Jeudi matin, Marine Le Pen a décidé de quitter la commission parlementaire de l’Assemblée nationale pour aller assister à celle du Sénat. Réaction au micro de Boulevard Voltaire de la présidente du Rassemblement national et députée du Pas-de-Calais, au cinquième jour de la tenue de cette commission de l’Assemblée nationale, présidée par une députée de la majorité. « Circulez, il n’y a rien à voir ! »
France et politique française - Page 2369
-
Marine Le Pen : « Cette commission est une vaste opération visant à tout prix à empêcher l’émergence de la vérité »
-
Grand succès de la 27e Université d’été de Renaissance Catholique
Communiqué de l'association :
"Une fois encore Renaissance Catholique a su rassembler, au cœur de l’été, plusieurs centaines de personnes pour partager un roboratif cocktail de conférences de haut niveau, d’exigences spirituelles et d’activités culturelles exceptionnelles dans l’amitié française et l’espérance chrétienne à quelques encablures d’un des hauts-lieux de transmission de notre mémoire nationale : le Grand Parc du Puy du Fou. C’est avec conviction, érudition et intelligence que les conférenciers présents ont démonté les ressorts de la Révolution silencieuse qui, en l’espace de cinquante années – 1968-2018 –, a vu s’opérer un changement radical de paradigme donnant naissance à une société fondée sur une vision nouvelle de l’homme. Nommer ces conférenciers, c’est d’emblée positionner la qualité des travaux et des réflexions de cette Université d’été. Citons : Laurent Dandrieu, François-Xavier Bellamy, Victoire De Jaeghere, Jean-Marie Le Méné, Patrick Buisson, Jean-François Chemain, Jean-Pierre Maugendre, Philippe de Villiers, Jeanne Smits.
Toutes ces conférences ayant lieu dans la « ville sainte de la Vendée : Saint-Laurent-sur-Sèvre », l’ensemble des participants a pu participer à un bref mais fervent pèlerinage sur les tombes de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, fondateur des pères montfortains et des frères de Saint-Gabriel, infatigable apôtre de la Vendée mort d’épuisement à l’âge de 43 ans, et de la bienheureuse Marie-Louise Trichet, fondatrice des Filles de la Sagesse. La veille les splendeurs de la liturgie grégorienne s’étaient librement déployées dans le cadre prestigieux de la basilique Saint-Louis-Marie Grignion-de-Montfort.
Comment être à quelques pas du Puy du Fou et ne pas vivre les moments d’émerveillement et d’enchantement que constituent la cinéscénie et les plus récents spectacles du plus enraciné des parcs de loisirs français, titulaire de multiples récompenses internationales ? Les nouveaux visiteurs ont découvert : Le signe du Triomphe, Les vikings, Le bal des oiseaux fantômes, etc. Les plus anciens se sont émerveillés devant les plus récents spectacles : Le dernier panache (histoire du chevalier de Charette) et Le Mystère de La Pérouse. Enfin, pour rester dans le thème des Guerres de Vendée, les universitaires ont pu assister à la projection privée, au cinéma de Cholet, du film réalisé par Patrick Buisson : Les manants du Roi. Passionnant et émouvant documentaire fiction qui retrace entre reconstitutions historiques, extraits de films et jeux d’acteur l’histoire des guerres de Vendée.
Quatre journées en chrétienté et en famille, pour les 350 participants de tous âges et de toutes origines, dans la diversité des histoires et des choix de tous ceux qui aiment encore la France comme Fille aînée de l’Église. Un public chaleureux et motivé, souvent époustouflé par la qualité de l’organisation et des activités proposées.
