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France et politique française - Page 2370

  • Lettre ouverte aux racailles et de l'urgence de les éradiquer !

  • Perquisition à l'Elysée

    Une perquisition est en cours mercredi 25 juillet en fin d'après-midi du bureau d'Alexandre Benalla au Palais de l'Elysée, en présence de l'intéressé. Après tant de jours, il ne doit pas rester grand chose de compromettant...

    Auditionné par les sénateurs de la Commission des lois, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda a fait savoir qu'Alexandre Benalla avait touché l'intégralité de son salaire au mois de mai malgré sa suspension de quinze jours. 

    "Alexandre Benalla a touché pour le mois de mai son salaire intégral. En revanche, les 15 jours de suspension feront l'objet d'une retenue sur les droits à congés qu'il avait en reliquat au titre l'année 2017. Il a de très nombreux jours de congés auxquels il a le droit. Dans son solde avant licenciement ses congés ne seront pas payés".

    Le salaire d'Alexandre Benalla s'élève à environ 6000 euros nets par mois.

    Il faudrait aussi aller perquisitionner le bureau de celui qui demandait à ce qu'on vienne le chercher...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Dépenses élevées, charges de personnel énormes… Le RN est-il bien géré ?

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    Par André Murawski, conseiller régional Front national des Hauts-de-France 

    La décision de justice visant à bloquer 2 millions d’euros de financement public destinés au Rassemblement national (ex Front national) a provoqué les réactions indignées de quelques cadres dirigeants de ce parti où l’on est allé jusqu’à parler « d’assassinat politique ». Pourtant, cette décision est parfaitement légale étant même, comme l’écrivait l’universitaire Didier Rebut dans le Figaro,  « un des outils de plus en plus utilisés par les juges d’instruction dans les domaines économique et financier ».

    Une procédure légale donc, mais exceptionnelle dans la mesure où c’est la première fois qu’elle est appliquée à un parti politique, en l’occurrence dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires présumés fictifs de plusieurs eurodéputés FN. Une affaire dans laquelle pas moins de 14 mises en examen ont été prononcées. Mais au-delà de l’instruction judiciaire en cours, c’est aussi la question de la situation financière de l’ex FN qui se pose en termes simples : le parti est-il bien géré ?

    Les comptes des partis politiques sont publiés chaque année au Journal officiel de la République française. Si les chiffres 2017 ne sont pas encore accessibles, il est intéressant de consulter ceux qui sont disponibles pour la période de 2011 à 2016, c’est-à-dire depuis l’arrivée de Madame Le Pen à la tête de la formation auparavant dirigée par son père pendant 39 ans, afin de déterminer si oui ou non Madame Le Pen s’est inspirée des principes de bonne gestion dont elle dénonce régulièrement la mauvaise application par ses adversaires.

    L’examen des comptes de résultat permet de constater l’évolution dans le temps  des principaux postes de produits et de les comparer à l’évolution des principaux postes de charges. Le passif du bilan permet de mesurer l’évolution des emprunts souscrits et leur poids relatif comparé aux ressources disponibles.

    Des ressources en augmentation régulière

    Les ressources des partis politiques sont diverses. Les cotisations des adhérents constituent un marqueur intéressant dans la mesure où elles indiquent l’attractivité du parti et le succès ou l’insuccès de son image aux yeux des Français. On peut y ajouter les dons des personnes physiques qui sont un autre indicateur de confiance. Les reversements des élus et le financement public constituent en principe des ressources plus stables pendant une période de plusieurs années correspondant à la durée entre diverses échéances électorales.

    Entre 2011 et 2016, les cotisations des adhérents ont connu une croissance importante, passant de 1 406 035 euros en 2011 à 2 406 679 euros en 2016, soit une progression de 71,2 %. Cependant, l’existence de « paliers » en 2014, puis en 2016 ne permet pas de parler d’une croissance régulière.

