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France et politique française - Page 2744

  • Université d'été d'Action française, le Camp Maxime Real Del Sarte, se tiendra du 20 au 27 août 2017

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    Voici donc d'ores et déjà annoncés, le lieu, les dates, le thème du prochain Camp Maxime Real del Sarte.

    Le Camp Maxime Real del Sarte (CMRDS) est une université d’été d’Action française, surtout destinée aux jeunes Français soucieux de l'avenir de leur pays 

    Ainsi, après le colloque du 13 mai dernier, dont le thème était Refonder le Bien Commun, colloque dont l'invité d'honneur a été le Prince Jean de France, le Camp Maxime Real del Sarte 2017 s'est logiquement donné pour sujet : France d'abord, l'avènement du projet capétien pour la France.  

    Le site du Centre Royaliste d'Acion Française donnera ultérieurement le programme du CMRDS 2017. On aura la possibilité de s'inscrire en ligne. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Comment sauver les médecins de campagne ?

    Agnès Buzyn, ministre de la Santé, entend faire de la lutte contre les « déserts médicaux » la principale de ses priorités.

    Agnès Buzyn, belle-fille de la défunte Simone Veil et aujourd’hui ministre de la Santé, entend faire de la lutte contre les « déserts médicaux » la principale de ses priorités. Fort bien.

    Ainsi, près de 10 % des Français vivraient dans ces « déserts médicaux », c’est-à-dire habitant à moins d’une demi-heure de trajet du premier médecin généraliste venu. Voilà qui peut faire rire les plus citadins de nos lecteurs, mais qui ne causera guère l’hilarité de ceux habitant la campagne, surtout les plus âgés d’entre eux.

    En effet, que tout paraît simple en ville… Un coup de métro ou de tramway, de bicyclette ou de taxi. Mais à la cambrousse… D’ailleurs, prière de ne plus parler de « campagne », et encore moins de « cambrousse », de « provinces » ou de « terroirs », tout cela répondant désormais au vocable de « territoires ». Un peu comme si nous étions des Navajos d’Arizona ou des Palestiniens de Gaza, squattant des « territoires » plus ou moins « occupés » qu’il conviendrait de « reconquérir ». Passons.

    Les plus âgés de nos compatriotes, donc, sont souvent et de fait empêchés d’aller consulter, soit parce qu’ils se sont plus en état de conduire, qu’on leur a sucré leur permis ou qu’ils n’ont, tout simplement, pas ou plus les moyens de s’offrir une voiture. Autrefois, le médecin se déplaçait à domicile, faisait sa tournée, tel le facteur, voire même le curé. Mais à quoi bon conserver ces trois formes de sacerdoce ? Les mails tendent à remplacer le courrier de naguère.

    Les églises se vident de leurs paroissiens et les séminaires de leurs prêtres. Quant aux médecins persistant à exercer hors des centres-villes, leur moyenne d’âge comment à dangereusement frôler la soixantaine. Pour Agnès Buzyn, la « télé-médecine » serait une piste à explorer. On voit ça d’ici, la mère Denis en mode Wi-Fi et Pépé la Reinette sur Internet…

    Soigner à distance, donc : voilà qui devrait faciliter la tâche des ostéopathes et des proctologues. Mais comment faire, sachant que cette préoccupation était au cœur de la majeure partie des prétendants à la dernière élection présidentielle ? Préoccupation qui recoupe à la fois les fractures françaises et, accessoirement, le vote lepéniste, soit la France des invisibles et des oubliés.

    Que ce soit ici ou à l’étranger – nous ne sommes pas les seuls concernés par ce phénomène global –, nombre de mesures ont été tentées, plus ou moins concluantes. Incitations fiscales, aides municipales, voire même ce « service sanitaire » de trois mois, obligatoire pour tous les apprentis médecins, promis par Emmanuel Macron, sans résultats probants pour le moment.

    Malgré sa possible bonne volonté, Agnès Buzyn, médecin de formation, ne semble pas équipée pour réaliser des miracles. Et c’est ainsi que peu à peu, pan par pan, et ce, dans une relative indifférence générale, une certaine France tend à disparaître d’elle-même ; comme si elle se trouvait gênée d’exister et contrite de déranger cette autre France, celle qui gagne et parade dans les médias.

