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France et politique française - Page 2464

  • AME : la corne d’abondance

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    En 2002 paraissait un ouvrage intitulé Le chiffre de la Vie de Gregory Benichou. Ce chercheur s’était intéressé notamment à la PMA et était allé voir « comment cela se passait ». Il raconte avoir discuté avec une Algérienne qui était venue quatre fois de son pays pour se faire avorter à Marseille parce que « c’était mal vu dans son village ». Comme elle en était devenue stérile, elle aura recours à la fécondation in vitro au-delà des quatre tentatives autorisées par le code de la santé. L’auteur critiquait à la fois la PMA et cet incroyable laxisme dont le coût pour la Sécurité Sociale était astronomique. Comme disait De Gaulle : « C’est grand, c’est généreux, la France ».Un de mes confrères parisiens me signalait que sa salle d’attente servait de salon à des immigrés ; lesquels ne souffraient que d’affections plus ou moins fantaisistes. De plus après une paperasserie invraisemblable il ne touchait ses honoraires qu’une fois sur deux.

    Ces personnes étrangères bénéficient de l’AME ou aide médicale d’État qui remplaçait la CMU ou couverture médicale universelle. Elle a été créée en 2.000 par Aubry et Kouchner. Elle sera élargie sous Hollande à toute personne se situant sur le territoire français. Inutile de dire que notamment du Maghreb et d’Afrique, de nombreux immigrés plus ou moins clandestins se précipitent  pour se faire opérer ou soigner dans notre pays. C’est la situation que vit Mayotte où les Comoriens arrivent en masse : désormais le tiers de la population est dans l’illégalité.

    Le cas des femmes enceintes est particulièrement intéressant. Le « droit du sol » a été élargi en 2016 sous Hollande à tous ceux qui sont sur le territoire « depuis l’âge de six ans et ayant suivi leur scolarité obligatoire en France lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française. » En pratique, tout enfant né en France a droit à la nationalité française. On ne peut  séparer le nouveau-né de sa mère qui fera venir son mari ; lequel fera venir ses autres femmes et enfants au nom du rapprochement familial. De plus tous les immigrants en situation irrégulière bénéficient des mêmes droits à l’AME. C’est la clé du Grand Remplacement, établi avec le temps par les gouvernements précédents.

    Ainsi, n’importe quel étranger sans papier peut se faire soigner ad vitam aeternam aux frais des Français. Il suffit de se balader dans les hôpitaux des grandes villes  pour se rendre compte de cette situation. Un de mes petits enfants a été admis en soins d’urgence à Lille. Les noms des patients hospitalisés sont affichés à la porte. La totalité de ceux-ci était d’origine maghrébine (lui excepté).

    Il est évident que si un immigré clandestin se présente en occlusion intestinale ou en défaillance cardiaque, le serment d’Hippocrate oblige le médecin à donner les soins nécessaires. C’est évident !

    Mais le député du Vaucluse Julien Aubert du parti Républicain vient de poser les bonnes questions dans le Quotidien du Médecin du 22 mars dernier. La première est de type constitutionnel et concerne l’égalité. Pourquoi des personnes dans l’illégalité bénéficient du « tout gratuit » alors que le petit vieux qui a tenu un commerce ou a été agriculteur reçoit une retraite minable ? il est alors obligé de payer son sirop pour la toux et le « ticket modérateur » (partie non remboursée).

    Le député critique le ministre de la santé Agnès Buzyn qui ramène le problème des immigrés à la question du sida et de la tuberculose, maladies que l’on est bien obligé de soigner pour éviter les contagions ici et ailleurs. C’est une part minime des soins aux immigrés. Des professeurs et des médecins mettent de plus en plus souvent en garde contre le « tourisme médical » de gens qui viennent en France uniquement pour se faire opérer ou soigner. Or quand il n’y a plus de bornes, il n’y a plus de limites.

    Le député souligne que les principaux pays d’Europe (y compris la Grande-Bretagne) ont précisément mis des limites : n’y sont pris en charge que les urgences, la maternité et les soins aux enfants…Dans ces pays, on a compris que « la générosité menait à la dérive » (selon ses paroles). Vers quoi ? mathématiquement vers la disparition de la Nation Française.

