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France et politique française - Page 2462

  • Nouvelle victoire judiciaire pour l'Agrif

    Communiqué :

    "L’AGRIF était constituée partie civile dans l’affaire de la profanation du cimetière Saint-Roch de Castres.

    La Cour d’appel de Toulouse vient de rendre sa décision ce jeudi 29 mars 2018. Si l’auteur des faits a été reconnu irresponsable pénalement à la suite de différentes expertises psychiatriques, il n’en a pas moins été reconnu auteur des faits et condamné à indemniser les victimes comme le prévoit la loi.

    S’agissant de la qualification pénale,  la Cour d’appel a ainsi reconnu le caractère anti-chrétien des faits reprochés :

    « La connotation religieuse des faits de profanation des tombeaux, sépultures, urnes cinéraires et autres monuments édifiés à la mémoire des morts dans le cimetière Saint Roch de CASTRES ressort d'actes spécifiques consistant au bris de nombreux symboles de la religion chrétienne (croix, statues de la Vierge Marie et des anges) alors que le carré juif n'a pas été touché et que ces actes étaient accompagnés par leur auteur d'invocations religieuses, invoquant avoir vu Dieu (…) et traversant une phase religieuse intense (…) depuis le 14 avril 2015, puisqu’il ne cessait d'invoquer le Seigneur, Dieu ou Allah, que le 15 avril il était revenu en invoquant la protection du seigneur contre le diable et que sa soeur l'avait calmé en lui lisant le Coran) ».

    « S'agissant de la demande de l'AGRIF, la constitution de partie civile est recevable en application de l'article 2-1 du code de procédure pénale, s'agissant d'une association déclarée depuis plus de cinq ans, dont l'article 2 des statuts mentionne notamment qu'elle entend lutter contre le racisme anti-chrétien.

    L’auteur des faits « est directement responsable du préjudice subi par l'AGRIF et lui doit réparation ». Cette nouvelle victoire est importante alors que certains juges contestent contre l’évidence le caractère anti-chrétien des atteintes aux symboles de la foi chrétienne lors de profanations de cimetières."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une loi pour incarcérer les fichiers S !, par Guy Rouvrais

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    Il n’y aurait donc rien à faire ! Les fichés S n’ayant rien commis d’illégal et n’étant pas condamnés, on ne saurait les incarcérer ou les mettre en rétention. Il faut attendre. Quoi ? Qu’ils nous aient frappés ! Et, alors là, vous verrez la machine policière et judiciaire se déployer dans toute sa force et les complices impitoyablement traqués. Et d’ici là ? Rien. On garde seulement un œil sur eux, on fait des « sondages » pour savoir où ils en sont, mais s’ils se tiennent tranquilles, on les laisse en paix. Redouane Faïd était de ceux-là, père peinard du salafisme, charmant garçon aux dires de ses voisins, rien ne laissait présager un passage à l’acte. Daech est prompt à exploiter les failles de nos moyens de répression, il est probable qu’il conseille à ses sbires de ne pas se faire remarquer pour qu’on abandonne leur surveillance et qu’ils puissent ainsi semer la terreur.

    Les Français en ont assez d’entendre nos ministres nous expliquer après chaque attentat ou presque, que l’assassin islamiste, fiché S, était bien connu des services de police et que, d’ailleurs, il allait être convoqué sous peu pour faire le point avec lui. De deux choses l’une : ou bien le fichage doit permettre d’empêcher ceux qui y figurent d’agir ou s’il n’est pas fait pour ça, il est inutile. Or, ceux qui y sont inscrits sont des suspects, potentiellement capables de tuer, égorger, poser des bombes. Dans ce cas, le principe de précaution qui figure dans notre Constitution, devrait imposer de les mettre hors d’état de nuire avant qu’ils frappent.

    Mais la loi ne nous le permet pas, dit-on à gauche et à droite. Alors, si la loi actuelle ne l’autorise pas, faisons-en une nouvelle ! Les temps changent, la loi change. N’est-ce pas ainsi qu’on justifie la légalisation de l’avortement, le « mariage » gay, la PMA ? Puisque les mœurs évoluent, la loi doit suivre, dit-on. Ne serait-ce donc valable que pour la dégradation des mœurs et non pas la protection de nos concitoyens ?

