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France et politique française - Page 2328

  • Clément Méric a perdu la vie en faisant le jeu cynique d'un système qu'il croyait combattre

    6a00d83451619c69e2022ad3b0b33c200b-800wi.jpgCommuniqué d'Academia Christiana et de l'Alvarium à propos du procès suite au décès du gauchiste Clément Méric :

    "Alors que toute la presse nous abreuve en direct de commentaires sur le procès Méric, nous nous étonnons de son admiration béate et de l'unanime clémence journalistique envers la mouvance antifasciste. En effet celle-ci revendique clairement sa pratique de la violence, allant jusqu'à tenter hier d'agresser un témoin (Serge Ayoub) au sein même du palais de "Justice".

    Quoique l'on pense du mouvement skinhead, il regroupe un certain nombre de jeunes - certes désorientés par le Système - mais qui sont en rébellion contre lui et contre les diktats de la modernité. Tous les patriotes doivent apporter leur total soutien à Esteban et aux autres accusés qui n'ont fait que se défendre et ont été dépassés par la situation.

    Les antifascistes attaquent tous ceux que le Régime désigne comme ennemis (défenseurs de la Famille, de la Religion ou de la Patrie). Tous les témoignages concordent : Esteban et ses amis ont été attaqués gratuitement et violemment par des bourgeois encanaillés, simplement parce qu'ils aimaient leur pays.

    Aussi ceux qui nous lisent pourraient être aujourd'hui dans le box des accusés à leur place. Agressés puis condamnés d'avance par la meute politico-médiatique, ceux que la Justice désigne comme accusés sont les véritables victimes de cette triste histoire.

    La communauté d'Academia Christiana les assure de ses pensées et de ses prières, eux, leurs familles et leurs proches. Elle pense également à Clément Méric qui a perdu la vie en faisant le jeu cynique d'un système qu'il croyait combattre, et qui utilise aujourd'hui son décès pour mieux régner."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Feue la démocratie

    6a00d8341c715453ef022ad3903922200d-320wi.jpgQu'on me permette aujourd'hui de prolonger dans une autre dimension les réflexions que m'inspiraient[1] le 5 septembre les louanges surprenantes adressées au gouvernement du néfaste gauchiste Tsipras.

    Durant la semaine du 20 août, l'occasion avait été donnée, en effet, aux maîtres du pouvoir d'État et aux manipulateurs de l'opinion du peuple de célébrer la victoire de l'union monétaire. Un pays qu'on avait désigné, diabolisé, piétiné, comme le maillon faible de la zone euro entre 2009 et 2015, sortait en 2018 de la tutelle technocratique qui lui était imposée.

    En lui-même, pourtant, ce succès n'était évoqué en général que plutôt sobrement. Sans doute parce que, pour de nombreux secteurs de l'opinion, l'appauvrissement considérable d'une nation pouvait difficilement être présenté pour exaltant.

    Ainsi, en France même, il se confirmait ces jours-ci que dette, déficit et dépense publique persistent dans le nouveau monde de l'après 2017, à peu près au même niveau où ils prospéraient dans l'ancien, avant le triomphe de Jupiter[2].

    Pour exorciser la crainte d'une intervention brutale il convient, comme il convenait hier, de répandre quelques billevesées commodes : les Français payant docilement leurs impôts se croient donc à l'abri. Ils obéissent déjà, ils ne seront pas punis, ils ne seront pas soumis à une troïka extérieure, on ne réduira pas d'un tiers leur niveau de vie moyen.

    Il se trouve cependant que la victoire de l'Eurozone a été remportée avec l'appui d'un gouvernement élu en 2015 sur un programme rigoureusement inverse, confirmé par un référendum.

    Or, dans les rares commentaires élogieux, qui venaient du centre droit, et qui se trouvaient exprimés par des gens qui se veulent raisonnables, chez les lecteurs du Pointcomme sous la plume hautaine du directeur de L'Opinion, on décelait un mépris profond pour la démocratie.

    Cela donnait lieu à d'intéressantes contorsions dialectiques.

    Au nom de la vérité, la bourgeoisie centriste française tisse des louanges, en toute connaissance de cause, à celui que l'opposition stigmatise, à juste titre, comme "le plus grand menteur de l'histoire politique". Et ces laudateurs d'un genre nouveau applaudissent précisément et particulièrement ce mensonge qui lui permet d'installer ses camarades au pouvoir et de s'employer, comme l'avait fait Hollande en France, à la liquidation des valeurs et des traditions nationales.

