. Le seul aspect fâcheux de la situation, c’est que je ne peux pas répondre quand « la Clique », assurée de n’être pas contredite, puisque je suis interdit de parole, se permet de raconter sur moi tout et n’importe quoi. De plus personne ou presque ne m’a lu, parmi les discoureurs, ce qui autorise les généalogies les plus absurdes. […]

    Mais votre public a dû s’élargir ces dernières années ?

    Pas du tout. Bien au contraire. Je n’ai plus d’éditeur et suis banni de toutes les librairies. Je suis l’homme invisible. Les gens ne songent pas à aller chercher mes livres sur Amazon, où ils sont pourtant bien faciles à obtenir. D’ailleurs la plupart des lecteurs potentiels ne savent même pas que Le Grand Remplacement est d’abord un livre (de même que Le Petit…). Parmi les attaques dont je fais l’objet, une des plus basses et des plus révélatrices du mode de penser de ceux qui la formulent, c’est celle selon laquelle le changement de peuple serait mon « fonds de commerce ». Je ne souhaite à personne un tel fonds de commerce.

    Avez-vous un espoir politique ?

    Il y a une chance sur un million. L’adversaire est partout, et il tient toutes les issues. On ne peut s’en sortir qu’en utilisant sa force à lui, comme au judo. Voyez Amazon, que je mentionnais à l’instant, ou Twitter, ou Facebook. C’est chevaucher le dragon. Mais il faut tout tenter. On ne peut pas ne rien faire. Un miracle peut arriver, qui sait ? Je garde l’espérance. Nous avons quatre modèles: la lutte des peuples pour le droit à disposer d’eux-mêmes, la Grèce, la Hongrie, la Pologne, le Risorgimento, au XIXe siècle (et certes la Reconquista, plus loin dans le temps) ; la Résistance, lors de la précédente Occupation; les différents combats pour la décolonisation, Gandhi, Fanon, Ben Bella; et les dissidents soviétiques. Ceux-là sont ceux qui nous ressemblent le plus, à la fois, et ceux qui donnent le plus d’espérance. Ils étaient aussi seuls que nous, aussi désarmés, aussi calomniés et traînés dans la boue. Et pourtant ils ont fait tomber un énorme système. Comme le système soviétique, le système que nous affrontons est entièrement bâti sur le mensonge. Tout est faux dans le remplacisme global: c’est ce que j’appelle le faussel, le réel faux, le réel inversé. Le mensonge fondateur, pilier de tous les autres, étant naturellement la négation du Grand Remplacement, qui est pour moi le négationnisme moderne. Mais quand tout est mensonge, de tels systèmes peuvent s’effondrer d’un coup, en quelques jours ou quelques mois, on l’a bien vu avec l’univers soviétique : il suffit qu’un enfant retire son doigt de la digue, ou déclare en son innocence que le roi est nu.

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-remplacement-ce-monde-du-remplacisme-global-cette-gpa-generalisee/

  • Mathieu Bock-Côté : « Lorsqu’on dit de quelqu’un qu’il est raciste, c’est souvent pour ne pas entendre les arguments qu’il nous présente »

    Dernièrement le sociologue et essayiste québécois, classé ‘conservateur’, Mathieu Bock-Côté, est reçu dans de nombreuses émissions françaises à l’occasion de la sortie de son livre L’empire du politiquement correctLes médias au collier se l’arrachent dans un mouvement d‘engouement-detestation, dans le vain espoir de le clouer au pilori, lui et ses idées politiquement incorrectes.

    Sa fréquente présence sur les plateaux télé, audimat oblige, démontre en tout cas à quel point le thème du ‘politiquement correct ‘ intéresse particulièrement les Français.

