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France et politique française - Page 1979

  • Livre de Philippe de Villiers : Fayard espère vendre 100.000 exemplaires de l’ouvrage

    Livre de Philippe de Villiers : Fayard espère vendre 100.000 exemplaires de l’ouvrage

    Attaqué de toutes parts et menacé d’un procès, Philippe de Villiers reste très serein tout comme sa maison d’édition, qui avait anticipé ce risque et rappelle que la véracité des archives n’est pas contestée :

    Je défends ce livre comme je ­défends tous ceux que nous publions“, avance Sophie de Closets, présidente de la maison d’édition depuis 2013. Pour elle, il n’y a donc a donc aucune raison de monter au créneau : “Ce sont les auteurs qui sont en première ligne sur le contenu, pas moi, ajoute- t-elle. Mon rôle est de publier des livres de qualité, qui font débat.”

    Avant publication, l’ouvrage a été relu sur les faits, mais “les auteurs sont libres de faire des interprétations et des hypothèses”, explique l’éditrice. “Je n’ai jamais lu que les archives publiées par Philippe de Villiers sont fausses“, dit-elle. Ce qui n’est pas exact, plusieurs historiens reprochant à Villiers de fausses affirmations. “Les archives existent et les critiques disent : ‘On savait déjà’, assure-t-elle. Le débat se place sur l’interprétation que ­Philippe de Villiers en fait.” (…)

    Fayard espère vendre 100.000 exemplaires de l’ouvrage, selon l’attachée de presse de l’auteur. Un tel succès le situerait au même niveau que Les Mosquées de Roissy, publié en 2006, ou Les cloches sonneront-elles encore demain?, en 2016. Mais loin des 250.000 exemplaires de son best-seller, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, sorti en 2015.

    Quant à Philippe de Villiers, il confie au JDD :

    Ça va mettre un de ces bordels! Mon livre va entrer en collision directe avec les propos officiels de la campagne. Je me fends la gueule à chaque fois que je me relis en me disant : ‘C’est mon meilleur livre.’ (…)

    Deux mois plus tard, il se dit “comblé par la panique qu'[il a] créée dans le camp européiste“. “Je pensais que la presse me traiterait par le silence, déclare-t-il. La mauvaise foi de mes détracteurs m’enchante, ça veut dire qu’ils sont gênés, ils sont obligés de m’insulter et de mentir. J’ai ce que j’espérais : un débat. On me prend au sérieux.” Là, on s’étonne. Au sérieux? Alors que nombre d’historiens l’accusent de falsification? “Si c’était si ­négligeable, ils ne prendraient pas la peine de me répondre.” Lui-même vient de finir de rédiger un long texte qu’il va adresser au Monde en guise de réplique au collectif d’universitaires européens qui l’y a étrillé cette semaine.

    Pour me condamner, on m’invente des propos. Je n’ai jamais dit ni écrit que la construction européenne serait d’inspiration nazie. Je dis que le choix de faire l’Europe par l’intégration plutôt que par la coopération était celui exigé par le département d’État américain. Je dis qu’il fut porté avec conviction par trois personnalités parmi les ‘pères fondateurs’ – Jean Monnet, Robert Schuman et Walter ­Hallstein – qui avaient pour points communs de haïr de Gaulle, de vouloir une Europe qui ne soit ni puissante ni indépendante des États-Unis et de s’être diversement compromis avant 1945.”(…)

    “La contre-attaque contre moi s’organise autour de trois accusations. Un : il s’agit de complotisme. Deux : on le savait déjà. Il faudrait savoir! Ces deux premiers points sont incompatibles. Trois : on me reproche de ne pas avoir exposé le contexte de la guerre froide. La lutte anticommuniste n’impliquait nullement de se soumettre à une puissance étrangère quelle qu’elle fut. Comme beaucoup d’autres, de Gaulle était parfaitement anti­communiste et il œuvra toute sa vie pour une Europe européenne, non pas américaine.”(…)

    Mais la guerre déclarée contre son livre le pousse finalement à changer ses plans. Lui qui ne voulait pas multiplier les conférences ni les séances de signatures s’est laissé convaincre par son éditrice, Sophie de Closets, d’entreprendre un tour de France.

