« Il faut prendre l’argent là où il est » . Quand il s’agit de ponctionner l’argent du fonds de retraite Agirc-Arrco, l’État français semble faire sienne cette vieille formule du parti communiste avec obstination !
L’argent de l’Agirc-Arrco, géré par les « partenaires sociaux » (organisations syndicales et patronales), et non par I'administration, appartient légitimement aux cotisants et retraités affiliés à ce régime. Mais le fric-frac est tentant, pour un État qui a accumulé plus de 3 000 milliards d'euros de dette publique et prévoit encore un déficit de 145 milliards d'euros en 2024. Et les tentatives se sont multipliées ces dernières années.