Un grand message d’espérance à conforter pour que l’Université d’été de Renaissance Catholique devienne, dans le domaine intellectuel, ce qu’est le pèlerinage de Pentecôte dans le domaine spirituel : un rendez-vous incontournable pour les artisans de la réforme intellectuelle et morale à mener qui, dans la filiation de la Lettre au général X d’Antoine de Saint-Exupéry, sont dévorés par l’angoisse de ce qu’il faut dire aux hommes pour les rendre à leur dignité d’enfants de Dieu et sauver leurs patries."Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, religion, tradition 0 commentaire -
Thomas Joly était à Bordeaux le 25 juillet pour lancer le Parti de la France en Gironde
-
Les euros de la Coupe du monde pour construire une mosquée
Nul n’ignore plus que l’équipe de France a remporté la Coupe du monde de football, le 15 juillet dernier… une équipe jeune et facétieuse ! Ces vingt-trois-là, nous explique-t-on, portent haut la fierté du maillot et l’amour de la France. Ce serait l’anti-modèle de l’équipe précédente, celle des grèves, des menaces et des insultes. Désormais, l’équipe de France multiculturelle aurait laissé place à l’équipe multicolore et patriote. À l’heure de l’offensive contre les nations, de l’abolition des frontières et de la tentation mondialiste, nous ne boudons pas notre plaisir. La ferveur et l’ampleur de l’événement sont la vraie réponse aux européistes déconstructeurs de Bruxelles et la confirmation, s’il en était besoin, qu’à ceux qui n’ont plus rien, la patrie reste le seul bien. La liesse s’est emparée des rues. Des plus grandes villes de France aux confins des plus petits villages, tout le monde est fier d’appartenir à un pays qui a gagné. Mai 68 ayant érigé la posture adolescente en modèle de comportement, nous ne nous formaliserons pas outre mesure des hurlements des uns et des trépignements des autres, même s’ils ne manifestent pas la plus fine des élégances. Nous nous joignons de bon gré à cette joie, disciples de l’apôtre du chemin de Damas qui préconisait, en son temps, aux Romains : « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. »
Et si, l’euphorie étant retombée, nous découvrons l’usage que les joueurs envisagent de faire de leur prime de victoire, il en est un qui retient l’attention des plus enracinés. Ousmane Dembélé, champion du monde numéro 11, a décidé d’offrir ses 350.000 euros de joueur victorieux afin de participer à la construction d’une mosquée dans le village natal de sa mère en Mauritanie. Dans un pays musulman, cela ne semble pas complètement incohérent. Nous ne pourrions le lui reprocher. On ne renie pas ses racines. Nous craignons, cependant, qu’Ousmane ignore que la charia est rigoureusement appliquée en Mauritanie et que blasphème et sacrilège y sont punis de mort. Le 27 avril dernier, une nouvelle loi vient même de supprimer la possibilité de repentir pour certaines infractions liées à l’apostasie. Selon les dispositions du nouveau texte, « chaque musulman, homme ou femme, qui se moque ou outrage Allah ou Son Messager (Mohammed), Paix et Salut sur Lui, ses anges, ses livres ou l’un de ses Prophètes est passible de la peine de mort, sans être appelé à se repentir. Il encourt la peine capitale même en cas de repentir. »
Quant à nous, nous aurions préféré qu’il consacre ses fonds à une œuvre d’éducation de son pays d’adoption la France, peut-être même à une église de sa commune natale de Vernon.
On peut toujours rêver. Sait-on jamais, si la Mauritanie remporte un jour la Coupe du monde …
Loup Mautin
http://www.bvoltaire.fr/les-euros-de-la-coupe-du-monde-pour-construire-une-mosquee/
-
Le Kamikaze catholique...
De Jean de Saint-Jouin sur L'Homme Nouveau :
"[...] J’eus vent tout récemment, d’une mère de famille catholique, dont on ne saurait ici célébrer suffisamment les vertus, qui n’épargna aucune goutte de son sang pour orner sa couronne de gloire d’un 10e bambin. Le lendemain du passage de la cigogne, toute la fratrie, accompagnée du papa ému, allait visiter leur chère maman, exténuée, mais si heureuse. [...] La voilà donc cette procession bigarrée de 10 santons du 21e siècle qui s’avance en passant devant le poste des infirmières ahuries. Les voilà qui font fi (ils ont l’habitude) des regards des gens qui les zyeutes comme s’il s’agissait d’une horde d’extra-terrestres vêtus de tutus roses, de bonnets cosaques, et arborant un nez de clown. Les voilà qui entrent dans la chambre pour une scène touchante et pourtant si simple et naturelle.
Une heure plus tard, convaincu que les bruits de sa troupe avaient probablement dépassé largement les gémissements de 20 femmes en travail, le papa décide de repartir, non sans que chacun des enfants aille embrasser leur maman et lui disant : Merci pour mon petit frère.
Le Kamikaze catholique
Ce papa et cette maman, bien ordinaires, ne pouvaient se douter de l’impact que cet événement avait eu. En réalité, ils venaient de commettre un attentat d’une portée infiniment plus grande qu’un kamikaze. Ils venaient d’attenter à la contre-civilisation. Ils venaient de découper en pièce la doxacontemporaine de l’individualisme. Ils venaient d’exploser la vision de l’enfant, comme un droit, comme une réalisation égoïste. Ils avaient fait plus ! Au milieu des lambeaux d’idéologies désolantes et ennuyeuses jonchant le sol du siècle, ils avaient par leur seule présence, publié que la fidélité à la nature, nappée de l’onction de la grâce, était source de délectation véritable.