    C’est une question de volonté politique, le juridique suit, il y a dans les cabinets ministériels des spécialistes ! Quand on a voulu bâillonner les partisans du respect de la vie, bafouer le droit à la liberté d’expression, on a inventé ce délit inédit « d’entrave à l’avortement », visant à empêcher de fournir aux femmes enceintes une alternative à l’avortement. Où étaient-ils alors les thuriféraires de l’Etat de droit ?

    Mais si la créativité juridique est en panne pour empêcher les fichés S de tuer, qu’on se réfère à l’action de tous les Etats quand ils sont en guerre : ils mettent en rétention les ressortissants des pays étrangers à titre préventif. Ce qui fut fait en France, en 1939, lors de la déclaration de guerre : des milliers d’Allemands résidant sur notre sol furent mis en rétention à Montrouge et au Vél d’Hiv. Ils n’avaient rien fait contre nous, mais ils représentaient un danger potentiel. Or, nous sommes en guerre contre le terrorisme islamique. Les gouvernements successifs nous l’ont dit et répété. S’il ne s’agit pas d’une simple façon de parler pour prendre la pose du chef de guerre, il faut passer de la parole aux actes et appliquer les lois de la guerre en incarcérant les fichés S qui ont fait acte d’obédience à l’Etat islamique.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 28 mars 2018

    https://fr.novopress.info/210188/une-loi-pour-incarcerer-les-fichiers-s-par-guy-rouvrais/

  • Au-delà de la tragédie, la victoire d'un héros français : Arnaud Beltrame.

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    Dans la série d'hommages qui se succèdent pour le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, une page du Figaro de ce lundi 26 mars a réuni deux Versaillais, l'un philosophe, l'autre romancier, tous deux écrivains de bonne plume, pour un arc de triomphe posthume envers celui qui est, bien avant d'être une victime, un vrai héros et un martyr au sens ancien et chrétien du terme, c'est-à-dire un témoin de sa foi et porteur de valeurs plus hautes que nos simples personnes. Cette page mérite d'être découpée et conservée précieusement, et elle peut constituer un formidable manifeste de cette civilisation qui est la nôtre, issue de l'autel et de l'épée, et forgée au long d'une histoire bimillénaire, et qui ne veut pas, qui ne doit pas mourir. Je n'ai d'ailleurs pas hésité à en lire quelques extraits à mes élèves de lycée, et j'en lirai encore demain aux autres classes...

    « Le don de soi dont cet officier a donné un exemple éclatant contrarie les valeurs d'une société de consommation où il se passe des choses d'une bassesse incroyable du côté de l'argent », écrit d'une plume forte et bernanosienne Sébastien Lapaque, qui nous rappelle que notre actuelle « dissociété » (selon le mot juste de Marcel de Corte) si laide et si peu digne du beau nom de société, cette dissociété dont Pierre Boutang nous disait qu'elle n'avait plus que des banques comme cathédrales, a si bien valorisé l'argent qu'elle en a oublié ce qui fait que les hommes ne sont pas que « des êtres avides d'avoirs ». Mais, justement, et comme le souligne François-Xavier Bellamy, « ce don de soi ne s'improvise pas ; et c'est la somme de générosité cultivée dans les jours ordinaires qui s'est soudain condensée, face au danger, dans cette initiative inouïe. (…) Un tel acte ne naît pas par hasard, il ne s'invente pas sur le coup. Et il ne serait jamais arrivé, s'il n'avait pas été préparé par l'effort de toute une vie (…) et finalement, par l'âme de tout un peuple. » Une âme qui s'est forgée au long d'une histoire qui plonge ses racines dans les tréfonds de ce qui a fait la France et ses valeurs, à travers ses variétés et leurs forces propres : « Service de la patrie, foi au Christ Jésus, sens de l'honneur, don de soi, sacrifice pour une dame : dans notre monde caractérisé par une production de faux sans précédent – et d'abord de fausses valeurs -, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame était animé par l'idéal de l'antique chevalerie française, celui des vaillants prud'hommes du XIIe siècle qui préféraient la mort à la souillure. Dans le silence de notre démocratique médiatique si parfaite, la noblesse de son geste vient de haut et de loin. » Oui, de haut et de loin, la formule est belle et juste ! Dans ce monde plat qui se veut si transparent que l'on se heurte constamment à ses murs et plafonds de verre du « politiquement correct » et de la « censure morale », il apparaît nécessaire de retrouver « la vraie échelle des valeurs », celles qui permettent les cures d'altitude pour rejoindre les hauteurs de la liberté et de l'honneur sans lesquelles il n'y a que servilité et bassesse, celle-là même que Flaubert dénonçait cruellement comme définition du « bourgeois » du XIXe siècle...