    En ce sens, ces « territoires » connaissent un sort autrement moins enviable que celui d’autres « territoires », ceux des cités, objets de toutes les attentions, où l’argent du contribuable coule à flots, d’où émergent les nouveaux talents, « territoires » dans lesquels les solidarités (ethniques, religieuses ou familiales) ne sont plus encore véritablement de vains mots. Alors que dans nos campagnes, avec la disparition de la dernière église, du dernier bureau de poste, de la dernière épicerie, du dernier bistrot, du dernier endroit où danser et la mise à la retraite du dernier toubib : rien, peau de balle et balai de crin ; le désert, et pas que « médical », puisque également social, sentimental, voire même existentiel.

    On aurait bien tort de regarder de haut cette France d’en bas, sachant que nous en sommes tous plus ou moins issus. Et quand on aura cassé le moule et que, de nos campagnes, ne demeurera plus que « L’amour est dans le pré », en admettant encore que Karine Le Marchand, en cas d’ongle incarné dont le vernis pourrait s’infecter, puisse encore se faire soigner.

    http://www.bvoltaire.fr/sauver-medecins-de-campagne/

  • N.DUPONT-AIGNAN alarmiste 04/07 "c'est en marche vers le pire !" "les modestes vont payer"

  • Il n’y a pas photo

    Le rapport de la Cour des comptes,  particulièrement  accablant pour le gouvernement Hollande, pointant son insincérité, est tombé. Les résultats de cet audit des finances publiques auraient surpris nos dirigeants (même Emmanuel Macron, ancien ministre de l’Economie d’août 2014 à août 2016???). « Nous héritons d’un dérapage de 8 milliards d’euros. C’est inacceptable » a réagi   le Premier ministre  Edouard Philippe, jouant la partition de l’indignation douloureuse devant cette découverte inattendue…. Les magistrats financiers exhortent le gouvernement à prendre « des mesures de gestion rigoureuses », à procéder à « un effort d’économies sans précédent », si la start-up France sur laquelle entend régner la nouvelle équipe   entend baisser le déficit.  Faute de quoi celui-ci ne passera pas sous  la barre des 3% du PIB, comme l’exige Bruxelles. Il a été rappelé ces dernières heures que  l’ex gouvernement, aux échecs duquel M. Macron a pris toute sa part, avait promis de ramener ce fameux déficit à 2,3%. Déjà résonne dans les allées du pouvoir la petite musique expliquant aux Français que dans ces conditions, mille fois hélas,  c’est ballot ma pauvre dame,  les promesses de campagne du candidat Macron  seront certainement reportées à un avenir meilleur…  Le Premier ministre a donc promis «  des mesures d’économies» mais pas de hausses d’impôts.  Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics, annonçait  lui d’ores et déjà jeudi  sur France 2  une « décision difficile »: il n’y aura  « pas d’augmentation du point d’indice » pour les fonctionnaires. Toutes choses qui seront certainement évoquées par le Président de la République le 3 juillet  devant le Congrès,  le parlement réuni à Versailles, « une communication qu’il veut comparable au discours sur l’état de l’Union du président américain » nous explique Le Monde 

    Tropisme américain qui n’est plus l’apanage des années présidentielles bling-bling d’un Nicolas Sarkozy, comme le démontre de manière éclatante et très symbolique, la photo officielle du nouveau Président. Elle a été  réalisée par Soizig de la Moissonière, présente comme photographe lors de sa campagne, qui fut aussi  l’auteure de la photo de la présidentielle de François Bayrou en 2012. Un cliché, dans tous les sens du terme,  qui emprunte autant au portrait officiel  de Barack Obama qu’aux visuels des  séries hollywoodiennes comme l’a noté le Huffington Post … qui en connaît un rayon dans ce domaine.

