Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2951

  • Politique et Eco N° 117 : Colère et indignation d’un chef d’entreprise avec Hervé Ducrot

  • Aidez la Marche pour la vie

    A moins de 2 semaines de la Marche Pour La Vie, de nombreux indicateurs nous permettent d’affirmer qu’il y aura beaucoup de monde à Paris le 22 janvier prochain pour défendre la Vie, de sa conception jusqu’à son terme, au moment même où le Parlement est en train de voter le liberticide délit d’entrave à l’IVG.

    500 bénévoles sont déjà au travail depuis plusieurs mois pour tout organiser. Mais vous le savez, ce type de manifestation à un coût très important : sécurité, podium, sonorisation, affiches, tracts, publipostage, …. 

    Nous faisons donc appel à vous aujourd’hui pour nous aider financièrement par un don qui nous permettra de faire face à toutes ces dépenses :

    • par chèque à la MARCHE POUR LA VIE, 3 rue de l’arrivée, 75014 Paris
    • par carte bancaire via notre site internet ICI

    Tout aide sera la bienvenue, à la mesure de vos moyens : pour 5 € nous vous dirons merci, pour 20 € nous le dirons aussi, et pour 100 € nous le dirons encore !

    Merci aux nombreux donateurs qui nous ont déjà apporté leur soutien, et d’avance merci à ceux, nombreux nous l’espérons, qui répondront à cet appel.

    La vie n’a pas de prix mais la défendre a un coût !

    Rendez-vous à Paris le 22 janvier !!!

    NB : Vous ne pouvez pas venir marcher pour la vie le 22 janvier ? Donnez pour nous aider à faire de cette marche une réussite !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Culture de mort : Les lois votées pendant le quinquennat de François Hollande accusent la dimension totalitaire de cette idéologie

    Dans Monde & Vie, Eric Letty appelle à rejoindre la Marche pour la vie :

    6a00d83451619c69e201b8d24f9ad4970c-250wi.jpg"Comment la protection des enfants à naître, le simple constat de leur existence en tant qu’êtres humains et le rappel de leur droit à la vie, voire l’objection de conscience des professionnels de la santé qui refusent de collaborer malgré eux à un acte de mort, sont-ils devenus, pour une opinion publique ordinairement si prompte à s’émouvoir – en faveur des ours polaires ou des taureaux de combat – l’unique tabou, l’interdit majeur passible des tribunaux de la République et du procès médiatique ?

    Le pis est que pour promouvoir l’euthanasie ou l’avortement, cette hostilité à la vie s’habille de bons sentiments : le malade souffre trop, l’enfant ne sera pas heureux, la femme se trouve dans une situation insupportable… Mais l’obsession homicide des promoteurs de cette politique trahit d’autres visées. Les lois votées pendant le quinquennat de François Hollande, réprimant non seulement les oppositions à la culture de mort, mais jusqu’à la liberté d’informer, accusent la dimension totalitaire de cette idéologie à laquelle une poignée d’audacieux ose encore résister en défiant les petits procureurs de la pensée unique.

    Ainsi, le 26 novembre 2014, sept députés seulement votèrent contre la proposition de résolution visant à réaffirmer le « droit fondamental » à l’avortement. Ces sept justes méritent d’être nommés : Jacques Bompard, Xavier Breton, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau, Jean-Frédéric Poisson et Jean-Christophe Fromantin. Gilbert Collard s’abstint. Tous les autres députés présents, au nombre de 143, votèrent la résolution avec un bel ensemble, gauche et droite réunies – François Fillon compris.

    De son côté, en dépit des prises de position courageuses de Marion Maréchal Le Pen, le Front national en quête de « dédiabolisation » (le mot n’est pas ici le mieux choisi…) a infléchi sa ligne politique sur cette question, qualifiée par Marine Le Pen de sujet « lunaire ». La présidente du parti lepéniste n’est pas tombée de la lune au point d’ignorer les sondages montrant qu’une majorité d’électeurs est favorable à l’avortement…

    Les lois et les campagnes d’opinion en faveur de l’avortement recouvrent pourtant des enjeux de civilisation. Elles prolongent la guerre entre les sexes, thème marxiste repris et développé par le lobby féministe. Par l’avortement, le conflit entre l’homme et la femme s’étend au rapport entre la mère et l’enfant et par ce biais, c’est le mariage monogame et le modèle familial en découlant qui sont attaqués.

