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France et politique française - Page 2369

  • MARYAM POUGETOUX ET LE VOILE ISLAMIQUE À LA FAC : POUR LES FRANÇAIS, C’EST NON, NON ET NON !

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    On ne remerciera jamais assez l’UNEF – ce syndicat étudiant qui a du mal à se remettre de ses accointances avec un PS lui-même moribond, et surtout de ses affaires de harcèlement – d’avoir fait la promotion subliminale du voile islamique par le truchement de sa présidente à la Sorbonne : Maryam Pougetoux. Grâce à ladite dame, l’IFOP a eu l’idée d’aller reprendre la température au sujet du port du voile à l’université qui est, rappelons-le, autorisé. Et le résultat de ce sondage réalisé pour CNews et Sud Radio est sans appel : 77 % des Français considèrent justifiées les critiques à l’égard de cette responsable syndicale voilée, et 71 % sont opposés au port du voile islamique à l’université.

    71 % ? Voilà les deux Français sur trois que nos futurs candidats à la présidence de la République devraient écouter. Mieux que les 66 % du Président Macron… Ce n’est pas rien. Et sur une question précise et sur une ligne claire, car le voile – n’en déplaise à certains – n’est pas qu’une question de mode ni une simple option religieuse. Pour les Français, le voile est perçu comme l’un des nombreux chevaux de Troie de l’islam politique qui noyaute la société et les institutions françaises.

    Comme toujours dans les sondages, il est bon d’analyser le chiffre dans les détails. D’abord, il est relativement stable puisqu’en quelques années, il est passé de 78 % en 2013 (sondage du Figaro) à 71 %. Cette érosion traduit-elle une acclimatation de la société française au voile ? Comment en irait-il autrement puisque les médias – hier « The Voice », aujourd’hui les caméras braquées sur Maryam Pougetoux – cherchent à le promouvoir et que la communauté musulmane, en pleine expansion, cherche à l’imposer dans tous les espaces publics. Mais cette légère érosion, justement révélatrice du prosélytisme musulman, ne fera que conforter cette majorité des deux tiers qui s’y oppose mordicus. Elle leur donne paradoxalement raison.

    Ensuite, l’analyse de ce refus selon les sympathies politiques est révélatrice d’un phénomène qui devrait, là encore, retenir l’attention des potentiels successeurs d’Emmanuel Macron. En effet, s’il n’y a rien d’étonnant à trouver une opposition massive au voile dans les rangs du Front national et de la droite (89 et 87 %), on constate aussi une forte opposition au sein du parti présidentiel : 76 % des électeurs d’En marche ! Ce n’est vraiment que quand on passe à gauche, au PS ou chez La France insoumise, qu’on est plus partagé et plus ouvert au voile. Plus complaisant. Des chiffres qui montrent que l’islamo-gauchisme est peut-être plus qu’un fantasme, mais bien une réalité politique en train de prendre corps. Des chiffres qui valident aussi l’existence d’un « en même temps » nouveau : qu’ils soient Front national, LR ou LREM, les Français s’accordent sur une chose : l’opposition au voile islamique, y compris à l’université, où il est actuellement autorisé. D’autres sondages disent qu’Emmanuel Macron est majoritairement perçu comme étant « de droite ». Lui-même, au sujet de sa sympathie pour Philippe de Villiers, a parlé de son « ethos de droite ». Sur la question du voile, ses électeurs le sont visiblement aussi. Et plus encore que lui.

