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France et politique française - Page 2341

  • Omar Sy, pour la direction de la SNCF, est « intouchable »

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    Qui ne connaît pas Omar Sy, cet acteur né à Trappes de parents africains, drôle et émouvant dans le film Intouchables, qui lui valut, en 2011, un César ? Or, justement, intouchable, il l’aurait été selon Closer.

    Partant en vacances avec son épouse Hélène et un de ses enfants, le comédien aurait eu, gare de Lyon, mercredi 4 juillet, des échanges peu amènes avec un employé de la SNCF. Voulant monter dans le train avec sept bagages, il se serait fait interpeller par des contrôleurs qui lui auraient fait remarquer que ce chargement était trop conséquent et qu’il ne pouvait emporter que trois valises à entreposer dans les rangées prévues à cet effet, en expliquant : « Il y a d’autres voyageurs. »Mais Omar Sy n’aurait rien voulu entendre, et un des représentants de la SNCF aurait donc signifié à l’acteur qu’il ne pourrait pas embarquer dans ces conditions. Toujours selon le magazine people, le comédien vedette aurait alors insulté le contrôleur, le traitant de « petite bite » (lui nie avoir utilisé ces termes), puis il aurait ensuite légèrement poussé l’agent afin d’entrer dans le wagon et de pouvoir prendre place à bord du train. Cette action et ces paroles lui auraient valu d’être appréhendé brièvement pour « outrage à agent ».

    Ce n’est pas la première fois que l’ancien comique d’« Omar et Fred » est interpellé par la police gare de Lyon. En mars 2013, il avait essayé de passer un périmètre de sécurité installé par les agents de la SNCF, qui recherchaient un voyageur sans billet sur le trajet Marseille-Paris. Ce franchissement non autorisé avait engendré une altercation avec l’un des employés, nécessitant l’intervention des services de police. Interpellé, il avait été conduit à la brigade des réseaux ferrés (BRF), qu’il avait quittée après une heure d’audition.

    Mais revenons à ce 4 juillet : suite à ces nouvelles embrouilles, la SNCF a estimé utile de communiquer en minimisant l’affaire. Elle évoque un « incident clos », et une « histoire réglée avec le contrôleur ». D’ailleurs, l’hebdomadaire nous indique qu’Omar Sy a pu « finir avec tous ses bagages son voyage jusqu’à destination ». Ajoutant, toutefois, que pour cela, une intervention de la hiérarchie de la SNCF aurait été nécessaire.

    S’il est vérifié, voilà un fait divers des plus banals, me direz-vous. Oui, si l’on fait abstraction de plusieurs éléments :
    – Comment être la personne préférée des Français et révéler un caractère aussi outrancier ?
    – Si la SNCF communique sur les grèves et les pannes répétitives, elle rechigne à approfondir pour un « people ». Alors qu’elle parle simplement d’« échanges un peu vifs », le salarié, lui, a mentionné des injures (avant, semble-t-il, de se rétracter si l’on en croit un tweet de la SNCF, qui dément les faits, « comme l’a confirmé l’agent SNCF auprès de sa hiérarchie ») et Omar Sy va déposer plainte contre la SNCF pour « faits de violence et d’abus d’autorité », d’après son avocat Me Patrick Klugman.
    – Enfin, traiter un mandataire de « petite bite », si l’agent est blanc, n’est-ce pas une insulte raciste de la part d’une personne de couleur ? En effet, l’inverse aurait conduit l’auteur directement à la XVIIe chambre correctionnelle.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/omar-sy-pour-la-direction-de-la-sncf-est-intouchable/

  • Jean-Paul Garraud favorable à l'union des droites

    6a00d83451619c69e2022ad37fcf21200d-250wi.jpgJean-Paul Garraud, ancien député UMP de la 10e circonscription de la Gironde, arrachée à Gilbert Mitterrand, a été longuement interrogé dans l'Incorrect. Extrait :

    "[...] La plupart des centristes sont partis, les autres le feront, et cette clarification pourrait avoir des effets tout à fait bénéfiques dans la mesure où LR n’a plus ou quasiment plus d’obstacles internes à l’ouverture de discussions avec l’ensemble des forces politiques de la droite française. Or à cela, Laurent Wauquiez oppose un refus constant.