    Les mêmes qui, de manière très conventionnelle, affectent de célébrer la naissance la démocratie en Grèce, dans l'Antiquité, et en Angleterre, dans les Temps modernes, applaudissent Tsipras, voyou gauchiste qu'ils habillent en nouveau Solon. Ils en font le réalisateur d'une formule dont on a voulu accabler Margaret Thatcher "there is no alternative" : formule qui peut semble insupportable hors de son contexte précis comme lors du fameux budget 1981 présenté par le chancelier de l'Échiquier Geoffrey Howe et qui reçut alors les critiques de 364 économistes ou soi-disant tels, néo-keynésiens pour sûr, comme on les aime en France. Non, dans l'Angleterre de 1981, il n'existait pas d'autre solution que de réduire drastiquement le déficit public. Et les résultats de cette correction furent extraordinairement rapides.

    Le slogan, aussi faussement attribué à Margaret Thatcher qu'ainsi généralisé, désormais élargi à la négation de tous les débats, sert évidemment à la négation même de la démocratie. Par l'effet d'un transfert, auquel la gauche nous a habitué, le voilà très largement pratiqué par les amis du socialisme du XXIe siècle.

    La fameuse formule "le parlement de Westminster peut tout faire excepté transformer un homme en femme" s'est transformée en son contraire.

    Plus de débat, inutile désormais, pensent nos technocrates.

    Dans la démocratie du nouveau monde la seule chose que la gauche puisse vraiment espérer serait alors de permettre la transformation légale de l'homme en femme.

    Quant à la droite, on ne lui laisse plus, depuis 1793 que le droit de supplier, vainement d'ailleurs, telle la comtesse du Barry : encore une petite minute Monsieur le bourreau.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Crise des États et faillite de l'étatisme in L'Insolent du 5 septembre
    [2] "Eurostat a sommé la France de requalifier une partie de la dette de la SNCF et d’Areva (devenue Orano) en dette publique. Ô surprise, l’endettement de la France n’est donc plus de 96,8 % en 2017 mais de 98,5 % du PIB." cf. L'Opinion du 6 septembre et "100% de dette en 2019 ? Avec la SNCF, c’est possible ! Sans une politique plus résolue de baisse de la dépense publique, le gouvernement risque de se heurter à deux murs en 2019 : 3 % de déficit et un endettement équivalent au PIB" cf. Raphaël Legendre in L'Opinion du 7 septembre 2018

    http://www.insolent.fr/2018/09/feue-la-democratie.html

  • « Populisme » et immigration : ces lois sociologiques immuables

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    La Suède aussi se rebelle contre l’immigration de masse non européenne. Surprise des observateurs. Le populisme serait une réaction universelle ?

    Si les peuples se sont constitués avec des frontières depuis un millier d’années, il doit bien y avoir des raisons. C’est pour limiter les conflits et assurer la paix. On ne transfuse pas des peuples entiers dans des corps sociaux différents. Cela crée des anticorps collectifs. La sociologie a découvert cela mais nos politiques sont ignorants. Ils croient que tout est une question de bonne volonté individuelle. C’est faux.

    On a oublié la leçon du XIXe siècle. La diabolisation des socialistes a échoué dans les banlieues ouvrières. C’est pareil aujourd’hui et il y a des raisons, bien sûr, dans la vie quotidienne des gens (délinquance, insécurité culturelle, etc.) fort bien analysées par le sociologue géographe Christophe Guilluy.

    On peut faire ce que l’on voudra mais on n’empêchera pas les anticorps de se former et de prospérer : l’immigration de masse n’a pas d’avenir, sinon le retour au pays d’origine ou la guerre civile.

    Les Tchèques, en 1945, ont chassé trois millions d’Allemands de leur pays. C’est triste, mais depuis lors, ils vivent en paix. Ils n’ont plus d’affidés d’Hitler chez eux comme le parti allemand de Henlein en 1938. Il ne faut pas en arriver là. Mais il faut redécouvrir les lois de la sociologie. Tout peuple n’est pas compatible avec tel autre. Les USA ? Souvenez-vous de la guerre de Sécession qui opposa deux philosophies et deux styles de vie sur la grave question de l’esclavage !

    Il faut relire les livres d’Histoire. En général, il faut deux ou trois générations pour que la haine ethnique se développe. C’est comme la fièvre. C’est le signe d’une grave maladie. Le ministre de l’Intérieur allemand, le bavarois Horst Seehofer, l’a dit : « Tous les graves problèmes en Allemagne viennent des migrations. » En 1945, l’Allemagne de l’Ouest a accueilli des millions de réfugiés de l’Est, mais c’était des Allemands, donc il n’y a pas eu d’incompatibilité.