    « Arnaud Beltrame a donné sa vie pour une autre. C'est une vie pour une vie. (...) En termes de big data, l'événement est invisible. Pour l'éthique utilitariste qui prévaut si souvent aujourd'hui, son geste n'a servi à rien (…) Mais voilà, nous avons le sentiment inexprimable que cet homme nous a sauvés. Tous. Pas seulement cette femme innocente arrachée à la violence, mais nous tous, à travers elle. Et, poursuit M. Bellamy, je crois qu'en effet malgré les apparences, Arnaud Beltrame a, par le don de sa vie, remporté une victoire absolue contre la haine islamiste – et contre ce qui, dans nos affaissements intérieurs, avait permis à cette haine de se tracer un passage.

    « Victoire contre le terroriste : son but était d'arracher des vies pour créer la peur, et la soumission qu'elle prépare. Mais on ne prend rien à celui qui donne tout... Collectivement, à travers cet officier, notre peuple tout entier n'est plus une victime passive ; il nous rend l'initiative. Mourir n'est pas subir, dès lors qu'on sait pour quoi on meurt. (…)

    « Mais nos martyrs, eux, servent la vie. » Et l'on peut dire, ainsi, « Mort, où est ta victoire ? », en n'oubliant pas que le lieutenant-colonel Beltrame a aussi fait acte d'amour en se substituant volontairement à la femme otage du terroriste... La valeur d'exemple de l'acte du militaire renverse la perspective habituelle voulue par les terroristes, et l'héroïsme a suscité une réaction de fierté et l'envie, non de simplement haïr un ennemi forcément haïssable, mais de suivre la voie du héros, celle de l'esprit et de l'espérance en notre pays et en sa valeur d'âme... La résistance naît de ces gestes qui semblent vains et fatals mais qui dépassent la seule réalité factuelle pour atteindre des vérités hautes, celles qui fournissent, non des moyens matériels d'existence, mais des raisons de vivre, pour soi comme pour les autres, au présent comme pour « l'heureux avenir que tout homme bien né souhaite à sa famille et à sa patrie », pour paraphraser Maurras.

    Ce mercredi de la Semaine sainte, lorsque le cercueil drapé de tricolore s'avancera dans la cour des Invalides, ce n'est pas une défaite que l'on pleurera, mais, bien au contraire, une victoire que l'on célébrera, dans la douleur et dans l'espérance, et qui se doit d'en préparer d'autres, plus décisives encore...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1493:au-dela-de-la-tragedie-la-victoire-dun-heros-francais-arnaud-beltrame&catid=52:2018&Itemid=63

  • « FICHES « S » ? LA METHODE ROOSEVELT !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

    Longue est la liste des crimes commis par les adeptes de Dae’ch dans notre pays : deux gendarmettes abattues en 2012 dans le Var, un chef d’entreprise décapité, la tuerie de « Charlie Hebdo » et de l’hyper cacher de la Porte de Vincennes, deux policiers assassinés devant leur enfant, à leur domicile dans les Yvelines, deux jeunes filles égorgées à la Gare Saint-Charles de Marseille, un policier tué sur les Champs Elysées, sans oublier, bien sûr, les massacres du Bataclan et de Nice, les crimes de Mérah à Toulouse. Et dans l’Aude, la furie islamiste a encore frappé la semaine dernière. Et c’est dans ce contexte que Macron a supprimé l’état d’urgence qui permettait, un peu, de semer la crainte dans les milieux djihadistes en France et facilitait, surtout, la tâche des forces de l’ordre, pour perquisitionner les domiciles des suspects.