    Il ne veut pas parler avec Nicolas Dupont-Aignan, qui vient pourtant de notre famille politique et avec lequel j’ai siégé au sein du groupe UMP durant mon premier mandat – et lui aussi ! Il ne veut pas parler non plus avec le Front national, parce que, comme vous le savez, c’est un interdit de la vie politique française, sauf à franchir la « ligne rouge » fixée par François Mitterrand. Plus de vingt ans après sa mort, François Mitterrand, qui avait toujours été notre adversaire, dicte encore notre ligne de conduite !

    Dans ces conditions, la voie est très étroite pour LR et pour Laurent Wauquiez; c’est même de l’ordre de mission impossible...

    Vous en avez parlé avec lui ?

    Jamais! Quelques semaines après son élection à la présidence de LR, il avait décidé de constituer un « shadow cabinet » sur le modèle britannique, un contre-gouvernement de l’opposition. Je devais y occuper le « portefeuille » de la justice. Cela fait maintenant six mois et je n’ai plus eu aucune nouvelle. Je ne sais même pas si l’idée est toujours à l’ordre du jour.

    Vous êtes donc favorable à l’union des droites ?

    Mais il y a longtemps que je le suis et je l’ai payé cher : cela m’a coûté en grande partie mon siège de député. Lors des législatives de 2012, j’avais été l’un des premiers à dire, dans ma famille politique, qu’il fallait parler à tous nos compatriotes, d’où qu’ils viennent et quelle que soit leur proximité politique. J’avais expliqué qu’il fallait parler aux électeurs du Front national, qu’il fallait arrêter de les stigmatiser, d’autant que nous en connaissions tous et que ce n’étaient pas de mauvais Français. [...] 

    Cela m’a valu aussitôt un communiqué de presse d’Alain Juppé dans lequel il disait « désapprouver fermement ces propos en totale contradiction avec la position du bureau national de l’UMP », Sud-Ouest a titré « Alain Juppé lâche Jean-Paul Garraud » et j’ai vu fleurir des panonceaux reprenant ce titre à tous les coins de rue dans ma circonscription de Libourne. Beaucoup d’électeurs en ont été naturellement troublés et le résultat escompté est advenu...

    Comment voyez-vous cette union de la droite ?

    Le rassemblement que je souhaite – et que j’estime même nécessaire – comprend l’union de la droite mais il va au-delà. Je crois au rassemblement de tous ceux qui croient à la France et veulent préserver son identité. Ce qui inclut un certain nombre de gens de gauche qui sont des patriotes sincères. Quand j’étais rapporteur de la loi sur l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public, dite « loi sur l’interdiction du voile intégral », adoptée en 2010, j’ai travaillé avec des communistes, comme le député du Rhône André Gérin, et nous étions totalement en phase. Ce rassemblement doit se faire sur l’idée de nation, avec la volonté de pérenniser sa culture et ses traditions, et de valoriser son histoire. La France, nation à vocation universelle, a la mission d’exporter ses valeurs et le devoir de ne pas les laisser tuer de l’intérieur. C’est sur cette ligne-là, qui est partagée par une majorité de nos concitoyens, que nous devons – que nous avons « l’impérieux devoir » – de rassembler. [...]"

  • Un discours qui ne peut pas nous convaincre

    6a00d8341c715453ef022ad359eed0200c-320wi.jpgLe régime hybride dans lequel nous vivons se compose d'éléments concrets de plus en plus présidentiels et de fictions parlementaires évanescentes. Un tel mélange instable produit d'année en année des révisions constitutionnelles à répétition. D'intérêt inégal, toutes tendent à démontrer, 60 ans après sa fondation, la fragilité d'institutions qu'on présente pour inébranlables. À titre de comparaison rappelons au besoin que la Troisième république (1873-1940) a vécu 67 ans, et l'Union soviétique (1922-1991) 69 ans.

    Le Congrès s'est réuni 16 fois depuis 1958 pour adopter une réforme constitutionnelle. Il s'agit, avec le référendum, d'une des voies possibles de révision, prévue par l'article 89.

    Mais depuis la présidence Sarkozy s'est instituée en 2008 une disposition additionnelle. À l'évidence elle s'inspire de la constitution des Etats-Unis, où une fois par an le chef de l'exécutif fédéral prononce un discours sur l'état de l'Union.

    À la suite des attentats de 2015, les groupes parlementaires ont disposé d'un temps de réponse. Or, cette disposition, ne permet au chef de l'État, qu'un petit monologue. Cet espace d'expression personnelle, fort coûteuse, semble désormais insuffisant à son actuel bénéficiaire.

