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France et politique française - Page 2456

  • La France et l’islam au fil de l’histoire, quinze siècles de relations tumultueuses

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    L’universitaire Gustin Sintaud propose une présentation intéressante de l’ouvrage “La France et l’islam au fil de l’histoire, quinze siècles de relations tumultueuses” de Gerbert Rambaud.

    Cette œuvre se propose comme une longue et magnifique fresque historique. Elle s’efforce, sinon de ne rien omettre, du moins de ne rien occulter, pour tout signaler du plus marquant, en se permettant les justes nuances à apporter, pour tempérer de vilaines abusives déterminations péremptoires, pour corriger les inévitables et intempestives croyances fort discutables de toutes origines ; elle conduit résolument vers une modération de juste milieu en évitant toujours le piège du médiocratisme.

    Elle peut tout autant être perçue comme une immense verrière de vitraux colorés et lumineux qui offre, en une profonde harmonie, une alternance d’éclats de teintes fraîches assez vives, pour de conventionnelles figures et faits en pseudo-incontestables invocations, et de fragments aux coloris plus adoucis plus subtiles et délicats pour dire des événements moins généralement admis, bien plus controversés. Les uns et les autres participent à la meilleure compréhension des relations entre le territoire de ce qui sera la France politique en constant évolution et confrontation, la population qui la fit vire avec ses croyances, ses particularismes, sa religiosité, d’un côté, et l’islam, de l’autre, par leur proximité sur le pourtour méditerranéen, au hasard de leurs contacts avec d’éventuelles interactions.

    Combien de corrections indispensables se mêlent, ici, à des informations-révélations judicieuses pour éclairages de plein bon sens ! Quand bien même cela ne génère pas toujours du régal, c’est tout du moins, souvent, une vague d’enrichissement inattendu.

    Ici et là, la seule considération « française », bien que privilégiée se trouve tout normalement dépassée pour concerner l’ensemble européen chrétien, parfois plus cohérent qu’éclaté, et particulièrement ciblé lors de certaines périodes de rayonnement musulman : arabe, maure, turc, ottoman ; la Reconquista, comme les Croisades attirèrent contingents et organisations de toute la chrétienté, tant pour des objectifs de lucre ou de gloire guerrière, de vengeance armée contre des siècles d’exactions subies, que pour de pures considérations religieuses au nom du Christ-roi et de sa croix ou de la sainte vierge Marie.

    Au vieux djihad mahométan sur l’Europe méridionale méditerranéenne, après contre-attaques défensives musclées pour repousser d’opiniâtres envahisseurs allogènes, répondra assez tardivement un contre djihad christiano-européen pour délivrer les territoires conquis par les Musulmans d’Al Andalus, comme ceux de palestine pour reprendre les lieux saints et garantir la pérénité des pélerinages chrétiens.

    Au travers des affrontements recensés entre Européens très chrétiens et Moyen-orientaux musulmans, faire toujours la juste part de toute chose apparaît comme gageure première de cette revisitation historique. Le catégorique refus d’approche manichéenne, tant des conceptions différentes, qu des multiples manifestations, consacre la grande impartialité de l’analyse globale : s’il n’y a jamais la moindre intention d’exposer le tout bien contre un tout mal, d’un côté comme de l’autre, il est laissé, à libre interprétation, des appréhensions de lignes directrices indubitables n’incriminant pourtant jamais explicitement un des deux pôles culturels considérés en confrontations, parfois profitables aux deux parties, mais pas toujours pacifiantes jusqu’au terme du Moyen-Âge.

    Par la suite, avec l’installation Ottomane sur la Bosphore, et surtout avec la conquête de Constantinople devenue Istanbul, nouvelle capitale politique musulmane, c’est l’Europe sud-orientale qui connaîtra une nouvelle détermination invasive musulmane durant cinq longs siècles, traumatisant profondément et durablement les Balkans.

    Dès lors, les rapports de la France et de l’Islam divergeront de ceux du reste de l’Europe

    Un pragmatisme et l’opportunisme développé du royaume de France, en but à l’appétit de l’Empire européen pousseront celle qui sera la future « fille aimée de l’Eglise » à développer toute une durable diplomatie avec le sultan de Turquie, nouveau chantre et glaive de l’islam, toujours aussi avide de conquêtes territoriales, de conversions forcées de masses, de lourds tributs financiers et de quête d’esclaves : nous apprenons que Jacques Coeur rechercha assez tôt des relations commerciales lucratives avec l’Orient musulman, et qu’il installa, à partir des ports méditerranéens français, un négoce rentable avec les états moyen-orientaux musulmans ; ce fut surtout François 1er qui initia des traités commerciaux et géo-politiques d’alliance avec la Porte de Soliman-le-Magnifique, essentiellement à la recherche de soutien contre les prétentions de l’Empereur du Saint Empire romain germanique, Charles Quint.