    Le Figaro  s‘est arrêté sur la symbolique des objets qui ont été disséminés sur ce portait immortalisant le successeur de François Hollande, lesquels bien sûr n’ont pas été placés au hasard. Ceux d’un « président-littéraire-maître-du-temps-connecté-à-son-époque»… mais pas seulement. «Les livres qu’il a choisis ont été disposés sur le bureau. Les mémoires de Guerre du général De Gaulle est ouvert à sa droite. Un recueil des œuvres de Stendhal, dont Le rouge et le noir, et un autre d’André Gide, dont Les nourritures terrestres - plus consensuel que le  Corydon !, NDLR - , sont posés sur sa gauche. Tous dans les éditions de la Pléiade. Il y a aussi un encrier surmonté d’un coq qu’Emmanuel Macron a trouvé là (sic) en prenant possession du bureau. Il y a enfin l’horloge du Conseil des ministres, celle qu’il regarde tous les mercredis pour vérifier s’il est dans les temps ou s’il prend du retard.» Ajoutons, pour rester dans le domaine d’une symbolique lourde de sens, que l’horloge en question a été posée devant le drapeau européen,  lequel  a été placé à droite de l’image, c’est-à-dire spatialement dans le sens de l’avenir;  manière de démontrer que la maîtrise du temps n’appartient plus vraiment au gouvernement élu par les Français mais à Bruxelles,  et que l’heure de l’effacement de la France a (définitivement?) sonné. 

    La droite républicaine accompagnera-t-elle ce déclin français programmé par les élites mondialisées, comme elle l’a fait ces dernières années,  ou aura-t-elle le courage, le sursaut intellectuel et moral, d’en finir avec les trahisons constantes de sa base électorale  depuis l’ère Giscard? Une partie de cette droite là a au moins clarifié la situation en se ralliant à M. Macron. Les autres républicains crient aujourd’hui au scandale après l’élection  des trois questeurs  à l’Assemblée nationale.  Il est en effet d’usage  qu’un des trois postes soit réservé à l’opposition. Eric Ciotti devait l’obtenir, mais c’est Thierry Solère, membre  du groupe  (scissionniste?)  des LR-UDI dits constructifs, macron-compatibles, qui en a hérité. Christian Jacob,  président du groupe LR canal historique,  a manifesté sa colère : « jamais dans l’histoire de notre Assemblée les droits de l’opposition n’ont été piétinés comme ils ont été piétinés  » a-t-il  déclaré. « Je souhaite que ceux qui ont décidé de ne pas siéger dans notre groupe quittent notre parti ou en soient exclus»,  nous assistons «une rupture dans l’équilibre  des pouvoirs» et «un hold-up démocratique a  affirmé de son côté  ce jeudi M.  Ciotti.

    Déséquilibre antidémocratique qui  certes,  note Bruno Gollnisch, ne gênait pas Eric Ciotti quand il affirmait au micro de Jean-Jacques Bourdin,  sur RMC en mars dernier,   qu’il « veillera toujours à ce qu’il n’y ait pas d’élus Front National » dans son conseil départemental. Mais bon, sous la pression des événements et des électeurs, nous voulons bien croire que cette affirmation-là ne sera peut-être pas définitive…

    https://gollnisch.com/2017/06/30/ny-a-photo/

  • Les éoliennes industrielles et les citoyens (2/3)

    Face à l’accélération de l’implantation d’éoliennes industrielles sur le sol de nos régions et la connivence entre les groupes de pression avec les autorités publiques, la résistance s’affermit et prend des formes diverses. Ces derniers mois, trois auteurs ont publié des ouvrages importants sur les énergies renouvelables (ENR) :

    – Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED), a fait paraître : Eolien, une catastrophe silencieuse/Vers une France défigurée chez L’Artilleur ;

    – Alban d’Arguin a publié dans la collection Pourquoi : Eoliennes, un scandale d’Etat ;

    – Enfin Michel Gay a lancé comme un défi : Au diables les énergies renouvelables !

    Ces trois livres prennent la question des éoliennes et des ENR sous des angles différents mais qui se recoupent largement.

    Polémia vous propose une recension de leur contenu sous la forme de trois articles :
    -les éoliennes et les citoyens ; les nuisances et les impacts sur l’environnement, paru sur le site de Polémia le 25 juin dernier ;
    -les éoliennes, le bien commun et l’intérêt général, article que nous vous proposons aujourd‘hui ;
    -les éoliennes : l’expression d’une menace pour notre société et notre civilisation ? Cet article à caractère général et politique vous sera proposé rapidement.