Deux jours après cette visite, le médecin traitant de cette digne chrétienne, témoigna, à elle et son mari, que toute l’équipe soignante avait été profondément touchée par l’ordre et l’amour émanant de leur famille. Ce bon docteur avait bien choisi ses mots. Fort bien d’ailleurs, car telle est la mission de la famille chrétienne. Opération Ordre et Amour.
L’ordre d’abord, c’est-à-dire le respect de la nature. Avoir le courage d’avoir une famille nombreuse, sans chercher à tricher avec l’ordre naturel des choses. Qu’il y ait un père, chef de la famille. Une maman, cœur et pivot de la mini-société. Des enfants, insupportables, bruyants, normaux bref, pleins de vie. Voilà une mission dont le succès est acquis à coup d’efforts, de sueurs, de sacrifices. Efforts pour remonter le courant insipide et bourgeois du confort. Efforts pour vaincre le féminisme stupide et mortifère ambiant. Efforts pour donner un substrat solide à l’Amour.
Ubi Caritas
Ce couple se connaît assez bien pour savoir que ce qui a touché profondément les cœurs ne venait pas d’abord d’eux. Ils se confessent trop souvent pour ignorer qu’ils sont comme la lune, à savoir une grosse roche poussiéreuse qui n’a, en elle-même, aucune espèce d’intérêt. Cependant, illuminé par la lumière du soleil, ce caillou devient un astre brillant pour la nuit du monde.
Couples catholiques ! Jeunes fiancés ! Ordre et amour ! Voilà votre mission. Vous êtes beaucoup plus puissants que les Kamikazes dans la mesure où vous rayonnez de cet Ordre et de cet Amour. Soyez fécond, multipliez-vous. Ne craignez pas de mourir pour un monde qui, de toute façon, vous hait. Ne ménagez aucune goutte de votre sang pour donner la vie, en abondance, et élever vos enfants comme le Bon Dieu le désire, sans jamais douter de Sa Providence. [...]"
-
Les exportations d’armements battent de l’aile – JT TVL 26 juillet 2018
1) Politique / Les exportations d’armements battent de l’aile
Après deux années fastes, les exportations d’armements français ont connu une année 2017 plus compliquée. En cause : l’élection présidentielle et une concurrence de plus en plus forte.
2) Société / Les cahiers de vacances ont la cote
Les cahiers de vacances, cauchemar des écoliers. Alors que les congés estivaux sont propices au repos, les célèbres cahiers viennent perturber les grandes vacances des enfants au plus grand bonheur des éditeurs.
3) International / Afriski : l’étrange rêve du Lesotho
4) L’actualité en bref
Version RuTube :
https://www.tvlibertes.com/2018/07/26/24522/exportation-armement-jt-tvl-26-juillet-2018 -
Nouvel impôt sur les pauvres : le gouvernement veut-il taxer les ventes sur Le Bon Coin ?
Le gouvernement traque tous les fraudeurs et veut les faire cracher au bassinet. Une catégorie d’« abominables » et d’« indécrottables » voleurs échappait, jusqu’alors, au fisc : ceux qui vendent sur Le Bon Coin ou prennent des passagers avec BlaBlaCar. Un projet de loi a donc été déposé.
Les sites qui vendent ou proposent des services devront, à partir de 2020, déclarer tous les gains de leurs utilisateurs sous peine d’une amende de 50.000 euros. Évidemment, ils obéiront. Le pouvoir prétend que seuls les sites du type Airbnb sont visés par cette mesure, la lutte contre les logements loués aux touristes étant, en effet, devenue en quelques années une priorité nationale. Mais le gouvernement mentirait-il ? Sachant que les Français sont vent debout contre la taxation des ventes sur Le Bon Coin, chercherait-il à les endormir ?
Car la loi, bien entendu, n’est pas nominative. Elle n’oblige pas tel ou tel site à déclarer ses utilisateurs, mais elle s’adresse à tous sans distinction. Aussi Le Bon Coin ne sera-t-il pas épargné, d’autant plus qu’un certain nombre de particuliers se servent de lui pour écouler leur production ou vendre leurs marchandises sans payer aucune TVA, ce qui leur permet d’obtenir un revenu complémentaire souvent modeste. De même, on trouve sur ce site des « artisans » qui proposent leurs services et pratiquent en fait du travail au « noir ».