    Jean-Pierre Dickès

    http://www.medias-presse.info/ame-la-corne-dabondance/89411/

  • Arguties, russophobie, hypocrisies, bobocratie…l’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch

    L’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch, dans une vidéo tournée, une fois n’est pas coutume,  non pas depuis le parlement européen  mais  au siège du  FN à Nanterre,  mardi 27 mars. Les thèmes suivants ont été évoqués:

    • Arnaud Beltrame, un héroïsme qui s’inscrit dans une tradition
    • Virée sanglante de Lakdim, l’islam(isme) en accusation ou la faute à  l’immigration ?
    •  Interdire le “salafisme” dit Manuel Valls…mais peut-on interdire une idée?
    • Election présidentielle en Russie, nouveau prétexte à l’expression de la russophobie
    •  Affaire Skripal, un cas d’école d’hypocrisie des “occidentaux”
    • Election présidentielle en Egypte, de Morsi à Sissi…
    • Gollnisch cité en Tunisie, gros malaise en  bobocratie!
    • Carles Puigdemont arrêté en Allemagne: le droit d’asile à géométrie (très) variable de l’UE
  • La France a perdu sa souveraineté au profit des USA, dénonce un ex-DGSE

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    Encore une conséquence dramatique de la vente du géant industriel français Alstom aux Américains, par la faute de Macron. «

    « On ne peut plus faire de sous-marin atomique en France sans autorisation américaine, » a déclaré devant une commission de l’Assemblée nationale Alain Juillet, ancien membre du Service Action (SA) et directeur du renseignement de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

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  • Francophonie : Macron apôtre, en même temps, du tout-anglais

    Sachant qu’en dépit d’un désintérêt apparent, les Français sont attachés à la dimension internationale de leur langue, en raison même du statut que celle-ci a acquis autant dans la définition de leur identité que dans le prestige de leur pays, Macron ne pouvait faire autrement que de donner un lustre particulier à la première journée internationale de la francophonie de son mandat, le 20 mars.

    Aussi est-il allé prononcer à l’Académie française un discours sur la place du français dans le monde et son avenir, devant les académiciens et 300 jeunes choisis on ne sait comment. Peu importe. Invité, le matin même, dans la matinale d’Europe 1, l’académicien Jean-Christophe Rufin s’est amusé des digressions de langage habituelles du président, héritage de son passé professionnel : « Comme beaucoup, il est prisonnier du fait que dans certains milieux — notamment la banque et l’Internet —, l’anglais a pris une place considérable. Il vient de ces mondes, et forcément, il en est marqué », ajoutant, non sans ironie : « Toutes les conversions sont à prendre en compte, même si elles sont tardives », et de saluer le « sincère désir du président d’avoir une grande politique de francophonie ».

    Des mensonges éhontés

    Y croit-il vraiment ? Il est à craindre au contraire que la francophonie ne fasse particulièrement les frais de la vraie nature du « en même temps » présidentiel — un faux pragmatisme cachant un cynisme foncier et totalement déshinibé. Car les annonces présidentielles, en vue de faire du français la troisième langue internationale (après l’anglais et l’espagnol) la plus parlée au monde en 2050, dissimulent mal un statut de soumission par rapport à l’anglais qui demeure, pour Macron, la seule langue ayant droit au statut international en ce que c’est la langue du mondialisme et que le mondialisme est l’horizon indépassable de notre golden boy.  Il a avalisé le recul du français non seulement dans les domaines économique et scientifique – si bien que le français ne peut plus apparaître comme langue de l’innovation – mais également au sein des instances internationales et de l’Union européenne, tout en encourageant même sa disparition comme langue diplomatique par sa pratique indigne de l’anglais dans les visites officielles. Pour Macron — nous retrouvons le « en même temps » et son cynisme —, parler anglais aiderait même la francophonie ! « Je n’hésite jamais à m’exprimer à la fois en français et en anglais, sur des scènes internationales, devant des milieux d’affaires. Je pense que ça renforce la francophonie de montrer que le français n’est pas une langue enclavée, mais une langue qui s’inscrit dans le plurilinguisme. Je considère que c’est la bonne grammaire pour défendre le français partout dans les enceintes internationales », assure-t-il, avant d’ajouter : « Je ne fais pas partie des défenseurs grincheux ». Ne cherchez pas à savoir ce que signifie ici « grammaire », dernier mot à la mode pour dire « méthode ». Mais oser affirmer que le simple fait de parler français, c’est enclaver notre langue et que pratiquer le tout-anglais favoriserait … la place du français dans le monde en faisant preuve de plurilinguisme — un plurilinguisme dont ne se soucient guère les anglo-saxons qui semblent tout à fait satisfaits de l’enclavement de leur langue —, seul Macron pouvait oser une telle énormité, assénée avec un toupet aussi candide. Il ne recule devant aucun mensonge, fût-il le plus éhonté : c’est malheureusement sa force. C’est aussi sa faiblesse pour qui perce à jour son cynisme.