    Plus je sens que ça gêne, plus j’ai de l’énergie pour faire connaître ce livre. Je suis un dissident, un refuznik. On les appelait ainsi en Union soviétique.” Fin janvier, il promettait : “Je vais vous emmener dans une histoire dont je ne connais pas la fin.” Il ne croyait pas si bien dire.

    https://www.lesalonbeige.fr/livre-de-philippe-de-villiers-fayard-espere-vendre-100-000-exemplaires-de-louvrage/

  • François Hollande : «La menace vient de l’extrême droite. Je l’affirme, un jour elle arrivera au pouvoir en France»

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    Une version actualisée de son livre « Les Leçons du pouvoir » sera disponible en librairie ce mercredi. C’est à cette occasion que François Hollande a accordé un entretien au journal Le Parisien.

    Voici un extrait :

    Les élections européennes sont dans deux mois. Pensez-vous que le débat soit entre les nationalistes et les progressistes ?

    Le Brexit est le contre-exemple par excellence. D’ailleurs, aucun pays ne désire aujourd’hui sortir de la zone euro ou de l’Union. Je ne crois pas à l’implosion de l’Europe. Je crains sa paralysie. Les gouvernements d’inspiration populiste comme l’Italie de Matteo Salvini ou la Hongrie de Viktor Orban veulent que l’Europe n’avance plus. Et ils ont les moyens de bloquer toute évolution au sein du Conseil européen. C’est pourquoi dans une Europe qui restera à 27, je suis partisan d’une Europe à 2, bâtie sur le couple France-Allemagne. C’est le seul moyen d’impulser de nouvelles politiques pour la défense, l’écologie, la promotion des industries nouvelles, l’harmonisation fiscale… Une fois que cette entente sera actée par un nouveau traité, d’autres pays nous rejoindront et c’est ainsi que sera retrouvé l’esprit européen des débuts. Sinon, les nationalismes finiront par l’emporter et la flamme européenne sera définitivement éteinte.

    La France Insoumise et le Rassemblement national, c’est pareil ?

    Je ne les confonds pas. La menace vient de l’extrême droite. Je l’affirme, un jour elle arrivera au pouvoir en France. En 2022 ou plus tard… puisqu’elle prétendra que c’est la seule qui n’a pas été essayée !

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  • « Et tous ces jeunes Blancs qui écoutent du rap à gogo… Fascinant processus suicidaire… » 2 sur 2

    Sur l’économie, le social, l’assistanat

    (l’Europe empêche la fusion alstom siemens au nom de la concurrence) En système capitaliste, la concurrence consiste à : 1) passer des accords avec les concurrents pour s’entendre sur les prix et se répartir les marchés 2) pratiquer des prix de dumping pour étouffer les concurrents naissants 3) racheter les concurrents pour supprimer la concurrence…

    Sur l’environnement

    Le remplacement de l’agriculture paysanne traditionnelle par l’agriculture industrielle à l’américaine n’a pas fini de délivrer ses conséquences catastrophiques : environnementales, sociétales, sanitaires… Merci De Gaulle et Pisani… Et vive le cancer !

    Grande distribution + agro-alimentaire + agriculture moderne = cancer

    De la bouffe aux couches-culottes, tout ce que nous vend le Système est empoisonné…

    (mobilisation des artistes pour le climat) Et pour lutter contre la pollution, la jet-set a décidé de ne plus prendre l’avion…

    (les baleines dérangées par les touristes qui viennent les observer) Le tourisme, cette catastrophe…

    Sur l’école

    Collège unique + bac pour tous + études pour tous = illusion, échec, frustration, refus d’occuper les emplois qui existent….