    Face au Congrès des deux chambres réunies en une seule, ce 9 juillet à Versailles, il s’est plu à annoncer une évolution. Un an près la première édition de son exercice, car il regrette déjà de s'en tenir à cette improbable humilité, qu'il affirme sans conviction. Campant résolument dans le rôle de Jupiter, il désire désormais que cela ressemble à un dialogue avec la représentation nationale.

    Sur le fond, ce discours de Macron devant les parlementaires pieusement réunis en Congrès laisse perplexe. Il lui a peut-être valu des ralliements. On ne peut pas affirmer qu'ils n'existent pas. Negatio non probatur, on ne démontre pas une négation dit la pensée scolastique. C'est donc la discrétion de ces mystérieux ralliés mérite le respect, car au moment où ces lignes sont écrites je n'en perçois aucun signe.

    Pour résumer son propos, celui qui devrait se comporter comme le président de tous les Français, s'est ingénié à Versailles à tenir surtout une communication gaucho-compatible. On dirait qu'il cherche toujours à présenter une sorte de réponse modérée aux grognements de la France insoumise, son opposition préférée. Il ne cherche à répondre qu'aux seules aspirations considérées comme légitimes entre héritiers du jacobinisme.

    Les collectivités locales, ce qu'on appelle les territoires, comme toujours, n'ont qu'à obéir. Le pouvoir central décide seul, à peine écoute-t-il.

    La contradiction la plus frappante se développe donc entre les cibles possibles du ralliement, qui se situent, grosso modo, au centre droit et celles que visaient les contorsions du discours. Celui-ci était conçu en direction de l'orphelinat socialiste. C'est à gauche qu'il cherche à séduire, c'est à gauche qu'il cherche à convaincre, c'est la critique de gauche qu'il cherche à désamorcer.

    Selon lui, l'État Providence, n'est pas à liquider, il est à reconstruire en vue du XXIe siècle.

    Selon lui, le rééquilibrage des finances publiques s'opère avec succès par un "ralentissement de la hausse continue des dépenses".

    Selon lui, la retraite par répartition doit demeurer la pierre angulaire du système. On s'apprête même à la renforcer au détriment des professions indépendantes ou des créateurs d’entreprises, qu'on prétend protéger : on va les spolier encore plus par des cotisations de plus en plus lourdes finançant des pensions de plus en plus décourageantes et de plus en plus incertaines.

    Selon lui, beaucoup plus grave encore pour l’avenir, "la république n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam". Tels sont les mots employés.

    Mais alors, Monsieur le président, qui parlez comme si vous étiez aussi le Premier ministre, pourquoi tout ce développement pour nous expliquer ce que vous allez entreprendre pour réglementer cet ensemble disparate de prédications rivales, auxquelles, manifestement, ni vous, Monsieur le Président, ni aucun de vos condisciples, technocrates comme vous, ne connaissent rien ou pas grand-chose.

    Non ce long discours ne peut pas nous convaincre.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/07/un-discours-qui-ne-peut-pas-nous-convaincre.html

  • JEUDI 12 JUILLET : JEAN-FRANÇOIS TOUZÉ, DIRECTEUR DE "CONFRONTATION" INVITÉ À L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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  • Macron à Versailles : Individualisme et étatisme sont les deux piliers idéologiques de tous les socialismes

    6a00d83451619c69e2022ad359d5d1200c-250wi.jpgBernard Antony analyse le discours d'Emmanuel Macron à Versailles :

    "Plus encore que les questions économiques, celle de l’identité de notre nation a été au cœur du discours d’aujourd’hui devant le Congrès d’Emmanuel Macron.

    Sur cet aspect, l’AGRIF est en devoir de réagir.

    Macron a certes rappelé notamment sur les questions de la pauvreté d’un enfant sur cinq, de la dépendance des plus âgés, et du système des retraites, les principes de solidarité qui fondent la cohésion nationale mais qui sont d’abord le fait des corps intermédiaires de la société entre l’individu et l’État. Or, en parfait jacobin, en parfait disciple de Hegel il a exalté une conception totalitaire de l’État : « L’État-providence du XXI° siècle, émancipateur, universel… ».

    Individualisme et étatisme n’ont-ils pas été les deux piliers idéologiques de tous les socialismes, fascisme y compris ? Il a ensuite évoqué sans craindre le reproche d’amalgame : « la peur culturelle, civilisationnelle ».