    Cette démarche française, à nulle autre pareille dans tout l’ensemble européen chrétien, ne fut pas apprécié par les États coreligionnaires qui se trouvaient privés d’un concours contre les menées de ces infidèles avides ; seuls les états protestants en furent alliés objectifs, pour tenter de se préserver de l’appétit autrichien. Cette nouvelle disposition ménagea, un temps, un relative quiétude aux seuls Français, et à leurs intérêts. Concomitamment, les prétentions d’une Europe latine, moins assaillie par les hommes de cette religion adversaire, s’orientaient résolument vers de nouveau lointains horizons, afin de découvrir de nouvelles routes maritimes commerciales d’approvisionnement vers l’Extrême-Orient, non soumises au total contrôle des forces musulmanes.

    La bataille de Lépante à laquelle ne participa pas le royaume de France, avec la victoire flagrante des catholiques Habsbourg sur la flotte de la Sublime Porte, mit définitivement fin aux ambitions turques musulmanes su les Balkans dans leur objectif d’atteindre Vienne et Rome, la capitale chrétienne moderne. La France poursuivit d’autant plus ses entreprises de séduction vis à vis de l’orient musulman, sous le règne de Louis XIV jusqu’à ceux des rois de la Restauration.

    L’épopée égyptienne de Bonaparte par la suite, préfigurera l’appétit colonial de la République Française, surtout en Afrique du nord qui transcrira le dernier rapport tumultueux entre la France et des populations musulmanes.

    Relancée par la colonisation française du Maghreb, surtout celle de l’Algérie, cette ultime intime confrontation n’est point close encore.Parmi les reliefs durables de la décolonisation et du repliement de la France sur l’hexagone, doit se noter la vague émigrante qui continue de générer nouveaux et graves problèmes de coexistence, sources de conflictuelles oppositions plus culturelles qu’essentiellement religieuses, en poussant malgré tout néanmoins, au fondamentalisme religieux, au fanatisme islamique, au négationnisme aveugle, d’êtres déracinés, s’acculturant, sans robustes référents identitaires ancrés.

    Au terme d’une lecture aussi enrichissante et structurante, on ne peut que louer tel projet

    On doit tout autant y saluer la volonté d’affronter un sujet aussi vaste que complexe, surtout dans un contexte si épineux.Bravo pour le courage de le traiter aussi constructivement !

    Aussi doit-on applaudir le remarquable produit offert, fruit de tant de recherches disparates, organisée par une fine analyse éclairante. Peut-être émettra-t-on néanmoins quelques réserves ; d’une part pour ce qui a semblé déterminer recherches et analyses volontairement moralisatrices dans le sens d’un politiquement correct contemporain, tout orienté vers un apaisement des passions : ceci aurait pu s’avérer préjudiciable à la saine probité de la tâche ; d’autre part, comme légère critique, c’est plus qu’une simple impression que l’ostensible évitement de la difficulté première du problème de relations ici auscultées : la sourde concurrence originelle entre deux expressions prosélytes d’une même intransigeante idéologie secrétée par l’imparable affirmation d’une vérité intangible d’essence divine, le monothéisme abrahanique. Dans l’islam il baigne encore et toujours en sémitisme arabe, alors qu’il a bien mal été digéré par l’âme européenne, dans sa forme chrétienne où il n’a cessé de pourfendre des inclinations à vision plurielle, plus libérale, plus libératrice, plus dynamisante, bien éloignée de la totale soumission exigée en face.

    Gustin Sintaud

    Texte repris du site Metamag

    https://fr.novopress.info/210256/la-france-et-lislam-au-fil-de-lhistoire-quinze-siecles-de-relations-tumultueuses/#more-210256

  • “Ils s’Instruisent Pour Vaincre” – Le Rendez-Vous Dissident #11

    Le Rendez-Vous Dissident, la chronique hebdomadaire qui traite de l’actualité sur un ton décalé et haineux qu’on n’entendra jamais ailleurs.

    https://www.patriote.info/videos/raptor-vs-wild/ils-sinstruisent-pour-vaincre-le-rendez-vous-dissident-11/

  • Occupation de l'université de Montpellier par des activistes étrangers à la faculté

    6a00d83451619c69e201b7c95d8407970b-250wi.jpgÀ Montpellier, le blocage de l’université Paul Valéry dure depuis près de 45 jours, sans que la préfecture n’ait décidé d’évacuer les manifestants. Jean-Luc Coronel de Boissezon, professeur d’histoire du droit à l’Université de Montpellier, accusé d’avoir laissé se dérouler une action punitive contre des activistes violents, répond à L'Incorrect. Extraits :

    "Tout a commencé par la très imprudente autorisation, manifestement imposée à notre doyen Philippe Pétel par sa hiérarchie, de ce qui lui avait été présenté comme une « réunion d’information » dans l’enceinte de notre faculté, organisée par quelques collègues syndiqués FSU de la Faculté des Sciences (ex-Université de Montpellier 2), qui appartient comme la Faculté de Droit (ex-Université Montpellier 1) à ce qui est désormais, depuis leur « fusion », l’Université de Montpellier.