Le Bon Coin est un élément essentiel de ce qu’on appelle l’économie informelle et il est, pour cela, dans le viseur du gouvernement. Les sénateurs ont bien essayé de protéger les « petits vendeurs » en proposant une franchise de 3.000 euros qui aurait mis à l’abri la plupart des utilisateurs du Bon Coin, mais cette mesure sera sans doute retoquée par l’Assemblée nationale, où LREM est majoritaire. Probablement, il faudra, à partir de 2020, ajouter à ses revenus le produit des ventes dès le premier euro. Et, en principe, vous devriez vous acquitter de la TVA (soit 20 %) mais, comme vous l’avez déjà payée lors de l’achat et qu’en théorie vous pourriez récupérer cette dernière, vous serez peut-être dispensé de cette taxe. Enfin, il faut l’espérer.
En utilisant BlaBlaCar, un usager qui transporte des passagers ne fait aucun bénéfice. Il n’a le droit de facturer qu’une part des frais (essence, usure de la voiture, péage). En principe, donc, les sommes récoltées sur BlaBlaCar ne seront pas ajoutées à la déclaration de revenus, mais peut-être fera-t-on payer la TVA sur celles-ci ?
68 % des Français déclarent qu’ils n’utiliseront plus Le Bon Coin ou BlaBlaCar si cette mesure était prise, ce qui, à terme, condamnerait ces sites. Pourtant, faire du covoiturage, recycler de vieux vêtements, vendre des meubles dont on n’a plus l’usage est « écologique », bien que ce terme soit souvent galvaudé. Qu’importe, pour l’État ? Des « fraudeurs » impénitents seront sanctionnés et il ne voit pas plus loin que le bout de sa lorgnette.
Christian de Moliner
-
Matraqués, remplacés, censurés: la chasse aux “Tintin anachroniques”
Chacun connaît la célèbre tirade, vibrante de mépris, du poète satirique romain Juvénal (fin du 1er siècle, début du second) contre ses contemporains, « la tourbe dégénérée des enfants de Rémus.» «Depuis qu’il n’a plus de suffrages à vendre, lui qui, jadis, distribuait le pouvoir, les faisceaux, les légions, tout enfin, ce peuple déchu ne souhaite plus qu’avec une anxieuse convoitise que deux choses au monde: du pain et des jeux »… duas tantum res anxius optat panem et circences… Quelques décennies plus tard, Fronton, sénateur et homme de lettres romain d’origine berbère, constatait lui aussi que « le peuple romain est absorbé surtout par deux choses: son ravitaillement et ses spectacles » (populum romanum duabus praecipue rebus, annona et spectaculis, teneri). Le mondial de foot, grande messe planétaire, a été lui aussi un gigantesque moment de divertissement dans lequel, comme sous la Rome des Césars, la politique et le business n’étaient pas absents. Période de fête footballistique pendant laquelle les persécutions contre l’opposition nationale se sont accélérées. Nous l’avons vu avec la volonté claire d’entraver très lourdement la capacité d’action politique du RN en le privant des subventions publiques auxquelles il a droit. Dans le même temps, l’acharnement contre les élus européens nationaux, contre Bruno Gollnisch, ne se dément pas dans la délirante affaire dite des assistants parlementaires.
Personne n’est dupe, derrière l’engouement populaire pour la coupe de monde de football, les ventes démultipliées d’écrans plats, de boissons et de pizzas, les propagandistes de l’idéologie mondialiste, multiculturaliste, immigrationniste ont fait, comme ce fut le cas en 1998, de la retape pour leur chapelle. Et ce, au motif que l’équipe de France victorieuse compte en son sein une très forte majorité de joueurs d’origine africaine.