    Parcoursup met en évidence ces deux éléments clé : il y a beaucoup trop d’étudiants… et beaucoup trop d’immigrés…

    Sur le féminisme, les homos, les mœurs, le politiquement correct 

    Mannequins, actrices, présentatrices télé : les délires féministes sont démentis par les faits un milliard de fois par jour…

    (le gouvernement cherche à féminiser la direction des théâtres nationaux) L’idéal serait de remplacer les vieux par des jeunes, les hétéros par des homos, les hommes par des femmes et les Blancs par des immigrés…

    (les hommes meurent bien plus souvent de l’alcool que les femmes) Cette scandaleuse inégalité de genre mérite d’être corrigée au plus vite

    (ligue du lol) Les guerres entre gens de gauche se mènent au nom de la morale alors qu’ils sont tous amoraux

    (ligue du lol) Les mis en cause sont certes de gauche… Mais ce sont des hommes, des blancs et, à ce que l’on comprend, des hétéros : autrement dit ils ont tout faux

    Jeunisme, féminisme, éloge de l’homosexualité, immigrationnisme : les vaches sacrées de la modernité

    (parent 1 et parent 2 : l’assemblée consacre l’homoparentalité dans les formulaires scolaires) Et les parents 3, 4 et 5 ? On les oublie ? On les méprise ? On les discrimine ?

    Sur la modernité, la république, la démocratie, la bourgeoisie

    La classe dirigeante est libérale-libertaire : en toute logique puisque la révolution qui l’a portée au pouvoir il y a 200 ans était fondée sur une idéologie individualiste…

    Après avoir éradiqué les langues et parlers régionaux sur le territoire français, la république s’attache désormais à y promouvoir l’arabe

    Sur le vaste monde

    (des noirs réduits à l’esclavage en Lybie) Eh oui l’esclavage existe toujours dans le monde arabo musulman. Et ce sont les Blancs qui sont accusés de racisme alors que ce sont eux qui les premiers l’ont aboli…

    (pour le forcer à avouer, la police indonésienne enroule un serpent autour d’un voleur) Nous on nous fait avaler des couleuvres

    (jamais depuis la guerre froide il n’y a eu autant d’affaires d’espionnage) Ah bon, mais je croyais que le monde entier se convertissait progressivement aux « valeurs universelles humanistes » magnifiées par la république française, ce phare de l’humanité… ?

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2019/04/01/et-tous-ces-jeunes-blancs-qui-ecoutent-du-rap-a-gogo-fascinant-processus-suicidaire/

  • « Et tous ces jeunes Blancs qui écoutent du rap à gogo… Fascinant processus suicidaire… » 1sur 2

    Sur l’invasion et sur la France envahie

    Dans les classes le drapeau, mais de moins en moins de Français…

    Ce n’est pas parce que le rap est violent et haineux qu’il faut voir tout en noir….

    Pas d’immigration = pas de terrorisme (et très peu de délinquance) Notification de l’administration de FB le 20/02/19 : « Personne d’autre ne peut voir cette publication, car elle va à l’encontre de nos Standards de la communauté sur les discours incitant à la haine »

    Sur le Système mondialiste et immigrationniste, son projet, sa propagande, ses collabos, ses dissidents

    Le choix est bien celui posé par Macron : le « progressisme », mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire ; ou le « populisme », pour espérer défendre les intérêts des Européens de souche ainsi que leur civilisation…

    Trois France. La classe dirigeante immigrationniste et ceux qui la soutiennent. Les immigrés, alliés pour l’heure aux précédents. Les Français de souche, qui pour la plupart sont hostiles à l’immigration. Quant à l’extrême-gauche, elle est proche des immigrés et a versé depuis longtemps dans l’islamo-gauchisme.

    (condamnation d’agents immobiliers qui ne voulaient pas d’arabes de noirs ou de jaunes sur les annonces) Les juges qui les ont condamnés ont d’ailleurs de nombreux voisins noirs, jaunes et arabes et en sont très satisfaits…

    Certains se demandent ce qu’est un « Européen de souche »… Alors qu’il suffit de se regarder dans une glace…

    (Horvilleur rabin : pourquoi n’aime-t-on pas les juifs ?) Or, dans notre monde de bisounours, l’amour universel est obligatoire…

    (Horvilleur rabin : pourquoi n’aime-t-on pas les juifs ?) Ouin… ouinn…

    Pour lutter contre l’antisémitisme, le Système importe 4 à 500.000 immigrés supplémentaires par an, pour la plupart musulmans…

    (Giesbert : la chasse aux juifs est ouverte) Les plus menacés restent tout de même les Français de souche

    (Giesbert : la chasse aux juifs est ouverte) Lorsque l’invasion de l’Europe sera achevée, où les Européens de souche pourront-ils eux se réfugier ?