    C’est à ce but que répond la volonté d’imposer le prétendu « modèle familial » homosexuel, qui évacue la complémentarité entre l’homme et la femme et prive l’enfant de père ou de mère, au besoin en recourant à la procréation médicalement assistée (à partir du sperme d’un donneur, une femme lesbienne pourra fournir l’ovule, l’autre porter l’enfant), ou en faisant appel aux mères porteuses, modernes esclaves louant leur ventre. Quand on ne tue pas l’embryon dans le ventre de sa mère, on le fabrique en laboratoire et on le dénature : la Grande-Bretagne vient ainsi d’autoriser la conception de bébé à partir de l’ADN de trois parents. Le transhumanisme progresse à pas de géant ; c’est une autre manière de détruire l’homme.Une occasion nous est donnée de répondre à ces menaces et de résister à ce totalitarisme mortifère en participant à la Marche pour la vie organisée le 22 janvier à Paris. N’en laissons pas passer l’occasion."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une année cruciale

    Georges Feltin-Tracol

    1917 est désignée par les historiens comme l’« année terrible », l’« année du tournant » dans la Grande Guerre. Cent ans plus tard, 2017 sera-t-elle comme le titre le nouveau numéro de l’excellente revue Conflits « l’année de tous les dangers » ? Malgré cet intitulé pessimiste, permettez-moi de vous présenter tous mes meilleurs vœux de Joie, de Grande Santé, de Force et de Prospérité pour les 359 jours qui seront certainement déterminants pour notre avenir.

    L’administration de Donald Trump entrera en fonction dans deux semaines. L’incertitude demeure totale en ce qui concerne ses orientations géopolitiques majeures à un moment où la mer de Chine méridionale devient une véritable poudrière régionale avec l’annexion rampante des archipels Spratleys et Paracels par la Chine et le décrochage des Philippines de la zone d’influence US pour un rapprochement avec Pékin. Comment Trump réagira-t-il ?

    En Europe, trois événements prévus marqueront cette année : les élections présidentielles et législatives au printemps en France, les législatives allemandes en septembre avec la possible reconduction d’Angela Merkel à un quatrième mandat (et on accuse ensuite Vladimir Poutine de s’accrocher au pouvoir !) et le déclenchement tant attendu du Brexit par l’activation de l’article 50. L’imprévu concernera d’éventuelles législatives anticipées en Italie avec une poussée prévisible des populismes du Mouvement Cinq Étoiles et de la Ligue du Nord.

    Toutes ces péripéties politiciennes ne doivent cependant pas cacher que les soi-disant « migrants » continuent à se déverser sur le Vieux Continent, aidés par des natifs adeptes de l’ethnomasochisme, que la crise fragilise les catégories sociales populaires et moyennes inférieures autochtones et que les lamentables politiques d’austérité exigées par les banques qui croulent sous les profits se poursuivent au nom d’une conception désuète des rapports économiques et sociaux.

    Comme pour toutes les années précédentes, 2017 sera surtout riche en événements inattendus et en retournements, plus ou moins considérables, de l’actualité. Une chose est déjà entérinée : la « fin de l’histoire » avancée par Francis Fukuyama est belle et bien achevée. Place donc aux « chocs de l’histoire » !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 15, diffusée sur Radio-Libertés, le 6 janvier 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marketing ou convictions