    Ce, dans un certain imbroglio, même si tout se tient, entre la question culturelle et celle de la sécurité. Il a évoqué dans la foulée « le terrorisme islamiste lové dans notre société », « l’ennemi jihâdiste ». Et face à ces réalités, il a formulé sa proposition de « service  national universel ». Comment peut-il défendre une idée pareillement saugrenue d’une sorte de colonie de vacances pour tous les jeunes, à but social, d’une durée d’un mois ? Avec quel encadrement ? Dans l’état actuel de la jeunesse, et avec les perspectives de réjouissance des jeunes en situation de révolte voire de pré-jihâdisme ou de jihâdisme.

    Heureusement, après ces mots, Emmanuel Macron a énoncé très sérieusement que « la République n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam » (sic !).

    Car, bien sûr, l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam… Il a d’ailleurs ajouté qu’ « elle n’a pas à en connaître » (resic !).  Dommage ! Car pourtant tout le problème est bien que les hommes politiques, et lui en premier, ne veulent pas connaître l’islam, préférant ignorer ses textes et ne pas reconnaître que l’islam n’est pas seulement une religion mais une théocratie totalitaire.

    En totale contradiction avec son premier propos il a annoncé pour l’automne une « clarification de la situation avec l’islam ». Peut-on mieux dire que cette situation n’est pas claire, que pour ce qu’il en est des relations de l’islam et de la République, ça ne baigne pas vraiment dans la meilleure huile d’olive ? Ne suffit-il pas pour cela de réfléchir un peu sur les propos antisémites de l’imam de Toulouse, défendu par le bon docteur Dalil Boubakeur, ce grand expert en taqqyia ?

    Car évidemment, l’imam n’a fait que lire quelques versets du Coran sur les Juifs, mais sans édulcorant, sans chercher un Coran alternatif.

    Emmanuel Macron en est venu à sa fréquente formule de « produire un imaginaire français ». On ne sait pas trop au juste ce que ce mot signifie : un idéal ? Un mythe partagé ? Un rêve commun ? Une Utopie ? Un ensemble d’illusions ? Est-ce sur un « imaginaire », donc sur une échappée de la réalité, que peut se fonder une cohésion nationale ?

    C’est là, à notre sens, que M. Macron, avec son regard inspiré un brin inquiétant, passe de sa compétence indéniable dans les sciences politiques et économiques, à on ne sait quel système d’illusion idéologique néo-saint-simonien.

    Enfin, n’ayant peur d’aucune contradiction, il a terminé son discours par sa volonté d’une Europe souveraine en même temps qu’il lançait sa péroraison sur « notre seule idéologie, la grandeur de la France ».

    Or, si c’est l’Europe qui doit posséder la souveraineté, ce n’est plus la France qui peut la détenir.

    Mais cela ressort bien en effet d’une politique imaginaire !"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • IMPOTS 2019 : A VOS RANGS, FISC !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Une fois de plus, une fois de trop, Macron et son gouvernement, confondant sans doute autorité et autoritarisme, quasiment sans concertation, ont arbitrairement décidé d’imposer aux entreprises et aux contribuables le prélèvement à la source et ce, dès janvier 2019.

    Outre le fait que transformer les entreprises en collecteurs d’impôts devrait mener le Conseil constitutionnel à sanctionner cette mesure en raison d’une dangereuse confusion des genres, - comme d’ailleurs le transfert à des sociétés privées de la mission d’observation et de sanction par l’amende des comportements dangereux sur la route -, le prélèvement à la source va bouleverser le « ronrons » des ménages qui ne sont pas mensualisés.

    Premier inconvénient, premier scandale : les employeurs, qu’ils soient de grandes entreprises transnationales, des PME ou des TPE, auront la lourde tâche de prélever l’impôt sur le revenu de leurs salariés. Conséquence immédiate, elles devront embaucher du personnel pour cette mission ou la déléguer à des cabinets comptables, avec les frais supplémentaires correspondants. Et rien ne nous dit qu’elles auront , par ailleurs, des compensations, ni que Bercy diminuera dans la France entière ses effectifs. Sans compter que l’employeur aura une petite idée des ressources annexes de son salarié, prétexte  peut-être pour lui refuser une augmentation. On nous dit qu’il n’en sera rien, mais quelles garanties auront nous sur l’étanchéité de ce système ? D’autre  part, l’employé, psychologiquement, en voudra à son patron lorsque, à la fin du mois, ce dernier lui servira, forcément, un salaire amputé de l’impôt mensualisé même si, bien évidemment, ce n’est pas de sa faute. Malaises dans les relations sociales et… revendications salariales à terme !