    Ces incompatibilités peuvent être religieuses, culturelles, politiques et juridiques, dans les habitudes familiales ou de travail. Peu importe, mais il faut les analyser pour faire une bonne politique. Si les quatre incompatibilités se cumulent, la fièvre sera forte et les conflits inévitables. Aristote y fait déjà allusion dans sa Politique. Nos politiciens incultes connaissent le droit actuel (« les droits de l’homme », « l’État de droit », comme dit madame Merkel) comme nos énarques. Mais ils ignorent l’Histoire, la sociologie et la psychologie des peuples. Les erreurs politiques viennent de ces lacunes, d’autant plus que les ignorants au pouvoir se croient supérieurs moralement. Ce sont les pharisiens de la Bible: « Nous sommes les seuls Justes ! » Cet aveuglement mène à la catastrophe que l’on sait « de droite » ou « de gauche ». C’est alors que le populisme surgit du peuple comme solution.

    Le peuple a le sentiment d’une trahison des élites qui ne le protègent plus et faillissent donc à leur mission primordiale. Soit les élites reviennent sur Terre, font preuve d’humilité et réétudient l’Histoire, la sociologie et la psychologie des peuples, soit elles seront balayées par les forces de l’Histoire. Qu’elles en prennent bonne note! Il y a des lois sociologiques avec lesquelles on ne badine pas !

    Yvan Blot

    http://www.bvoltaire.fr/populisme-et-immigration-ces-lois-sociologiques-immuables/

  • Maurras et le Fascisme [4]

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    « La conception fasciste de l’État rejoint étrangement la pratique stalinienne » 

    Par Pierre Debray

    C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents. LFAR

    Pourtant, c’était Mussolini et non point Maurras qui avait affirmé : « Nous qui détestons intimement tous les christianismes, aussi bien celui de Jésus que celui de Marx, nous gardons une extraordinaire sympathie pour cette reprise, dans la vie moderne, du culte païen de la force et de l’audace. » M. Gaston Rabeau n’ignorait certes pas cette déclaration de principe, puisqu’elle date du 1er décembre 1919. Pas davantage, il ne lui était possible d’ignorer que Mussolini, alors qu’il affichait des velléités littéraires, avait composé un roman pornographique, tout rempli d’injures pour la religion. Il est vrai que la démocratie-chrétienne devait éprouver plus de mansuétude pour le fascisme que pour l’Action française, pour cette bonne raison que l’Action française se voulait contre-révolutionnaire, tandis que le fascisme s’inscrivait dans le grand mouvement de l’action subversive. 

    Dans un essai beaucoup plus récent, puisque publié trente ans plus tard, un autre démocrate-chrétien, M. Henri Lemaître, distingue également fascisme et nationalisme. L’honnêteté commande de reconnaître qu’il le fait dans un esprit tout différent de celui de. Rabeau. Il remarque que le nationalisme « se présente comme un traditionalisme, comme un effort pour perpétuer un héritage historique, cet héritage étant le plus souvent légitimé par des références à des valeurs transcendantes, politiques, morales, religieuses... Le fascisme, au contraire, conçoit la nation non pas essentiellement comme un héritage de valeurs mais plutôt comme un devenir de puissance ... L’histoire n’est plus alors comme dans le nationalisme considérée comme une fidélité, mais comme une création continue, qui mérite de tout renverser sur son passage de ce qui peut lui résister, et comme une action délibérée du devenir humain. » 

    Le problème est posé dans ses justes termes. M. Henri Lemaître définit du reste le fascisme comme « un socialisme pur dans la mesure où il se charge de l’immédiate réalisation historique du dynamisme social...» M. Lemaître témoigne, en l’occurrence, d’une probité intellectuelle assez rare. Il est devenu en effet habituel de masquer la réalité idéologique du fascisme depuis que la gauche internationale, pour des raisons d’opportunité politique, est devenue résolument antifasciste, ce qu’elle n’était pas primitivement, du moins sans son ensemble, ainsi que le prouve l’exemple de M. Rabeau, qui d’ailleurs n’est pas isolé, car dans les premiers écrits du fondateur d’Esprit, Emmanuel Mounier, on trouverait de même une admiration mal dissimulée pour l’éthique mussolinienne. 