    Dans un entretien accordé au site sputnik fin décembre, Marine Le Pen prédisait que la bulle favorable à François Fillon (allait) éclater. Force est de constater qu’il est  en tout cas à la peine en ce début d’année dans les enquêtes d’opinion. Selon le tout dernier sondage Odoxa réalisé pour France 2, 57 % des personnes interrogées disent avoir une mauvaise opinion de François Fillon, lequel est en recul de 12 points par rapport à novembre dernier. Cette même enquête indique cependant qu’il  ferait un « meilleur président » que Marine Le Pen,  Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls,  mais une majorité  des sondés estime  en revanche qu’il ferait un « moins bon président de la République » qu’Emmanuel Macron. Ce dernier est plus que jamais la bête noire d’un PS qui doute de son avenir. Reste que les Français ont logiquement du mal à  percevoir les différences essentielles  entre MM.  Valls et Macron.  S’appliquent à tous deux ce que Aquilino Morelle, l’ex conseiller de François Hollande,  dit   aujourd’hui  du chef de l’Etat au Parisien .  A savoir que «François Hollande est le représentant d’une gauche libérale, européiste, parfaitement à l’aise avec la mondialisation libérale, à l’essor de laquelle elle a d’ailleurs très activement participé. Pour les représentants de cette gauche-là, l’économie aurait définitivement pris le dessus, la politique ne pourrait plus grand-chose, sinon agir à la marge.»

    Prime à la nouveauté ou lame de de fond, tout cela se décantera  dans les semaines à venir, les observateurs constatent que  les réunions publiques d’Emmanuel Macron  font le plein, contrairement à celles de M. Valls…par ailleurs  donné perdant au second tour de la primaire socialiste face à Arnaud Montebourg  dans  le  tout récent sondage  Kantar Sofres-OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI.

    Interrogé par les lecteurs du Parisien ce lundi 9 janvier, Manuel Valls, tout à sa stratégie visant à apparaître comme le candidat légitime du  peuple de gauche  (et des minorités en martelant un discours multiculturaliste),  concentre ses attaques  sur   le « projet dur, thatchérien » de François Fillon. Il  a estimé  que la mise en avant par le candidat de la droite  de sa foi catholique, alors que  « la religion relève de l’intime » ,  « c’est faire monter les communautarismes .» Invité le 3 janvier dernier du journal de 20h  de TF1, M. Fillon s’était dit  «gaulliste et de surcroît chrétien»,  la preuve disait-il qu’il ne prendra  «jamais de décision contraire à la dignité humaine».

    Une profession de foi qui n’a pas convaincu Philippe de Villiers qui a déclaré au Figaro la semaine dernière que M. Fillon est «un piètre candidat en campagne» et qu’il «ne sera pas présent» au deuxième tour de la présidentielle. Il juge aussi sévèrement sa déclaration sur sa foi chrétienne, un vulgaire coup de communication: «Il s’en remet à Anne Méaux  pour lui souffler des idées de marketing, comme elle le fait pour les grands chefs d’entreprises ».   Présidente de la société de communication Image 7 créée en 1988, conseillère de M. Fillon, ancienne militante  d’extrême droite  (Occident, Ordre Nouveau, Gud, PFN…), Mme Méaux a suivi la même trajectoire qu’un  Alain Madelin ou d’un Gérard Longuet en ralliant les rangs de la droite libérale dés l’élection de Giscard d’Estaing en 1974.

    François  Fillon est surtout comptable, note Bruno Gollnisch,  d’un bilan lors de son passage à Matignon  que beaucoup se chargeront de rappeler au cours de cette campagne: 600 milliards de dettes de 2007 a 2012,  un million de naturalisés, l’entrée de plus d’un  million d’immigrés supplémentaires,  l’absence de lutte contre le communautarisme, l’aveuglement devant la montée du fondamentalisme salafiste dans les banlieues…  

    Dans l’entretien qu’il a accordé hier à des médias Français  (France info, RTL et LCP) le président de la République arabe syrienne, Bachar al-Assad,  relève une évidence en notant la position certes plus équilibrée de François Fillon au sujet de l’attitude qui devrait être celle de notre diplomatie vis-à-vis  de la guerre qui ravage la Syrie et de son gouvernement légal. «Sa vision (celle de M. Fillon, NDLR)  concernant les terroristes, ou disons la priorité du combat contre le terrorisme sans s’ingérer dans les affaires des autres pays, est bienvenue», se félicite-t-il tout en  rappelant prudemment que «nous avons appris dans cette région, ces dernières années, que beaucoup de responsables disent des choses et font le contraire».