    II

    L’éolien industriel en France, le bien commun et l’intérêt général

    L’éolien industriel ne constitue pas seulement une agression à l’égard des riverains et des citoyens français. Pivot de la transition énergétique (TE), il est attentatoire au bien commun et à l’intérêt général, notamment économique et financier, de notre pays. M. Gay se montre particulièrement véhément dans ce domaine.

    La transition énergétique, motivation et nouveau contexte de l’invasion éolienne (TE)

    Les raisons de la TE

    Les raisons affichées de la TE sont :

    • la lutte contre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre ;
    • la lutte contre la pollution ;
    • l’hostilité au nucléaire ;
    • le poids des énergies fossiles dans le déficit du commerce extérieur.

    Le « grand bond en avant » de la TE (M. Gay)

    L’urgence pour la France de s’engager dans la réduction des émissions de CO2 est très contestable car notre pays en émet fort peu. Malgré cela, la loi de TE de 2015 apparaît incroyablement ambitieuse :

    • réduction de la production de CO2 de 40% en 2030 par rapport à 1990 ;
    • réduction de la consommation d’énergie fossile de 30% par rapport à 2012 ;
    • réduction de la consommation d’énergie finale de 50% en 2050 par rapport à 2012 ;
    • réduction de la part du nucléaire de 75% à 50% en 2025 ;
    • passer de 19% d’ENR en 2016 à 23% en 2020 et 30% ou 40% en 2030.

    Les idées fausses de la TE

    Gay, inspiré par une remarquable étude de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (IFRAP), dénonce plusieurs idées fausses de la TE :

    -Baisser la consommation de l’énergie de 50% alors que, depuis la crise de 2008, elle n’a baissé que de 0,06%/an avec une croissance du PIB de 0,6%/an, apparaît intenable ;
    -La baisse d’un tiers de l’énergie nucléaire représenterait l’arrêt en 10 ans de 23 des 58 réacteurs existants, ce qui est complètement irréaliste ;
    -Il serait absurde de vouloir réduire drastiquement les émissions de CO2 de la France qui n’en représente que 1%. M. Gay rappelle que grâce au nucléaire et à l’hydroélectricité notre électricité est produite à 90% sans CO2.

    Transition énergétique, ENR et éolien industriel sont inséparables

    Si l’on persiste à vouloir diminuer les émissions de CO2, il est clair qu’aujourd’hui le nucléaire étant diabolisé et l’hydroélectricité ayant atteint ses limites de développement, le solaire étant encore largement en phase de R&D, les pouvoirs publics sont conduits à faire le choix de l’éolien par idéologie et par nécessité..

    L’ADEME, organisme étatique, est devenu selon M.Gay, un organisme militant de propagande en faveur des ENR et en particulier de l’éolien industriel. C’est ainsi que dans son rapport : «Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 » elle prévoit de multiplier par dix l’implantation d’éoliennes en 2050 pour représenter 63% de la production nationale d’électricité au lieu de 3 ou 4% ce qui représenterait 80 GW soit environ 40 000 éoliennes de 2MW, c’est-à-dire 1 éolienne tous les 13 km2 du sol national.

    Et pourtant écologie et éolien industriel sont incompatibles

    Si l’on en croit l’écologiquement correct, l’éolien est un moyen de production propre et écologique sans production de CO2.

    Rien n’est plus faux et l’éolien est un gros producteur de CO2 et de pollution.

    J.L. Butré et M. Gay montrent le volume de béton – qui restera éternellement dans le sol français – et d’acier (entre 1000 et 1500 tonnes) qu’exige la construction d’éoliennes. Des composites entrent dans la fabrication des pales. Des métaux et des « terres rares » particulièrement radioactives et polluantes composent la nacelle.

    Gay démontre que la totalité de la filière nucléaire nécessite huit fois moins de béton et environ quatre fois moins d’acier que l’éolien pour produire une même quantité d’énergie.

    Mais surtout, comme le souligne J.L. Butré, le faible taux de charge de l’éolien, l’intermittence et le caractère aléatoire de cette production d’électricité conduisent à compenser les baisses de production par l’utilisation de centrales thermiques au gaz et, en Allemagne, au charbon et même au lignite hautement polluantes.