    (les sorties des films du mercredi) Une dose de propagande : 1) féministe 2) homosexuelle 3) anti catholique 4) immigrationniste…? Cocher la case qui convient…

    Et tous ces jeunes Blancs qui écoutent du rap à gogo… Fascinant processus suicidaire…

    Sur les politiciens, la sphère politico administrative, la gauche, la droite, la classe dominante

    (Mélenchon mis en cause pour ses assistants parlementaires) Et tous ces contractuels logés dans les structures des communes, départements et régions, qui sont en fait des permanents politiques au service des partis…

    (des célébrités invitent le pape à devenir vegan) Ce pape est fou mais il a trouvé plus fou que lui…

    (le rapport annuel de la cour des comptes) Economiser l’argent public ? Compte là-dessus, tu peux toujours courir…

    (Duflot dénonce une agression sexuelle de Baupin) Pour s’attaquer à un machin pareil, il doit être sérieusement atteint…

    Fabius, celui auquel les affaires sont toujours restées étrangères…

    (trottinette à paris) En fait le bobo est avant tout un snob et cherche en tout domaine à se distinguer du Français moyen…

    Sur la délinquance, la police, la justice

    (des voyageurs brûlés à l’acide dans le métro)  Dans le métro ouvert aux SDF, aux racailles et aux voyageurs, les sièges sont habituellement tapissés de tags, de crasse et d’excréments divers : l’acide c’est effectivement plus rare.

    (fourgon de police attaqué  à Lyon) Les casseurs antifas à la manoeuvre… Impunis depuis des décennies…

    (le convoyeur arrêté Adrien Derbez) Ah cette fois on a la photo et le nom… D’habitude on nous dit que c’est impossible à cause de la présomption d’innocence…

    À suivre

  • Union des droites : Nicolas Dupont-Aignan a perdu toute crédibilité

    Union des droites : Nicolas Dupont-Aignan a perdu toute crédibilité

    Extraits de la tribune publiée par Baptiste Laroche, porte parole Jeunes PCD et Jean Servin, président des Jeunes PCD sur le site de l’Incorrect :

    Au sortir des dernières élections législatives, une partie de la droite a revu la nécessité de s’unir. Nicolas Dupont-Aignan, avait alors formulé le vœu d’être l’un des moteurs de cette union qui allie les partis au nom d’une cause commune. D’abord avec Jean-Frédéric Poisson puis avec Emmanuelle Ménard, Veronique Besse, et Julien Rochedy, ils ont donc lancé il y a plus d’un an et demi « Les Amoureux de la France » avec pour ambition de réunir toutes les bonnes volontés afin de battre Emmanuel Macron et de sortir la France de cette marche infernale qui, chaque jour, lui fait perdre sa souveraineté et son identité. Cette démarche devait insuffler un air nouveau dans la droite française, en stoppant les clivages partisans, stériles et en rassemblant les différentes sensibilités pour faire gagner la droite (…)

    Au dernier moment, contre toute attente, Jean-Frédéric Poisson a été évincé de cette liste (…) Ce mouvement transpartisan s’est forgé une légitimité par toutes les rencontres qu’ont menées Nicolas Dupont-Aignan et Jean-Frédéric Poisson partout en France depuis plus d’un an. Et nous avons tous remarqué que cette légitimité venait de la base, des électeurs eux-mêmes !