    Emmanuel Macron a voulu recomposer la vie politique française autour du libéralisme économique. Il semble qu’il y ait un autre créneau d’avenir pour une autre recomposition : celui de la résistance à l’islamisation de la société française. Emmanuel Macron sera-t-il aussi l’homme de cette recomposition? Dans ce cas, entre Yassine Belattar et Philippe de Villiers, il lui faudra choisir.

    http://www.bvoltaire.fr/maryam-pougetoux-voile-islamique-a-fac-francais-cest-non-non-non/

  • Daniel Conversano face au tribunal du mépris

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    Par Paul Fortune, écrivain 

    Daniel Conversano est une figure de la mouvance nationaliste, notamment chez les jeunes. Producteur de contenus en ligne parfois fantasques, radical assumé, ses positions et ses propos peuvent choquer. Le 23 mai dernier, il comparaissait devant la XVIIe chambre pour des propos tenus en 2015. Paul Fortune, spectateur de ce procès, a rédigé un texte sur ce moment judiciaire qui l’a marqué. Indépendamment de la personne et des propos de Daniel Conversano, il nous a semblé important de partager ce compte rendu qui démontre bien que le gouvernement des juges est un drame pour la liberté d’opinion et d’expression.
    Polémia

    Dès que les juges sont entrés, j’ai compris : trois femmes entre 40 et 60 ans, bien peignées comme on imagine des lectrices de Elle, mais avec l’air sévère de ces institutrices que tous les gamins redoutent. J’étais tombé dans la classe de la maîtresse qu’il ne faut pas avoir, et elles étaient trois. Heureusement pour moi j’étais assis au fond de la classe, entre deux journalistes bien mis, dont l’un passa par-dessus moi un petit papier à son collègue pour communiquer, exactement comme le font deux élèves pour ne pas se faire remarquer. Sur le petit papier auquel j’ai jeté un œil indiscret, le plumitif expliquait à son collègue qu’il ne venait que pour Conversano, le reste des audiences ne l’intéressant pas.

    En effet, c’était au procès de Daniel Conversano que j’étais venu assister, curieux de toute chose comme à mon habitude. Figure du microcosme nationaliste dissident sur Internet, Conversano était venu contester un verdict rendu en son absence pour des propos déjà anciens qui, surpris par la Licra (tiens donc !), lui avaient valu une condamnation pour le traditionnel chef d’inculpation d’incitation à la haine raciale. Il contestait le verdict. La Licra n’avait pour le coup pas daigné être représentée.

    La proverbiale impartialité de la justice ne semblait pas de mise. La juge en charge du dossier a d’emblée intimé à Conversano de se taire sur un ton d’hostilité déclarée alors qu’il essayait juste de parler, ignorant qu’il était de la procédure. Avec le même ton hostile, elle a lu les outrances verbales mises en cause, ce qui en chargeait la signification dans un sens éminemment défavorable. Le grotesque des propos cités par la juge ont déclenché quelques rires discrets, provoquant aussitôt l’intervention colérique de la présidente du tribunal. Elle menaça de faire évacuer la salle si cela se reproduisait, car « on n’est pas au cirque ici ». Une fois de plus, impression de se retrouver devant une maîtresse d’école aigrie et mauvaise.

    Tout dans le ton et le visage des juges m’a frappé par cette hostilité permanente, cette condescendance, cette certitude de dire ce qui se fait et ne se fait pas. Quand ce fut au tour du procureur de s’exprimer, il incarnait à lui seul le mot de mépris. Condescendant, presque moqueur, il affirma que, si la procédure le lui avait permis (ce qui n’était pas le cas), il aurait réclamé non pas les 2000 euros d’amende que contestait Conversano, mais bien de la prison. Frime intimidatrice, sachant qu’il n’avait justement pas les moyens de le faire ? En tout cas, je venais d’entendre un tribunal parler de prison pour sanctionner l’expression d’une opinion ! Cela vous fait tout drôle quand vous le vivez en personne.