Une évidence qui explique en large partie l’engouement des habitants de ce continent, dont les pays en lice ont été très vite éliminés de cette compétition, pour l’équipe de l’ex puissance coloniale française, au nom d’une solidarité ethnico-raciale que souligne un article publié par Le Point. Il ne suffit pas de faire disparaître symboliquement le mot race de la constitution française , une vieille revendication du parti communiste, une promesse du candidat François Hollande, comme l’ont fait par leur vote les 119 députés présents dans l’hémicycle de l’assemblée nationale le 12 juillet, pour faire disparaître la réalité qu’il recouvre. Cet intérêt pour l”équipe de France de foot, appréhendée comme une équipe africaine par beaucoup de subsahariens et de commentateurs, n’est pas dénué parfois de sentiments ambivalents ou d’une hostilité schizophrénique. Notamment en Algérie, où la mise sur la touche par le sélectionneur français de joueurs musulmans comme l’emblématique Karim Benzema, a alimenté une hostilité plus ou moins sourde dans un pays qui baigne dans la mythologie de la guerre d’Algérie et de la propagande FLN contre les bourreaux français mais dont la jeunesse aspire, en même temps, à venir s’installer sur notre sol…
Foot ou pas, reste que les thuriféraires des sociétés ouvertes, arc-en-ciel, ont du mal à convaincre. Michel Geoffroy l’écrivait sur Polemia, « Pendant le mondial, Eurostat publiait aussi ses statistiques démographiques : pour la première fois en 2017 au sein de l’Union Européenne, le nombre des décès excède celui des naissances. L’Europe se meurt, mais les Bleus nous ont permis de regarder ailleurs. Qu’ils en soient remerciés ! La victoire des Bleus a réjoui les sportifs français. Très bien. Mais elle ne change strictement rien à la marginalisation économique, culturelle, diplomatique et militaire de la France au plan mondial, ni au déclin européen.Il serait temps de revenir au réel.» Sur ce même blogue, Pierre Lours soulignait que « selon une récente enquête de l’institut de sondage IFOP publiée par le Figaro, 7 % seulement des Français pensent que le vivre ensemble est possible. Les 93 % restant se partagent en deux, la moitié considérant que l’on peut vivre ensemble à condition de vivre… séparément, et l’autre moitié augure que ça va péter, comme dirait l’autre ! Alors, il faudra encore beaucoup de coupes du monde, de reportages dithyrambiques et délirants, de good news politiquement correctes, pour qu’enfin ces Français qui persistent coûte que coûte à se croire de souche acceptent de descendre de leur branche de plus en plus fragile, tel des Tintin anachroniques tentant d’échapper aux crocodiles toute gueule ouverte ! »
D’autant que comme l’a constaté notamment le député RN Bruno Bilde dans sa question écrite à Gérard Collomb, « les saccages et pillages constatés lors des soirées des 13, 14 et 15 juillet » (1000 véhicules brûlés, 800 personnes mises en garde à vue, des dizaines de policiers blessés) ne militent pas vraiment en faveur d’un harmonieux vivre ensemble . « La victoire de l’équipe de France de football en finale de la coupe du monde devait être un grand moment de fête et d’unité nationale. Partout en France, les rassemblements ont été entachés et pourris par des bandes de racailles bien décidées à profiter de l’événement pour se livrer à des pillages de magasins, des violences urbaines et des agressions sexuelles (…) Comme d’habitude, nos forces de l’ordre ont été prises pour cible par des meutes de délinquants déguisés en supporters. Les images des scènes de guérillas urbaines sur les Champs-Élysées ont fait le tour du monde offrant une vision déplorable de notre pays à l’étranger. »
Vision déplorable de notre pays que la macronie alimente également avec le comportement du socialiste Alexandre Benalla, proche collaborateur d’Emmanuel Macron chargé de sa sécurité, comblé d’honneur, de passe- droits et d’argent, élevé au rang de lieutenant-colonel de gendarmerie sur pression de l’Elysée à l’âge de 26 ans ! M. Benalla a finalement été mis en examen, comme quatre autres personnes dont Vincent Crase, un gendarme réserviste employé de LREM. Et ce, suite à la vidéo révélée par Le Monde le 18 juillet, dans laquelle, usurpant la qualité de policier, il est identifié comme frappant un manifestant à Paris, en marge des manifestations du 1er-Mai. Gérard Collomb était auditionné ce lundi matin par la commission des Lois de l’Assemblée nationale tandis que le gouvernement a été contraint de suspendre l’examen du projet de révision constitutionnelle, bloqué de fait par la montée au créneau de l’opposition et notamment de Marine, depuis la révélation de ce scandale.
Mais la malhonnêteté, ici intellectuelle, ne prend jamais de vacances comme on le constate encore avec le mauvais procès fait à l’archevêque d’Avignon, Jean-Pierre Cattenoz, coupable le 15 juillet dernier, dans son homélie diffusée en direct sur France Culture, de ne pas avoir tressé de couronne à la très controversée Simone Veil pour son entrée au Panthéon, le 1er juillet, avec son époux Antoine.