    Un statut de langue régionale

    C’est en fait un statut de langue régionale que Macron destine au français Car cet ambassadeur de la langue de l’oligarchie —  il n’a cure également de l’anglais : c’est le patois du monde des affaires qui l’intéresse — n’a qu’un seul objectif : endormir l’égo des Français en faisant du français la première langue africaine — et par contrecoup favoriser l’africanisation à venir de la France — tout en réservant, dans le reste du monde, le français aux classes moyennes supérieures qui verront son apprentissage par leurs rejetons comme un « plus » qu’elles ne favoriseront que tant que ce sera à la mode. Sa volonté de doubler le nombre d’élèves en écoles françaises à l’étranger manque d’ambition tout en couvrant un mensonge : jamais ces écoles n’ont vu leurs moyens  fondre autant que depuis l’arrivée de Macron à l’Elysée ! Une politique offensive ne consisterait pas à y doubler mais à y décupler le nombre d’élèves, tout n’étant qu’une question de priorité. Mais la francophonie, pour Macron, qui a supprimé tout poste ministériel afférent, doit surtout viser à favoriser l’invasion migratoire. D’où les moyens promis, et on peut supposer que cette promesse-là sera tenue, améliorant l’apprentissage du français par de pseudo-réfugiés qui n’ont pourtant pas vocation à rester sur le territoire.

    Défendre le français contre l’Élysée

    Par ailleurs il serait temps que nous cessions de nous disculper de mener, via la francophonie, une politique coloniale et de justifier la défense du français par celle du plurilinguisme ! Je ne sache pas que les Britanniques s’excusent à tout bout de champ de la place de l’anglais dans leurs anciennes colonies, ou dans les instances internationales, même celles qu’ils s’apprêtent à quitter ! La défense du français se suffit à elle-même. La francophonie va souffrir davantage encore durant les prochaines années car, à l’indifférence de Sarkozy ou de Hollande, a succédé, à l’Elysée, une hostilité déclarée au statut international de notre langue. Il convient de lutter pied à pied pour la place du français dans le monde, quitte à paraître grincheux ou enclavés.     

  • Pourquoi je vous conseille vraiment de lire le livre de Jean-Marie Le Pen

    2573372766.jpgAnne Lauwaert

    Riposte laïque cliquez ici

    Je viens de terminer le livre de Jean-Marie Le Pen. Je ne vais pas vous le « résumer » mais vous énoncer les raisons de l’acheter et, surtout, de le lire.

    – En premier lieu il faut l’acheter pour faire un pied de nez aux pisse-vinaigre, c’est une très bonne raison !

    – C’est une brique de 403 pages qui contient un index très fouillé et une chronologie qui permet de replacer beaucoup d’événements à leur place

    – Le style est rapide, direct, concret aux antipodes de l’hexagonal ou de la novlangue politiquement correcte.