    Dans sa défense, l’avocat m’a laissé une impression étrange. Il a présenté Conversano comme un pauvre type, un « semi-clochard » (ce sont ses mots exacts), comme s’il ne valait même pas la peine d’être jugé. Il a désigné les soutiens de Conversano, présents dans la salle, comme des « petits Blancs », avec un geste méprisant de la main, histoire de bien montrer que ces gens étaient, au fond, de la merde. Et c’est vrai que ces soutiens de Conversano faisaient pâles figures : jeunes pour la plupart, mal fagotés, rien en eux n’évoquait la prestance ; c’étaient juste de petits Blancs face à des bourgeois, et, à ce jeu, on sait qui gagne. En appeler à ce mépris de classe était peut-être une stratégie de l’avocat, et si elle peut éviter à Conversano de payer 2000 euros, pourquoi pas ? Mais elle m’a laissé une sale impression. Il s’agissait au fond de dénier à Conversano et à ses soutiens toute responsabilité, et, partant, toute dignité. Ces gens sont des pauvres types idiots sans avenir, des pouilleux, des manants, pas de quoi perdre du temps avec eux, Madame la Présidente. Ils ne seront jamais rien. Et peut-être, dans cette envolée un peu convenue, avait-il un peu raison. Puis il a eu l’intelligence aussi de mettre en avant les outrances racialistes des Indigènes de la République ; il a même cité les propos récents de Macron sur les mâles blancs. Il n’était pas si mauvais.

    De la défense de Conversano, je ne dirai rien, sinon qu’on le sentait peu habitué à l’exercice : une fois de plus, la position de l’élève pris en flagrant délit qui essaye de s’en sortir tant bien que mal, sachant qu’il n’a presque aucune chance.

    C’est cela qui m’a frappé : cette sensation de se trouver face à des gens hostiles, tout-puissants, dont il ne fallait rien attendre sinon de la sévérité et, peut-être, de la détestation. Tous communiaient en un même mépris pour le prolo blanc. J’ai compris qu’il y avait, ici aussi, eux et nous. J’ai assisté à la rencontre de deux mondes absolument irréconciliables. J’ai compris qu’il n’y avait rien à attendre de ces magistrats imbus de leur personne, tout ivres de leur pouvoir de dire le Bien. Je me suis souvenu de ce que me confiait Xavier Raufer : ce sont des bourges qui n’aiment rien tant que les honneurs.
    Je suis sorti du tribunal. Tout cela avait l’air d’une pièce de théâtre bien rodée dont le but était de faire sentir au petit Blanc qu’il avait juste le droit de fermer sa gueule. J’ai repensé à la devise de la République française, au mot trop souvent négligé de Fraternité qui y figure : j’en ai ressenti l’absence totale. Du haut de leur piédestal, ces gens continueront leur œuvre. Le système est tout-puissant et fonctionnera à plein régime jusqu’à ce qu’il cause sa propre destruction. Ce monde sera un jour emporté par le chaos. Ce n’est peut-être pas si mal, finalement.

    Paul Fortune 24/05/2018

    Source : Au tribunal du mépris

    Crédit photo : US Air Force [CC BY 2.0]

    https://www.polemia.com/daniel-conversano-face-tribunal-mepris/

  • Mai 68 • LʼEmpire U.S. contre-attaque

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    1573814046.pngPar Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    En exorde du dossier de Lafautearousseau consacré à la crise de mai-juin 1968, il a été fait cas de René Cassin, qui, après la guerre des Six-Jours, en juin 1967, et la conférence de presse du 27 novembre de la même année, fut vent-debout contre de Gaulle –  « son » Général, quʼil avait rejoint à Londres dès 1940 –, comme le montre ce passage du livre De Gaulle et Israëlécrit par Daniel Amson :

    « René Cassin allait sʼélever plus vivement encore contre la politique menée par Charles de Gaulle au moment de la guerre des Six Jours. ʽʽLa France sʼidentifie à lʼinjusticeʼʼ, proclamait-il en réponse à lʼembargo sur les livraisons de matériel militaire, décrété par le Chef de lʼÉtat le 2 juin 1967. Puis, après la conférence de presse du 27 novembre suivant – au cours de laquelle le Président de la République qualifiera ʽʽles Juifsʼʼ de ʽʽpeuple dʼélite, sûr de lui-même et dominateurʼʼ –, le ʽʽvieux compagnon de 1940 donnera libre cours à son indignation. »[1]

    Son indignation, on lʼa vu, il lʼexprima sous la forme de la menace. 