    Nicolas Dupont-Aignan, en mettant de côté Jean-Frédéric Poisson ainsi que le Parti Chrétien Démocrate, perd cette crédibilité acquise par ces mois de travail. Il se rend à nouveau complice du système partisan, qui depuis des années détruit toute vie politique. En abandonnant l’un des piliers majeurs et le co-fondateur de cette alliance, Nicolas Dupont-Aignan pèche en pensant pouvoir gagner seul. Il renonce à cette ambition d’union de droite, préférant la facilité de l’entre-soi (…)

    Quand aurons-nous le courage d’aller au bout de nos engagements ? Une alliance implique forcément de travailler avec des personnes différentes, et ce qui doit nourrir une alliance c’est la volonté commune de parvenir au bien qui était défini. Il semble aujourd’hui évident que Nicolas Dupont-Aignan n’avait pas cette même volonté.

    Après Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy et d’autres, Jean-Frédéric Poisson est le dernier à prendre la porte.

    D’une liste de rassemblement des « Amoureux de la France » nous passons à une liste des amoureux de Nicolas Dupont-Aignan. Encore aujourd’hui, l’actualité montre le ras-le-bol des français face à ces querelles et ces clivages, qui empêchent de penser une politique à long terme (…)

    « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », disait Baden Powell, aujourd’hui Nicolas Dupont-Aignan a décidé d’aller vite, au détriment de sa parole mais au profit de son parti. Inconscient des attentes des Français, il a décidé de poursuivre et de devenir acteur de l’échec de la droite.

    https://www.lesalonbeige.fr/union-des-droites-nicolas-dupont-aignan-a-perdu-toute-credibilite/

  • Jean-Michel Blanquer a raison d’avoir peur

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    Vendredi soir, comme des centaines de milliers d’autres enseignants, j’ai trouvé dans ma boîte mail un message du ministre. C’est que le lendemain avait lieu une première journée de mobilisation initiée par plusieurs syndicats, dont le SNALC, contre la loi Blanquer dite « loi pour une Ecole de la confiance ». Quand un ministre en vient à devoir expliquer sa loi après son vote en première lecture par l’Assemblée nationale, et à dénoncer certaines « contre-vérités », c’est qu’il est en position défensive. Le Monde rapportait que la FSU le disait « au pied du mur », tandis qu’à son cabinet, on préférait l’euphémisme « dans une position un peu délicate ».

    Le point de fixation du mécontentement qui est remonté jusqu’à la rue de Grenelle, et que tente de désamorcer le ministre dans sa lettre, c’est « la possibilité de créer un établissement public local d’enseignement des savoirs fondamentaux » associant écoles et collèges afin d’assurer une meilleure continuité des cycles. Les opposants, notamment dans l’enseignement primaire, y voient la disparition des directeurs d’école. Le ministre a tenu à rassurer : « La création de cet établissement repose sur l’accord de tous les acteurs locaux, c’est-à-dire de la communauté éducative et des élus. Il représente une liberté nouvelle et non une obligation. En aucun cas, il n’a vocation à faire disparaître des écoles et encore moins leurs directeurs, contrairement à ce qui peut être écrit ici ou là. C’est tout l’inverse. Avec ces nouvelles dispositions, les directeurs seront davantage encore les acteurs locaux de l’école. »

    On se dira : pas de quoi mettre les profs dans la rue. Après tout, ils en ont vu d’autres, ils avalent même beaucoup de couleuvres depuis des décennies.

    Mais on a bien vu, avec la révolte des gilets jaunes, qu’il y a, parfois, la réforme de trop, pas forcément pire que les autres, mais qui, venant s’ajouter à une série de dysfonctionnements ou d’injustices, pousse un corps social à dire : « Stop ! » Et tout le monde sait bien que les motifs de lassitude et de colère des enseignants sont divers, anciens et profonds. Contradictoires, aussi, comme ceux des gilets jaunes : il y a les gauchistes qui voudraient encore plus d’égalité, de “najatisme” et de délires pédago (mais oui, cela existe) ; et puis, il y a les professeurs lucides qui en ont assez de l’ensauvagement dont ils sont les témoins quotidiens dans leur REP, REP+ ou dans leur établissement “normal”, assez de cette réforme du lycée mal préparée et qui ne traite pas les vrais problèmes (la classe de seconde ? l’orientation ?), du double discours du ministre sur les fondamentaux et de son inaction par ailleurs.