    En fait, la FSU locale avait, de son côté, annoncé la veille dans un communiqué passé relativement inaperçu qu’elle organiserait une « Assemblée Générale étudiants et personnels de l’Université de Montpellier sur le site de la faculté de droit ». Il y eut donc malentendu, sinon manœuvre, dès le départ ; tardivement informé de cela, notre doyen a demandé à des membres du corps enseignant d’être présents pour prendre la mesure de ce qui pourrait se passer. La réunion eut lieu à 18h dans un amphi du bâtiment 2. Dès l’arrivée, nous avons tous pu constater qu’il était empli d’une large majorité d’individus complètement extérieurs. Le caractère par suite illégitime de cette « AG » a été dénoncé par nos étudiants, minoritaires mais ayant si abondamment pris la parole pour s’opposer à tout blocage que l’AG n’a pas osé le proposer, peut-être eu égard également à la présence d’un certain nombre de professeurs. En outre, nos étudiants ont réussi à faire adopter le principe d’un vote électronique et non à main levée à l’avenir, ce qui bien évidemment invalidait toute future tentative comparable à celle de ce soir-là.

    Néanmoins, le lendemain jeudi 22 mars, journée de manifestation où quelque 4 500 personnes défilèrent à Montpellier, une imprudence plus grave encore a été commise, celle d’imposer à notre doyen une seconde « réunion d’information » à l’issue du défilé, cette fois dans l’enceinte principale de la faculté, le bâtiment 1. Un groupe de syndicalistes quarantenaires, d’étudiants en Lettres et d’activistes, quasiment tous extérieurs à la fac cette fois encore, s’y sont installés vers 14h.En fin d’après-midi, ils ont unilatéralement décidé de voter l’occupation de l’amphi jusqu’au lendemain matin. [...]

    Pendant toute la soirée du 22 mars, sur les réseaux sociaux, les différents groupements d’extrême gauche montpelliérains ont appelé à converger vers la faculté pour renforcer les effectifs des bloqueurs et étendre l’occupation. A partir de là, tout n’a été qu’intimidations, insultes, puis finalement coups. Le doyen qui essayait de prendre la parole a vu le micro lui être arraché ; des étudiantes en droit qui protestaient ont été victimes d’attouchements sexuels ; plusieurs étudiants ont reçu des insultes et des crachats ; des chargés de T.D. ont été pris à partie et molestés ; enfin plus tard dans la soirée c’est l’un de mes collègues, le professeur François Vialla, qui a été frappé au visage et a eu la lèvre inférieure ouverte. [...]

    Vous êtes la cible d’une virulente campagne de presse, semble-t-il orchestrée par des activistes.  Avez-vous la sensation d’être victime d’une forme de harcèlement médiatique ? Qui est à la manœuvre ?  

    Cette campagne de presse calomnieuse est emblématique de la fin dramatique de la déontologie journalistique, déjà constatée depuis plusieurs décennies dans notre pays. Dans cette affaire, des images de téléphone portable fournies par des bloqueurs, unanimement engagés à l’extrême gauche, ont été relayés par des organes et des journalistes de même orientation politique, puis finalement repris de façon grégaire par les médias grand public, sans aucune prise de distance et aboutissant à une hystérie collective, qui restera comme l’un des moments les plus orwelliens de l’histoire de la presse française. Comme dans l’œuvre  d’Orwell, « 1984 », ont été ainsi mises en place « les deux minutes de la haine », cette projection quotidienne, sur des écrans obligatoires, du visage d’un ennemi fantasmatique chargé de tous les maux et désigné à la vindicte des masses. Il y eut une première « minute de la haine » contre le doyen Pétel, puis une seconde contre moi. Presque aucun journaliste ne s’est déplacé. Ceux qui l’ont fait ont opportunément supprimé au montage les témoignages adverses, spécialement ceux de nos étudiants. [...]

    Nous sommes offerts en boucs émissaires par un gouvernement acculé à donner des gages à ses plus violents opposants. Il n’est pas moins évident que notre mise au pilori permet d’évacuer la question de la responsabilité du préfet de l’Hérault, qui a refusé de faire intervenir les forces de l’ordre, dont le doyen Pétel n’avait cessé de demander instamment l’intervention tout au long de la soirée. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mezri Haddad et Relations franco-égyptiennes : « Ne soyons pas les idiots utiles des islamistes »

    par Mezri Haddad

    Ce sont les idiots utiles de l'Islamisme, en Egypte, en France, en Europe et dans le monde, que Mezri Haddad dénonce ici avec vigueur, après le traitement que les médias, certains intellectuels ou politiques et, naturellement, les associations ad hoc, ont réservé à la récente élection présidentielle égyptienne. [Figarovox, 29.03]. Or l'Egypte du maréchal Al Sissi est, non seulement amie de la France, mais aussi notre alliée dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Sous cet aspect, Mezri Haddad a évidemment raison. Signalons pour terminer que Mezri Haddad n'est pas un inconnu des royalistes français que lui aussi connaît bien. Nous nous rappelons avoir organisé il y a quelques années, à Marseille, entre Mezri Haddad et Jacques Trémolet de Villers, un dîner-débat sur la montée de l'islamisme en France et ailleurs, qui fut d'un grand intérêt. Nous n'avons jamais négligé ces échanges, ces relations, et nous les poursuivons ici, dans ces colonnes...  Lafautearousseau.

    p.jpgÀ l'occasion des élections présidentielles égyptiennes qui viennent de se dérouler en Égypte et dont l'annonce des résultats officiels est attendue le 2 avril, le plus important des pays arabes, démographiquement et géopolitiquement, est à nouveau sous le feu des projecteurs. Deux opinions antagoniques et a posteriori inconciliables s'affrontent. 