    Nous avons émis lʼhypothèse selon laquelle Mai 1968 peut être vu comme une rébellion de la communauté juive française contre de Gaulle, qui « fut souvent perçu – à partir de 1967 – comme un adversaire déclaré du peuple juif. »[2]

    Ce qui contraste avec ce quʼénonce Maurice Szafran quand il avance que « les gaullistes au pouvoir ont noué une idylle politique et militaire avec lʼÉtat dʼIsraël. Les Juifs de France nʼavaient jamais rêvé situation plus douce et confortable. »[3] Le journaliste affirme aussi la chose suivante : « De tous les dirigeants occidentaux, il est celui qui entretient les meilleurs rapports, les plus étroits, les plus intimes avec David Ben Gourion[4]. […] Dans son entourage, des personnalités aussi importantes que Michel Debré, Jacques Chaban-Delmas ou Pierre Messmer ne cachent à personne – et surtout pas au Général – la passion quʼils éprouvent envers Israël, leur estime pour la bravoure de ses soldats, pour cette volonté inaltérable de faire revivre une terre morte. »[5] 

    Outre René Cassin, de Gaulle était ainsi entouré de nombreux fervents défenseurs dʼIsraël, quʼils soient dʼorigine juive comme Michel Debré, ou non, comme Jacques Chaban-Delmas ou Pierre Messmer.

    Mais tenir pour vraie cette hypothèse reviendrait à méconnaître les interactions entre États, à évacuer les questions géopolitiques et au fond à se cantonner à une conception autarcique de lʼanalyse sociopolitique des faits historiques. Mai 68 ne fut pas quʼune affaire franco-française, vouloir la réduire à un point de vuedomestique relève de lʼineptie. 

    À voir uniquement en René Cassin, ce « croisé » des droits de lʼhomme, un Français juif, qui avec ses compatriotes et coreligionnaires aurait, à partir de 1967, initié un formidable déchaînement contre lʼami dʼhier – en quelque sortebrûlé celui quʼils avaient adoré –, lʼon omet le côté international, onusien, cosmopolite, de René Cassin. Sa vraie communauté à lui, lʼ« agent officiel du gouvernement de Sa Majesté »[6] depuis la Deuxième Guerre mondiale, ce sont lesélites globales mobiles. Sa vraie League, cʼest un empire mondial, lʼEmpire du dollar.

    Brouillé avec de Gaulle lʼeffronté, au comportement hargneux vis-à-vis des Anglo-saxons, René Cassin a-t-il participé à une opération de déstabilisation du Général venue à la fois dʼoutre-Manche et dʼoutre-Atlantique ? Fut-il lʼun des rouages essentiels dʼun parti de lʼétranger visant de Gaulle, essayant de le dégager du pouvoir ? 

    La main invisible de lʼEmpire 

    Une main invisible, anglophone comme Adam Smith, dirigée par les élites mondialistes, a œuvré, si lʼon en croit Jacques Foccart, à lʼirruption de Mai 1968. Dans ses carnets, à la date du 19 mai, il écrit que « concernant les étudiants, il y a un malaise depuis longtemps, le détonateur est venu dʼune organisation internationale : il est certain que lʼhistoire de Cohn-Bendit et de son mouvement révolutionnaire montre une volonté chez des adversaires de notre pays de sʼimmiscer chez nous de lʼintérieur. »[7] Sʼil ne précise pas lʼorigine de cette main, il est persuadé que cette main a agi,.