« Je vous avoue que j’ai pleuré il y a quelques semaines en voyant conduire au Panthéon de la République le corps de celle qui a permis la légalisation de l’avortement », avait déclaré Mgr Cattenoz avant d’ajouter notamment : «Je n’ai jamais rencontré de L, de G, de B, de T et maintenant de Q. Je ne connais et ne vois que des personnes humaines avec toute la richesse de leur féminité et de leur masculinité, inscrite dans leur chair et jusque dans leur être le plus profond (…). Avortement, suicide assisté, PMA, GPA, eugénisme, tout devient possible au nom d’un principe premier depuis 1968, il est interdit d’interdire, mon plaisir est mon droit. »
Il parait que des associations de chrétiens (sic) se sont émues des paroles de ce prélat disant aussi son émerveillement « devant la complémentarité entre homme et femme, devant l’amour qui jaillit entre eux et débouche sur le don de la vie » et rappelant simplement la doctrine de l’Eglise… Mais il est vrai qu’au point ou nous en sommes, il ne faut plus s’étonner de rien, dans un monde en pleine dérive totalitaire orwellienne. Le Point indiquait ainsi à ses lecteurs fin mai que des «sensitivity readers ont fait leur apparition aux États-Unis. Leur rôle : réécrire les livres pour qu’ils ne froissent personne. Une censure qui ne dit pas son nom.» Pourquoi ne pas appliquer immédiatement ce principe pour expurger hic et nunc les évangiles, les écrits des pères de l’Eglise, les encycliques ? Mais une censure qui doit frapper prioritairement la religion chrétienne (et notre Histoire de France) bien sûr, il ne faut pas non plus pousser…
https://gollnisch.com/2018/07/23/matraques-remplaces-censures-la-chasse-aux-tintin-anachroniques/
-
Tentative de mariage forcé avec un Algérien pour une élue LREM
Mounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale de La République en Marche en Indre-et-Loire, a été séquestrée par sa famille qui refusait son mariage et souhaitait lui imposer un époux en Algérie.
Mounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale (LaREM) de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), cadre administratif au CHU de Tours, a été retrouvée, jeudi dernier, dans une chambre du domicile parental. Jeudi 2 août, son père, deux oncles ainsi que son frère comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Tours. Ils sont poursuivis des chefs d'«enlèvement et séquestration de moins de sept jours» pour les trois premiers, et de «menace de mort écrite» pour le dernier.
Quand, au printemps, son compagnon a demandé la main de Mounia, les parents n'ont pas accepté. La jeune femme est emmenée de force en Algérie, où on lui présente un parti jugé plus convenable. Elle fait mine d'accepter et revient début mai, «régler les préparatifs» en France. Le 18 juillet, la jeune femme affirme avoir été enlevée par son père et ses deux oncles, alors qu'elle se trouvait avec celui qu'elle aime dans les Alpes Maritimes. Son fiancé signale sa disparition à la police, qui géolocalise son portable au domicile parental de Saint-Pierre-des-Corps.
-
Défense : Retour au réel national
Florence Parly, à l’imitation de son maître, ne parle que d’Europe et de défense européenne, expose en longs discours la lettre d’intention qui est censée lancer l’Initiative européenne d’intervention (IEI) souhaitée par Emmanuel Macron, s’étend sur la Coopération structurée permanente (CSP), ressort tous les « trucs » à discours officiels et à conférences inutiles… L’essentiel n’est pas là.
Alors que Macron a tout misé sur une relance de l’Union européenne dont il se verrait bien un jour l’empereur élu, voici que le bateau européen prend l’eau de toutes parts. Le Brexit creuse imperturbablement son sillon, sans exode des Français de Londres ni cataclysme économique. L’Italie prend le contrepied de tous les dogmes européistes qu’ils soient monétaires, sociétaux, immigrationistes et renvoie sans scrupules un bateau négrier armé par des ONG allemandes vers l’Espagne. Et elle continuera !
Le monde tel qu’il est
La révolte contre Bruxelles gronde aux « Marches » de l’Est ; les nations du groupe de Visegrad refusent la submersion migratoire islamique. Elles ne veulent pas se laisser déchristianiser et déraciner par l’islam. Elles ont compris le plan qui cherche à leur imposer l’« open society » du milliardaire Soros, synthèse des mondes infernaux imaginés par Orwell et Huxley. À ce jeu dangereux du prétendu mixage, on risque plutôt la charia. Soros a dû quitter Budapest où, comme à Varsovie et à Vienne, l’esprit de Jean Sobieski, vainqueur des Turcs en 1683, est bien présent.