    Que le fascisme soit un socialisme pur, on en trouve la preuve dans le texte fondamental publié par Mussolini, après la prise de pouvoir, sous le titre Doctrine du fascisme. Mussolini affirme que « le fascisme ne fut pas le fruit d’une doctrine déjà élaborée ensemble : il naquit d’un besoin d’action et fut action ». (photo) Ce qui revient à transposer la célèbre maxime marxiste sur la priorité de lapraxis. Mussolini ajoute aussitôt que toute « doctrine tend à diriger l’activité des hommes vers un objectif déterminé, mais l’activité des hommes réagit sur la doctrine, la transforme, l’adapte aux nécessités nouvelles ou la dépasse. La doctrine elle-même doit donc être non un exercice verbal, mais un acte de vie... » L’empirisme total dont M. Rabeau faisait gloire au dictateur italien ne constitue en fait que l’expression de la dialectique marxiste de la praxis (c’est-à-dire de l’activité des hommes) et de la theoria (c’est-à-dire de la doctrine). Ainsi, Mussolini, alors même qu’il rompait de la façon la plus spectaculaire avec le socialisme, continuait de penser au moyen des catégories intellectuelles forgées par Marx. 

    Il n’est donc pas surprenant que les deux valeurs auxquelles le fascisme accorde la primauté, le travail et la guerre, soient empruntées au marxisme. Marx, lui aussi, soutient que le progrès se fonde à la fois sur l’activité de l’homme en tant que producteur (c’est l’aspect matérialiste de la doctrine) et sur la lutte des contraires (ce qui est son aspect dialectique). Sans doute pourrait-on objecter que Mussolini se proclame « spiritualiste ». Il s’agit d’une simple habileté tactique, destinée à rassurer les masses catholiques. Le fascisme exalte non pas l’esprit, mais la vie qui n’est qu’une forme de la matière ou, en termes marxistes, que la matière devenue action. 

    Pas davantage, nous ne devons-nous laisser abuser par le fait que Mussolini répudie la lutte des classes. Il se contente de la situer à un autre plan, par l’opposition des « nations bourgeoises » et des « nations prolétariennes » Bien loin de se séparer du marxisme, il se borne à le « réviser », et sur ce point, il apparaît comme un précurseur. En effet, le léninisme, plus lentement sans doute, a évolué dans le même sens. Actuellement, c’est moins sur la lutte des classes que sur les luttes nationales entre États capitalistes et Pays sous-développés que le communisme compte afin d’assurer la domination mondiale de la Révolution. 

    La conception fasciste de l’État, « en tant que volonté éthique universelle » rejoint étrangement la pratique stalinienne, qui lui est contemporaine. Mussolini, à l’inverse de Maurras, soutient que l’État n’est pas au service de la nation, mais qu’au contraire, la nation représente un simple instrument de l’État car elle est créée par lui. C’est lui qui « donne au peuple conscience de sa propre unité morale, une volonté et par conséquent une existence effective ». L’État fasciste s’affirme impérialiste (carte), et Mussolini se plaît à exalter l’exemple de Rome. En réalité, c’est d’un impérialisme de type nouveau, d’un impérialisme beaucoup plus idéologique que territorial qu’il s’agit. « On peut concevoir, écrit-il, un empire, c’est-à-dire une nation qui, directement ou indirectement, guide d’autres nations, sans que la conquête d’un kilomètre carré de territoire soit nécessaire... » Il est donc en droit d’affirmer le 27 octobre 1930 dans le « Message pour l’An IX » que le fascisme italien dans ses institutions particulières est universel dans son esprit. Tout comme la nation russe pour Staline, la nation italienne constitue, pour Mussolini, le moyen d’imposer au reste du monde sa conception de la Révolution.    (A suivre)

    Lire les article précédents ...

    Maurras et le Fascisme  [1]  [2]  [3]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/05/maurras-et-le-fascisme-4-6077552.html

  • Le cache misère des prisons françaises – Journal du mercredi 12 septembre 2018

    Sécurité / Le cache misère des prisons françaises 
    Après avoir enchaîné les déconvenues, le ministre de la Justice, Nicole
    Belloubet, a présenté son plan pour lutter contre la surpopulation carcérale. Face à l’urgence, le garde des Sceaux préfère mettre la poussière sous le tapis.

    Union Européenne / Fronde anti-Orban : premier coup de semonce 
    C’est un véritable procès d’inquisition. Viktor Orban, le premier ministre hongrois doit affronter un vote des eurodéputés sur la manière dont il gouverne son propre pays. L’objectif de la manoeuvre, destituer la Hongrie de son droit de vote dans les instances européennes.

    Politique / Macron veut séduire “ceux qui ne sont rien”
    Le président des riches tente de séduire les pauvres ! Emmanuel Macron lance son opération séduction sociale… Résultat de cet exercice particulièrement délicat : des annonces pas vraiment à la hauteur et un monde associatif qui fait grise mine.