    Ce que, en tout état de cause, Daniel Cohn-Bendit admit, lorsquʼil apparut en Sorbonne le mercredi 28 mai 1968 nonobstant lʼinterdiction qui lui avait été notifiée de rentrer sur le territoire national en raison dʼun outrage au drapeau tricolore proféré à Londres – tout un symbole –. Ce jour-là il reconnut en effet faire « partie dʼune internationale révolutionnaire »[8]

    Certes, Daniel Cohn-Bendit, qui se définit « comme un Juif de la diaspora »[9], pour qui « la diaspora nʼa pas de nationalité »[10], qui dit quʼil « nʼest ni Français ni Allemand »[11], est un animateur hors pair, un agitateur ô combien talentueux. Avec son Mouvement-du-22-mars, il a réussi à unifier un ensemble hétéroclite dʼétudiants, de lycéens, de jeunes salariés et de révolutionnaires professionnels ; ces derniers, à la fois marxistes et anti-soviétiques, ont au départ méprisé la mobilisation étudiante, au même titre que leurs frères ennemis de la C.G.T. et du P.C.F., avant de sʼengouffrer dans la brèche afin de ne pas « louper le virage » du cours de ces événements. Eh oui, ce ne fut pas seulement les « stalʼ » qui eurent une réticence instinctive lors des premiers soubresauts de lʼagitation juvénile :

    « Parmi les militants des groupuscules présents au Quartier latin, des maoïstes ou des trotskistes affichent leur hostilité aux étudiants petit-bourgeois manipulés par un complot social-démocrate. Ils ne les rejoindront quʼaprès le 13 mai. Entre-temps, le leader de lʼUJC(ml), Robert Linhart, aura sombré dans un délire paranoïde en imaginant le piège du pouvoir en train de se refermer sur la classe ouvrière que les étudiants mènent au massacre »[12].  (Dossier à suivre)    

    [1]  Daniel Amson, De Gaulle et Israël, Paris, PUF, 1991, p. 53.

    [2]  Ibid., p. 9.

    [3]  Maurice Szafran, Les juifs dans la politique française de 1945 à nos jours, Paris, Flammarion, 1990, p. 151.

    [4]  Qui est à cette époque le Premier ministre de lʼÉtat hébreu.  

    [5]  Idem.

    [6]  Antoine Prost, Jay Winter, René Cassin et les droits de lʼhomme : le projet dʼune génération, Fayard, Paris, 2011, p. 140.

    [7]  Jacques Foccart, Le Général en Mai. Journal de lʼÉlysée, II, Paris, Arthème Fayard / Jeune Afrique, 1998, p. 112.

    [8]  Claude Paillat, Archives secrètes. 1968/1969 : les coulisses dʼune année terrible, Paris, Denoël, 1969, p. 206.

    [9]  Émeline Cazi, Le Vrai Cohn-Bendit, Paris, Plon, 2010, p. 34.

    [10]  Idem.

    [11]  Idem.

    [12]  Bénédicte Vergez-Chaignon, « Le tombeau dʼune génération. Quarante de critique de mai 68 », Le Débat, n° 149, février 2008, p. 53. 

    L'ouvrage de l'auteur ...

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    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/05/25/mai-68-6054329.html

  • Le militant immigrationniste Cédric Herrou contesté à Saint-Malo

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Selon notre confrère de Breizh-Info le fameux délinquant passeur de migrants qui était l’invité d’ « Étonnants voyageurs », pensait retrouver à Saint-Malo le soutien enthousiaste qui lui fut réservé à Cannes par le ban et l’arrière ban du « Chaud-Bise ».

    En effet, tout comme le festival de Cannes qui fait, si besoin en était, la promotion de l’immigration, le festival « Étonnant Voyageurs » appelle par la plume de son directeur, le militant historique d’extrême gauche Michel Le Bris, à la mise en place d’une « gouvernance mondiale » pour « accompagner les migrations ».