    Pour les uns, les Frères musulmans et leurs sympathisants islamo-gauchistes en France, l'Égypte vit sous une «  dictature militaire » qui réprime les libertés individuelles et emprisonne les opposants. Les élections présidentielles ne seraient par conséquent qu'une « mascarade », raison pour laquelle il faudrait les boycotter. Cette litanie est relayée par les ayatollahs du droit-de-l'hommisme orthodoxe, qui ont beaucoup perdu de leur éclat depuis le sacro-saint « printemps arabe », dont on mesure aujourd'hui les effets d'agrégation tant pour les pays arabes dévastés, Tunisie, Libye, Syrie, Yémen, que pour les pays européens, eu égard à l'invasion migratoire et à la métastase de l'islamisme criminel, qui vient encore de frapper dans l'Aude.

    Pour les autres, notamment les observateurs et les spécialistes qui connaissent bien la réalité sociale, politique, géopolitique, économique et sécuritaire de ce pays, ces élections - si imparfaites soient-elles - constituent une étape décisive dans un « processus démocratique » d'autant plus fragile qu'il dépend de trois grandes contraintes : une économie à redresser, une menace terroriste à juguler, et enfin une démographie galopante à contrôler car avec ses 100 millions d'habitants, l'Égypte compte 1 million d'habitants supplémentaires tous les dix mois.

    En tenant compte de ces trois forces centrifuges et d'un contexte régional et géopolitique particulièrement convulsif et périlleux, notamment avec la crise au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), l'antagonisme Arabie Saoudite-Iran, la radicalisation du régime turc, le blocage des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, quel partenariat stratégique (politique, militaire et économique) peut-on envisager entre la France et l'Égypte ?

    Et d'abord, qui croire et que penser de l'Égypte en général et de ses nouvelles relations avec la France en particulier ? Qu'en est-il exactement des « lois liberticides », des « atteintes aux droits de l'homme » et de la « répression tous azimuts », que dénoncent certaines ONG ? Est-il exact que le « printemps » égyptien n'a duré que le temps où les Frères musulmans étaient au pouvoir avec la bénédiction de l'administration américaine ? Pour quelles raisons objectives Mohamed Morsi a-t-il été rejeté par la majorité des Égyptiens - près de 30 millions de manifestants en juin 2013 - pour porter au sommet du pouvoir un maréchal ? C'est ainsi que les comploteurs contre Nasser et les assassins de Sadate ont été chassés du pouvoir après deux années d'islamisme « modéré », qui a marqué les esprits, et pas seulement au sein de la minorité Copte !

    Serait-ce parce qu'il est pragmatique et qu'il a saisi l'importance cruciale d'une nouvelle alliance stratégique franco-égyptienne que le président Emmanuel Macron, lors de la visite du chef d'État égyptien en France, fin octobre 2017, a résisté aux pressions moralisatrices de Human Rights Watch, d'Amnesty International et de la FIDH, qui affirmaient que l'Égypte connaît « la pire crise des droits humains depuis des décennies » et lui réclamaient de mettre fin à son « silence » ?

    A la surprise générale et en rupture avec ses prédécesseurs immédiats à l'Élysée, Emmanuel Macron avait alors clairement répondu qu'il croit « à la souveraineté des États », que « le sujet des droits de l'homme, je l'ai considéré dans le contexte égyptien » de la lutte contre le terrorisme, et que « de la même façon que je n'accepte qu'aucun autre dirigeant me donne des leçons sur la manière de gouverner mon pays, je n'en donne pas aux autres ». A-t-il ainsi fermé la longue parenthèse du « devoir » ou du « droit d'ingérence » dont on mesure aujourd'hui les conséquences, notamment en Irak, en Syrie et en Libye ?

    Il est vrai qu'en septembre 2017, soit un mois avant la visite d'Abdel Fattah Al-Sissi en France, dans la Revue des Deux Mondes, Hubert Védrine, qui a l'oreille du président, se réjouissait des premiers pas du président Macron en matière de politique étrangère et en rupture avec « l'héritage Sarkozy-Hollande-Fabius ». Déjà en 2000, dans son remarquable article « Refonder la politique étrangère française », publié dans Le Monde Diplomatique, et sans jamais minimiser l'importance capitale des valeurs des droits de l'homme auxquelles il a toujours cru, Hubert Védrine se demandait si le droit d'ingérence n'était pas une panacée et relativisait par conséquent le dogme messianiste suivant lequel « tout pays non démocratique peut et doit devenir démocratique du jour au lendemain, la norme étant la démocratie occidentale d'aujourd'hui ». C'est que pour l'ancien chef de la diplomatie française, « notre myopie face à l'islamisme est grave et la peur de l'islamophobie, terme inventé pour étouffer dans l'œuf la moindre critique raisonnable de l'islam, est chez nous paralysante… Là aussi, il faut que nous devenions plus lucides et que les démocrates et les musulmans normaux ou modérés s'unissent ».