    « Le politiquement correct, écrit-il dans son ouvrage, est reconnaissable à travers son rapport au langage. On le sait depuis Orwell : qui veut contrôler la pensée contrôle d’abord les mots pour l’exprimer. » Des mots que MatthieuBock-Côté s’est réapproprié, avec maestria et une verve toute québécoise…

    https://www.medias-presse.info/mathieu-bock-cote-lorsquon-dit-de-quelquun-quil-est-raciste-cest-souvent-pour-ne-pas-entendre-les-arguments-quil-nous-presente/107050/

  • Immigration clandestine : « Si le bateau arrive en Espagne, ils sont chanceux, sinon ils perdent l’argent et recommencent »

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    2000 euros, c’est le prix minimum pour atteindre l’Europe clandestinement depuis l’Afrique du Nord à bord de petits bateaux.

    Malgré une surveillance accrue, les filières de passeurs se multiplient et peuvent rapporter gros.

    Un passeur a accepté de témoigner et livre plus de détails.

  • Des gilets jaunes devant la villa d’Emmanuel Macron

    Des gilets jaunes devant la villa d’Emmanuel Macron

    Une centaine de GiletsJaunes sont postés devant la villa d’Emmanuel Macron, au Touquet. L’opération a été tenue secrète jusqu’au dernier moment pour l’effet de surprise. Les policiers qui étaient peu nombreux ont rapidement demandé des renforts.

    Voir la suite

  • En catimini, le Parlement européen poursuit son œuvre fédéraliste

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    Alors que les citoyens de l’Union européenne sont en pleine campagne électorale, en vue du suffrage qui aura lieu le 26 mai prochain pour désigner les députés européens, le Parlement de Strasbourg poursuit, en catimini, son œuvre fédéraliste.

    C’est ainsi que, le jeudi 4 avril dernier, l’instance européenne a voté un « règlement carte d’identité » instaurant le principe d’un document officiel porteur d’un symbole européen, d’un format et d’une couleur identique dans les différents pays de l’Union. Il est également prévu que ces différentes caractéristiques communes devront, peu à peu, compléter les documents que chaque État continuera à émettre, tout en gardant la possibilité (mais pour combien de temps ?) de maintenir des éléments spécifiquement nationaux.

    Pourtant, interrogé sur l’instauration de ce nouveau titre officiel, qui a tout d’une pièce d’identité européenne, le rapporteur du projet, le Belge Gérard Deprez, membre du groupe des libéraux et démocrates, déclare sans ambages : « Il n’est pas question de remplacer les cartes nationales d’identité par une carte européenne ; ni d’obliger les États membres qui n’en délivrent pas à en délivrer une ; ni de créer une banque de données européenne des empreintes digitales ; ni de constituer une base légale pour en créer une au niveau national comme se plaisent à le proclamer certains, au mépris de la vérité ! »

    Alors, à quoi va-t-elle servir ? Toujours selon l’eurodéputé belge, ce nouveau document serait simplement destiné à faciliter la circulation des personnes au sein de l’Union européenne. Mais n’est-ce pas, déjà, le but assigné d’une carte d’identité nationale ? Par ailleurs, les passeports actuellement délivrés par les États membres ne portent-ils pas, déjà, la mention « Union européenne » ? Quant à la bannière étoilée, ne figure-t-elle pas, par exemple, sur les nouveaux permis de conduire ? Autant dire que les explications avancées par l’élu européen ne sont pas très convaincantes. En réalité, avant même le choix des peuples qui aura lieu dans quelques semaines, et vraisemblablement inquiets du progrès des votes observés ces derniers mois dans plusieurs pays de l’Union, le Parlement de Strasbourg, encore majoritairement occupé par des fédéralistes, tente de poser quelques repères forts de dernière minute.

    Sans doute les élus concernés, savamment encouragés par une Commission apeurée, espèrent-ils faire émerger dans l’urgence et la précipitation cette notion de citoyenneté européenne après laquelle ils courent désespérément mais qui semble s’éloigner au gré des élections nationales. Citoyen européen « par les papiers » à défaut de l’être de cœur, c’est le message que porte cette nouvelle tentative de forcer l’avenir et le destin de peuples décidément récalcitrants. Comme si la distribution, sous un prétexte fallacieux, d’un documents officiel venu d’ailleurs pouvait, à elle seule, forger un sentiment d’appartenance à une entité supranationale dans laquelle de moins en moins de citoyens européens se reconnaissent.