    Cette fois, des militants du Front national s’étaient rassemblés devant l’entrée du Palais du Grand Large à Saint-Malo, arborant une banderole sur laquelle on pouvait lire « Herrou délinquant, immigrationniste, dehors ! ». Ceci provoqua immanquablement la colère, presque hystérique, de quelques festivaliers à têtes grises de la génération humanitaire !

    https://fr.novopress.info/210911/le-militant-immigrationniste-cedric-herrou-conteste-a-saint-malo/

  • Un nouveau livre de Serge Ayoub : POUR UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL

    215616353.jpg« Liberté, égalité, solidarité », telle pourrait être la nouvelle devise d’une France dans laquelle seraient appliqués les principes exposés ici, permettant « l’équilibre entre le capital et le travail, condition sine qua non d’une démocratie sociale véritable ». Mais malgré sa ressemblance avec l’actuelle devise française, ses termes sont loin de recouvrer la même signification.

    La fin des corporations ayant débouché sur la soumission du travailleur au capital, le taylorisme et le fordisme sur la course à la productivité et au salariat généralisé, le travailleur s’est trouvé privé de toute véritable liberté. L’égalitarisme promu par les communautarismes victimaires n’est en rien l’égalité ; il est au contraire, « l’appareil idéologique qui abolit la hiérarchie pour mieux instaurer un surcroît de domination ». Car l’égalité n’est pas l’absence de hiérarchie ; cette dernière, justifiée par le mérite et non l’argent, devient non seulement juste mais profitable à tous. Quant à la solidarité, elle n’est pas l’expression d’un État-providence, mais celui d’un État-social mettant en place les conditions d’une « coresponsabilité citoyenne ». Partant du constat que l’injustice sociale est arrivée à une forme d’oppression, et après avoir décortiqué les mécanismes économiques mais aussi idéologiques de cette injustice, l’auteur analyse les forces en présence.

    Tout en haut de la hiérarchie sociale se trouvent les oppresseurs, dont on peut suivre la montée en puissance depuis la Renaissance, formant une hyper-classe qui milite pour la mondialisation afin d’échapper à ce qu’il reste des puissances étatiques. Tout en bas, leurs complices inconscients, sous-prolétariat aujourd’hui majoritairement constitué par l’immigration. Entre les deux, les travailleurs, qu’ils soient ouvriers ou petits patrons, pris en étau. Dès lors, que faire ? Retrouver la notion de bien commun, de res-publica, au sein de la nation, repenser la fonction publique et le rôle de l’État, dépasser le salariat, réformer les syndicats, créer des coopératives, une banque solidaire d’investissement : telles sont quelques-unes des solutions proposées ici pour un nouveau contrat social entre l’État et les citoyens.

    Serge Ayoub, fondateur en 2010 de Troisième Voie, mouvement pour une avant-garde solidariste, et titulaire d’une maîtrise d’histoire, est l’auteur d’un roman, “Conte barbare”, de plusieurs essais comme la “Doctrine du solidarisme” et, coécrit avec Michel Drac, de “G5G, déclaration de guerre”, d’un recueil intitulé “1ère inter-nationale solidariste” et d’un livre sur l’affaire Méric : “L’affaire Clément Méric, du fait divers au scandale politique”.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Rennes : L’extrême-gauche attaque des syndicalistes de la police

    BREIZATAO – POLITIKEREZH (24/05/2018) A Roazhon (Rennes), des heurts ont opposés des syndicalistes issus de la police française et des militants anarcho-communistes.

    Ouest-France (source) :

    Les insultes et slogans « anti-flics » ont fusé. Devant la violence de l’agression, les policiers ont été contraints de quitter la manifestation. L’assistance de la compagnie départementale d’intervention a été nécessaire pour préserver l’intégrité physique des fonctionnaires.
    « Ce groupe est ensuite remonté en tête de cortège, dirigé par un représentant syndical très connu pour ses prises de position contre la police, témoigne Frédéric Gallet, secrétaire départemental du syndicat. Mardi, à Rennes, nous avons constaté que la liberté de manifester n’est pas garantie pour tous les citoyens. »

    https://breizatao.com/2018/05/24/rennes-lextreme-gauche-attaque-des-syndicalistes-de-la-police/

  • HIDALGO, LE MAIRE QUI RIT DANS LES CIMETIÈRES

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    En 1917, éblouit par le soleil lors d’une cérémonie en hommage aux morts d’une récente bataille, Raymond Poincaré, président de la République, fut immortalisé par un photographe alors qu’il grimaçait, laissant penser qu’il souriait.