    A l'heure où précisément le terrorisme islamiste constitue une menace globale et que la plupart des États dans le monde sont déterminés à l'éradiquer, le gouvernement égyptien, qui affronte au quotidien le terrorisme et pas seulement au Sinaï, a-t-il tort de chercher difficilement un juste équilibre entre sécurité et liberté ? Parviendra-t-il dans les quatre années qui viennent à relever le triple défi des droits économiques et sociaux, des libertés individuelles et du droit à la sûreté, qui est, on l'oublie souvent, le premier des droits de l'homme et le premier des devoirs de l'État à l'égard de ses citoyens ? La « violence légitime » n'est-elle pas le monopole exclusif de l'État, selon Max Weber ? En revanche, le péril islamo-terroriste légitime-t-il le retour à l'autoritarisme, à l'usage systématique de la violence et à la répression de toutes voix discordantes ?

    Bien évidemment que non. Dans les élections qu'ils viennent de vivre, les Égyptiens n'avaient pas le choix, tel Gribouille, entre une « dictature militaire » et une démocratie théocratique. Ils avaient le choix, aujourd'hui comme en 2014, entre la sécurité, la paix civile, le progrès économique et social d'une part, et le pouvoir islamo-terroriste des Frères musulmans d'autre part. Par réflexe anti-culturaliste et allergie à l'essentialisme, certains ne savent plus faire cette différence pourtant capitale chez Tocqueville entre la démocratie comme fait social et la démocratie comme système de gouvernement, la seconde devant impérativement procéder de la première et la précéder. En d'autres termes, avant de voir naître une démocratie arabe selon les normes occidentales, il faudrait d'abord que les sociétés arabes se sécularisent, car la démocratie sans la sécularisation culturelle et sociale mène directement à la « démocratie » théocratique et totalitaire.

    Contrairement à la propagande islamiste relayée par les idiots utiles locaux, le terrorisme islamiste n'est donc pas un épouvantail, encore moins une fiction dont se servirait le « régime » égyptien pour réinstaller une « dictature militaire » ; et la neutralisation de Mohamed Morsi, suivie par la classification des Frères musulmans comme étant une organisation terroriste, ne contribue pas à la radicalisation des jeunes mais à leur dissuasion. Faute de les exterminer physiquement, ce que fait la coalition occidentale en Irak et en Syrie, Abdel Fattah al-Sissi a le mérite de résister aux terroristes au Sinaï, aux frontières israélo-égyptiennes ainsi qu'aux frontières entre l'Égypte et une Libye devenue repli stratégique des hordes islamo-terroristes « dégagées » d'Irak et de Syrie, constituant ainsi un péril mortel pour la stabilité au Maghreb et la sécurité de l'Europe.

    La doctrine des droits de l'homme n'est pas à mettre en cause ici. Bien au contraire, il s'agit d'une éthique universelle dont la Charte reste l'une des plus belles et précieuse conquêtes de l'humanité. Mais la doctrine ne doit pas se transformer en dogme, de même que le militant des droits de l'homme ne doit pas devenir le cheval de Troie d'une idéologie fondamentalement néofasciste - l'islamisme -, qui est en opposition radicale avec les valeurs des droits de l'homme. Dernier avatar de la stupidité occidentale, emprunté au nouveau lexique des Frères musulmans, l'islamisme « modéré » n'existe que dans les ratiocinations des droits-de-l'hommistes et autres idiots utiles qui ne veulent pas désespérer Molenbeek !

    Non, il n'existe aucune différence de nature entre Daech, Al-Qaïda, Al-Nosra, Boko Haram, Talibans, Frères musulmans, djihadisme, takfirisme, islamisme… comme le suggère le cartésianisme français. « Un djihadiste, c'est un Frère musulman en phase terminale », comme l'avait à juste titre déclaré Abdel Fattah Al-Sissi, interrogé par Renaud Girard dans Le Figaro du 24 octobre 2017. En d'autres termes, toutes les appellations de ces organisations terroristes reviennent dans leur ensemble et dans leurs idéologies à la cellule mère de l'islamisme, à savoir les Frères musulmans, une confrérie politico-religieuse dont la naissance remonte à 1928, en Égypte précisément.

    La propagande des Frères musulmans contre l'État égyptien n'aurait aucun effet ni le moindre écho en France si elle n'y avait pas ses relais associatifs auprès d'une myriade d'organisations islamistes - que Macron souhaite expurger -, auprès de certains islamo-gauchistes, ces permanents de la révolution permanente, et surtout auprès des apparatchiks du droit de l'hommisme, qui se sont autoproclamés gardiens des valeurs universelles et incarnation exclusive de l'humanisme mondial. Qu'ils en soient conscients ou inconscients, cyniques ou sincères, ces derniers sont les idiots utiles de l'islamo-terrorisme qui constitue une menace globale et dont l'éradication impitoyable doit fédérer aussi bien les pays d'Orient que d'Occident.

    En d'autres termes, dans le contexte de la guerre mondiale contre le terrorisme global, la parenthèse de l'ingérence dite humanitaire est fermée. La Realpolitik a ses raisons que la raison ignore et que Macron connaît. Et si, avant Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice et récemment Trèbes, la défense de l'islamisme « modéré » était une bêtise, aujourd'hui, elle est un crime… contre l'humanité !  

    Ancien ambassadeur de la Tunisie auprès de l'Unesco, Mezri Haddad est philosophe et président du Centre international de géopolitique et de prospective analytique (Cigpa). Il est l'auteur d'essais sur la réforme de l'islam..