    Et puis, faut-il rappeler la crise annonciatrice du #pasdevagues ? Celle du recrutement ? L’effondrement, à tous les niveaux, dont le supérieur, des études classiques au profit du FLE-FLS (français langue étrangère – français langue seconde ?) qui matérialise, dans les postes, les horaires, un autre “Grand Remplacement” ? Faut-il parler de ces contractuels, en CDI, sur trois établissements, qui doivent prévoir un budget de 450 euros mensuels de carburant ? L’un d’eux me confiait : « Ils ne trouveront même plus de contractuels pour venir enseigner. » Professeurs, gilets jaunes : il y a plus de points communs que beaucoup le croient.

    Le ministre semble avoir peur de cette grogne qui pourrait se transformer en fronde. Il n’a pas tort.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/jean-michel-blanquer-a-raison-davoir-peur/

  • Encore un mensonge d’un proche de Macron

    Encore un mensonge d’un proche de Macron

    Après la mise en cause du conseiller spécial du président Ismaël Emelien pour un montage trompeur, c’est le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, qui est cette fois dans le viseur :

    Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler aurait bien été informé dès le 2 mai 2018 de l’existence de la vidéo sur laquelle Alexandre Benalla s’en prend à un manifestant, selon des captures d’écran Whatsapp transmises par ce dernier.

    Le 2 mai 2018 à 9h12, soit au lendemain des violences dont le chargé de mission est accusé de s’être rendu coupable sur la place de la Contrescarpe à Paris, Alexandre Benalla aurait écrit à Kohler sur Whatsapp avoir été invité par la préfecture de police à observer de l’intérieur la manifestation du 1er mai, avoir reçu un casque et avoir été accompagné par un major en civil.

    Il explique que la situation a “dégénéré” place de la Contrescarpe” et écrit : “Je ne me suis alors pas cantonné à mon rôle d’observateur et ai porté assistance aux policiers présents qui essayaient d’interpeller deux personnes ayant jeté des projectiles. La scène, assez violente, a été filmée et même si on ne m’identifie pas très nettement, je suis reconnaissable. Cette vidéo tourne actuellement sur les réseaux sociaux. Alexandre.”

    Or, interrogé sous serment devant la commission sénatoriale le 26 juillet 2018, Alexis Kohler avait affirmé avoir été mis au courant de l’existence de la vidéo par le conseiller en charge des réseaux sociaux et par Patrick Strzoda, directeur de cabinet du chef de l’État. Patrick Strzoda avait confirmé cette version. Alexandre Benalla, lui, assurait avoir prévenu Kohler dès le 1er mai au soir.

    https://www.lesalonbeige.fr/encore-un-mensonge-dun-proche-de-macron/

  • « Le chaos aux portes de Paris » : plongée dans le camp de migrants dont personne ne parle

    A environ cent mètres de la « Colline du Crack », un terrain vague où des drogués débraillés se rassemblent pour s’acheter une dose et où nombre d’entre eux vivent à la dure, une mer de tentes s’étend sous une bretelle d’autoroute. Là, quelques centaines de migrants venus de pays pauvres ou déchirés par la guerre vivent dans des conditions déplorables, dans l’attente de leur prochain rendez-vous avec les services de l’immigration. Après un entretien initial, ceux-ci les laissent livrés à eux-mêmes pendant des mois… 

    Le camp qui s’étend sous le périphérique […] demeure invisible à la plupart des automobilistes qui foncent au-dessus de lui.
    Venu d’Afghanistan, Abbas, assis avec quelques amis, parmi lesquels un jeune homme venu du Sénégal, fait brûler des planches […] pour essayer de se réchauffer en ce frisquet matin de mars.
    « C’est affreux, ici, les gens se battent tout le temps, pour la nourriture quand il n’y en a pas assez, ou pour des histoires de drogue des fois« , raconte le jeune homme de 22 ans qui dit vivre sous cet échangeur bruyant depuis deux mois. 