    « Pas folle la guêpe ! »

    Cette révolution fiscale est tout bénéfice pour l’État qui disposera ainsi d’une alimentation monétaire continue et régulière, une avance substantielle par rapport à l’actuel système, d’autant que les erreurs, si erreurs il y a, ne seront rectifiées et compensées qu’en fin d’année. « Pas folle la guêpe ! ». Nombre de citoyens-contribuables ont plusieurs sources de revenus, comme les retraités notamment, «  quel casse-tête pour y retrouver ses petits ! ».

    Autre inconvénient  collatéral à cette réforme, un frein à l’embauche, surtout pour les petites « boites ». Comme pour les seuils à franchir, ou pas, dans les effectifs  en matière d’élection de délégué du personnel ou de comité d’entreprise, certains petits patrons rechigneront à prendre un employé de plus si la facture de ce transfert de charge est trop élevée, et nous savons que c’est chez les artisans/commerçants et autres TPE/PME que gisent les potentiels emplois à pourvoir dans la lutte contre le chômage.

    Une infecte « tambouille » fiscale

    Macron, faute de pouvoir asseoir l’autorité de l’État dans les banlieues, d’arrêter l’immigration et de donner une image respectable de la fonction présidentielle autre que celle offerte à l’Élysée le jour de la fête de la musique, veut repeindre la façade de la maison « France » de bas en haut, sans demander l’avis des occupants sur le choix des couleurs !

    Il révolutionne la fiscalité locale en supprimant la taxe d’habitation sans prévoir, initialement, une source de remplacement pour les communes. On nous annonce un transfert total vers ces dernières de la taxe foncière sans que les départements, partie prenante, aient eux-aussi, une compensation. Au menu ces prochains mois, une  infecte tambouille dont la pénalisation des retraités, avec « le coup » de la CSG, n’est qu’un avant-goût de cette « nouvelle cuisine ». Un micmac fiscal mitonné par les cuistots de Bercy qui ne sont pas avares d’idées lorsqu’il s’agit toujours  et toujours, de prendre et de prendre encore de la monnaie  dans la poche des Français. Il est vrai qu’il en faut de l’argent, pour entretenir un État pléthorique, un mille-feuille territorial indigeste et  nourrir et loger  « toute la misère » du monde qui franchit nos frontières.

    Espérons que les entreprises, les grosses comme les petites, se mobiliseront « vent debout » contre cette « nouveauté » arbitrairement assénée sur la tête des travailleurs comme sur celles de leurs patrons. IRPP 2019 ? Non, non et non à la retenue à la source !

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  • Marche des migrants : ils partirent 25, mais par un prompt renfort, ils se virent 500 en arrivant au port…

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    Ils étaient partis de Vintimille, ex-frontière franco-italienne, le 30 avril dernier. Une sorte de pèlerinage pro-migrants qui se faisait fort de rejoindre Calais, puis Douvres, ce dimanche 8 juillet. Ils y sont parvenus, mais quelques-uns, qui espéraient bien profiter de l’occasion pour filer chez les Grands-Bretons, ont été retenus à Calais.

    Organisée par L’Auberge des migrants et la Roya citoyenne, cette Marche des migrants, longue de 1.400 kilomètres en 60 étapes, ambitionnait de « créer du dialogue avec les citoyens » et de récolter des fonds et des biens de première nécessité pour les migrants. Elle était aussi et surtout une réponse à l’opération des Identitaires de Defend Europe au col de l’Échelle, les No Borders ayant déjà tenté d’en découdre au cours d’un « opération riposte ».

    Le journal La Croix les avait accompagnés sur une étape en région parisienne. Ils étaient 25, alors, à demander l’hospitalité au prieuré Saint-Benoît, à Étiolles (Essonne) : « Chaque jour, des marcheurs parcourent une vingtaine de kilomètres pour réclamer un meilleur accueil des exilés et leur liberté de circulation. Au passage, ils demandent aussi la suppression du délit de solidarité. Selon les jours, ils sont 30 à 50, parfois ralliés par des centaines de sympathisants à l’entrée des grandes villes. Une poignée use ses chaussures depuis le début. Les autres se relaient à leurs côtés, venus pour quelques journées ou même une seule. »

    Entre retraités, grévistes et utopistes du bonheur universel, La Croix repère « une “nomade” de l’engagement humanitaire. De retour d’un an et demi en Colombie, elle marche depuis Lyon et compte bien aller jusqu’à Calais. » Facile, d’être engagé, quand on vit sur le dos des autres !

    Bref, ce petit monde est arrivé à Calais. Et plus si affinités. Et c’est là où ça s’est corsé.