Et voici que l’Amérique ne s’occupe plus que de ses intérêts de nation ; Trump déroute, surprend, exaspère mais avance et atteint ses objectifs, même les plus improbables avec la Corée du Nord : au diable le village global et l’équité des tarifs douaniers, c’est la loi du plus fort ! Désemparé, le trio Macron, Junker, Merkel, libéral-libertaire, socialo-immigrationiste, a du mal à sauver ses meubles. L’Allemande, contestée au sein de sa coalition, pourrait bientôt être débarquée. Dans des circonstances où la chimère de l’Europe-puissance apparaît bien comme telle, notre loi de programmation militaire pour 2019-2025 prend une importance particulière. S’alignera-t-elle sur les vieux poncifs de l’Union ou sur les réalités présentes ?
Cela ne semble pas intéresser « la » ministre Florence Parly qui poursuit sa quête névrotique de l’égalité et de la diversité : la féminisation à outrance ! Devant les députés, elle ne cache pas son excitation à mettre cette année des femmes dans nos sous-marins, avec cette jouissance malsaine d’y avoir violé le dernier bastion de virilité martiale. Elle fait diffuser dans les armées des fiches de propagande sur la théorie du genre. Elle se félicite encore d’avoir 38 femmes Générales, ce qui n’a aucune importance pour les Français et surtout les Françaises qui ne veulent rien d’autre qu’une armée crédible qui les protège, elles et leurs enfants ; elles n’ont que faire du nombre de généraux féminins. Et elle fait topo sur topo sur une Europe de la Défense dont les Allemands ne veulent pas et dont les Français sont chargés de faire croire qu’elle existe.
La loi de programmation
Plus sérieusement, les auditions sur le projet de loi de programmation sont assez rassurantes; les états-majors, la Direction générale pour l’armement et les industriels nationaux font, eux, un travail de qualité. Mais les belles promesses budgétaires sur lesquelles il s’appuie seront-elles seulement tenues jusqu’en 2025 ? On observera que le mandat du président expire en 2022 et que le pic budgétaire est situé après, en particulier pour la Marine.
La modernisation de notre flotte, qui patrouille des Kerguelen jusqu’aux Spartleys où elle va taquiner la marine chinoise, est urgente. Il faut lui donner les moyens d’assumer notre deuxième rang mondial en termes de zone économique exclusive, d’y pourchasser les braconniers de la mer et les trafiquants de drogue, de sécuriser nos voies de communication. Après la mise en service des deux nouvelles frégates antiaériennes et des 4 premières FREMM (frégates multimissions), redoutables chasseurs de sous-marins, la marine en attend 4 autres qui seront ensuite complétées par cinq frégates de taille intermédiaire (FTI) plus exportables que les FREMM trop sophistiquées pour certains clients. Ces 15 frégates de premier rang constitueront le fer de lance de notre marine de surface. Le Suffren, premier des 6 nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), sera mis en service en 2020. Le remplacement des vieux « Rubis » est vital. Ces sous-marins permettent seuls d’établir une véritable suprématie navale. Le deuxième porte-avions viendra plus tard (2035 ?), pour remplacer le Charles de Gaulle qui sort de deux années de grand carénage.
L’Armée de l’air continue à batailler avec les budgets et processus de maintenance. De plus, la mise en service laborieuse de l’Airbus de transport militaire A400M lui impose l’achat de Hercules américains supplémentaires. Elle paie ici une coopération européenne trop élargie par idéologie. La multiplication des partenaires industriels et politiques a affaibli la maitrise d’ouvrage et pénalisé la conduite du programme. Le « Commandement européen du transport aérien » ne résoudra rien comme l’indique le chef d’état-major de l’Armée de l’Air : « Les droits des uns et des autres sont équilibrés en fonction des prestations qu’ils ont mises à disposition de ce commandement. Il n’est pas rare, ainsi, que nos forces bénéficient de l’appui d’appareils italiens, belges, espagnols ou néerlandais. Cela étant précisé, une somme de lacunes ne résout en général pas une lacune globale. Je veux dire par là que ce type de mutualisation capacitaire ne peut constituer à elle seule une réponse face à une insuffisance assez largement partagée au sein des nations européennes. »
Avec le départ progressif des Mirage, l’aviation de combat devrait rejoindre dans dix ans un format à 185 Rafale, ce qui, vu leurs performances, leur polyvalence et l’appui des 40 Rafale « Marine » est raisonnable. On parle encore d’une coopération pour la suite : un « système de combat aérien futur », mais tout cela est très politique et les militaires qui n’en ont pas besoin maintenant, essaient de tempérer. Les accords de Lancaster House signés par Sarkozy lançaient cette coopération ; elle a fait long feu. Maintenant Macron veut entraîner Merkel sur un projet franco-allemand où nous aurions tout à perdre. Heureusement, les déclarations récentes sont timides et la menace reste lointaine. Dans l’immédiat, la Luftwaffe fait de l’acharnement thérapeutique sur ses vieux Tornado plutôt que de nous acheter des Rafale, ce qui, outre-Rhin, reste inconcevable pour des raisons « culturelles ».