    C’est dire la déconnexion totale qu’il existe désormais entre l’Europe fédéraliste et ultralibérale voulue par Bruxelles et les peuples qui subissent, au quotidien, la pression et les diktats de cette institution hors-sol. Le 26 mai prochain, sans doute pour la dernière fois, les citoyens qui composent les 27 pays de l’Union européenne (les Britanniques ayant déjà choisi) auront la possibilité de reprendre leur destin en main. Ce projet de carte d’identité européenne fixe l’objectif poursuivi par les fédéralistes : la fin des nations. ce funeste projet, il est encore possible de répondre par le choix d’une Europe des peuples libres et des grands projets. Ni plus ni moins que celle voulue par le général de Gaulle.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/en-catimini-le-parlement-europeen-poursuit-son-oeuvre-federaliste/

  • Débats, remaniement et autres enfumages

  • Jean Messiha : “A Bruxelles, nous formerons une grande alliance des souverainistes et des patriotes”

    Jean Messiha s’exprime sur la notion d’identité nationale, selon lui en “menace d’extinction en France“.

    Pour Boulevard Voltaire, il revient également sur les enjeux des prochaines élections européennes pour les partis patriotes de chaque pays.

  • Débat saboté, cacophonie programmée ?

    6a00d8341c715453ef0240a49d1fab200b-320wi.pngLamentables choix, ce 4 avril, que ceux de l'Émission politique sur la chaîne étatique France 2. On la supposait devoir lancer la campagne des élections au Parlement européen. Assisté d'Alexandra Bensaïd, qu'on a connue meilleure, Thomas Sotto, responsable du plateau, confirma pendant toute la soirée, de manière impressionnante, le soupçon qui nous suggérait de le considérer comme un souriant crétin. Totalement au-dessous de son rôle. Un cavalier incapable de monter son cheval.

    On semble dès lors fondé à se demander si tant de médiocrité n'était pas voulue. Cette prestation misérable n'était-elle pas destinée à flatter la comparaison avec cet interminable monologue présidentiel des semaines précédentes baptisé grand débat national ?

    Mais peut-être une telle question, quelque peu complotiste, surestime-t-elle à son tour les princes qui nous gouvernent…

    En tout état de cause, la gestion d'une pareille apparence de controverse, sur un sujet aussi important, que celui de la future gouvernance de l'Union européenne, dépassait les moyens mis en œuvre.

    Ça commençait par une pitrerie, chaque intervenant étant prié d'apporter un objet symbolique, qui une paire de menottes, qui un morceau, vrai ou faux, du mur de Berlin, etc. Et ça tourna très vite en un brouhaha, sans que le maître des horloges, trop poli pour être honnête, parvînt jamais à calmer le chahut.

    Chacun voyant midi à sa porte, les avis se partageront quant à déterminer le meilleur, ou le moins exécrable, des participants. Je vote pour mon papa, le plus fort du monde. Hélas, on doit en convenir, avec le grand Galabru, qui le disait déjà en son temps : c'est très dur d'être bon dans un mauvais film.

    Les commentaires divergeront donc totalement.

    Si telle collaboratrice ou tel lecteur du Monde semble trouver que François-Xavier Bellamy à droite, et Ian Brossat, du PCF, à gauche, émergeaient au-dessus de la moyenne, si la plupart jugent le jeune Glucksmann hors sujet, d'autres ont pu apprécier en Madame Loiseau, vêtue de rose, dans un environnement de vestes masculines bleues un amusant paradoxe ; presque seule à défendre l'acquis communautaire, elle représentait l'unique parti qui n'a jamais siégé à Strasbourg.