    – Les raisonnements sont terre à terre, exemple :  La torture ? « les ordres étaient de juguler le terrorisme par tous les moyens (…) il y a eu des interrogatoires musclés (…) l’armée française revenait d’Indochine, là-bas elle avait vu des violences horribles qui passent l’imagination (…) les moyens qu’elle employa furent les moins violents possibles. Y figurent les coups, la gégène et la baignoire, mais nulle mutilation, rien qui touche à l’intégrité physique » Lors d’une enquête, le préfet d’Oran répond à un pasteur suédois : « Monsieur le pasteur votre protégé, ses couilles il les a toujours ? » «Oui, répondit interloqué l’homme du nord. » – « Pas les militaires français qui se font prendre en opération, ni les musulmans que le FLN massacre : il les leur coupe et il les leur fourre dans la bouche. Je tiens les photos à votre disposition »…

    – Jean-Marie Le Pen est un personnage, un gaillard en chair et en os, lourd comme un cheval de trait paysan, équilibré comme un marin qui tangue et qui roule, décidé comme un para de La Légion, solide comme un roc dans la tempête mais aussi frétillant quand il s’agit de femmes et émouvant quand il s’agit des animaux et de ses chiens. Il est issu d’une famille pauvre, marins du côté de son père, paysans du côté de sa mère, il fait l’école et un sévère collège des jésuites puis l’université en droit. Est refusé comme soldat car trop jeune pour faire la guerre en 40. En 1953, il organise des secours aux sinistrés des inondations hollandaises. Il s’engage dans la Légion, fait l’Indochine, Suez et l’Algérie. Sans doute dérange-t-il tant parce qu’il est l’antithèse des baudruches politiquement correctes qui actuellement tiennent le haut du Smartphone. Retourné au civil, il gère une maison de disques. Il suit un parcours politique qui va mener à la création du Front National mais ça ce sera pour le deuxième tome.

    – Il nous raconte un temps que plus personne ne connaît : il naît dans le village la Trinité-sur-mer, son grand-père est pêcheur, son père devient cap-hornier puis pêcheur et sera tué quand son bateau sautera sur une mine. J.M devient donc pupille de la Nation, « un peu plus français que les autres ». Il nous raconte comment c’était « avant » : la vie dure, les « métiers d’enfer » quand il était marin-pêcheur lui-même ou mineur dans une mine de charbon belge. Le bonheur en chantant et puis les premières BD, la collection Nelson, la machine à coudre Singer, le rouge à lèvres rouge baiser, les manteaux d’Astrakhan. Ben oui, comme quand nous étions enfants. Le peuple a arrêté de chanter quand le transistor est arrivé ; la liturgie romaine et le chant grégorien ont été remplacés par des niaiseries ; la musique classique et la poésie par le rap barbare. Ben oui.

    – Bref il nous raconte l’envers de l’Histoire depuis 1928 jusqu’à nos jours, avec ses mises au point concernant Vichy, De Gaulle, les guerres et l’Algérie, mai 68 et les catastrophes causées par les communistes, les socialistes et la gauche.  Mais aussi les occasions manquées de ce qui allait devenir le Front National.

    – Et, bien sûr Le Pen ne serait pas Le Pen s’il ne décochait pas quelques petites piques par exemple à l’encontre de ceux qui ont la mémoire courte…

    Après avoir lu ce livre. Nous avons l’impression de vivre dans une époque terrible, mais en fait cette époque terrible dure depuis des décennies, si pas de siècles. Comme dans les familles, les clubs ou les entreprises, tout irait bien s’il n’y avait pas, toujours, un emmerdeur pour semer la zizanie, ainsi les allemands, les communistes et actuellement l’immigration, l’islamisme, le mondialisme, etc. A chaque fois les gens « normaux » qui ont du bon sens (paysan) doivent se battre contre l’absurde qui coûte cher et qui tue.

    On peut aimer ou ne pas aimer cet homme, dans les deux cas cela vaut la peine de lire son livre car au-delà de sa biographie personnelle, qui n’est pas banale du tout, il nous décrit un temps qui n’existe plus et que j’ai eu du  plaisir à retrouver, sans être d’accord avec lui sur tout. Il m’a rappelé mes grands-parents paysans, mais aussi ce jour où mon père, après avoir écouté le journal parlé à notre petite radio nous dit « Dien Bien Phu est tombé… la guerre est finie… » Enfin je comprends ce que signifiaient les « Poujade avait raison » peinturlurés sur les murs que nous voyions quand nous descendions vers le Sud pour aller camper. Et puis, pèle mêle, entre « Les âmes mortes » de Gogol et « Les silences du Colonel Bramble » de Maurois, les livres de Lartéguy que mon père me permettait de lire pendant que nous étions couchés à rôtir sur les rochers de La Ciotat.