    C’est la préfecture qui communique : « 24 étrangers qui ne disposaient pas des documents administratifs, donc en situation irrégulière, ont été descendus du bus et ont été amenés au centre administratif de rétention (CRA) de Coquelles » par la police aux frontières (PAF). Et là, moi, je compte : 25 au prieuré de Saint-Benoît, 24 retenus par la PAF. Autrement dit, c’est comme Le Cid : « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort/Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… »

    Les amis, dont la troupe avait soudain grossi, sont venus manifester devant les grilles du CRA. Le Monde interroge Anzoumane Sissoko, « du Collectif des sans-papiers de Paris (CSP 75), dont sont membres la plupart des personnes arrêtées. Selon le collectif, seize étaient toujours interrogés, tous originaires d’Afrique. » Le quotidien interroge à Douvres, terminus de la marche, le vice-président de L’Auberge des migrants, François Guennoc.

    « C’est normal qu’ils n’aient pas pu passer. Ce qui nous choque, c’est qu’ils aient été amenés au centre de rétention, alors qu’ils étaient accompagnés par nous et qu’ils s’étaient annoncés », dit-il. « Nous avions prévenu le CSP 75 des risques, qu’ils ont assumés. » Il ajoute que le collectif « avait averti les autorités françaises et anglaises de leur intention [des sans-papiers] d’aller en Angleterre “pour la journée” dans le cadre de cette manifestation ».

    À l’évidence, la PAF n’était pas favorable à l’échange linguistique. Et vous, vous y croyez, aux clandestins qui vont en Angleterre « pour la journée » et rentrent gentiment le soir dormir sur la plage de Calais ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/marche-des-migrants-ils-partirent-25-mais-par-un-prompt-renfort-ils-se-virent-500-en-arrivant-au-port/

  • Le roi de l'enfumage : Morts, vivants, histoire, passé, futur, religion, tout est bon pour la com’ de Macron

    6a00d83451619c69e2022ad39f831d200b-200wi.pngEditorial d'Hilaire de Crémiers dans le Politique Magazine de juillet :

    "Toute la France a vu les photos et les vidéos. Le 21 juin, fête de la musique, dans la cour de l’Élysée, sous la direction du DJ Kiddy Smile, des danseurs du même groupe, hommes et femmes, en tenues résillées et agressivement dénudées, ont développé leurs figures de danses appelées voguing sur les marches du palais présidentiel, succession sauvage de déhanchements délirants, d’exhibitions de fessiers et de poses ultra-provocantes, suggérant une sexualité totalement débridée… et quelle sexualité ! Ce voguing est pratiqué dans les communautés LGBT afro-américaines et s’est répandu partout dans les clubs de même genre et jusqu’à l’Élysée maintenant sous les yeux émerveillés et amusés d’Emmanuel et de Brigitte Macron. On imagine Coty et de Gaulle devant un tel spectacle !

    Kiddy Smile revendiquait sa singularité en l’affichant en toutes lettres sur son T-shirt : fils d’immigrés noir et PD. Il venait, a-t-il déclaré ouvertement, manifester ce qu’il était et ce qu’il voulait. Apparemment donc en accord complet avec les services de communication de l’Élysée qui – on le sait maintenant – pensaient faire un bon coup, sortir de l’ordinaire comme d’habitude ; la presse pouvait titrer : cinq stars de l’électro ont mixé jeudi soir dans la cour du palais de l’Élysée. Peut-on faire plus moderne ?

    Sur son compte facebook, Kiddy Smile expliquait tout uniment qu’il méprisait l’Élysée, symbole d’oppression, mais qu’il voulait profiter de la fête, de l’invitation et du lieu pour dénoncer la loi Asile et immigration, le tout dans un sabir dégoulinant de haine. Il faut lire le texte, qui, curieusement, n’apparaît plus sur les pages google.

    Les paroles prétendument chantées, en fait hurlées, étaient d’une violence, d’une vulgarité, d’une grossièreté invraisemblables. Et voyez les photos : Emmanuel Macron rigole, Brigitte est aux anges ! Ils se font prendre en photo avec le groupe à moitié nu. Dike Smile entoure de son bras Brigitte et de l’autre qu’il brandit avec deux doigts en forme de V victorieux, fait un indubitable signe sexuel qui ne peut se traduire que par un outrage grossier à la première dame de France. Impudeur et impudence de ce je vous ai bien eu !