    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

  • Le Congrès de l’UOIF attise la haine contre la France, par Caroline Parmentier

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    9084-20180404.jpgLe 35e rassemblement des islamistes de l’ex-UOIF a bien eu lieu samedi et dimanche au Bourget malgré les demandes d’interdiction de plusieurs personnalités dont Marine Le Pen. Le stand « Free Tariq Ramadan » y a connu un franc succès.

    Quelques jours seulement après que Macron a juré sur la tombe d’Arnaud Beltrame qu’il allait s’attaquer à « l’hydre islamiste », Musulmans de France (nouveau nom de l’Union des organisations islamiques de France) lié aux Frères musulmans, interdit et classé comme groupe terroriste par de nombreux pays à travers le monde, a toujours pignon sur rue. En plein contexte des attentats islamistes de Trèbes et de Carcassonne et de l’assassinat de Mireille Knoll, ce rassemblement qui a réuni 170 000 musulmans, (le plus important du genre en Europe) avait annoncé ses prédicateurs attitrés, comme Ahmed Jaballah ou Tareq Oubrou, l’imam Iquioussen, célèbre pour avoir qualifié les juifs « d’avares et d’usuriers », Nabil Ennasri, pour qui « le djihad, dans le cadre d’une lutte armée défensive contre un système oppressif, est parfaitement légitime pour le peuple syrien » ou encore Sofiane Meziani, pour qui il faut « en finir avec la démocratie française ».

    Rappelons que la très radicale UOIF a officiellement appelé à voter Emmanuel Macron à la dernière présidentielle. Un soutien que ce dernier n’a jamais rejeté.

    Tariq Ramadan toujours influent

    Mais l’un des orateurs vedettes de ce congrès manquait à l’appel. Et pour cause, il est en prison, accusé de viols par trois femmes. Toutefois ses livres, ainsi que ceux de son frère Hani Ramadan (qui appelle à la lapidation des femmes en cas d’adultère) sont en bonne place. Et surtout le stand de son comité de soutien « Free Tariq Ramadan » (Libérez Tariq Ramadan) à la place d’honneur dans le hall d’accueil, n’a pas désempli. Barbus et femmes voilées s’y pressent pour signer la pétition de soutien (adressée au président de la République et au ministre de la Justice) et acheter les livres du prédicateur islamiste. Cette pétition réclamant sa libération, rédigée en trois langues – français, anglais, arabe – a déjà recueilli près de 120 000 signatures, et la collecte de fonds pour les frais de justice avait atteint 100 000 euros en quelques jours.

    Les leaders associatifs musulmans battent le rappel de la communauté depuis des semaines sur les réseaux sociaux. La banlieue n’est pas loin d’en faire un martyr. Il faut dire que Tariq Ramadan y a fait l’éducation politique et religieuse de beaucoup de jeunes Français de la deuxième génération d’origine maghrébine. Au Bourget, la révolte gronde : on entend que « ses droits fondamentaux sont bafoués » et qu’il vit une « incarcération sans jugement, sans fondement et dans un état de santé alarmant ». « L’affaire a perturbé la communauté, cela nous met en colère de voir qu’un musulman est traité de cette manière dans ce pays », déclare un certain Jamel au Figaro.

    Le président des Musulmans de France, Amar Lasfar, fait monter la pression : « Nous assistons à un lynchage médiatique, nous prions Dieu pour qu’il soit libéré et blanchi. Même s’il était condamné, la pensée de Tariq Ramadan restera. Personne ne peut remettre en cause ce qu’il a enseigné. D’ailleurs, ses livres se vendent comme des petits pains sur son stand. »

    Musulmans de France n’a pas formellement condamné les attentats de Trèbes et de Carcassonne.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 3 avril 2018

    https://fr.novopress.info/

  • La liste des Etudiants Musulmans de France fait plus de 20% à Orléans

    Voici les résultats des élections étudiantes du 27 mars. Les Etudiants Musulmans de France ont été créés par l'UOIF... Mais il n'y a pas de grand remplacement...

    Elections étudiantes au Conseil d’Administration de l’Université d’Orléans du 27 mars 2018

    Inscrits : 17 927    Votants : 1 701    Nuls & blancs : 45

    Listes Nombre de voix
    % Siège(s)
    Liste « Contre la suppression des rattrapages et pour le libre accès à
    l’université vote UNEF et associations étudiantes » présentée par UNEF
     539  32,47% 2
    Liste « Ton vote, tes élus, ton campus » présentée par Ô Campus 476 28,67% 2
    Liste « Active ta fac » présentée par EMF  346  20,84% 1
    Liste « Des études pour un emploi » soutenue par UNI  206  12,41% 1
    Liste « Solidaires étudiant-e-s Orléans »  93 5,60% 0
    Élections étudiantes à la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire de l’Université d’Orléans du 27 mars 2018

    Disciplines juridiques, économiques et de gestion
    Inscrits : 3 680    Votants : 475    Nuls & blancs : 19