    L’éolien industriel est néfaste à notre économie

    L’éolien n’est pas une énergie à haut rendement

    Si l’on écoute le lobby éolien, le vent est une énergie inépuisable et gratuite et l’éolien terrestre est donc une énergie rentable. En réalité, la production d’électricité éolienne dépend du vent qui souffle de manière intermittente, aléatoire et largement imprévisible. C’est ce qui explique que le rendement moyen ou taux de charge de l’éolien terrestre en France ne dépasse pas 24% contre parfois plus de 80% pour une centrale nucléaire.

    Notons au passage que l’électricité éolienne est une énergie fatale, c’est-à-dire qu’il faut la prendre lorsqu’elle est produite et non quand on en a besoin. En cas de poussée excessive de production elle se déverse dans les réseaux nationaux et ceux des pays voisins dans lesquels elle cause de graves désordres. C’est le cas de l’électricité verte allemande.

    Le surcoût de l’éolien terrestre

    Surtout ce faible rendement explique le surcoût de l’éolien terrestre sans parler de l’éolien off-shore. Les promoteurs affirment que le coût du KWh éolien est concurrentiel avec celui du nucléaire estimé par le rapport de la Cour des comptes de 2014 autour de 60€/MWh, peut-être appelé à augmenter.

    En réalité, comme le montrent J.L. Butré, Alban d’Arguin, sur la base du rapport Montaigne de 2008, et une remarquable et récente étude de l’IFRAP, le véritable coût complet du MWh de l’éolien terrestre pourrait être évalué entre 160 et 180€. En effet, il faut tenir compte du coût des centrales thermiques qui suppléent les fluctuations du vent, des réseaux de distribution, des réseaux intelligents et enfin du stockage de l’énergie, éléments bien entendu oubliés par les groupes de pression éoliens.

    L’éolien : une technologie mature dont l’efficience n’est pas appelée à augmenter        

    Il faut ajouter, comme le note J.L. Butré, que l’éolien n’a pas fondamentalement évolué depuis 30 ans et qu’il s’agit d’une technologie mature en fin d’amélioration qui marque la fin d’une époque. Rien ne permet de penser que l’efficience de l’éolien industriel augmentera sensiblement dans l’avenir.

    Les menaces sur notre secteur électrique et l’économie française

    La France a longtemps été à la pointe du secteur de l’énergie, notamment nucléaire, et EDF est encore le premier producteur mondial. Aujourd’hui, comme insiste J.L. Butré, EDF est en crise et son existence menacée.

    Il faut souligner les deux décisions que prit Bruxelles vers 1990 :

    -libéraliser le marché de l’électricité pour avoir celle-ci à bon marché ;
    -favoriser les énergies renouvelables (ENR) grâce à des aides publiques.

    Il en résulta des distorsions de concurrence et la coexistence d’un secteur concurrentiel avec un secteur administré (solaire et éolien) qui bénéficie d’aides publiques et d’une priorité d’accès au réseau et notamment la baisse des prix de gros du marché sur lequel EDF vend son électricité nucléaire.

    Les énergies subventionnées ont déstabilisé celles qui ne le sont pas et constituent une des principales causes de la crise du secteur énergétique français, pourtant un de nos rares points forts économiques.

    Le poids sur notre commerce extérieur

    7000 éoliennes en France dont les composants fondamentaux : pales, mat, rotor etc., sont importés de Chine, du Danemark et d’Allemagne. Cette activité de construction énergétique ne peut que peser sur notre commerce extérieur déjà en souffrance. Oui, l’éolien procure des emplois mais hors de France et notamment outre-Rhin.

    « La farce tragique » des emplois verts

    A. d’Arguin et M. Gay rappellent qu’en 2012 le Syndicat des énergies renouvelables a promis 90.000 créations d’emplois dans l’éolien et le photovoltaïque entre 2010 et 2020. Aujourd’hui l’éolien emploie en France à peine un peu plus de 10.000 personnes.

    Les emplois verts sont éphémères. L’exploitation des installations des ENR nécessite peu de personnel. En particulier les éoliennes sont contrôlées à distance. Quant à la fabrication elle se déroule en Chine, au Danemark et en Allemagne.