    Mais Emmanuel sourit : « Ça fait du buzz », dit-il. « Et les gens adorent ! », ajoute-t-il. Il est content de lui. Et Christophe Castaner, son affidé de service, de vouloir diffuser partout la photo. Et ceux qui protesteront devant tant de choquantes provocations, indignes de la France, ne seront que des racistes et des homophobes ! Évidemment.

    Franchement, quel mépris pour les Français noirs de les amalgamer à cette bande et à de telles folies. Un peu de respect, s’il vous plaît.

    Le 26 juin, Emmanuel Macron rencontrait le pape François au Vatican. Entretien d’une heure qualifié de « très libre et intense » et de « chaleureux ». Les communiqués font la liste des sujets abordés soit avec François, soit avec son secrétaire d’État le cardinal Pietro Parolin : protection de l’environnement, migrations, prévention et résolution des conflits, désarmement, Moyen-Orient, Afrique, réflexion conjointe sur les perspective du projet européen. Le président a ajouté que face à François il avait exposé clairement le positionnement français sur les questions sociétales – tout le monde comprend ce que cela veut dire – et sa conception de la laïcité qui n’était pas un refus de la religion. À preuve, il venait prendre officiellement son siège de chanoine d’honneur de la cathédrale du Latran, en tant que chef de l’État français. Le Pape, aux dires de Macron, a reconnu « toutes les difficultés de la gestion de ces questions » ! Ils se sont retrouvés d’accord sur l’accueil des migrants et pour contrer « les populismes ». Le président parle de convergence avec le Pape sur une certaine conception de l’homme et sur les valeurs de l’Europe. On ne devine que trop de quoi il s’agit. Et, de manière surprenante, c’est sur ces belles paroles qu’ils se sont embrassés, Macron, selon son habitude, cajolant la joue de François avec une familiarité inconvenante.

    Qu’en ressort-il ? Que « les questions qui fâchent » pour reprendre l’expression macronienne sont secondaires. Pour les deux : Macron et François ? Que la seule lutte convergente et qui vaille doit se porter contre « le populisme ». Pour Macron, on le sait, c’est « la peste » qui s’étend en Europe : « Populistes », les Polonais qui viennent de signer une déclaration commune avec Israël, « populiste », le chancelier autrichien Sébastian Kurz qui vient de prendre la tête de l’Union européenne, « populiste », le gouvernement italien ! Bref tous les peuples « populistes »  ! Donc «  lépreux », donc à mettre en quarantaine ! Sauf Macron, le seul pur, le seul intelligent, le seul qui voit où est le bien et le mal. Quelle com’ !

    Comment ne pas ressentir le même malaise en entendant Macron récupérer à sa manière et pour sa com’ la panthéonisation de Simone Veil le 1er juillet. Pour qui a lu les Mémoires de l’ancienne ministre et présidente du parlement européen, il n’est pas sûr que ce genre de cérémonie à prétention de religion laïque lui aurait plu. La pensée de se retrouver à côté de Voltaire, l’auteur sans doute le plus antisémite de la littérature française et dont une promotion de notre énarchie se glorifie de porter le nom et donc les idées – celle de Hollande et de Royal, celle qui a détruit la France ! – dans la crypte réservée aux grands hommes, l’aurait vraisemblablement indisposée.

    Mais qu’importe pour Macron ! Morts, vivants, histoire, passé, futur, religion, tout est bon pour sa com’. À lui ! Ce n’est pas un chef de l’État, c’est un roi de la com’. Il paraît que les Français commencent à se le dire."

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  • Violences : comment Nantes s’est libanisée, par Ivan Rioufol

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    Nantes, la belle alanguie, est devenue une poudrière. Trente ans à peine auront suffi pour fracturer culturellement la Cité des Ducs de Bretagne et la rendre méconnaissable. Cette nuit, trois quartiers “sensibles” ont été le théâtre d’une insurrection urbaine : au Breil, à Malakoff, aux Dervallières. Les émeutes ont été déclenchées, dans le quartier du Breil, après la mort d’un jeune voyou touché par le feu d’un policier qui tentait de protéger son collègue d’une manoeuvre d’écrasement lors d’un contrôle. L’homme était sous le coup d’un mandat d’arrêt. Dans ces trois endroits, des voitures et des locaux ont été rapidement incendiés, dont un centre paramédical, une mairie annexe, une maison de la justice et du droit. Ce mercredi, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a “condamné avec la plus grande fermeté” ces actes.