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  • Par-delà l'affaire Benalla, réflexion sur les vrais problèmes sécuritaires de la France

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    9772656.jpg« Sujet stratégique, à la rentrée ! » écrit Xavier Raufer en présentant cette intéressante réflexion sur les véritables et immenses problèmes de la France en matière de sécurité. [Boulevard Voltaire, 20.07]. Ce n'est pas que dans l'affaire Benalla, Emmanuel Macron fuirait ses responsabilités, feindrait d'ignorer les faits, comme le colportent à contre-temps des images inconséquentes traînant sur des réseaux sociaux politiquement incompétents ; ce qui inquiète Xavier Raufer, c'est cette grave ignorance de ce qu’est la sécurité, cet amateurisme d'État, que révèle cette affaire, en cette matière cruciale, et c'est la faiblesse des équipes et des hommes, en charge du gouvernement du pays. En l'occurrence, de sa sécurité.   LFAR

    Grave, car symptomatique : l’affaire de l’élyséenne mouche du coche Benalla trahit une grave ignorance de ce qu’est la sécurité ; de comment on l’obtient et la maintient, par une cruciale sélection des hommes et prévision de toute chausse-trape possible.

    Or, là, choisissant d’abord, laissant batifoler ensuite, un zigoto qui est clairement à la sécurité ce que M. Hanouna est à France Culture, la présidence Macron a tout faux.

    Côté terrorisme, le quinquennat Macron avait cependant pas mal commencé. Un Président saisissant vite et bien les enjeux, un appareil resserré et proactif. D’où plus de détection de terroristes avant l’acte. Rassurés, nos partenaires internationaux en sécurité voyaient la France sortie de l’impuissance de la triade Hollande-Taubira-Cazeneuve.

    Restait la sécurité intérieure, ni M. Collomb ni Mme Belloubet n’étant exactement de ces cruciaux généraux de terrain qui optimisent le plan du chef dans la bataille, tel Lannes et sa géniale progression en échelle à Austerlitz. Mais bon, avis général favorable.

    Avis décisif, insistons, car à l’ère des chocs stratégiques brutaux, le champ terreur-crime-fraudes-trafics est affaire d’échanges rapides et pointus, entre gens de confiance. Or, début juillet – avant même l’épisode Benalla -, une rafale de loupés judiciaires et policiers replonge la France dans les affres sécuritaires de l’ère Mitterrand-Hollande.

    L’évasion de Redoine Faïd. Toute la France savait que Faïd s’évaderait. Du neuf-trois au plateau de Creil, les caïds attendaient qu’il « s’arrache ». Les avocats – défense, partie civile – vivaient dans cette hantise. Les gardiens de prison bombardaient leurs supérieurs de fébriles alertes… Faïd va s’évader ! Or, « trop facilement », disent des experts, Faïd s’évade. Nouvelle si dingue que, quand un gardien prévient – sur son portable à lui – le commissaire du coin, celui-ci croit à une blague !

    Partout au monde, un ministre ou directeur coupable du désastre était viré illico. Car tous auraient dû savoir – mais ignoraient – qu’un « gros » braqueur n’est pas un truand anodin. Il marche à 100 % à l’adrénaline. Braquage, évasion l’enivrent plus que la meilleure cocaïne. Pour and co., une sensation si intense qu’ils la recherchent à tout prix. Ainsi, renvoyer aux calendes son transfert de prison est une incroyable ânerie, à sanctionner brutalement ; car, symptôme d’un désordre grave de l’État, une telle évasion humilie durablement le pays en cause. Là, Mme Belloubet, hagarde Georgina Dufoix, nous rejoue vingt-sept ans après « responsable mais pas coupable ».

    Ajoutons-y une police épuisée et dépressive, des policiers lynchés partout en France, devant l’école de leurs enfants, chez eux ou au supermarché, par des voyous ivres d’impunité, prenant les « keufs » pour des « bouffons ».

    Pire : Nantes embrasé après la mort, non d’un gamin innocent, mais d’un truand recherché pour « vol en bande organisée », la Justice et le Premier ministre donnant le pénible sentiment qu’ils s’excusent d’exister et sacrifient un flic de base.

    Moscou, Washington et Pékin, via Londres et Bruxelles : réaction des pros de la sécurité, Macron frime à l’étranger mais, chez lui, il n’y arrive pas. De fait, dans la France de l’été 2018, police et Justice sont à la dérive :

    Police : un ministre de l’Intérieur fatigué et un ministère rigide, incapables de vraies réformes face aux défis nouveaux – tels que concevoir une doctrine et une pratique pour les hybrides terreur-crime, problème majeur de demain.