    Judiciaire / Les Conseils de prud’homme se vident

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

    Lien Dtube

    https://www.tvlibertes.com/2018/09/12/25710/cache-misere-prisons-francaises-journal-12-septembre-2018

  • Éric Zemmour : “Je suis nostalgique et réactionnaire”

    À l’occasion de la sortie de son livre Destin français mercredi 12 septembre, Éric Zemmour revient sur sa “nostalgie de la puissance française” au micro de RTL.

    Je suis doublement nostalgique et réactionnaire de mon enfance dans les années 60 et de la grandeur française au sens propre“, assume-t-il. Persuadé que “c’était mieux avant“, l’écrivain dit admirer l’empire français de Napoléon, qui a “unifié des populations disparates“. L’échec de l’empereur en 1815 a ainsi “signé la fin d’un destin français“, selon lui.

    Face aux historiens qui s’emploient à déconstruire l’Histoire de France, il “cherche à la reconstruire“. “La France aurait pu ne pas exister, il n’y a pas d’ethnie française à l’origine“, explique-t-il. Mais “le christianisme a fait les rois“, qui ont eux-mêmes unifié le pays.

    https://fr.novopress.info/211873/eric-zemmour-je-suis-nostalgique-et-reactionnaire/

  • Les médias français et les manifestations de Chemnitz

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    LE 25 AOÛT 2018, UN ALLEMAND DE 35 ANS EST TUÉ À COUPS DE COUTEAU À CHEMNITZ LORS D’UNE ALTERCATION AVEC DEUX JEUNES ÉTRANGERS, UN SYRIEN ET UN IRAKIEN. À QUELQUES EXCEPTIONS PRÈS, LES MÉDIAS FRANÇAIS ONT COUVERT LES MANIFESTATIONS QUI ONT SUIVI CE MEURTRE ENTRE INCOMPRÉHENSION ET STIGMATISATION. POUR NOMBRE D’ENTRE EUX, NOUS SOMMES EN PRÉSENCE D’UNE COLÈRE ILLÉGITIME.

    À la suite du meurtre d’un jeune allemand dénommé Daniel H., plusieurs manifestations ont été organisées dans la ville de Chemnitz, située dans l’est de l’Allemagne. Qui est la victime, quelles sont les circonstances du meurtre, pour quelle raison Daniel H. a-t-il été tué, qui sont les manifestants, pour quelles raisons manifestent-ils ? Voilà quelques questions que se posent – ou ne se posent pas – les médias français. Retour sur les réponses apportées, qui ont abouti à la construction médiatique d’une agitation fomentée par de dangereux extrémistes.

    LES CIRCONSTANCES DE L’AGRESSION : LA THÈSE DU HARCÈLEMENT DE RUE DÉMENTIE SANS AUCUN FONDEMENT

    L’Express nous apprend que « la victime était un Allemand d’origine cubaine ». « Deux hommes ont également été blessés dans l’altercation, survenue lors du festival de la ville de Chemnitz ».

    Selon le site Deutsche Welle, « Daniel H., est mort dimanche à l’hôpital, après avoir été poignardé dans la nuit, au cours d’une altercation entre une dizaine de personnes ».

    Les motivations des agresseurs ne sont pas données : pour 20 Minutes, « les deux suspects du meurtre, âgés de 22 et 23 ans, sont soupçonnés d’avoir « sans justification, à plusieurs reprises, porté des coups de couteau » à la victime à la suite d’une « altercation verbale », selon le Parquet ».

    Quasiment tous les titres de presse et sites d’information français accréditent les déclarations de la Police : selon celles-ci, il est totalement exclu que Daniel H. se soit fait agressé après s’être interposé pour mettre fin à un harcèlement de rue exercé par les deux agresseurs.

    Le site d’information Deutsch Welle nous apprend cependant que selon les médias allemands, des « rumeurs » accréditent la thèse du harcèlement de rue comme élément déclencheur de la rixe. Le site d’information RT fait état d’un procès-verbal d’interpellation des 2 agresseurs, authentifié par la Police, qui donnerait des détails sur l’agression elle-même, et pas seulement sur les agresseurs. « Une version non censurée du PV est encore disponible sur les sites de droite extrême », apprend-on à la lecture du site d’information I24. Les éléments contenus dans le procès-verbal « fuité » (une sorte de Chemnitz leak) ne sont pas retranscrits dans les médias mainstream. On n’en saura donc pas plus sur les motivations des agresseurs ni sur les témoignages d’éventuel témoins. La fuite d’un document officiel, qui a abouti selon Libération à la suspension d’un gardien de prison, n’aura donc pas été exploitée par les médias mainstream. L’investigation n’est pas allée plus loin que la dépêche de l’AFP et le communiqué de la Police de Chemnitz. Si aucun élément connu ne permet d’attribuer le meurtre de Daniel H. à une situation de harcèlement de rue qu’il aurait voulu faire cesser, aucun élément ne permet de l’écarter. C’est pourtant ce qui a été fait allègrement. On attendra donc le procès des deux agresseurs pour se forger une opinion.