    Listes Nombre de voix
    % Siège(s)
    Liste « Ton vote, tes élus, ton campus » présentée par Ô Campus 183  40,13% 2
    Liste « Contre la suppression des rattrapages et pour le libre accès à
    l’université vote UNEF et associations étudiantes » présentée par UNEF
    130 28,51% 1
    Liste « Active ta fac » présentée par EMF 93  20,39% 1
    Liste « Des études pour un emploi » soutenue par UNI 50  10,96% 1

    Lettres, Sciences Humaines et Sociales
    Inscrits : 4 651    Votants : 419    Nuls & blancs : 25

    Listes Nombre de voix
    % Siège(s)
    Liste « Contre la suppression des rattrapages et pour le libre accès à
    l’université vote UNEF et associations étudiantes » présentée par UNEF
    234 59,39% 2
    Liste « Ton vote, tes élus, ton campus » présentée par Ô Campus 160  40,61% 2

    Sciences et Technologies
    Inscrits : 9 596    Votants : 784    Nuls & blancs : 15

    Listes Nombre de voix
    % Siège(s)
    Liste « Ton vote, tes élus, ton campus » présentée par Ô Campus 239  31,08% 2
    Liste « Contre la suppression des rattrapages et pour le libre accès à
    l’université vote UNEF et associations étudiantes » présentée par UNEF
    205 26,66% 2
    Liste « Active ta fac » présentée par EMF 154  20,03% 1
    Liste « POUR UNE MEILLEURE VIE ETUDIANTE » soutenue par NAAR Kelly 123  15,99% 1
    Liste « Solidaires étudiant-e-s Orléans » 48 6,24% 1

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • FRANCE, MARCHE OU GRÈVE !

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    Ce 3 avril peut être salué comme une sorte de célébration de notre identité malheureuse, une manière de fête nationale à l’envers. Notre pays a connu des grands moments et des désastres. Ce matin, un syndicaliste de la SNCF se réjouissait que le mouvement de grève lancé par les cheminots coïncide avec l’anniversaire de 1968. Un autre rappelait la victoire syndicale de 1995. Il y a des pays où l’on fait des réformes salutaires. En France, on commémore avec fierté des révolutions, même celles qui n’en étaient que des simulacres pour jeunes bourgeois qui s’ennuyaient, opportunément récupérés par des syndicats moins soucieux de l’état du pays que de leurs résultats aux élections professionnelles.

    Il y a, dans notre pays, une espèce de jouissance du chaos, et d’autant plus forte que le désordre ne repose que sur lui-même, sans la moindre cause objective, comme le besoin périodique de Saturnales, ces fêtes où l’on inversait les rangs et les valeurs. On compte, ce matin, les trains qui ne circulent pas, les travailleurs qui ne travaillent pas, les voitures qui ne roulent plus dans les bouchons qui doublent d’heure en heure. On attend avec gourmandise combien d’universités vont être bloquées, et on sait déjà que tous les avions d’Air France ne décolleront pas.

    La grève sinueuse des cheminots qui va serpenter pendant trois mois peut-être dans la vie des Français, en contournant le prétendu service minimum, a, avant tout, pour but de créer un niveau de gêne maximum. Elle se fait dans le service public et pour le service public, mais résolument contre le public. 

    Pourquoi cette grève a-t-elle lieu ? D’abord, pour maintenir un statut, c’est-à-dire une protection, qui est en France, le pays des droits de l’homme et de sainte Égalité, un privilège sans compensation. Certains employés de la SNCF ont des horaires de travail qui perturbent leur vie personnelle et familiale. C’est le cas, aussi, pour de nombreux salariés du privé. Et ils n’ont pas de statut ! La compensation logique du statut, c’est-à-dire la garantie de l’emploi à vie, devrait être l’interdiction de la grève. Quant aux conditions plus que favorables de la retraite des cheminots, elles ne reposent sur aucune justification de pénibilité. Bien au contraire !

    Alors, on en arrive à cette aberration que la grève dans le service public est la plus facile à déclencher et la plus douloureuse pour les Français. On a même pu parler de grève par procuration : ceux qui ne devraient pas faire grève parce que, ce faisant, ils pénalisent le pays tout entier pour sauvegarder des avantages catégoriels, font grève pour ceux qui n’ont ni les moyens ni la possibilité de le faire. La part des Français qui soutiennent le mouvement est légèrement minoritaire (46 %) mais c’est déjà beaucoup quand on sait que la « réforme » gouvernementale est, elle aussi, un mot trompeur, puisqu’elle ne change rien au statut actuel des cheminots.

    Mais ce mensonge de part et d’autre nous indique où est tombé, une fois de plus, le niveau politique du pays : celui d’un poker menteur. L’enjeu n’est évidemment pas l’intérêt général, le bien commun de la France, dont tout le monde se fout. C’est de savoir si Macron sera l’homme des réformes que la droite a été incapable de réaliser ou si son échec permettra de retrouver une situation politique plus conforme à la réalité du pays. Le Président, élu par surprise, est un acteur de talent qui n’a pas franchi les étapes du parcours qui donne à un homme politique sa véritable légitimité. La victoire contre le mouvement actuel, fût-ce au prix d’un référendum, comme le voulait Fillon, lui donnerait cette épaisseur qui lui manque. La France se trouverait ainsi engagée dans le mouvement d’effacement progressif dans l’Europe technocratique et le mondialisme des affaires qui sont l’horizon d’Emmanuel Macron. Fameux dilemme, pour un pays, de se trouver ainsi coincé entre Charybde et Scylla, entre En Marche et Grève !