    L’avenir s’annonce sombre pour Abbas, qui a passé quatre ans en Autriche où on lui a refusé l’asile, avant de venir en France. Ses chances de se voir autorisé à s’installer ici légalement après avoir été refusé dans un autre pays de l’UE sont faibles, il risque l’expulsion ou de devoir vivre ici sans papiers ni permis de travail.

    Autour de lui, d’autres jeunes hommes -le camp n’est pratiquement occupé que par des hommes- émergent petit à petit de leurs tentes, attendant que les rayons du soleil printanier s’infiltrent dans la grisaille qui règne sous le périphérique.

    Les autorités ont érigé quelques urinoirs en plastic près du camp, mais il n’y a pas de douches ou d’autres commodités. La nourriture est fournie par des associations caritatives […]. Au-delà du principal groupe de tentes majoritairement vertes et bleues, d’autres camps miniatures ont été construits sur les bords des routes, sous les ponts, ou au milieu des carrefours.

    Certains migrants ont investi les abords des feux de circulation, où ils mendient auprès des automobilistes. « Famille syrienne« , peut-on lire sur le carton qu’une femme voilée brandit vers leurs pare-brises.

     

    […] A quelques centaines de mètres de là, alors que l’Armée du salut repart après avoir distribué des centaines de petits-déjeuners à un public avide, une Anglaise, Clare Roberts, donne un cours de français à ciel ouvert, distribuant des photocopies de l’alphabet français à des migrants africains, et montrant du doigt des lettres sur un tableau blanc accroché à un arbre.

    « Je suis enseignante remplaçante en école primaire en Angleterre, alors je prends une semaine de temps en temps et je viens ici », explique cette habitante d’Oxford, ajoutant qu’elle faisait la même chose dans l’immense camp de la « Jungle » de Calais, qui a abrité jusqu’à 10.000 migrants avant sa fermeture en 2016, migrants dont la plupart espéraient se frayer un chemin jusqu’au Royaume-Uni.

    La Porte d’Aubervilliers est la porte d’accès suivante à la capitale, après la Porte de la Chapelle. Elle aussi abrite de nombreux migrants […]. [Ils] sont tout aussi en colère de se retrouver ainsi à la rue.

    Tahir, un jeune Ethiopien, vit là avec sa femme, leur fils d’un an et leur fille de deux ans. Il explique avoir déjà obtenu l’asile en France, mais avoir fini là car il ne trouve pas de travail […].

    Les Jafari, venus d’Afghanistan, sont une autre famille de la Porte d’Aubervilliers. Les deux parents, leurs fils adolescents et leur fille Fatemeh, 12 ans, vivent dans deux tentes, avec toutes leurs possessions empilées à côté d’eux. Ils racontent avoir déjà brièvement vécu dans une tente à Paris, avant d’être installés par les autorités dans un hôtel en banlieue, à Poissy. Mais au bout de trois mois, on leur a dit qu’ils devaient quitter l’hôtel, sans leur fournir aucune aide pour trouver un nouvel hébergement.

    Et les voilà de retour dans la rue […].

    Des voix s’élèvent pour dénoncer une politique délibérée de l’Etat français, visant à rendre la vie difficile pour les migrants, afin de les décourager de venir. Elles citent l’exemple de l’Allemagne, qui a absorbé plus d’un million de migrants en 2015-16, dont très peu ont fini dans la rue ou dans des camps de fortune comme ceux qu’on trouve en France. Si c’est vraiment là le plan secret des autorités françaises, il ne fonctionne pas, à en croire les chiffres de la mairie de Paris, qui recense l’arrivée quotidienne de plus de 100 migrants.

    Dans toute la France, le nombre de demande d’asiles a grimpé de 22% en 2018 par rapport aux années précédentes, avec plus de 120.000 demandes. 33.000 ont été acceptées l’année dernière. L’Etat dépense des millions chaque année pour loger des milliers de migrants […].

    […] Nabi, un vendeur de 30 ans, lui aussi afghan, habite actuellement dans une tente de la Porte d’Aubervilliers avec sa femme de 28 ans, étudiante en biologie. Il dit avoir réclamé à Anne Hidalgo une minute de son temps, mardi, quand elle est venue visiter le camp, mais que le maire a refusé, disant qu’elle était pressée..