    Il a rappelé que le Breil faisait l’objet d’un dispositif de sécurisation renforcée à la suite de plusieurs incidents violents survenus depuis le 28 juin. Malakoff et les Dervallières ont été retenus pour être des “quartiers de reconquête républicaine” dès septembre. Ayant été longtemps journaliste à Nantes (à Presse-Océan, de 1976 à 1984), je connais bien cette ville où je suis né. Quand je l’ai quittée en 1984, elle était la tranquillité même, y compris dans les quartiers traditionnellement plus populaires, dont Les trois sites devenus explosifs. Les immigrés y étaient minoritaires. Les foyers Sonacotra hébergeaient les travailleurs venus du Maghreb ou d’Afrique noire. Aujourd’hui, Nantes s’est libanisée. Son histoire est celle de la France.

    Ma dernière enquête pour Presse-Océan, en 1984, avait été consacrée à la petite et alors unique mosquée du quartier Malakoff, située en face du vieux stade Marcel Saupin. Cette ancienne chapelle Saint-Christophe, construite après-guerre, avait été donnée par l’évêché au culte musulman en 1980. A l’époque j’y avais révélé le lien qu’entretenait ce discret lieu de culte avec l’Iran. Depuis, la mosquée de Malakoff a pris une toute autre envergure : reconstruite un peu plus loin, elle compte 1200 places et a érigé un minaret de 17 mètres. A cette “mosquée cathédrale” s’ajoutent quatre autres mosquées pour la ville, sans parler de celles des communes voisines. Cette emprise de l’islam a accompagné le nouveau peuplement des quartiers populaires, sous les encouragements des municipalités socialistes successives.

    Des “figures” locales ont vite émergé, comme le “Nantais” Lies Hebbadj, cet islamiste polygame qui s’était fait connaitre il y a quelques années pour mettre ses femmes sous des draps noirs et militer pour la construction de dizaines de mosquées dans la cité du muscadet, des luttes ouvrières et du surréalisme. A Nantes comme ailleurs, l’indifférence des autorités publiques a permis à une contre-société, majoritairement islamique, de se consolider sur ses territoires. Breil, Malakoff, Dervallières sont les noms des places fortes en rupture avec la république. Les policiers et les gendarmes qui s’y risquent y sont vus le plus souvent comme des forces d’occupation. Merci qui ?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 4 juillet 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Dangereuse menace !

    656546188.jpgBernard Plouvier

    Il est des moments où l’on se prend à douter de l’intelligence des journalistes de France. En se souvenant qu’il est de moins en moins assuré qu’une majorité de « journalistes de France » soient de véritables Français, intéressés à la survie, au bonheur et à l’expansion de la Nation française, l’on comprend mieux leur degré incommensurable de crétinisme.

    Car il y a de quoi être estomaqués, éblouis, étonnés par autant de sottise crasse.

    Alors que nous sommes victimes depuis 2015 d’un terrorisme mahométan, meurtrier autant qu’immonde, et toujours menaçant, puisqu’il n’est guère de semaine que les hyper-vigilants services du merveilleux ministre de l’Intérieur et des Cultes nous apprennent qu’ils viennent d’éviter un nouvel attentat terroriste

    Alors que Nantes est en flammes depuis cinq jours, ce qui ne réalise jamais que la énième émeute raciale du pays depuis le début du nouveau millénaire.

    Alors que les chiffres de la délinquance contre les personnes culminent au hit-parade des statistiques de l’État macronien,

    Alors que l’on recense plus de 2000 cités de non-droit en ce qui fut notre beau pays et que certaines rues de Paris exhibent un tel nombre de clochards exotiques que l’on croit circuler dans un bidonville du tiers-monde.  

    L’alarme que claironnent les media qui font dans le politiquement correct a effectivement de quoi faire frémir les Margottons, qui doivent former la majorité de l’électorat de M. Macron (qui n’a plus vraiment la confiance des humbles et des vrais pauvres, des retraités, des paysans, des artisans, des ouvriers ; on laissera de côté les fonctionnaires qui ne s’intéressent qu’à leurs privilèges d’un autre âge) : nous sommes à la veille d’une invasion de méduses géantes, bien sûr liée au « réchauffement climatique » (histoire de faire d’une pierre deux coups).

    Avec un nombre d’extra-européens non précisé (car il est démocratiquement interdit de révéler les statistiques ethniques), mais que l’on peut estimer entre 10 et 14 millions, nous n’aurions à redouter, en fait d’invasion, que des méduses !

    Nous savions déjà qu’une bonne partie du personnel politique était d’une corruption et d’une inefficacité prodigieuses. Il nous manquait de savoir à quel point l’on prend les Français pour des andouilles. Nous sommes désormais fixés.

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