    QUI SONT LES MANIFESTANTS ? « DE DANGEREUX EXTRÉMISTES »

    Qui sont les manifestants qui se sont rassemblés par milliers contre la violence et la politique migratoire de la chancelière allemande ?

    Pour certains médias, ce sont essentiellement des néo-nazis : pour LCI, nous sommes en présence de « manifestations néo-nazies en Allemagne ». Idem pour le Huffpost, « néo-nazis et pro-migrants se font face à face ».

    La disqualification des manifestants passe plus souvent par leur assimilation à l’extrême droite. Un qualificatif censé faire peur, en particulier en Allemagne. Pour Le Parisien, on assiste à « des affrontements entre l’extrême droite et ses opposants à Chemnitz ». Le Monde évoque « deux rassemblements d’extrême droite », tout comme LCI, etc.

    La présence de hooligans dans les manifestations, qui y trouvent des occasions de se défouler de façon malsaine en marge des cortèges, est par contre couverte de façon discrète dans les médias français. Cette information est pourtant importante : le journal allemand Handelsblatt global nous informe que des hooligans se sont rassemblés après la manifestation du 26 août et ont commencé à traquer des gens de couleur. Violence politisée ou violence gratuite ? Les médias français n’ont aucun doute, il s’agit de militants politiques violents.

    Certains organes de presse et sites d’information présentent certains participants aux manifestations anti-immigration sans leur affubler de connotations négatives. Ils ne sont pas désignés par des termes globalisants (néo nazis, militants d’extrême droite) mais par leur nom, leur âge ou leur profession : Le Monde donne la parole à Margot qui témoigne : « Depuis que tous ces Syriens, ces Irakiens et ces Afghans sont arrivés, ça a complètement changé. Nos gamins se font emmerder dans la rue, moi-même j’hésite à sortir la nuit ». Libération interviewe une électrice de l’AfD : « Tous les gens qui ont manifesté lundi soir n’étaient pas des nazis ». Ces quelques nuances ne suffisent cependant pas à effacer la présentation générale des manifestations comme étant organisées et constituées par des activistes d’« extrême droite ».

    DES CHASSES AUX ÉTRANGERS CONTESTÉES

    Pour de nombreux journaux, de véritables chasses aux migrants ont été menées par certains manifestants. Ce terme est employé par L’ObsLe Monde, etc. Une « chasse aux étrangers » aurait été organisée le 26 août selon Ouest France et l’AFP par des « 800 militants d’extrême droite ».

    Quelques jours plus tard, quelques déclarations viennent tempérer ces affirmations, voire les contredire. Le 1er septembre, selon Junge Freiheit, le bureau du Procureur général de Saxe affirme qu’il n’y a pas eu de « chasse anti-immigrés » lors des manifestations à Chemnitz. « Au vu de l’ensemble des informations dont nous disposons, les fonctionnaires n’ont découvert aucune photo ou vidéo qui soutiendrait l’existence d’une chasse anti-immigrés ». Le 5 septembre, c’est le Premier ministre de Saxe qui affirme dans l’hebdomadaire de centre gauche Der Spiegel : « Il n’y a pas eu de chasse à l’homme ni de pogroms à Chemnitz ». Le 7 septembre, RT France nous informe que « le chef du renseignement allemand affirme que les «chasses collectives » à Chemnitz sont une « fausse information» destinée à «détourner l’attention de l’opinion publique ». « Il y a de bonnes raisons de croire qu’il s’agit d’une fausse information intentionnelle pour éventuellement détourner l’attention de l’opinion publique du meurtre à Chemnitz ». On ne peut être plus clair. On attend les démentis de ceux qui se sont empressés de crier aux pogroms de sinistre mémoire…

    UN COMPTAGE DES MANIFESTANTS APPROXIMATIF

    La manifestation du 1er septembre a été particulièrement importante en nombre de manifestants. Alors que l’agence de presse anglaise Reuters dénombre 6 000 manifestants parmi les anti Merkel, ils sont systématiquement moins dans les médias français : 4 500 pour Sud-OuestFrance 24Le Parisien, etc. L’AFP, qui donne la matière première à ces journaux semble avoir une technique différente de celle de l’agence de presse anglaise pour dénombrer les manifestants. Le comptage des manifestants serait-il sujet à des unités de mesures différentes en France et en Allemagne ?