L’Armée de terre, quant à elle, a rétabli sa force opérationnelle terrestre à 11000 hommes grâce à un vigoureux effort de recrutement et de formation. Le programme Scorpion de modernisation de ses véhicules de combat se poursuit avec une velléité politique de coopération franco-allemande sur un nouveau char de combat.
S’agissant du « service militaire Macron », le général Bosser rappelle à bon entendeur qu’une armée de terre professionnalisée depuis bientôt 20 ans avec 80 000 hommes, est incapable d’absorber 800 000 jeunes conscrits, garçons et filles, même pour une semaine…
Indépendance nationale
Le projet de loi de programmation militaire reste finalement assez cohérent avec la nouvelle donne géostratégique : implosion du projet européen, protectionnisme américain décomplexé, risques de prolifération nucléaire non maîtrisés, submersion migratoire et pénétration islamique de l’Europe qui suggère une remontée en puissance de l’armée de terre en prévision du pire.
Deux piliers de notre indépendance y sont préservés :
• La volonté de maintenir notre système de dissuasion au plus haut niveau est clairement affichée. Comme ses prédécesseurs, Jupiter a vite compris le poids que lui donnait la foudre nucléaire sur la scène internationale.
• La préservation d’une industrie de défense forte ne fait pas débat. Au-delà de son intérêt politique et stratégique évident, elle représente un chiffre d’affaires de 20 milliard d’euros et un excédent commercial de 3 milliards. En sus, la Défense lui affecte près d’un milliard d’études en amont; ces budgets essentiels pour préparer l’avenir ont permis à Dassault de développer un prototype de drone de combat « Neuron » pour quelques centaines de millions d’euros, probablement le dixième de ce qu’il aurait coûté aux USA, cela grâce à des bureaux d’étude maintenus au meilleur niveau. Pour mémoire, le développement du Rafale a coûté sur 15 ans 9 milliards, celui de son concurrent européen 18 et notre « Éducation nationale » coûte 100 milliards par an.
En terme d’indépendance encore, la mise en service opérationnelle cet été du GPS européen « Galileo » opère, au seuil de cette nouvelle loi de programmation militaire, une véritable révolution pour nos armées encore tributaires du GPS américain pour la navigation et, plus grave, pour le guidage des armes. Reste à débarrasser notre aviation de combat, en particulier les Rafale air et marine, de la « liaison16 ». Ce système américain de communication de la guerre froide est inadapté, périmé et coûteux. Pire, sa cryptographie est verrouillée par le Pentagone. Un scandale d’un demi-milliard d’euros qui avait été discrètement étouffé sous Sarkozy. On prévoit maintenant une liaison française par satellite sur nos Rafale, c’est plus sérieux.
Encore une fois, le projet de loi de programmation militaire « tient la route » ; et, encore une fois, la vraie question est celle de sa soutenabilité budgétaire dans le temps. La réalité politico-économique nous prépare des années difficiles avec des arbitrages cruels ; il faudra préserver l’essentiel sur des critères nationaux.
Récemment un patron d’industrie parmi les plus incontestables, directeur général de Dassault et président du Conseil des industries de défense, répondait à un parlementaire sur notre aptitude à faire seuls le futur drone d’observation européen : « Dassault sait le faire seul, avec ses collègues traditionnels que sont Thales et Safran, mais c’est une question politique, bien qu’également budgétaire. »
Oui, c’est bien d’abord une question politique, ce qui ne laisse pas de nous inquiéter : nous avons les compétences nationales, mais ce gouvernement peut encore compromettre nos programmes d’équipement et galvauder nos expertises en imposant par idéologie des coopérations inutiles, coûteuses et nuisibles.
Le lancement par la DCNS, à Lorient, de la frégate FREMM (multi-mission) Normandie.