    On nous dit, à la louche, qu’il y aurait une vingtaine de milliers de suspects fichés « S » qui se baladent dans la nature, plus ou moins surveillés par nos services de sécurité et de renseignement. Sachant qu’il faut, au minimum, une dizaine d’agents pour effectuer la surveillance d’un terroriste potentiel 24 h sur 24, on mesure là, l’impossibilité matérielle qu’il y a à assurer une totale sûreté à nos concitoyens.

    Expulser les suspects étrangers, supprimer la double nationalité

    D’efficaces mesures pourraient, pourtant, être prises rapidement. D’abord expulser tous les suspects étrangers dans leur pays d’origine, retirer la citoyenneté française à ceux qui ont une double nationalité, - on ne peut être à la fois de Sparte et d’Athènes, de Rome et de Florence !-, refuser le retour des familles de « repentis » des théâtres d’opération de l’Etat islamique, supprimer toutes les aides sociales à ces suspects. Et, bien sûr, n’accorder de visa aux ressortissants des pays touchés par l’islamisme militant, qu’au compte-goutte.

    Roosevelt n’avait pas fait dans le détail !

    Le 7 décembre 1941, une attaque aéronavale japonaise commandée par l’amiral Tojo, en deux vagues successives d’un total de 400 avions, avaient détruit 188 appareils US, tué 2043 Américains et blessé 1178 autres à Pearl Harbour, dans l’ile d’Oahu, archipel des îles Hawaï. La réaction ne se fit pas attendre. Le 19 février 1942, soit deux mois après, le Président des Etats-Unis Roosevelt, signait l’ordre d’incarcération des quelques 110 000 Japonais et Américano-japonais résidant aux USA. Dans le cadre du War relocation centers, ils étaient internés : hommes, femmes, vieillards et enfants, dans des baraquements dressés en toute hâte dans les Etats de Californie, de Washington et d’Oregon, sur la côte Ouest. Après expulsion des indésirables du territoire français, les autorités françaises devraient interner ou mettre en résidence forcée tous les autres « fichés S ». De Gaulle le fit à l’encontre des patriotes « Algérie française », hélas une référence ! Cela nécessiterait, certes, une logistique importante. Mais l’armée, la gendarmerie et leurs réservistes sont là : camps de toile et Algécos feraient l’affaire. Demandons la recette à l’ancien Shérif Arpaio du comté de Phoenix, en Arizona, où il est candidat républicain aux sénatoriales, il connait son affaire ! Et rien n’empêcherait ceux à qui le goût de la semoule viendrait à manquer d’aller demander l’asile dans un pays du Maghreb ou du golfe par exemple !

    Un héros français

    Le sacrifice suprême du colonel Arnaud Beltrane qui a offert sa vie pour sauver un otage, est la marque d’un homme d’honneur. Combien de ces étoilés et autres politiciens présents à la cérémonie des Invalides seraient capables d’un tel geste ? Qui d’entre nous ? Soyons honnêtes, fort peu. C’est d’autant plus écœurant que cet hommage rendu à l’héroïque officier, avait comme une odeur de récupération par un pouvoir qui, s’il ose, enfin, désigner l’ennemi, n’a pas, - pas encore ? -, choisi tous les moyens, TOUS les moyens mis à sa disposition pour éradiquer ce mal qu’est l’islamisation rampante de notre patrie avec, surtout, son volet fondamentaliste.

    Islamophobie ?