    Ce fut un énorme tollé et l’expression de « l’homme qui rit dans les cimetières » lui colla à la peau. On était déjà en pleine « fake news ».

    Sauf qu’en l’an de disgrâce 2018, quatrième année de l’ère hidalgo-parisienne qui n’en comptera que six, espérons-le, c’est tout à fait sciemment que la municipalité organise ce samedi des promenades et des concerts dans ces lieux de recueillement, pour faire découvrir « ces espaces de biodiversité ».

    Ne faites pas grise mine ! Balade gourmande au Père-Lachaise, promenade chantée à la découverte des artistes inhumés dans le cimetière de Montmartre ou lecture dans une bibliothèque éphémère installée au cimetière de Belleville … le « Printemps des cimetières» vous emmènera loin du recueillement qui sied d’ordinaire à ces endroits.

    Mais d’où leur vient donc ce besoin irrépressible de désacraliser, d’abaisser au prétexte de démocratiser ? Ce nivellement par le bas qui, au motif de distraire ou éduquer, tente de transformer des lieux de médiation silencieuse, de retour sur soi-même et sur la vanité des choses et des désordres humains en autant de prétextes à « teufs delanoesques »? Qu’il repose en paix : c’est ce qu’on lit sur tant de tombes ! En paix, mais avec fanfare et flonflons en bruit de fond. Bientôt Père-Lachaise-Plage ?

    On peut sans exagérer parler d’avilissement.

    C’est qu’ils prennent le problème à l’envers tous ces animateurs de Club Med transformés en édiles ! Prenons l’exemple de l’achat récent et à grand frais d’un « ready-made » de Marcel Duchamp par le musée de Chicago, un porte-bouteille promu icône de l’art du vingtième siècle.

    On peut ne pas être convaincu par l’oeuvre de ce pionnier du déconstructivisme esthétique. Au moins Duchamp, et tous ceux qui l’ont suivi, essayaient-ils de nous montrer que tout peut être art, que le statut d’oeuvre était dans le regard plus que dans l’objet. Et s’il affublait la Joconde de moustaches, ce n’était que sur une reproduction, pas sur l’original !

    Avec Hidalgo et sa bande, c’est tout le contraire : on tire vers le bas les lieux et les choses sublimes ou exceptionnelles pour faire croire qu’elles n’en sont pas. On abaisse l’oeuvre pour, démagogiquement, mettre le spectateur sur un piédestal qu’il ne mérite en rien et qui d’ailleurs ne fera qu’accroître sa frustration puisqu’il sentira que son nouveau statut est en toc et qu’il n’est acquis que par le nivellement. Bref, du socialisme culture…

    L’explication de l’installation de ce Barnum est aussi que cela ne coûte pas cher et qu’avec des caisses municipales vides on cherche à amuser à bas prix. Il faut bien payer les « anneries » d’Hidalgo.

    Décidément, c’est dans les moindres détails de son action que cette maire accidentelle nous montre sa médiocrité.

    http://www.bvoltaire.fr/hidalgo-maire-rit-cimetieres/

  • Loi fakes news et ministère de la vérité

    6a00d83451619c69e20224e03c8b63200d-800wi.jpgDe Guy Rouvrais dans Présent :

    "Les députés ont examiné en commission la proposition de loi voulue par le gouvernement sur les fake news, lequel gouvernement toutefois n’a pas voulu en avoir l’initiative, ce sont donc les élus LREM qui l’ont proposée. [...]

    La commission des lois, avant la discussion du texte en séance le 7 juin, a donc dû définir ce qu’est une fausse nouvelle. Ce qui, en effet, est un préalable et c’est là que gît le lièvre. Apparemment, le sens de « fausse nouvelle » est obvie, c’est une nouvelle… fausse. Naïma Moutchou, rapporteur LREM de la proposition, la distingue toutefois de la fausse information, rien n’est simple… En effet, selon elle, « plus large que la notion de “fausse nouvelle”, la “fausse information” vise les informations dépourvues de tout élément de fait contrôlable de nature à les rendre vraisemblables ». C’est cette définition que la commission a retenue.