    Un coût financier de l’éolien terrestre dispendieux

    L’éolien une affaire subventionnée

    J.L. Butré se montre particulièrement éloquent sur le coût financier que représente l’éolien industriel pour les Français.

    Comme nous l’avons vu, le coût de production de l’électricité éolienne est bien supérieur à celui du marché. Par nature il n’est pas rentable et, afin de l’encourager, l’éolien a été subventionné depuis le début des années 2000.

    Les opérateurs ont bénéficié jusqu’à aujourd’hui du tarif de rachat obligatoire par EDF très avantageux (initialement de 82cts/KWh pendant 15 ans et indexé chaque année).

    Ainsi l’éolien a été rendu artificiellement rentable grâce à cette obligation d’achat à un prix garanti.

    Le coût pour le consommateur est de plus en plus lourd

    Afin de compenser le coût que représente pour EDF ce tarif de rachat, l’électricien a été autorisé à facturer une « Contribution au service public de l’électricité » (CSPE) aux consommateurs qui est en réalité une taxe cachée et silencieuse. Le coût que la CSPE représente pour la collectivité nationale en un moment où la précarité énergétique est de plus en plus alarmante apparaît en croissance exponentielle.

    Selon le rapport de la Cour des comptes de juillet 2013 : « A l’horizon 2020, (…) le volume global de la CSPE liée aux énergies renouvelables peut être estimé à environ 40,5Md€ pour la période 2012-2020 (9 ans) contre 3,3Md€ pour la seule période 2005-2011 (7 ans) ».

    L’éolien est une affaire purement financière de subventions et de retours juteux sur investissements pour des affairistes

    Il existe un mythe de création de richesse pour notre économie grâce à l’éolien. En réalité, la subvention que représentait la CSPE et l’obligation d’achat à la charge des consommateurs et d’EDF a permis aux investisseurs d’obtenir une rentabilité anormalement élevée. J.L. Butré et Alban d’Arguin citent la Commission de régulation de l’électricité qui s’est insurgée contre ce tarif d’achat qui occasionne une rentabilité des capitaux propres trop importante et des taux de rendement de 20 à 40% après impôts, garantis sur 15 ans.

    J.L. Butré, dans un communiqué de la FED, a vilipendé l’éolien qui est « devenu l’activité des affairistes qui écument quotidiennement le territoire. Des milliards d’euros en provenance de fonds opaques sont investis dans ce business ».

    Un coût global qui fait partie de la gabegie nationale

    Nous avons vu le coût que représente la CSPE pour la collectivité nationale.

    J.L. Butré estime qu’en 2030 il pourrait y avoir jusqu’à 20.000 éoliennes terrestres pour un investissement de 42Md€ auquel il faudrait ajouter 40Md€ pour le renforcement des réseaux de transport et de distribution.

    Ces dépenses inutiles et dont les bénéfices sont captés par des affairistes ne peuvent que creuser davantage le trou de la gabegie publique. En revanche toutes les ressources financières qui se déversent dans l’éolien font défaut aux investissements dans les ENR du futur, ce qui handicape la recherche qui permettrait de les promouvoir.

    La corruption

    En juin 2014, le Service central de prévention de la corruption (SCPC) a dénoncé l’éolien industriel dans un rapport comme « un phénomène d’ampleur » et « une dérive grave ». En effet de nombreuses prises illégales d’intérêt de la part d’élus locaux soudoyés et trompés par des promoteurs ont abouti à des condamnations. C’est un combat que la FED et son président J.L. Butré ont mené et mènent sans relâche sans que l’on puisse dire que les politiques y soient très sensibles.

    Il existe également des scandales financiers, notamment en Allemagne, où un grand groupe éolien qui pratiquait le financement participatif des ENR a fait faillite et spolié des épargnants.

    Enfin, des fortunes immenses comme celle de Paris Moratoglou cité par M. Gay ont été bâties sur l’aubaine qu’ont représenté les débuts de l’éolien.