    Élections européennes dites-vous ? Mais on a surtout entendu parler de petits intérêts, en général imaginaires, de l'Hexagone, dans un contexte mal compris, aussi bien par les trois quarts des débatteurs que par la majorité de leurs électeurs.

    Certes on s'est chamaillé autour de la question migratoire, préoccupation légitime de ceux qu'on stigmatise avec beaucoup de mépris comme des populistes. Elle exaspère les tenants du politiquement correct ; elle fracture l'opinion européenne en deux blocs antagonistes ; et elle amène, avec beaucoup de retard, les partis du centre droit à se rapprocher des différents partis qui se sont développés, depuis 40 ans, sur cet unique mécontentement. Regrettons simplement que les solutions proposées concrètement n'aient pas pu se voir développées. Au moins avons-nous entendu une tirade éloquente, et sans doute sincère, du représentant communiste. Il y réaffirma son option en faveur d'un accueil, encore plus large et généreux, des derniers futurs électeurs d'une gauche décidément en perdition. Merci camarade stalinien pour cette piqûre de rappel.

    Au lendemain de ce pseudo-débat cacophonique, avouons quand même que nous eussions préféré l'évocation prioritaire des vrais problèmes européens. Aucune des questions régaliennes qui se posent à l'ensemble du Vieux Continent, n'a été abordée : ni la justice, ni la police, ni la défense. Encore moins celles de la recherche, de la cybersécurité, qui nous concerne tous, de l'Estonie au Portugal, ni, globalement, de nos moyens militaires insuffisants ou de notre industrie de défense.

    Tous semblaient déplorer le manque d'emplois. Hélas, on n'a guère perdu son temps de parole pour défendre l'entreprise, l'apprentissage, l'investissement ou l'épargne.

    Avec beaucoup de sincérité l'authentique écolo de service nous a parlé du bonheur. Au moins ne l'a-t-il pas promis.

    Pour le débat comme pour l'amour, comme aussi bien pour la guerre, il vaut toujours mieux n'être, ni un tout seul, ni douze, mais deux. Ceci disqualifie aussi bien le solo jupitérien du mois précédent, que cet inaudible et inutile tumulte dodécaphonique d'un soir.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/

  • Mathieu Bock-Côté : « Cachez ces agresseurs que l’on ne saurait voir »

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    CHRONIQUE - L’agression d’une jeune transsexuelle place de la République à Paris, le 31 mars dernier, a frappé. Étonnamment, la victime a décidé de relativiser son agression pour éviter de troubler l’ordre diversitaire. Un ordre que les médias entretiennent savamment. [Le Figaro, 6.04]. Quant à l'exhibitionnisme systématique des membres de la communauté LGBT dont Mathieu Bock-Côté ne traite pas ici, est-il si étonnant qu'il finisse par provoquer des réactions d'exaspération pouvant aller jusqu'à l'agression ? Et pas seulement venant de mâles arabes ou musulmans. LFAR 

    « ... La dénonciation rituelle de l’homme blanc hétérosexuel est au cœur de l’imaginaire progressiste ... »

    La scène, captée par vidéo, était glaçante : à Paris, place de la République, Julia, une jeune transsexuelle, a été agressée dans la rue par une bande prenant manifestement plaisir à la persécuter.

    On pouvait y constater encore l’ensauvagement des rapports sociaux et le fond de barbarie que l’humanité porte en elle et qui peut toujours remonter à la surface. Comment ne pas se révolter devant la joie mauvaise de ceux qui se savent en situation de force et qui jouissent de l’humiliation des plus faibles ? Les grands médias, avec raison, ont rapporté l’événement en en soulignant l’extrême brutalité.