    Le rapporteur précise que l’enjeu est d’« éviter qu’une atteinte disproportionnée puisse être portée à la liberté d’expression », sachant que « la lutte contre les fausses informations serait circonscrite aux cas dans lesquels il est établi que la diffusion de telles informations procède de la mauvaise foi ». Enregistrons l’aveu : il s’agit bien d’une atteinte à la liberté d’expression mais que le législateur entend limiter selon la bonne ou la « mauvaise foi » de celui qui la diffuse. Une notion éminemment subjective, seul Dieu pouvant sonder le cœur et les reins. Plus prosaïquement, cela revient à décider en fonction de la tête du client…

    En outre, pendant les trois mois précédant une élection, des obligations de transparence renforcées seront imposées aux plateformes numériques. L’auteur d’une fausse information sera passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Seuls les candidats et les formations politiques pourront saisir le juge des référés, qui devra prendre dans les 48 heures « les mesures proportionnées et nécessaires » pour faire cesser la diffusion de la fausse information, comme si dans ce laps de temps la justice avait les moyens de vérifier son authenticité et d’apprécier la bonne ou mauvaise foi du diffuseur !"

    Toujours dans cette proposition de loiobligation est faite aux plateformes et moteurs de recherche de "promouvoir les contenus d'information produits par les entreprises de presse".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La censure de Facebook continue : la page « Les Identitaires » vient d’être supprimée !

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    Depuis mercredi 23 mai, la page Facebook « Les Identitaires », qui avait échappé à la censure jusque-là, a été supprimée par Facebook sans avertissement ni explications. Suite à l’action pacifique et symbolique de Génération Identitaire dans les Alpes, une vague de censure sur le réseau social de Mark Zuckerberg s’était abattue sur Génération Identitaire, supprimant notamment sa page Facebook et empêchant les 126 000 internautes qui y étaient abonnés de continuer à suivre son actualité.

    Cette censure avait été dénoncée par des personnalités de tous bords, comme Dominique Reynié (tête de liste « Les Républicains » dans le Sud aux élections régionales de 2015) ou Nicolas Dupont-Aignan (candidat DLF aux élections présidentielles). Le 22 mai, Nicolas Bay (Président du groupe Front National au Parlement européen) a également interrogé Mark Zuckerberg lors de son audition par les députés européens à Bruxelles afin de connaître les raisons de cette censure.

    Le fondateur de Facebook s’est contenté de répondre : « Nous voulons que les gens continuent de venir et d’utiliser nos services, et qu’ils partagent leurs idées politiques, quelle qu’en soit la sensibilité. […] Je peux l’affirmer devant vous aujourd’hui : nous n’avons jamais et ne prendrons jamais de décision quant au contenu qui doit être mis en avant, et ce en fonction des vues politiques qui y sont diffusées. C’est un sujet fondamental pour moi, sur lequel je suis fier de m’engager. » Le lendemain, malgré les promesses de Mark Zuckerberg, la page des Identitaires était donc supprimée alors même qu’elle se rattache à un mouvement indépendant de Génération Identitaire.

    La Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) s’était félicitée de la censure des pages de Génération Identitaire, revendiquant ne pas y être pour rien. Cette collusion scandaleuse entre le pouvoir politique et un réseau social en situation de monopole révèle une dérive extrêmement inquiétante concernant la liberté d’expression. La répression pour nous faire taire n’a jamais été aussi forte depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Manifestations interdites, comptes twitter supprimés, pages Facebook censurées… ils peuvent tout essayer, le mouvement identitaire continuera de lutter pour notre identité et ne lâchera rien !

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    Un communiqué des Identitaires

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