    Justice : nul parquet spécifique ne traite ensemble – car le réel est là – terrorisme et crime organisé ; nulle coordination nationale des JIRS (juridictions inter-régionales spécialisées), cruciales juridictions traquant chacune dans son coin le crime organisé, celle de Marseille coupée de celle de Lille, etc.

    Ainsi émerge l’avenir du quinquennat Macron : la première marche, SNCF-CGT, quasi franchie ; la seconde, des dispositifs sociaux (le « pognon de dingue ») plus ardue. La troisième à présent inaccessible : la sécurité intérieure, domaine où la coordination serrée du renseignement et de la lutte antiterroriste à l’Élysée ne suffit pas.

    Car la France a un seul problème criminel – énorme : ces quartiers hors contrôle qui s’embrasent quand on touche à un voyou, demain à un hybride-terroriste ; quartiers où déferle la cocaïne qui inonde la France ; quartiers d’où sont issus l’évadé Redouane Faïd et Redouane Lakdim, l’assassin du colonel Beltrame. Quartiers où, depuis un-demi siècle, une « politique de la ville » mi-Bisounours mi-corruption enracine le crime, la terreur et les trafics. Quartiers où la République a disparu – et ne semble pas près de revenir – puisqu’au lieu du mirifique plan Borloo, rien de sérieux n’est énoncé.

    Voici la troisième marche du Président Macron – une reconquête, plutôt. Tâche exténuante dont M. Collomb et Mme Belloubet sont incapables. Mais qui d’autre ? Car M. Macron est le Président le plus isolé de la Ve République. Et vouloir tirer un Davout, un Soult ou un Ney de la pitoyable République en marche est une blague – pour le coup, une vraie.    

    Xavier Raufer 

    Docteur en géopolitique et criminologue.

    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

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  • Entretien d’été 2018 « La coupe du monde remportée par la France ou par l’Afrique ? »

  • Nicolas Dupont-Aignan : « Cette commission d’enquête n’a plus aucun sens puisque M. Macron vient d’avouer qu’il est le seul responsable ! »

    Nicolas Dupont-Aignan a claqué la porte de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire Benalla après les déclarations d’Emmanuel Macron à ses partisans. Il s’en explique et livre son analyse de cette affaire, qui traduit « la déliquescence de l’État ».

  • Crise des migrants : l’éternel retour des années 30

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    Par l’Observatoire du journalisme 

    Connaissez-vous le point Godwin et l’argument « reductio ad hitlerum » ? L’OJIM a présenté cette théorie et ce concept que l’on peut résumer de la façon suivante : très rapidement dans une conversation, votre interlocuteur coupe court au débat, en ramenant les arguments adverses à ceux du nazisme. La discussion est interrompue par une pirouette grossière, sans avoir à poursuivre la moindre véritable argumentation. Il n’y a alors plus de choix possible : il faut éviter la comparaison avec les « heures les plus sombres de l’histoire » et rejeter le mal absolu qui se présenterait à nous.

    Par médias interposés, la deuxième guerre mondiale est souvent convoquée pour nous convaincre que la maîtrise de l’immigration est assimilable aux atrocités commises durant cette période. L’argument massue aboutit à faire comprendre qu’il n’y a pas de débat : il s’agit de choisir le bien et de se détourner du mal. Illustration par les termes utilisés dans les médias.

    Les rafles

    Quand des clandestins sub sahariens sont expulsés d’Algérie, il s’agit pour RFI d’une « nouvelle rafle de migrants ». Au camp de migrants du nord de Paris, Houssam affirme à Libération en 2016 que « depuis le 31 juillet, c’est la 26e rafle, on dénombre 4 000 interpellations et 439 obligation de quitter le territoire français ». En janvier 2018, le gouvernement belge tente d’éviter qu’un parc dans le centre de Bruxelles se transforme en Calais bis. L’Obs nous informe à ce sujet que «  des “rafles” anti-migrants ont lieu ». Faire respecter le principe de nationalité et renvoyer ceux qui sont illégalement sur le territoire constituerait donc une « rafle » de sinistre mémoire. CQFD.

    Les camps de concentration

    Des centres ont été mis en place en Europe afin de permettre l’instruction des demandes d’asile et de ne pas laisser s’installer des clandestins aux motivations économiques qu’il sera très difficile, voire impossible, de renvoyer dans leur pays. En Libye, de nombreux migrants attendent de rallier clandestinement l’Europe par la méditerranée. Ces freins à la libre circulation déplaisent fortement à des personnes parfois éminentes et des médias qui utilisent le vocable de « camp de concentration ».

    Concernant la situation en Europe, Mediapart faisait état dès août 2013 d’un « révolte dans un camp de concentration pour migrants en Grèce ». En avril 2017, Ouest-France nous informe que « le souverain pontife est revenu sur sa visite l’année dernière d’un camp de migrants installé sur l’île grecque de Lesbos ». « Le pape François fustige les “camps de concentration” pour migrants ».

    Le 5 juillet, Marianne évoque la « prise de tête chez les bureaucrates allemands pour ne pas dire le mot “camp” ». « Alors que l’Allemagne se prépare à introduire des centres de rétention de réfugiés, le pays est renvoyé à son passé. (…) comment parler de ces centres à la frontière sans évoquer le mot “camp”, qui rappelle trop les camps de concentration nazis de la Seconde guerre mondiale ? ».

    Le Monde mentionne le 11 juillet les propositions du ministre de l’intérieur autrichien M. Kickl de regrouper les demandeurs d’asile de “manière concentrée”. « Cette expression plus que malheureuse, rappelant les camps de concentration nazis, lui avait valu un rappel à l’ordre du président de la République, Alexander Van der Bellen ».

    Concernant la situation en Libye, France Info est catégorique et titre un article : « la Libye est devenue une sorte de camp de concentration à ciel ouvert ». La question posée par le journaliste de la radio publique à un « chercheur spécialiste des flux migratoires » semble déjà contenir la réponse : « Pourquoi les pays européens sont-ils responsables de la situation des migrants en Libye ? ». En écho, le site Infomigrants nous informe que « les conditions de vie des migrants (sont) comparables à celles des “camps de concentration” ».

    L’exode des migrants comparable à celui des juifs dans les années 30

    Le site Arrêts sur images s’interroge : « Des milliers de réfugiés sur les routes franchissant les montages pour passer les frontières, refoulés par des nations recroquevillées qui craignent la submersion. Il y a exactement 80 ans, jour pour jour, en juillet 1938 s’ouvrait la conférence d’Evian, qui devait s’achever sur un constat implacable : personne dans le monde ne voulait accueillir les Juifs persécutés par Hitler, ni les opposants politiques anti-nazis. Quelles ressemblances, quelles différences, entre deux époques (1938 et aujourd’hui), entre les deux traitements médiatiques des réfugiés d’hier et des migrants d’aujourd’hui ».

    L’Obs donne le 29 juin la parole à un des spécialistes préférés des médias quand il s’agit d’avoir un avis « autorisé » sur les migrants, François Héran. Le sociologue affirme : « Les derniers arrivés servent toujours de boucs émissaires ». Evoquant l’Aquarius, « je songe aussi au “Saint-Louis”, parti de Hambourg en mai 1939 avec 963 juifs allemands et qui tente vainement d’accoster à Cuba, aux Etats-Unis et au Canada ».

    La déportation

    La Provence reproduit le 9 juillet une déclaration du Président de la République : « Jamais la France n’acceptera les solutions de facilité que d’aucuns aujourd’hui proposent qui consisteraient à organiser des déportations, à travers l’Europe, pour aller mettre dans je ne sais quel camp, à ses frontières ou en son sein ou ailleurs, les étrangers” non admis en France ». Le site Infomigrants donne la parole à une ONG pro-migrants au sujet des morts sur la route de l’Europe. La « déportation » est également mentionnée : « tous ces décès sont le résultat de la militarisation des frontières de l’Union européenne (UE), des lois sur l’asile, et des politiques de détention et de déportation ».

    Les crimes de masse

    La Provence interviewe un universitaire au sujet de l’Aquarius. Celui-ci affirme de façon sentencieuse : « Le processus de déshumanisation permet au pire d’arriver ». « Ce type de tragédie alerte car, dans l’Histoire, il est souvent annonciateur de malheur pour tous. On voit bien le chemin qui peut être pris par nos sociétés. L’engrenage qui se nourrit d’extrémisme identitaire conduit à la déshumanisation et – le passé est là pour nous le rappeler – aux pires crimes de masse ».

    Le refus de l’Italie d’accueillir l’Aquarius pourrait donc selon l’universitaire aboutir aux « pires crimes de masse ». Pas un mot par contre sur le « pont migratoire » en méditerranée où les passeurs et les ONG ont chacun un rôle bien défini, avec des embarcations de plus en plus précaires transportant des clandestins et avec les morts qui s’ensuivent.

    Chantage éthique

    À lire les termes employés, on pourrait penser que l’Europe s’est barricadée dans une forteresse. Oubliés les 750 000 migrants accostés sur les côtes italiennes depuis 2010 cités par Le Figaro. Oubliés les 1,6 millions clandestins arrivés depuis 2015 par la mer en Europe cités par Boursorama sur la base de chiffres de l’UNHCR.

    Rafles, camps de concentration, exode, crimes de masse : tous ces mots sont empruntés à la deuxième guerre mondiale, sans qu’il soit nécessaire de l’évoquer. Leur usage converge dans une forme de chantage éthique visant à disqualifier toute opposition aux flux incontrôlés d’immigration. Ces mots clefs sont lancés comme des arguments d’autorité pour venir à bout des réticences. Pour ne citer qu’un exemple, l’Aquarius a croisé à proximité immédiate des côtes de pays africains sans que les médias évoquent la possibilité d’y accoster. Le silence des accusateurs patentés a été éloquent. L’Aquarius comparé au navire le Saint Louis ne pouvait avoir qu’une seule destination : l’Europe. A défaut, la décision de refuser qu’il accoste dans un pays européen aurait relevé du totalitarisme.

    Rares sont les commentateurs qui remettent en cause le bien-fondé de la « grande migration ». Parmi les quelques voix qui détonnent, on peut citer celle de l’historien Pierre Vermeren dans une récente tribune dans le Figaro : «  Il est exceptionnel que les victimes de la faim ou des catastrophes climatiques prennent la route, car la migration est un processus économique coûteux qui doit être financé (par les gouvernements, les familles ou les mafias). La migration concerne des individus plutôt aisés des sociétés en développement ». « Cette politique, qui est à l’œuvre en dépit des réticences de plus en plus marquées des peuples d’Europe, n’améliore vraiment ni le sort de l’Afrique ni celui de l’Europe ». « La mobilité des hommes rebaptisés « migrants » est un des rouages de la grande machine économique mondiale. C’est une explication de la promotion d’un modèle, meurtrier, qui favorise si peu le développement du continent africain ».

    Mais élargir le champ de réflexion aboutit à remettre en cause une lecture unique de la crise migratoire, avec d’un côté les « résistants » favorables à l’ouverture des frontières, et de l’autre les collabos qui prônent le repli sur soi. Un procédé binaire mais efficace. Julien Dray ne justifiait-il pas sur BFM TV l’usage du terme « rafle » pour qualifier les expulsions de clandestins de centres d’hébergement par le fait qu’« en France, on est obligé de faire le “buzz”, d’employer des mots provocateurs pour être entendu ». Efficace pour faire le buzz, peut-être, adéquat, peut-être pas…

    OJIM 25/07/2018

    Source : OJIM.fr

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/crise-des-migrants-leternel-retour-des-annees-30/

  • Macron : l’Empereur contre attaque – JT TVL 25 juillet 2018

    1) Politique / Macron : l’Empereur contre attaque

    Emmanuel Macron contre-attaque sur l’affaire Benalla. Le président de la République joue le jeu de celui qui “prend ses responsabilités” et profite de son statut d’intouchable pour se sortir du guêpier. Une leçon de communication.

    2) International / Trump face à l’Iran : la stratégie du chaos

    Donald Trump n’en finit plus de provoquer l’Iran. Le président américain fait de la nation perse son bouc-émissaire pour rassurer sa base… une stratégie de communication à moindre frais et saluée par Israël !

    3) Économie / Les soldes d’été 2018 en berne  
    4) L’actualité en bref

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)


    Version RuTube :
    https://www.tvlibertes.com/2018/07/25/24509/macron-lempereur-contre-attaque-jt-tvl-25-juillet-2018

  • 4 policiers marocains vont être dépêchés... dans le quartier de La Goutte d’Or, à Paris

    Lu dans Minute :

    Capture d’écran 2018-07-25 à 08.33.28

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html