    « Les Français parlent des droits de l’homme, des droits de la femme, mais on ne trouve aucune trace de cela dans le cœur de la France. Je ne m’attendais vraiment pas à vivre dans la rue dans cette ville si riche« , dit Nabi. 

    The Local

    http://www.fdesouche.com/1183983-le-chaos-aux-portes-de-paris-plongee-dans-le-camp-de-migrants-dont-personne-ne-parle

  • Emmanuel Macron tiendra-t-il encore 3 ans ?

    Emmanuel Macron tiendra-t-il encore 3 ans ?

    Rien n’est moins sûr… Il est épuisé physiquement, nerveusement et moralement :

    Retranchés sous le sceau de l’anonymat, de nombreux proches s’inquiètent. Ils dévoilent la fatigue d’un homme épuisé par un exercice très solitaire du pouvoir. Alors qu’il aborde une étape cruciale de son quinquennat, au moment où il s’apprête à annoncer les conclusions qu’il tire du grand débat national, le président serait harassé.

    « Il est dans un état… Il est sous l’eau », s’alarme un familier. « Rincé », « essoré », s’affolent d’autres. « Il a perdu la queue du Mickey, il n’arrive plus à l’accrocher », constate un ami. Un de ses « textoteurs du soir » va plus loin. « On n’est pas loin du burn-out », lâche-t-il très sérieusement. Une « petite main » abonde : « Heureusement qu’il est maquillé, sinon on verrait à quel point il est crevé… » […]

    Seul, très seul. Trop seul ? Cette semaine, le président a même reçu sur son portable des textos de candidats postulant au gouvernement en vue du mini-remaniement. « C’est lunaire que des gens s’autorisent à faire ça », s’étrangle un ministre. Mais à qui d’autre les envoyer ? « Tout le monde le sursollicite. Pour tout et n’importe quoi, s’étrangle ce poids lourd du gouvernement en hochant la tête. Et en plus, il répond… »

    Depuis le début du quinquennat, le cabinet élyséen s’est réduit comme peau de chagrin. Le Château s’est vidé, la petite bande conquérante des conseillers qui l’avaient accompagné vers la victoire s’est dégarnie. Au fil du temps, leur énergie s’est tarie, l’usure s’est installée.

    Un ministre s’exaspère de l’organisation hasardeuse du Palais depuis des mois : « C’est le bordel ! » Il n’y a toujours pas de directeur de la communication, et le nouveau conseiller spécial Philippe Grangeon se retrouve bien seul. « Macron est tout en haut, avec Kohler (NDLR : Alexis, le secrétaire général) qui a deux balles dans le ventre, au figuré. Tous ceux en qui il avait confiance sont partis. » […]

    « C’est le plus mauvais manageur que la terre ait porté », ose un conseiller de l’exécutif, surpris qu’il ne promeuve pas davantage les talents et rechigne à « tuer » les moins performants. […]

    Pour éteindre la révolte qui secoue son mandat, il rêve d’une « mesure à effet waouh », selon l’expression d’un ami. À force de faire durer le suspense et d’étirer sans fin le grand débat, il finit par inquiéter ses plus proches. « S’il déçoit, il est mort. Et il va décevoir… » frémit l’un. « Je ne vois pas comment on sort de ça, angoisse un autre. Avec les beaux jours, les Gilets jaunes vont revenir et installer des barbecues sur les ronds-points… »

    Mais la secte n’est pas morte :

    Parlementaires et ministres sont nombreux à s’en remettre à ses supposés supers pouvoirs. « Je l’ai toujours vu avoir un coup d’avance et sortir un lapin de son chapeau », prie l’un. « J’ai une confiance absolue dans le Christ », professe François Patriat, le patron des sénateurs LREM. Un député macroniste file la métaphore religieuse en soupirant, lui aussi : « Le Très-Haut a de la ressource ». Amen.

    Et Mediapart a retrouvé la trace du coffre fort de Benalla :