    UNE CONTEXTUALISATION DES MANIFESTATIONS PLUS QUE LIMITÉE

    A lire les médias mainstream, comme France Info qui met désormais en ligne des reportages en commun avec France 2, l’élément déclencheur des manifestations serait le meurtre de Daniel H. et le ressentiment de certains allemands en raison des aides sociales distribuées aux migrants.

    Pas un mot sur l’amertume de nombreux allemands face au laxisme des autorités qui ne renvoient pas systématiquement les délinquants déboutés du droit d’asile, comme l’agresseur de Daniel H. et le meurtrier de Susanna à Wiesbaden, ce qui avait déjà choqué l’opinion publique allemande en juin.

    Pas un mot non plus sur la longue liste des agressions au couteau d’allemands par des migrants mise en ligne sur le site de l’AfD. Des agressions au couteau recensées également par le site du think tankconservateur Gatestone Institute dès la fin de l’année 2017. Pas un mot non plus sur les autres manifestations anti-immigration organisées dans les autres villes allemandes, passées sous silence en leur temps par les médias français, qui traduisent un rejet de la politique migratoire de Madame Merkel. Nombre de journaux et de commentateurs ont préféré parler d’une spécificité est-allemande, propice à tous les débordements.

    L’EXASPÉRATION DE LA POPULATION PASSÉE SOUS SILENCE

    La couverture médiatique des manifestations à Chemnitz a été marquée par la mise en relief systématique d’éléments périphériques au meurtre de Daniel H. Son contexte et l’explication de l’exaspération d’une partie de la population allemande ont cédé la place à la couverture de violences sporadiques et de la présence de rares nostalgiques du 3e Reich dans les manifestations.

    Il n’en fallait pas plus pour que des personnalités de la gauche allemande, pratiquant un amalgame qu’ils sont si prompts à dénoncer, demandent la mise sous surveillance du parti anti-immigration AFD. Malgré la couverture médiatique si défavorable aux manifestants et aux organisateurs des manifestationsChallenges nous apprend le 7 septembre que « le SPD (est) devancé par l’AfD après les manifestations de Chemnitz, dans un sondage ». Ce qui semble démontrer qu’outre Rhin, les médias mainstream perdent également en influence…

    Article paru sur le site de l’OJIM.

  • Roland Hélie présente Synthèse nationale sur la chaine du Commandant Aubenas

    2224224314.2.jpgChaine du

    Commandant Aubenas

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  • Au temps des diversions

    6a00d8341c715453ef022ad38f7b80200d-320wi.jpgNous apprenons ces jours-ci que notre jeune président, choisi au premier tour de 2017 par 2 Français sur 10, ne dispose plus en 2018 que de l'agrément de 3 sur 10. Cet affaissement surprend bien des gens. Il obéit pourtant aux lois de la logique.

    Les jeux du cirque auraient dû nous satisfaire. renforçant les rangs de quelques Gaulois demeurés là par hasard, les fils de notre ancien empire colonial, avaient réussi le 15 juillet, pour la plus grande joie des foules chauvines et jacobines à vaincre les anciens sujets croates de la Transleithanie habsbourgeoise. Pouvait-on imaginer meilleure façon de ressusciter en temps de paix les affrontements sanglants du XXe siècle ?

    Et puis patatras. Le coq n'aura guère chanté si longtemps que les images des frasques d'un obscur personnage sont venu gâcher la fête. Sorti tout droit des ergastules du parti socialiste, où il officiait au sein du service d'ordre, on le découvre monté en grade, en prospérités et en puissance au gré de la nouvelle Cour. Lieutenant-colonel à 26 ans ! Cette promotion napoléonienne ne pouvait qu'exciter la jalousie de nos égalitaires.

    Revenons aujourd’hui sur cet épisode : il me semble avoir contribué à donner le coup de grâce à la prétention, affichée en 2017, de nous faire vivre dans un nouveau monde. Il ne s'agit pas de dire que d'autres dossiers n'auraient pas contribué à dissiper cette illusion. Il s'agit de se souvenir de l'adage romain : la femme de César ne doit même pas être soupçonnée.

    Fallait-il vraiment tenir, dès lors, cette affaire Benalla pour un scandale d'État ? Non sans une pointe d'ironie salvatrice pour le journal Le Monde qui hébergeait son point de vue, celui d'un politologue de qualité, le professeur Philippe Raynaud nous assurait le 28 juillet du contraire[1] : à la bonne heure.