    Certains diront que l’on ne peut stigmatiser un segment de la population et, qu’en aucun cas, il ne faut pratiquer l’amalgame. C’est vrai que beaucoup de nos compatriotes musulmans vivent sous le règne de l’omerta, et qu’ils ne sont, ni de près, ni de loin, des adeptes du terrorisme islamiste. Mais force est de constater que les « territoires perdus de la République » et autres « zones de non droit », sont les taches noires de la triste peau de léopard qu’est devenu l’hexagone, et que ce ne sont ni des Lapons, ni des Esquimaux, encore moins des bushmen qui les peuplent. Et c’est là que se pratiquent de juteux trafics divers et variés. Les autorités militaires, en tout cas, en sont bien conscientes, puisqu’elles entrainent leur infanterie dans des « Cenzub », ou Centre de combat en zones urbaines. Et mon petit doigt me dit que des officiers israéliens nourris des expériences au Sud-Liban et dans la bande de Gaza, doivent inspirer nos penseurs militaires ! Car, un jour, à défaut d’un inacceptable consentement d’une partition du pays, il faudra bien reconquérir tous ces quartiers, toutes ces cités sans âme, où le terrorisme islamiste trouve un fertile terreau en dépit des milliards déversés depuis des années dans le cadre de l’inefficace « politique de la ville ». En un mot comme en cent, « il faudra prendre le taureau par les cornes », si je puis dire !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/03/28/fiches-s-la-methode-roosevelt-6038552.html

  • Le vrai courage

    Hommages ... 

    Dans cette tribune du Journal de Montréal [27.03] Mathieu Bock-Côté distingue le vrai courage du faux. Et au-delà du simple courage, les héros qui eux sont prêts à l'ultime sacrifice. Et il ajoute à fort juste raison qu' « aucun peuple ne peut vraiment survivre s’il n’inculque pas au moins partiellement le sens du sacrifice à ceux qui le composent ».   LFAR  

    On abuse aujourd’hui du mot courage. Un artiste qui pleure à la télé en racontant qu’il n’a pas eu une enfance heureuse mais qu’il s’en est sorti est jugé courageux. Une belle quinquagénaire qui pose en bikini aura droit au même compliment.

    Il en ira de même pour le politicien qui se permet de dire un peu ce qu’il pense sans répéter les fadaises du jour.

    Il lui suffira de se tenir droit le temps d’une controverse pour sortir du lot. Mais à voir sans arrêt des courageux partout, on ne sait plus comment qualifier le vrai courage lorsqu’il se manifeste. 

    France

    Et il s’est manifesté en France ces derniers jours, au moment de l’attentat terroriste de Trèbes où un lieutenant-colonel de la Gendarmerie française, Arnaud Beltrame, a échangé sa vie contre celle d’un otage. Sans surprise, il l’a payé de la plus atroce manière. Son meurtrier, Radouane Lakdim, fidèle à la méthode islamiste, l’a égorgé. 

    Un tel acte de courage peut sembler irrationnel pour notre époque. Elle y verra une folie gratuite, peut-être même le signe d’un esprit dérangé. Comment un homme peut-il donner sa vie pour une inconnue ? A-t-il passion malade du sacrifice ?

    Le philosophe François-Xavier Bellamy, dans une tribune du Figaro parue hier, nous convainc aisément du contraire. Aucune société ne peut durer sans des hommes prêts à se sacrifier pour quelque chose qui les dépasse.

    Et ce sacrifice ne vient pas d’un coup. Il faut s’y préparer toute sa vie. C’est à cela que préparent des institutions comme l’armée. Mais plus largement, aucun peuple ne peut vraiment survivre s’il n’inculque pas au moins partiellement le sens du sacrifice à ceux qui le composent.

    Héros

    Ce qui distingue les héros, c’est qu’ils sont prêts à aller jusqu’à l’ultime sacrifice. C’est pour cela qu’il faut leur être éternellement reconnaissant, les célébrer et préserver leur mémoire.     

  • Sous les pavés, Paris-Plages

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    Patrick Buisson

    « Les hommes font l’histoire mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. » Jamais la maxime de Raymond Aron ne se sera mieux appliquée qu’aux enragés de Mai 68. Croyant combattre l’ordre bourgeois, ils lui ont offert une seconde jeunesse en opérant la convergence entre une révolte individualiste et les besoins économiques et sociaux du néocapitalisme dont la stratégie de développement postulait une révolution culturelle, la liquidation du vieux monde et de cette France antiéconomique, dont le fond anthropologique fait d’entraide et de gratuité restait réfractaire à la modernité. Impulsivité et compulsivité, indifférenciation et illimitation : l’imaginaire libertaire de Mai 68 entra en résonance avec l’hybris du “capitalisme impatient”. Croyant ébranler les colonnes du temple consumériste, ils ont gravé sur les murs de Nanterre et de la Sorbonne les nouvelles tables de la loi de l’ordre marchand : “Prenez vos désirs pour des réalités”, “Jouir sans entraves”, “Tout tout de suite”, “Il est interdit d’interdire”, “Vivre sans temps mort”. Sous les pavés, on sait maintenant qu’il n’y avait pas la plage mais Paris Plages.

    Il est vrai qu’avant de faire irruption sur la scène politico-sociale, la jeunesse avait été érigée en marché et le jeunisme en idéologie organique de la société de consommation naissante. Au début des années soixante, le transistor fut le médium d’un vaste processus d’unification des pratiques socioculturelles, en même temps que le vecteur d’une domestication du peuple adolescent. Saluons ce double coup de génie qui consista à convertir la rage improductive de l’adolescent œdipien en une attitude directement exploitable par le marché, tout en la retournant contre les figures d’autorité et les institutions qui faisaient obstacle à l’avènement du tout-marchandise.

    Des millions de jeunes vécurent leur soumission au nouvel ordre marchand non comme une aliénation mais comme une modalité socialement valorisante d’une révolte sans concession. Ils s’étaient rêvés en James Dean, ils se retrouvèrent en idiots utiles de la révolution consumériste.

    Source : Valeurs Actuelles 22/03/2018

  • Les actes antisémites proférés par des musulmans sont passés sous silence en raison de la doxa antiraciste

    Que se passe-t-il ce soir sur BFM TV ?

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une union électorale à définir pour les partis de droite, afin d’empêcher en 2022 la réélection d’Emmanuel Macron

    6a00d83451619c69e201b7c95bbcc6970b-200wi.jpgPascal Gannat, Vice-président du groupe FN-RBM Conseil régional des Pays de la Loire, explique pourquoi il participe au débat sur l'union de la droite ce soir à Angers :

    "Je participerai à la table ronde de ce jour mardi 27 mars à Angers avec Jean-Frédéric Poisson, Robert et Emmanuelle Ménard, Marie-France Lorho, Karim Ouchik, Guillaume de Thieulloy et le professeur Guillaume Bernard. Avec le soutien à distance de Thierry Mariani. Le thème est : ‘’Une union des droites est-elle possible ? Vers une plate-forme commune’’

    J’y défendrai la nécessité d’une union électorale qui reste à définir pour les partis de droite, afin d’empêcher en 2022 la réélection d’Emmanuel Macron. La France est confrontée à d’immenses difficultés et ni les Insoumis, ni LREM n’apportent les réponses et les propositions qui les résoudront. L’expérience électorale de 2017, traumatique à bien des égards pour beaucoup de Français de droite impose que nous ne revoyons plus jamais la défaite par désunion. Il est indispensable qu’un tel rassemblement ait lieu. C’est pourquoi nous devons nous mettre d’accord sur une plateforme minimale mais fédératrice d’idées neuves qui soit l’aboutissement d’une réflexion de fond à partir des courants historiques de la droite française, portant sur l’Europe, l’immigration, la famille et la natalité, la place de L‘islam, l’école, le respect de la personne humaine et de son environnement, la protection sociale, le rôle de la France dans le monde et sa souveraineté.

    Tout est à bâtir en ce sens, rien n’est en effet acquis. Il est en effet évident que sans la représentation selon les pourcentages obtenus de chacune des formations de cette union des droites, aucune majorité de rupture avec le macronisme en marche ne serait envisageable. C’est en cet esprit, en tant qu’élu FN, sans rien renier sur l’essentiel, que je serai présent ce soir à Angers."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/une-union-%C3%A9lectorale-%C3%A0-d%C3%A9finir-pour-les-partis-de-droite-afin-demp%C3%AAcher-en-2022-la-r%C3%A9%C3%A9lection-demman.html

  • TERRORISME : LE GOUVERNEMENT NOIE LE POISSON (L’Imprécateur)

    Quel terrorisme endogène ?

    À propos du nouveau carnage qui vient d’avoir lieu à Trèbes, le président de la République a déclaré « Nous devons faire face à un terrorisme endogène, extrêmement diffus, difficile à anticiper ».

    Ce président qui se pique un peu trop vite d’être un littéraire, ne devrait pas ignorer le sens du mot  » endogène «  (savoir : qui est produit par la structure elle-même en dehors de tout apport extérieur – Larousse). Nous venons donc d’apprendre deux choses. La première, que nous avons recolonisé et francisé à l’insu de notre plein gré le Maroc d’où le tueur vient et où le drapeau français flotte sur tous les bâtiments publics… La seconde, que la France est un pays de civilisation et de religion musulmanes depuis l’invasion arabo-musulmane du VIIIème siècle puisque le tueur en question a tué en invoquant Allah ce que, pour une fois, aucun média n’a nié.

    Un attentat purement EXOGÈNE

    L’attentat de Trèbes n’a rien d’endogène. Il est EXOGÈNE (étranger) dans ses deux composantes principales : 1/ le tueur et la religion qu’il a invoquée pour tuer. 2/ Redouane Lakdim est né au Maroc en 1992, de parents marocains, et il était toujours marocain quand il a commis son attentat. Il n’a pas acquis récemment la nationalité française par amour de la France et désir de s’intégrer, mais par commodité stratégique ; il avait besoin d’un passeport français pour ses activités illégales de trafic d’armes et de drogues et ses déplacements à l’étranger.

    Le trafic d’armes était connu des services de police qui avaient arrêté Lakdim en raison de ses relations intimes avec un trafiquant d’armes de Carcassonne et découvert chez lui des armes. Mais tout ce gentil monde était en liberté, ce qui montre qu’il est en France presqu’aussi facile de se procurer des armes qu’aux États-Unis. Il suffit de savoir aller commander dans le Dark Web [1] ou de trouver l’un des nombreux trafiquants de Marseille, Saint-Denis, Lyon, etc. Cette histoire d’armes est passée sous silence par la presse officielle du Ministère de la Vérité pour ne pas gâcher l’argument « Redouane Lakdim était un petit délinquant, on ne pouvait pas prévoir ». Macron devrait savoir que justement,« gouverner c’est prévoir… Il n’y a rien à gagner à transiger avec l’erreur » (Émile de Girardin)

    Il a crié « Allah(ou) akbar » en ouvrant le feu sur les clients et le personnel du Super-U de Trèbes pour signer son appartenance à l’islam. Musulman de naissance, il se serait comme on dit « radicalisé ». Un élément de langage utilisé par la désinformation pour faire croire qu’il y aurait deux islams bien distincts, l’un doux et pacifique, l’autre radicalisé cruel et féroce. Vision simpliste qui nie la réalité : il n’y a qu’un islam que ses adeptes pratiquent avec plus ou moins de conviction et respect total des préceptes de Mahomet. De même, il y a des chrétiens ou des juifs qui vont ou pas à la synagogue ou à l’église, qui prient ou non, qui appliquent plus ou moins les préceptes de l’église ou de la torah.

    La grande majorité des français ne pratiquant pas se reconnaît « baptisée et de culture chrétienne », plus choquée par l’égorgement par un musulman d’un prêtre que par toute autre forme d’assassinat.

    Le crime est l’une des composantes de l’islam

    La quasi-totalité des musulmans peut basculer dans le crime si l’on s’en prend à un symbole fort de l’islam. D’ailleurs, un chroniqueur de Cnewsexpliquait dimanche matin, que « l’islam à l’eau-de-rose » est en voie de disparition, les salafistes wahhabites faisant une propagande d’enfer dans les mosquées pour démontrer que l’islam « modéré », c’est le péché le plus grave que seul le djihad peut racheter. Mais là encore, l’État refuse, pas dans ses éléments de langage mais dans les faits, de fermer les mosquées salafistes et d’expulser les imams, au moins les algériens, les saoudiens et les qataris, qui sont les plus virulents.

    Les Français d’autrefois l’avaient vite compris :l’islam est fondamentalement guerrier et violent, comme en témoignent toutes les guerres en cours dans le monde et l’esprit de conquête islamique, un moment calmé par la colonisation, est revenu en force. Il a fallu plus de dix siècles à la France pour commencer à chasser à partir de Poitiers en 732, les derniers colons musulmans de Provence. Nos gouvernements disent d’un côté que nous sommes en guerre contre le djihadisme et « en même temps » font tout pour nous faire accepter l’envahisseur, sa langue, ses mœurs, sa religion, sa justice et le vivre-ensemble.

    Les juristes sont-ils complices du terrorisme islamique ?

    Les juristes disent que les lois interdisent d’expulser ou de priver de la nationalité française et de leurs aides sociales les criminels musulmans avant qu’ils soient passés à l’acte et aient été condamnés. Rappelons-leur qu’il existe un article de la Constitution, qui les y autorise. Il dit en substance « L’absence de certitudes ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles pour la société ». Pour le moment, mode écolo oblige, il n’est appliqué que pour les questions environnementales et avant toute autre raison, justifier des impôts verts.

    Nul besoin d’une nouvelle modification de la Constitution pour l’appliquer au terrorisme « endogène » de Macron, une loi reprenant le principe de précaution suffirait :« L’absence de certitudes, compte tenu des connaissances policières et du vide juridique actuel, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles pour la société française ». Il semble que le gouvernement n’en veuille pas, parce qu’il est imprégné d’internationalisme migratoire au nom de « valeurs humanistes » dévoyées, et des injonctions de la finance internationale et de la commission européenne toutes deux en phase avec l’immigrationnisme islamique.

    Trois citoyens innocents d’un petit bourg catalan paisible et un officier supérieur de la gendarmerie sont morts, tués par un ennemi de la France en guerre parce que nos gouvernements n’ont su ni voir le danger, ni l’anticiper. Ce n’est pas faute de moyens, c’est faute de volonté, par faiblesse, incompétence, irresponsabilité généralisée et suivisme européo-international.

    Une loi permet le refus et la déchéance de nationalité

    De plus, fiché « S » depuis 2014, connu pour diverses activités illégales, drogue, armes, vols, etc., condamné mais chaque fois très vite libéré en vertu de la doctrine Taubira aujourd’hui reprise par Macron, Redouane Lakdim n’aurait jamais dû être naturalisé français. Un article de loi, l’art 25-1 du Code Civil, permet le refus d’octroi de la nationalité et sa déchéance si l’individu concerné « s’est livré au profit d’un État étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ».

    Le ministre de l’Intérieur explique qu’il était si gentil qu’on ne pouvait pas se douter qu’il passerait à l’acte ! Avec un multirécidiviste ? Et l’État Islamique revendique le crime à son profit ! Et Macron veut que ses crimes soient « endogènes » ce qui permet d’absoudre le gouvernement et l’administration de leurs multiples fautes et erreurs ! – Croit-il sérieusement qu’un discours et quelques mots détournés de leur sens suffiront à faire oublier que 4 personnes dont un officier supérieur sont morts et 16 autres blessés à cause de l’incurie du gouvernement ?

    L’Imprécateur

    [1] Le Dark Web ou Web Profond (Deep Web en anglais) appelé aussi Web Caché, décrit, dans l’architecture du Web, la partie de la toile non-indexée par les moteurs de recherche généralistes.

    https://minurne.org/billets/14966