    Conclusion

    En définitive, l’éolien industriel n’est pas créateur de richesses pour la nation. Dispendieux, sans rendement, rentable pour les seuls affairistes des ENR, il pousse le prix de l’électricité, un de nos rares atouts économiques, à la hausse, pèse sur notre commerce extérieur et constitue l’une des causes principales de la crise du secteur énergétique français et d’EDF.

    Il est néfaste pour l’économie française et vecteur de corruption. Cible d’une cupidité financière réfrénée par de moins en moins d’entraves, il est contraire à l’intérêt général.

    André Posokhow
    Consultant 28/06/2017

    (A suivre)

    https://www.polemia.com/les-eoliennes-industrielles-et-les-citoyens-23/

  • Edouard Philippe : « La baisse de la natalité doit nous alerter »

    Dans son discours de politique générale, le premier ministre Edouard Philippe a déclaré : « La baisse de la natalité, réelle depuis deux ans, doit nous alerter. » En conséquence, il a fait cette promesse : « Nous cesserons donc de considérer les familles comme de simples variables d’ajustement fiscal », suscitant de nombreux applaudissements dans les travées de l’Assemblée nationale. Le congé maternité devrait être amélioré.

  • « A mort le flic » : Vont-ils oser mettre en prison le policier Sébastien Jallamion ?

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    Riposte laïque cliquez ici

    3734067889.jpgIl y a encore trois ans, Sébastien Jallamion était un policier sans histoire, en exercice depuis vingt ans, respecté par tous ses collègues. Sa vie a basculé lorsque les égorgeurs de l’Etat Islamique ont décapité le guide français Hervé Gourdel, et que Sébastien a décidé de réagir à cette exécution sur une page Facebook privée, en pointant la responsabilité du calife Baghdadi dans cette exécution barbare. C’est alors que le cauchemar a commencé.

    Dénoncé par une collègue musulmane, harcelé par sa hiérarchie, suspendu 2 ans de la police, puis radié définitivement, traîné devant les tribunaux comme un malfrat, condamné bien plus lourdement que les voyous multi-récidivistes, mystérieusement agressé et défiguré dans les rues de Lyon, voilà un homme qui, depuis trois années, subit une véritable descente aux enfers, et un harcèlement permanent des autorités policières, judiciaires et fiscales, qui paraissent ne poursuivre qu’un seul but : tuer, par tous les moyens, le policier Sébastien Jallamion.

    Le livre « A mort le Flic », que Sébastien a rédigé et que Riposte Laïque a décidé d’éditer dans l’urgence, se lit comme un roman policier. En 19 actes, écrits sobrement, comme un véritable rapport de police, l’auteur nous explique les différentes étapes qui conduisent à l’ahurissant dernier chapitre.

    Sébastien a été condamné par la Cour d’Appel de Lyon à 5.000 euros d’amende, que les juges appellent 200 jours amende à 25 euros. L’explication est simple : s’il est incapable, le 4 juillet (voir mise en demeure) d’acquitter les 5.000 euros, il ira 200 jours en prison, rien de moins ! Et quand on sait par qui sont fréquentées les prisons françaises, et le sort qu’on réserve aux policiers « infidèles », c’est à une véritable condamnation à mort physique à laquelle se livre l’Etat français, après avoir tué socialement un de ses policiers.

    Encore plus grave, à quelques jours de l’échéance, notre ami voit tous ses comptes bancaires bloqués, comme si l’administration faisait tout pour empêcher qu’au dernier moment, il puisse, bien qu’il n’ait pas le moindre centime d’avance, trouver une solution pour acquitter l’amende exorbitante exigée.

    Et comble du ridicule, il se trouve un juge d’instruction, à Dijon, qui veut entendre Sébastien Jallamion, et le mettre en examen, suite à la plainte d’un aumônier musulman accusé de proxénétisme. Autrement dit, ils veulent le mettre en prison le 4 juillet, et l’auditionner 3 jours plus tard, à des centaines de kilomètres de là ! cliquez ici

    Pour lui venir en aide, à notre façon, Riposte Laïque a donc décidé d’éditer au plus vite ce livre, qui sera disponible en fin de semaine. Il est interdit par la loi de faire des appels aux dons pour régler une amende ou des dommages et intérêts. Bien évidemment, nous allons vous tenir au courant de l’évolution de la situation, dans les heures qui viennent, sachant que les vrais Français ne peuvent laisser ce gouvernement envoyer à la mort un des nôtres sans réagir.