    J’ai eu un ami très cher, aujourd’hui décédé, colonel de l’armée suisse, né lui aussi dans les années 20, avec qui je n’étais pas d’accord sur tout, mais avec qui il était passionnant de bavarder entre personnes éduquées. Lui, ingénieur, chef de grosse entreprise, avait fait latin grec, moi, physiothérapeute, j’avais fait latin math ce qui me donnait quand même un peu de crédibilité, malgré la différence d’âge et d’expérience.

    Quand je vois à la télé les hystériques écervelées qui s’esclaffent à gorge aussi déployée qu’une porte cochère, qui criaillent et coupent la parole comme si leur maman ne leur avait pas appris les bonnes manières, je me dis, en pensant à cet ami, que, ô combien aux antipodes de la télé, cela doit être des moments rares de pouvoir rencontrer le Vieux Menhir et passer avec lui une soirée à parler entre gens qui ont reçu « une éducation », avec un bon p’tit calva et les chiens couchés devant le feu ouvert… et, pendant que les défenses arrogantes du Vieux se fondent, partager des confidences qui n’auront vécu qu’un seul soir…

    3954811088.jpgIl y a dans ces Vieux (= encore plus vieux que moi) une consistance indépendante de l’air du temps, un fond solide comme celui qui se dépose au fond des pots de confitures. Quand j’étais petite c’était encore « comme ça ». Aujourd’hui, tout est différent. Les jeunes découvriront dans ce livre l’ambiance de leurs grands-parents et surtout des opinions pas politiquement correctes. Pour les vieux… ben oui… c’était mieux, plus vrai, avant… C’était mieux quand c’était pire… Et puis la question amère : et maintenant, qu’est ce que nous allons pouvoir faire pour nous sortir de ce merdier désespérant ?

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  • Skripal : l’affaire qui empoisonne les relations internationales - Journal du Mardi 27 Mars 2018

  • LA FRANCE ET L’EUROPE CONTRE POUTINE : AVEUGLEMENT OU FANFARONNADE ?

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    Après l’expulsion, en Angleterre, de vingt-trois diplomates et, aux États-Unis, de soixante ressortissants russes, présentés comme des espions, les États membres de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Russie pour « consultations ». Ils envisagent aussi de chasser des diplomates russes : suivisme ou incapacité de mener une politique propre ?

    La diplomatie semble la pire des hypocrisies. Après l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre, Donald Trump a voulu montrer sa solidarité avec Theresa May : les dirigeants européens ont suivi.

    C’est sans doute, en langage diplomatique, ce qu’on appelle l’indépendance. De quoi rendre gaulliste le plus antigaulliste : le général de Gaulle, lui, au moins, était sourcilleux de la souveraineté française.

    « Les dirigeants de l’Union européenne se sont entendus pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l’attaque de Salisbury et qu’il n’y a pas d’autre explication possible », a écrit Donald Tusk, le président du Conseil européen, sur son compte Twitter.

    Que penser d’une politique qui se décide sur des convictions intimes et non des réalités objectives ? Les relations internationales se limitent-elles à un jeu de rôle ?

    Empoisonner un ex-espion russe qui a vendu des secrets à un gouvernement étranger n’est pas une conduite recommandable. Mais, si l’on en croit de nombreux films et romans d’espionnage, les Britanniques n’ont jamais été les derniers à utiliser des moyens peu orthodoxes pour se débarrasser d’ennemis encombrants. Ne parlons pas des Américains, qui ont toujours les droits de l’homme à la bouche… et ne manquent pas de les bafouer quand il y va de leurs intérêts. Quant à François Hollande, il aurait personnellement ordonné l’élimination, par la DGSE, d’une quarantaine d’individus dangereux pour l’État. Flanby donnant le permis de tuer, ça étonne et ça détonne !

    Il faut donc expliquer autrement que par la réprobation morale les mesures prises à l’encontre de la Russie ; contre Poutine, devrait-on dire plutôt. Qu’il ait ou non, de près ou de loin, trempé dans cette affaire de poisons, il vient d’être réélu triomphalement : même les médias n’ont pas osé contester sa victoire, qu’ils ont expliquée par la « désinformation du peuple » (de quoi rire, quand on observe la façon dont la pensée unique tend à s’imposer en France).

    Sa politique internationale, sa mainmise sur la Crimée, son alliance avec la Syrie, son autorité même déplaisent aux occidentaux : au lieu de dialoguer avec ce grand pays et d’essayer de le rapprocher du camp européen, ils font tout pour le rendre infréquentable aux yeux de l’opinion, au risque de le rejeter vers la Chine. Vont-ils, en juin et juillet, boycotter la Coupe du monde de football pour humilier Poutine ? Theresa May a déjà annoncé que la famille royale ne s’y rendrait pas. Sûr que Poutine doit se faire du mouron !

    Il est paradoxal que la France critique plus Poutine que les dictateurs islamiques qui apportent un soutien plus ou moins direct aux terroristes. Si elle ne donnait pas à ses voisins l’exemple d’une politique de rapprochement avec la Russie, elle confirmerait qu’elle est redevenue le valet des États-Unis – ou de la finance, ce qui est un pléonasme – et qu’elle a renoncé à sa vocation de grande puissance indépendante.

    http://www.bvoltaire.fr/france-leurope-contre-poutine-aveuglement-fanfaronnade/

  • Marine Le Pen: « Dans le quartier de Redouane Lakdim à Carcassonne, les policiers ont été pris à partie par des jeunes qui chantaient sa gloire! »

    Selon Marine Le Pen : « Dans le triangle Perpignan-Narbonne-Carcassonne il n’y a que 3 policiers affectés à la surveillance des radicalisés »,  « le gouvernement attend le début de l’accomplissement d’un acte terroriste pour agir! » « les fichiers S étrangers ou bi-nationaux doivent être expulsés du territoire et déchus de la nationalité française », « Ceux qui sont Français doivent être jugés pour intelligence avec l’ennemi. », « L’État français a le droit de choisir qui vient chez lui et qui reste. Pas besoin de tribunal pour cela. » « Dans le quartier de M. Redouane Lakdim à Carcassonne, les policiers ont été pris à partie par des jeunes qui chantaient sa gloire! », « Ces jeune-là n’ont même pas été arrêtés. », « Le climat n’était pas tendu, c’était un climat de soutien à l’acte terroriste qui venait de se perpétrer. », « Il existe des centaines d’enclaves » islamistes comme celle de Carcassonne en France.  » Il faut arrêter de distribuer la nationalité française. », « Il faut cinq ans de présence discontinues sur le territoire pour avoir la nationalité française. « Il ne doit plus y avoir d’automatisation d’obtention de la nationalité. » « Il faut limiter le nombre de personnes à surveiller en les expulsant ». « La loi de Macron sur la Sécurité intérieure c’est zéro ». « Macron n’a jamais pris la mesure du terrorisme ». « Selon Castaner, il faut faire rentrer les islamistes de Syrie et les juger s’il est prouvé qu’ils ont commis des actes répréhensibles », rappelle-t-elle pour déplorer un tel laxisme, comme si être allé en Syrie pour combattre n’était pas suffisant . Elle demande aussi d »Interdire les Frères musulmans ». Autres sujets abordés: La Syrie, Mayotte, Sarkozy, … Etc.

     

    Voir aussi:

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pendans-le-quartier-de-redouane-laktim-a-carcassonne-les-policiers-ont-ete-pris-a-partie-par-des-jeunes-qui-chantaient-sa-gloire/89258/

  • Nicolas Dupont-Aignan : « Le sang des héros ne peut cacher la démission de l’Etat face à l’islamisme »

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    [TRIBUNE] Nicolas Dupont-Aignan : « Le sang des héros ne peut cacher la démission de l’Etat face à l’islamisme » >> https://bit.ly/2pGPiSW