    Mais la description des faits était quelque peu laconique. Alors que les agresseurs arboraient à peu près tous le drapeau algérien, il semblait à peu près impossible de le mentionner médiatiquement, sauf pour dire que cela n’avait aucune importance. Mieux valait pérorer en général sur la situation de la tolérance en France. S’il était bien vu de se demander comment une telle violence était possible aujourd’hui, il semblait à peu près impossible de mentionner qui en était à l’origine. Ce qui était visible aux yeux de tous devait être censuré. On devine que si les agresseurs sortaient de la messe et appartenaient de près ou de loin à la droite catholique, on ne ferait pas preuve de la même pudeur dans la manière de rapporter les faits.

    De manière assez triste, Julia, la victime, a elle-même participé à cette entreprise de voilement du réel. En empruntant la novlangue de l’époque, elle dit refuser de stigmatiser l’islam et les musulmans. Cela va de soi. On ne saurait rendre une communauté dans on ensemble coupable de cette agression. Mais on ne saurait non plus décréter que ce qui est arrivé n’est pas arrivé. Comment ne pas voir là une forme d’enfermement idéologique qui empêche Julia de comprendre ce qui lui arrive ? Le propre de l’idéologie est de se radicaliser au rythme où le réel la désavoue.

    Ce n’est toutefois pas la première fois qu’une victime décide de relativiser son agression pour éviter de troubler l’ordre diversitaire. Au printemps 2017, on apprenait qu’autour de la porte de la Chapelle, il était de plus en plus difficile pour les femmes de s’aventurer sans risque. Ce nouveau climat s’expliquait apparemment par la présence massive « d’hommes » récemment arrivés dans le quartier, occupant l’espace public en le rendant inhospitalier aux femmes. La diabolisation du mâle allait de soi. Il n’était toutefois pas possible de mentionner de quels hommes il s’agissait, alors qu’on savait pertinemment qu’il s’agissait de migrants témoignant manifestement d’une conception du rapport hommes-femmes étranger aux codes les plus élémentaires de notre civilisation. Le souvenir des agressions sexuelles massives de Cologne nous revient aussi en tête.

    Ne soyons pas surpris : l’argument n’a rien de nouveau. Il y a quelques semaines à peine, Marlène Schiappa avait associé la vague récente d’agressions contre les homosexuels à l’influence souterraine de la Manif pour tous. Pour ne pas faire de lien entre insécurité et immigration, elle préférait accuser la droite versaillaise qu’elle assimilait aux islamistes. Le grand parti de l’intolérance transcenderait toutes les cultures ! La dénonciation rituelle de l’homme blanc hétérosexuel est au cœur de l’imaginaire progressiste, et qu’on ne risque rien à faire son procès.

    On trouve au cœur du système médiatique un logiciel traducteur qui fonctionne de la manière la plus simple qui soit : quand un événement vient confirmer le grand récit diversitaire, on le traite comme un fait politique, alors que s’il le compromet, on le rabat dans le domaine des faits divers. Le récit se dérègle toutefois quand ce sont les membres d’une minorité qui persécutent une représentante d’une autre minorité. S’enclenche alors presque automatiquement un processus de reconstruction du récit médiatique pour nous rappeler que la diversité, en plus d’être automatiquement une richesse, est nécessairement harmonieuse.

    L’agression de la jeune Julia nous rappelle une chose simple : le politiquement correct n’a aucune gêne à nier l’évidence la plus frappante. Ses gardiens iraient même jusqu’à nier que le soleil se lève le matin et se couche le soir s’il le fallait pour sauver le grand récit de la diversité rédemptrice. Ils le font même au nom de considérations morales supérieures : il ne faudrait pas alimenter les préjugés de ces ploucs qu’on appelait autrefois les citoyens. Mais à quel moment le mensonge par omission bascule-t-il dans le domaine des « fake news » ? Devant une telle manipulation du sens des événements, qui relève à bien des égards d’un déni de réel digne des standards soviétiques les plus exigeants, on serait peut-être en droit de parler d’une logique relevant de la désinformation. 

    Julia, une jeune transsexuelle, a été agressée dans la rue par une bande   

    Mathieu Bock-Côté 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/