    François Fillon est connu pour ses prises de position fluctuantes selon les moments et les époques et  Guillaume Faye , comme M.  de Villiers,  ne croit pas en la capacité du champion de la droite libérale, soutenu par Bilderberg,   à incarner une alternative, y compris dit-il  en matière de politique étrangère. Il pointe ses ambiguïtés et ses reculades sur la Russie de Vladimir Poutine: «François Fillon avait pris partie pour la Russie en reconnaissant que c’est le parlement ukrainien qui refuse de voter l’accord sur l’autonomie des parties orientales russophones de l’Ukraine. Mais très rapidement, il a reculé (…).  Si M. Fillon est élu, on peut parier qu’il trouvera un prétexte pour changer d’option et ne pas exiger une levée des sanctions de l’UE contre la Russie.»

     Il a d’ores et déjà «fait cette déclaration d’allégeance humiliante à Washington, empreinte d’une russophobie bas de gamme :  l’intérêt de la France n’est évidemment pas de changer d’alliance en se tournant vers la Russie plutôt que les États–Unis. (…) Nous sommes les alliés des États–Unis, nous partageons avec les États–Unis des valeurs fondamentales que nous ne partageons pas avec les Russes et nous avons une alliance de sécurité avec les États–Unis, donc nous n’allons pas la remettre en cause  (débat télévisé du 24 novembre l’opposant à Alain Juppé). Quelle soumission… Et en même temps, le pseudo pilote de course parle de retisser un lien avec la Russie et l’amarrer à l’Europe. Il juge la politique de Hollande  absurde  qui  conduit Moscou à se durcir, à s’isoler, à actionner les réflexes nationalistes. Il affirme que la Russie, puissance nucléaire, est  un pays dangereux si on le traite comme nous l’avons traité depuis cinq ans . Propos contradictoires, où l’on change d’avis comme de chemise sans affirmer une véritable position». Quand on subordonne le marketing aux convictions…

    https://gollnisch.com/2017/01/09/marketing-ou-convictions/

  • Crèche de la cathédrale de Saint-Étienne incendiée. Où sont les flots d’indignation ?

    8774-20170110.jpgLa crèche de la cathédrale de Saint-Etienne a été incendiée volontairement vendredi soir. Plusieurs figurines dont celles de la Sainte Vierge ont été brisées et carbonisées. Un autre feu a été allumé sous une chapelle de la Vierge.

    Une crèche dont même les plus enragés des laïcards peuvent difficilement dire qu’elle n’était pas au bon endroit ni à sa place. Saccagée, en cendres, profanée.

    L’incendiaire a été aperçu en train de prendre la fuite vers 18 heures juste avant la messe. Les flammes ont été partiellement éteintes grâce à la rapidité des paroissiens qui se sont servi tout d’abord de l’eau du bénitier.

    A ce jour ni Bernard Cazeneuve ni Bruno Le Roux n’ont exprimé la moindre indignation ni promis le zèle des enquêteurs. Comme le fait justement remarquer Christine Tasin sur Résistance Républicaine, on verra « si incendier une crèche dans une cathédrale, essayer de mettre le feu à la même cathédrale est considéré comme moins grave ou plus grave que mettre des lardons dans la boîte à lettres d’une mosquée ».

    Alors que le maire LR de la ville Gaël Perdriau parle de « profanation », Mgr Bataille, l’évêque de Saint-Etienne, (ils sont rarement décevants) a fait bien heureusement des déclarations « très loin des décharges de haine et de racisme visibles sur les réseaux sociaux » comme le souligne Radio France Bleu.

    « Le geste est douloureux » tempère l’évêque du lieu « mais l’acte en lui même est assez limité dans le sens où c’est juste la crèche et les personnages » (…) « Cela peut très bien être un acte de gaminerie, comme ça arrive souvent. Et puis la crèche c’est un peu tentant : il y a de la paille donc on va mettre le feu. Ça n’est pas la première fois ! (…) En tout cas, ça retentit parce qu’il y a cette sensibilité qui est celle de notre pays en ce moment mais sur le fond je ne suis pas sûr que l’acte ait un tel poids. »

    De quelle sensibilité pour le moins excessive, parle-t-il ? De la peur des actes de haine et de mort contre les symboles de notre foi et de notre civilisation ? De l’égorgement d’un prêtre en pleine messe comme en juillet dernier ?

    Curieuse similitude, il y a quelques jours à Foggia en Italie, un migrant gambien de 25 ans a été pris en flagrant délit alors qu’il mettait le feu à la crèche et venait de fracasser une statue de la Vierge Marie. Ce grand gamin aimant jouer avec des allumettes (la paille c’est drôlement tentant) a néanmoins déclaré à la police qu’il était musulman et qu’il voulait détruire des symboles chrétiens.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 10 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/202644/creche-de-la-cathedrale-de-saint-etienne-incendiee-ou-sont-les-flots-dindignation/

  • Un ex-conseiller de Montebourg condamné pour pédophilie : la faute à la « fachosphère » !

    Source : OJIM – « Un ex-conseiller de Montebourg condamné pour pédophilie : la faute à la « fachosphère » ! »

    Condamné en décembre 2016 par la justice anglaise, Christophe Bejach, membre fondateur de Terra Nova et ex-conseiller d’Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, aura écopé d’un double sursis : celui de la prison, et celui des médias.

    En effet, il aura fallu atteindre le 3 janvier 2017 pour que le Daily Mail en parle, et le 5 janvier pour que la presse française daigne rapporter (timidement et tardivement) l’affaire… grâce à la pression des sites de réinformation et des réseaux sociaux. Pour dire un mot de la condamnation, l’homme d’affaires a écopé de 9 mois de prison avec sursis et de 117 2010 euros d’amende pour avoir fait, sur internet, des propositions indécentes à une mère de famille, qui était en fait un policier.

    Christophe Bejach voulait organiser des séances photos érotiques avec des fillettes de 8, 10 et 12 ans et avoir une relation sexuelle avec l’aînée. À cette occasion, il avait d’ailleurs acheté de la lingerie fine de petite taille… Par ailleurs, la police a retrouvé à son domicile une soixantaine d’images pédopornographiques, dont certaines classées en catégorie A (comportant des scènes de pénétration sur des enfants abusés sexuellement).

    En France, il aura fallu atteindre que le site Fdesouche fasse remonter l’affaire, ensuite relayée par un bon nombre de sites de réinformation, pour que le public en soit informé. Mis face à leur silence accablant, certains médias français se sont vus contrains d’évoquer la question, parfois assez timidement, sous la pression des réseaux sociaux.

    Pour prendre l’exemple du Parisien, le quotidien évoque dans son titre la condamnation d’un « homme d’affaires français », alors que même la presse anglo-saxonne mentionnait, dès le titre, sa qualité d’ancien conseiller d’un ministre. Partout ailleurs on le présente surtout comme l’un des fondateurs de Terra Nova, ce think thank socialiste, et comme un homme d’affaires, directeur général pour l’Europe du groupe d’investissement américain Monument Capital Group. Histoire de ne pas perturber la primaire socialiste ?

    En résumé, hormis quelques titres ayant traité le sujet sur le tard, il ne fallait pas compter sur les radios et les chaînes d’information en continu pour en toucher mot. Les affaires de pédophilie, c’est toujours plus intéressant lorsqu’elles concernent un curé ou un prolétaire du nord de la France…

    Soit dit en passant, le Huffington Post a fait pire que de garder le silence. Dans un article publié le 5 janvier au soir, le média en ligne a pointé du doigt… la « fachosphère », accusée d’« utiliser la condamnation d’un pédophile pour éclabousser Arnaud Montebourg ». Plus loin, on peut lire : « Sitôt rendue publique, cette affaire a attiré l’attention de la fachosphère, qui y a vu l’occasion d’éclabousser Arnaud Montebourg, voire l’ensemble de la gauche en soulignant son appartenance à Terra Nova, l’une des boîtes à idées du PS. » En somme, nommer un chat un chat, c’est donc faire preuve d’un intérêt à nuire aux félins ! On aura tout vu…

    http://fr.novopress.info/202642/un-ex-conseiller-de-montebourg-condamne-pour-pedophilie-la-faute-a-la-fachosphere/#more-202642

  • « Notre identité, c'est la république », dit Vincent Peillon. