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France et politique française - Page 2367

  • Les BlackBlocs, c’est l’intifada des fils à papa

  • Emmanuel Macron s’immisce dans la politique italienne

    Cottarelli.jpg

    M. Macron confond de toute évidence le mot dictature avec le mot démocratie. Il a déclaré : «Je redis mon amitié et mon soutien au président Mattarella qui a une tâche essentielle à mener, celle de la stabilité institutionnelle et démocratique de son pays, ce qu’il fait avec beaucoup de courage et un grand esprit de responsabilité« . « Courage et esprit de responsabilité » de Mattarella pour avoir privé le peuple italien de sa souveraineté sous l’injonction de l’Oligarchie bancaire ? Très étrange!

    Le président Mattarella a refusé hier le gouvernement formé par la coalition identitaire et souverainiste élue aux législatives italiennes, pour nommer comme premier ministre provisoire le valet du FMI Carlo Cottarelli, (FMI= Fond Monétaire International), le FMI dont la présidente est la française Christine Lagarde.

    Effectivement Mattarella a bien mérité du mondialisme auquel Emmanuel Macron est tout particulièrement attaché, et plus particulièrement de la Haute banque d’où il vient et à qui il doit tout. Car c’est la Haute banque qui dirige l’Union d’une main de fer, sans aucun égard pour la volonté populaire, ainsi que les événements du Grexit l’avaient déjà démontré.

    Réaction

    Néanmoins les chefs de la coalition rejetée arbitrairement sont loin de s’avouer vaincus et entendent bien mener le combat, ainsi que nous le disions précédemment. Soit en obtenant du nouveau Parlement à majorité souveraino-identitaire la destitution du président Mattarella pour avoir "trahi la Constitution"Soit en renforçant leur majorité commune ou séparée, lors des élections législatives que le président sans majorité, nommé par Matterella, devra organiser, au plus tôt en août, au plus tard début 2019.

    Or, suivant la constitution italienne le Président de la république ne peut être destitué qu’en cas de trahison de la Constitution, ce que le Cour constitutionnelle devra apprécier, mais ses membres sont désignés par plusieurs organes différents dont certains relèvent des anciens élus et d’autres d’organes sont en lien avec les banques… En ce qui concerne de nouvelles élections législatives qui est le scénario le plus probable, même si la Ligue a le vent en poupe dans les sondages et si le M5S reste très haut, il faudra s’attendre à ce que le Système ne recule devant rien pour les diaboliser en effrayant les électeurs par divers biais.

    Quoiqu’il en soit, par ce truchement, Mattarella a fait gagner de six mois à plus d’un an aux Oligarques qui mènent l’Union à Bruxelles à travers la Commission.

    Satanique Euro

    Le gros handicap de la majorité législative eurosceptique qui s’est dégagée des urnes en Italie c’est l’euro. Comme la France, l’Italie a malheureusement troqué sa monnaie souveraine contre cette monnaie tutélaire qui coiffe la souveraineté des pays qui s’y sont soumis. En Grèce Tsipras et les Grecs ont cédé à l’Oligarchie des banques parce que celle-ci avait fermé d’autorité leurs guichets, laissant le peuple sans aucun accès à ses comptes bancaires. La même chose pourrait arriver en Italie ou en France. Cela n’a pas pu se produire en Grande-Bretagne contre le Brexit parce que celle-ci n’avait pas adhéré à l’euro.

    Voir aussi: Le président italien refuse l’équipe gouvernementale anti-système. Di Maio veut engager la destitution du président.

    http://www.medias-presse.info/emmanuel-macron-simmisce-dans-la-politique-italienne/92485/

  • Ramadan : police de la charia en France

    6a00d83451619c69e20223c84eb34e200c-800wi.jpgDeux Afghans ont été interpellés mercredi à Dijon soupçonnés d'avoir agressé dans un train une femme de 33 ans dont ils jugeaient la tenue trop décolletée en période de ramadan.

    Les deux hommes sont des demandeurs d'asile. Ils auraient insulté la jeune femme, une Dijonnaise d'origine égyptienne, et l'auraient poussée pour qu'elle décroise ses jambes. Les deux auteurs présumés auraient également voulu faire descendre la victime du train.

    Si l'on suit la jurisprudence Mamoudou, on régularise les sauveurs d’enfants et on expulse les délinquants et les criminels étrangers ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mai 68 • LʼEmpire U.S. contre-attaque [3]

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     Irving Brown

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    À l’intérieur de l’hexagone, les principaux relais des États-Unis étaient la Section française de l’Internationale ouvrière (S.F.I.O), le syndicat Force Ouvrière (F.O.), l’Union nationale des étudiants de France (U.N.E.F.) et l’extrême-gauche, c’est-à-dire maoïstes et trotskistes. 

    La S.F.I.O. 

    Le parti politique fondé par Jean Jaurès et Jules Guesde, ancêtre du Parti socialiste, devient, au moment de la Guerre froide, un allié important des États-Unis. « En 1947, la SFIO rallie l’avant-garde de l’anti-soviétisme. Elle devient et restera tout au long de la guerre froide un fidèle partenaire de Washington et de ses services secrets. »[1] L’aide américaine destinée aux alliés européens, appelée plan Marshall, sert notamment à renflouer ce parti, et en particulier son journal, fondé par Léon Blum, Le Populaire. C’est le Free Trade Union Congress (F.T.U.C.) qui est chargé d’assurer ce financement occulte. « Depuis la Libération, certains journaux français ne survivent que grâce aux subsides du plan Marshall. En particulier ceux du groupe de presse socialiste de la SFIO. Le FTUC […] a versé 20 000 dollars au Populaire »[2].

    Un Américain a été l’éminence grise et, surtout, le mécène des socialistes français durant l’après-guerre : Irving Brown, comme le souligne Frédéric Charpier : « La SFIO sait ce qu’elle doit au mouvement ouvrier juif, mais aussi à Irving Brown, qui a levé pour Le Populaire, auprès des banquiers Rothschild, 3 millions de francs. »[3] Irving Brown est un « juif libre-penseur »[4] qui est né à New York le 18 novembre 1911 et qui est décédé à Paris le 10 février 1989. Son père était un syndicaliste, le « responsable local des chauffeurs livreurs de lait affiliés aux syndicats des camionneurs de lʼAFL »[5]. Irving Brown « a fait ses classes dans les syndicats de l’automobile et du transport routier, où le secrétaire de lʼAssociation internationale des travailleurs de l’électricité (IBEW), Joseph Keenan, le repère. Devenu un homme clé du War Production Board (Bureau de la production de guerre, créé en 1942 pour assurer l’approvisionnement des industries de guerre), ce dernier introduit Brown dans la place et en fait son assistant, en juin 1943. »[6] Ayant également caressé l’espoir de devenir une star du baseball et étudié l’économie à la New York University, en octobre 1945 il part à Paris, « où lʼAFL a ouvert un bureau permanent dans le but de combattre plus efficacement l’influence communiste. »[7] Celui qu’en Italie on surnomme Scarface, en référence au  célèbre racketteur fasciste américain, est « en fait un véritable ʽʽagent itinérant de la CIAʼʼ opérant sous la couverture de la puissante AFL »[8]. Frédéric Charpier indique à cet égard qu’Irving Brown « sera de toutes les opérations spéciales de la CIA conduites en France durant la guerre froide »[9].

    Il fait notamment partie de ceux qui ont fondé le groupe Bilderberg, cette coterie visant au renforcement de l’alliance entre les États-Unis et l’Europe, et non dans une moindre mesure à la création d’une instance gouvernementale unique à l’échelle mondiale – la fameuse gouvernance globale –. « Pendant la guerre froide, ce cercle a joué un rôle fondamental dans les coulisses de la politique internationale, s’employant au rapprochement américano-européen et œuvrant tout spécialement à l’unification de l’Europe face à lʼʽʽexpansion soviétique.ʼʼ »[10] De plus, « [s]es rencontres annuelles se dérouleront le plus souvent dans de grands hôtels aux quatre coins du monde, comme à Barbizon (France) en 1955, à Yesilköy (Turquie) en 1959, à Woodstock (États-Unis) en 1971, à Megève en 1974 ou à Athènes en mai 2009. […] Le groupe Bilderberg a sans doute pris sa part après-guerre dans l’homogénéisation des élites politiques, patronales et médiatiques des États de l’Alliance atlantique, avant d’être éclipsé dans les années 1960 et 1970 par le CFR (Council on Foreign Relations) et la ʽʽTrilatéraleʼʼ. »[11]

    La France a peut-être été le premier pays à accueillir la tenue de ce type d’événement très spécial. « C’est à Paris, le 25 septembre 1952, que se tient une des toutes premières réunions du groupe. Elle se déroule chez le baron François de Nervo, un ami d’Antoine Pinay, alors président du Conseil. »[12] En réalité il est difficile d’en être certain.

    Cette organisation est en effet née dans le secret le plus total. « ʽʽLes séances de ce groupe ont toujours lieu à huis clos ; les assistants ne font aucune déclaration et il n’y a pas de communiqué partiel ou final.ʼʼ Lié aux services américains, financé secrètement par la fondation Ford, le groupe a été baptisé ʽʽBilderbergʼʼ après avoir tenu en mai 1954 une réunion à l’hôtel Bilderberg dʼOosterbeek, en Hollande. Assistaient à cette grande messe européenne secrète plus d’une centaine d’universitaires, de banquiers, de politiciens, de diplomates, de hauts fonctionnaires internationaux, ainsi que l’inévitable Irving Brown. […] Naturellement, le groupe Bilderberg a ses correspondants français. Le plus éminent d’entre eux, associé dès le début à l’entreprise, est Guy Mollet, le patron de la SFIO. »[13]

    Guy Mollet n’est pas le seul dirigeant socialiste à verser dans l’atlantisme. C’est aussi le cas de François Mitterrand. Celui qui a réussi à mettre le Général en ballottage lors de l’élection présidentielle de 1965 est à la tête d’un parti qui gravite autour de la S.F.I.O., la Fédération de la Gauche démocratique et socialiste (F.G.D.S.). « ʽʽL’ambassade avait des relations très étroites avec les socialistes, notamment François Mitterrand et ses prochesʼʼ, confirmera William Weingarten, conseiller américain en poste à Paris de 1966 à 1968. Dès la fin des années 1950, l’ancien ministre de la IVème République a fréquenté quelques émissaires américains »[14], note Vincent Nouzille. Il se saisit des événements de Mai 1968 pour se poser en recours en cas de défaillance du pouvoir. Et ce avec le soutien américain : le département d’Etat se met à rêver de la formation « d’une coalition de centre-gauche (Mendès France, Mitterrand, Mollet, Defferre), ʽʽplus positive, moins grandiose et plus en consonance avec la politique américaineʼʼ […]. Les préférences américaines en faveur du centre-gauche sont clairement exposées. »[15]   (Dossier à suivre)    

    [1]  Frédéric Charpier, La CIA en France. 60 ans dʼingérence dans les affaires françaises, Paris, Seuil, 2008, p. 28.

    [2]  Ibid., p. 99.

    [3]  Ibid., p. 101.

    [4]  Ibid., p. 31.

    [5]  Frédéric Charpier, « De la Synarchie à lʼénarchie » in Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours, Paris, La Découverte, 2009, p. 68.

    [6]  Idem.

    [7]  Frédéric Charpier, La CIA en France..., op. cit., p. 39.

    [8]  Ibid., p. 32.

    [9]  Frédéric Charpier, « De la Synarchie à lʼénarchie » in Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat, op. cit., p. 70.

    [10]  Frédéric Charpier, « Groupe Bilderberg, Siècle et clubs anti-communistes : les lieux discrets de pouvoir de lʼélite patronale », in  Benoît Collombat, David Serveny (dir.), Histoire secrète du patronat..., op. cit., p. 84.

    [11]  Ibid., p. 84-85.

    [12]  Frédéric Charpier, La CIA en France..., op. cit., p. 185.

    [13]  Ibid.

    [14]  Vincent Nouzille, Des secrets si bien gardés. Les dossiers de la Maison-Blanche et de la CIA sur la France et ses présidents (1958-1981), Paris, Fayard, 2009, p. 218.

    [15]  Ibid., p. 215. 

    L'ouvrage de l'auteur ...

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    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/05/27/mai-68-l%CA%BCempire-u-s-contre-attaque-3-6054861.html

  • Mamoudou, l’incroyable récupération, par Caroline Parmentier

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    Il y a deux incroyables récupérations dans cette affaire. La façon dont Mamoudou, Malien sans papiers, a grimpé comme un… disons comme une araignée, de balcon en balcon, pour attraper un enfant suspendu dans le vide. Et la façon dont on nous explique que tous les migrants sont des héros et des chances pour notre pays. Et là, pas de « pas d’amalgame » qui tienne.

    Comment cet enfant de 4 ans s’est-il retrouvé suspendu par les mains dans le vide au 4e étage en l’absence de ses parents ? L’affaire reste à préciser. Son père a été placé en garde à vue. Toujours est-il que Mamoudou Gassama, 22 ans, a découvert la scène alors qu’il se rendait dans un bar pour suivre la finale de la Ligue des champions et, n’écoutant que son courage, a escaladé les balcons de la façade de l’immeuble avec une rare agilité, agrippant l’enfant par le poignet pour le remettre sain et sauf à ses voisins.

    Aussitôt une vague de jubilation s’est emparée des médias et des politiques. Mais aussi d’indignation : comment cet homme n’a-t-il pas encore ses papiers, sa naturalisation, c’est scandaleux, inimaginable, intolérable. Des pétitions circulent. Ahurissante interview de Jean-Jacques Bourdin lundi à 8 h 10 qui reçoit Mamoudou et son frère sur RMC. Bourdin quasiment en larmes, tout tremblant d’adoration, en remettant des louches et des louches sur la légende Mamoudou, le conte de fées pour enfants. Mamoudou (Mahomet chez les musulmans d’Afrique occidentale) est un migrant sans papiers arrivé du Mali il y a quelques mois sur un bateau de migrants. Et Bourdin raconte à sa place : « Vous avez eu peur, Mamoudou, vous avez eu faim, vous avez eu froid, vous étiez serré non ? Aujourd’hui vous avez sauvé un enfant, tout le monde vous aime, tout le monde est fier de vous, on va vous trouver un travail, on va vous naturaliser. »

    Enfin un héros selon leurs vœux. Ils en ont enfin trouvé un. Mamoudou devait être reçu dès lundi matin par Emmanuel Macron à l’Elysée. Anne Hidalgo l’a appelé personnellement et a twitté pour saluer son « geste héroïque » assurant que la ville de Paris aurait évidemment à cœur de le soutenir dans ses démarches pour s’établir en France (Anne Hidalgo ne twitte jamais quand un migrant est responsable d’un viol, d’une agression ou d’un vol).
    « Ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée »…

    Plus précis encore, Ian Brossat, adjoint communiste en charge du logement et de l’hébergement d’urgence, a adressé un « avis à ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée » : « Je n’imagine pas que Gérard Collomb le mette en centre de rétention. […] Nos quartiers, c’est aussi ça ! Quand on sait les propos qui sont tenus parfois sur les sans-papiers, ça permet un peu de réalité dans ce débat. »

    La réalité des migrants c’est ça. Ils sont comme ça ! Tous. Ils arrivent par bateaux entiers pour sauver nos enfants. A qui pensent-ils faire gober ça ? Eux qui dissimulent volontairement les agressions sexuelles de masse, qui trafiquent et qui « bobardent » à longueur d’années au service de leur idéologie. Dans un pays normal, Mamoudou serait le seul naturalisé en raison de son acte héroïque en effet. Et les dizaines de milliers de clandestins et de faux refugiés dont les associations exigent qu’ils soient « tous régularisés » seraient renvoyés chez eux.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 28 mai 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Zoom - Aude Mirkovic : la PMA, un juteux marché mondialisé !

  • ENTRE LE PETIT « MÂLE BLANC » ET LES GRANDS BLACKS, EMMANUEL MACRON A CHOISI

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    Emmanuel Macron a utilisé l’expression « mâle blanc » en évoquant le plan Borloo pour la banlieue. Ce plan serait inapproprié car constituant « l’échange entre deux mâles blancs ». La banlieue, devenue zone « sensible » serait donc devenue si sensible qu’elle devrait être considérée comme une terre à part, domaine des seuls « racisés », interdite aux Gaulois ?

    Yvan Rioufol, sur Cnews, a dénoncé à juste titre cette expression comme favorisant le communautarisme. C’est vrai, mais il y a plus. Cela s’inscrit dans le projet international d’une inversion des rapports de domination. 

    En Europe, le Noir est apparu sous sa désignation grecque de « Maure » (mavros = noir) dès l’Antiquité. Au XIIe siècle, dans La Chanson de Roland, il apparaît sous les traits du roi sarrasin de Saragosse, Marsile. Fin XVIe le modèle d’Othello, le Maure de Venise, de William Shakespeare, est aussi un roi – marocain, cette fois.

    Mais au XIXe, le Noir apparaît comme une victime, celle du commerce d’esclaves avec le Nouveau Monde décrit par La Case de l’oncle Tom, de Harriet Beecher Stowe, ou Les Aventures de Huckleberry Finn et de Tom Sawyer, de Mark Twain. 

    Au XXe siècle, la littérature enfantine de Jean de Brunhoff – Babar– et de Hergé – Tintin au Congo – véhicule une double image. Gentil naïf et drôle, il éveille la sympathie. Cannibale, soumis à un sorcier jeteur de sorts au masque terrifiant, il est ressenti comme une menace.

    Notre XXIe siècle pérennise l’image de la victime – sans-papiers jetés dans des bateaux de fortune au péril de leur vie pour fuir la guerre ou la famine et aborder sur nos côtes – mais lui superpose une image valorisante. Devenu l’unique ancêtre d’une humanité présumée entièrement africaine à l’origine, star multimillionnaire des terrains de foot, pouvant revendiquer le président de l’État le plus puissant du monde comme un des leurs hier, l’accueil par la plus vieille famille régnante de l’État le plus colonisateur de la planète d’une des leurs, le « Noir », aujourd’hui devenu « Eurafricain » ou « Afro-Américain », est passé du mépris à la gloire.

    L’expression « mâle blanc » s’inscrit dans ce contexte. 

    Désormais, en Occident, ce n’est plus le seul Noir qu’on désigne comme présentant une particularité visible le distinguant de l’ensemble de la population autochtone, mais aussi le Blanc. 

    De même, le héros n’est pas seulement Arnaud Beltrame, mais aussi Lassana Bathily, qui a sauvé des otages de l’Hyper Cacher en 2015, ou Mamadou Gassama, qui a sauvé hier un petit garçon menaçant de tomber d’un balcon.

    Entre Borloo, le petit « mâle blanc » rigolard à barbe grise, et les grands blacks intrépides des cités, Emmanuel Macron a donc choisi. La banlieue sera leur affaire. Ainsi se réalisera la « politique inclusive » qu’il a mentionnée lors de la conférence de presse de vendredi dernier en Russie à propos de la Syrie, devant un Poutine dubitatif. 

    Dès 2011, Guy Hagège, dans Le Monde, la définissait comme « un projet universel de personnalisation de la politique » en fonction « des différences de la personne », afin de lui donner « toutes les chances de réussite dans la vie ». À l’époque, la « différence » était le handicap, et cela concernait toute la France.

    Mais en Syrie, comme dans nos banlieues, on peut craindre que cette « politique inclusive » n’implique une reconnaissance, voire une promotion des « différences » ethniques et religieuses qui pourrait mener au séparatisme.

    Ce qui, comme au Kosovo, pourrait favoriser un autre projet universel : le projet postnational.

    http://www.bvoltaire.fr/entre-petit-male-blanc-grands-blacks-emmanuel-macron-a-choisi/

  • Cinq ans après la Manif pour tous, l’échec des conservateurs de France

    Cinq années ont passé depuis La Manif pour tous. Considéré à tort et dès le début comme quantité négligeable et simple incarnation du passé ou de la nostalgie, le mouvement d’opposition au mariage pour tous est parvenu à s’imposer en France comme un authentique mouvement social conservateur. Avec ses penseurs, des associations, ses activistes, ses artistes, LMPT appelait à une prolongation politique de son combat. Il fut un échec.

    Pourtant l’activité éditoriale conservatrice se porte bien: publication par Guillaume Perrault du Figaro Magazine de son Conservateurs soyez fiers!, des écrits de Roger Scruton, de ceux de la philosophe Laetita Strauch-Bonart ou bien du Dictionnaire du Conservatisme, ventes correctes de la revue Limite, animée notamment par d’anciens Veilleurs issus de La Manif pour tous, une bibliographie en croissance exponentielle… tout démontre que le conservatisme est en bonne place sur le marché des idées.

    Tout sourit aux conservateurs mais, s’ils ont bien des lecteurs, ce sont les électeurs qui, l’an passé, ont fait défaut à leur champion François Fillon.  (…)

    http://www.fdesouche.com/1013439-cinq-ans-apres-la-manif-pour-tous-lechec-des-conservateurs-de-france

  • Face à la guérilla urbaine rampante, les médias français feraient ils diversion ?

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est l’opinion de Laurent Obertone, auteur de « France, orange mécanique » qui relate sur Facebook l’avertissement d’un membre du GIGN : alors que le mariage en Angleterre et le festival de Cannes font les unes des journaux, de graves événements sont traités par les médias de propagande en faits divers.

    Mais, de quels événements s’agit-il ?

    En l’espace de deux semaines, on a assisté :
    A des attaques de policiers en civil : à Grenoble, à Courcouronnes,
    A une rixe impliquant deux cents individus à Lyon la Duchère,
    A un homme battu à mort par des adolescents à Pau,
    A une fusillade à la kalachnikov entre policiers et trafiquants cagoulés à Marseille, dans le narco-quartier de la Busserine : Gérard Collomb s’est rendu sur place avec la BAC et a déclaré : « nous ferons régner l’Etat de droit » reconnaissant ainsi implicitement l’existence de zones de non-droit, si longtemps déniées par les autorités ;
    A une nouvelle fusillade le week-end dernier encore à Marseille : un assaillant armé a surgi dans les locaux d’une association sportive et a tué deux personnes.
    Au lynchage d’un père à Lille devant ses enfants, par une vingtaine de jeunes pour s’être opposé à un rodéo
    Enfin à Orléans, à l’égorgement d’une femme de 30 ans par un récidiviste déjà condamné à 20 ans de réclusion par une cour d’assise pour homicide volontaire.

    Et Laurent Obertone déplore les suicides à répétition de policiers, de gendarmes et de gardiens de prison s’inscrivant dans ce climat d’ensauvagement dramatique.

    https://fr.novopress.info/