    Reste que les affaires sont les affaires. On doit ainsi rendre grâce au refrain Benalla. Il a coupé court à la célébration nombriliste de cette victoire remportée, quelques jours plus tôt, ai-je besoin de vous l'apprendre, par l'équipe labellisée France du jeu de podosphère. La fête n'aura duré que quelques jours ce qui a permis de limiter, du moins officiellement[2] à 845 le nombre de voitures incendiées le soir même des festivités.

    Et on doit, pour une fois, rendre hommage sur un point au quotidien Le Monde. Comme d'habitude ses collaborateurs court-circuitent les procédures judiciaires. Faisant fi du secret de Polichinelle, dit de l'instruction[3], ils obtiennent et extorquent, d'on ne sait qui, les déclarations qu'on refuse aux commissions parlementaires, de sorte que le 26 juillet on a pu lire dans un grand journal du soir[4], un long entretien présentant la version des faits du citoyen Benalla bien qu'ils soient visés par une enquête de justice.

    Or, il se confirme une règle bien connue de ce genre de feuilleton. Dans ce qui était devenu, au début de l'été, une affaire, comme depuis celle qui se rattacha en 1785 au collier de la Reine en passant par le scandale de Panama, entre 1892 et 1895, la publication des fiches du Grand Orient en 1904, ou l’enlèvement d’un autre Marocain nommé Ben Barka en 1965, on pourrait multiplier les exemples, plusieurs débats s'imbriquent toujours dans la question centrale. Plusieurs mystères, plusieurs dossiers, plusieurs révélations ajoutent au scandale. Et elles en arrivent à éclipser le point de départ[5].

    Il me semble que l'affaissement spectaculaire de la cote de popularité du pseudo Jupiter, doit donc beaucoup à cette ridicule affaire Benalla. Comme le souligna très vite sur RTL le président du Sénat, on ne peut plus parler de nouveau monde.

    Alors peut-être pourra-on s’intéresser aux vraies questions qui devraient préoccuper les Français : à tout ce que l'on pressure aux collectivités locales ; à toutes les structures technocratiques, pour tous ces programmes sociaux dans lesquels d'après le maître des horloges, l'État gaspille un pognon de dingue ; aux folies énergétiques, écologiques, pédagogiques, etc. Les faux scandales peuvent être fabriqués pour servir de diversion[6], très utiles pour dissimuler au bon peuple les vrais scandales dont le pays crève. Ils peuvent servir aussi à réveiller l'opinion.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] cf. Philippe Raynaud : "L’affaire Benalla n’est pas une affaire d’Etat"

    [2] l'administration ne diffusant auprès du grand public que le nombre des départs de feux

    [3] cf. article 11 du Code de procédure pénale : Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète.

    Toute personne qui concourt à cette procédure est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code pénal.

    [4] ainsi le désigne-t-on comme pour feindre de ne pas lui faire de publicité,

    [5] Si l’on accepte de revisiter ce que Georges Sorel appelle "révolution dreyfusienne", la personne du capitaine et l’accusation précise portée contre lui à la suite des découvertes de Madame Bastian, femme de ménage patriote fouillant dans les corbeilles de papier de l’attaché militaire allemand, deviennent l’une comme l’autre infiniment dérisoires. 
    Ainsi, Maurras lui-même après avoir été si longtemps convaincu de la culpabilité de cet Alsacien supposé Boche, déclarera à la fin des fins, conclusion paradoxale de l'affaire : "s'il est innocent, il faut le faire maréchal de France", ce à quoi renonça la république, "et fusiller ses défenseurs", ce à quoi ils échappèrent. L'un de ses plus brillants disciples, le sculpteur et chef des camelots du Roy Maxime Réal del Sarte fut même confronté au centre d'un surprenant tour de passe-passe judiciaire. Un arrêt de la Cour de cassation en 1906 avait à la fois réformé les deux jugements condamnant Dreyfus, le premier datant de 1894, le second à Rennes en 1899 par le conseil de guerre et prétendu mettre fin à cette interminable affaire.

    Or, en 1908, Réal del Sarte, à l’audience solennelle de rentrée de la Cour de cassation, avait publiquement souligné qu'il s'agissait d'une forfaiture de l'institution gardienne du droit français puisque cette cassation n'avait pas été assortie d'un renvoi à un troisième tribunal compétent. Cet outrage à magistrats ne lui valut aucune condamnation... les autorités de la Troisième république avaient entériné l’idée qu’il ne fallait plus parler de cette affaire, quitte à ce que ne soit jamais condamné celui, – on a dit : Esterhazy, – qui avait livré aux Prussiens les plans secrets du canon de 75. L’imbrication des affaires avait produit un imbroglio inextricable.

    [6] Beau de Loménie parlait de dérivatifs.

    http://www.insolent.fr/2018/09/au-temps-des-diversions.html