    http://www.bvoltaire.fr/france-marche-greve/

  • Le prélèvement à la source ne sera pas neutre pour les donateurs

    Dans les documents concernant la mise en oeuvre du prélèvement à la source qui commencent à être publiés par le gouvernement français, l’un d’eux évoquait la prise en compte des réductions d’impôts.
    La réduction, il est vrai, n’est pas diminuée: elle est toujours de 66,00% des dons effectués.
    Cependant, jusqu’à présent, la réduction était appliquée sur le montant de l’impôt à payer et avant le paiement de celui-ci.
    Exemple: un foyer fiscal doit payer, avant prise en compte des dons effectués, 3000 euros d’impôts. Il a fait 5000 euros de dons. Il bénéficie donc de 5000*0,66=3300 euros de réductions d’impôts. Comme la réduction d’impôts est supérieure au montant de l’impôt avant prise en compte des dons, il ne paie pas d’impôt. De plus l’excédent (3300-3000=300) pourra être pris en compte l’année suivante.
    Avec le prélèvement à la source, le foyer devra payer (en 2019) 3000 euros d’impôts et il ne sera remboursé de ces 3000 euros qu‘un an après, à l’été 2020. D’où un an de trésorerie perdu au profit de l’Etat.
    Autre exemple: avec 3500 euros d’impôts à payer et des dons de 4400, le foyer ne devrait payer actuellement que 3500-(4400*0.66)=3500-2904=596 euros.
    Avec le prélèvement à la source, il devra d’abord payer 3500 euros d’impôt et ne sera remboursé de la différence, c’est-à-dire 2904 euros, qu’un an après (à l’été 2020).
    D’après le projet actuel, le foyer fiscal ne pourra pas moduler à la baisse le taux de prélèvement à la source, même s’il sait déjà exactement (ou à peu près) les dons qu’il va faire en 2019.
    Certes, la règlementation n’est pas encore adoptée, mais la perte d’un an de trésorerie pourrait conduire une partie des donateurs à réduire et/ou reporter leurs dons, ce qui affaiblirait les associations bénéficiaires.
    On connaît par ailleurs le projet de loi de durcissement de la règlementation sur les associations, qui vise notamment à interdire aux bénévoles de participer à plus de 8 représentations par an. Projet accompagner d’une obligation de pointer. Certains fonctionnaires ou salariés d’entreprises privées ne sont pas obligés de pointer, mais on va obliger des bénévoles à pointer !!! De plus en plus délirant.
    D’autre part, on sait que l’UE souhaite que la France contrôle davantage la fiscalité des associations pour éviter (du moins officiellement!) qu’elles ne fasse concurrence aux entreprises du secteur concurrentiel.
    On est de plus en plus sous le régime oppressant de big brother.
    Alors, prions et battons-nous contre ces mauvais projets. En réfléchissant et en faisant usage de notre bon sens.
    G. Paume

  • Lafautearousseau vous invite au colloque « Charles Maurras, l'homme de la politique » pour le 150e anniversaire de sa naissance

    Retenez cette date.

    L'on peut d'ores et déjà s'inscrire au colloque. Voir modalités ci-dessous.  

    Le 150ème anniversaire de la naissance de Charles Maurras sera par ailleurs commémoré le lendemain dimanche 22 avril. Programme à venir.  

    Manifestations organisées conjointement par Lafautearousseau, la Fédération Royaliste Provençale, le Cercle de Flore et le Cercle Vauban. 

    PAF 10 € (Entrée et pauses-café) - Jeunes 6 €

    Règlements par chèque à l'adresse suivante : Les Amis de Lafautearousseau, 48 rue Sainte-Victoire 13006 Marseille (ordre Les Amis de Lafautearousseau).

    Ou par PayPal (ci-dessous) en spécifiant « Colloque »

    Contact

    lafautearousseau@outlook.fr

    T.  06 08 31 54 97

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/03/12/pour-le-150eme-anniversaire-de-sa-naissance-lafautearousseau-6033437.html

  • Assises de la maternelle – Une mise en scène diabolique

    Les 27 et 28 mars 2018 ont eu lieu les « Assises de la maternelle » ouvertes par MACRON lui-même et préparées par le neuropsychiatre Boris CYRULNIK au nom du ministre de l’éducation JM BLANQUER, Assises auxquelles 400 membres et partenaires de la communauté éducative ont participé.

    Nos gouvernants sont coutumiers de ces prétendues Assises, débats, consultations … dont les conclusions sont connues bien avant que les problèmes n’aient été soulevés et les questions posées !

    Ces Assises ont prétendûment eu pour objectif de repenser la maternelle pour en faire une véritable « école du langage et de l’épanouissement ».

    Qu’en est-il ?

    Un abaissement de l’âge de la scolarisation obligatoire ?

    Pour repenser la maternelle (sic), « …Nous abaissons l’âge de la scolarisation obligatoire à 3 ans… » ! dit le ministre BLANQUER, et cette annonce est relayée à grands renforts de publicité par tous les medias.

    Lire la suite