    Maître Frédéric Pichon, avocat bien connu des patriotes, a rédigé une belle préface qui commence ainsi : « Pour un avocat, le sort d’un homme confronté au rouleau compresseur inhumain de la justice, au déclassement social et l’opprobre médiatique est une raison suffisante pour se battre. Mais Sébastien Jallamion n’est pas qu’une « bête blessée ». C’est un patriote courageux qui a payé au prix fort le fait de dire tout haut ce que ses collègues de travail de la police nationale constatent tous les jours« .

    On ne peut évoquer le sort de Sébastien sans penser à celui de Ghislaine Dumesnil, aujourd’hui présidente des Editions Riposte Laïque, qui, pour avoir protesté contre l’islamisation de la RATP, est devenue la bête noire de cette entreprise, qu’elle a dû quitter pour sa propre sécurité. On ne peut que penser au harcèlement judiciaire que subissent Pierre Cassen et Christine Tasin, que les islamo-collabos veulent abattre par tous les moyens. Tous ceux qui refusent de laisser les soldats d’Allah nous imposer la charia sont victimes de persécutions dignes des pires pays totalitaires. Mais cette fois, cela va plus loin encore, comme si les autorités voulaient que le titre du livre « A mort le flic » devienne une réalité pour Sébastien Jallamion.

    En achetant ce livre, vous pourrez contribuer à aider Riposte Laïque à poursuivre son combat, et Sébastien Jallamion à payer, grâce à ses droits d’auteur, l’avocat qu’il va devoir prendre, pour sauver sa peau, tout simplement…

    Nous vous tiendrons bien sûr au courant de la suite de cette scandaleuse affaire.

    Chers compagnons, solidarité militante et patriotique !

    Pour commander ce livre cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 75 députés LR (sur 100) se sont abstenus sur la confiance au gouvernement, seulement 23 "contre"

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    Le député LR qui a voté la confiance est Mansour Kamardine (Mayotte). Ne sont pas pris en compte dans cette liste les élus LR dissidents qui siègent au sein des "Constructifs" : 12 ont voté pour la confiance au gouvernement (dont Solère et Riester) et 23 se sont abstenus.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les éoliennes industrielles et les citoyens (1/3)

    Face à l’accélération de l’implantation d’éoliennes industrielles sur le sol de nos régions et la connivence entre les groupes de pression avec les autorités publiques, la résistance s’affermit et prend des formes diverses : création d’associations de défense du patrimoine et des riverains, communiqués de presse, rencontres des politiques en ces temps électoraux, manifestations publiques, blocages de routes. Ces derniers mois trois auteurs ont publié des ouvrages importants sur les énergies renouvelables (ENR).

    Jean Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED), a fait paraître : Eolien, une catastrophe silencieuse/Vers une France défigurée chez L’Artilleur.

    Alban d’Arguin a publié dans la collection Pourquoi : Eoliennes, un scandale d’Etat.

    Enfin, Michel Gay a lancé comme un défi : Au diable les énergies renouvelables.

    Ces trois livres prennent la question des éoliennes et des ENR sous des angles différents mais qui se recoupent largement.

    Polémia propose, sous la plume de André Posokhow, une recension de leur contenu sous la forme de trois articles :
    -les éoliennes et les citoyens ; les nuisances et les impacts sur l’environnement ;
    -les éoliennes, le bien commun et l’intérêt général ;
    -les éoliennes : l’expression d’une menace pour notre société et notre civilisation ?


    I

    Les éoliennes industrielles et les citoyens : les nuisances et les impacts sur l’environnement

    Environ 7000 éoliennes industrielles sont implantées sur le sol français à ce jour. Les pouvoirs publics souhaitent l’érection de 20.000 de ces machines. Si les objectifs de la transition énergétique étaient poursuivis ce seraient des dizaines de milliers qui affecteraient nos régions. Bien évidemment cette invasion ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur les citoyens français, qu’ils soient consommateurs, contribuables et surtout citoyens.

    Lire la suite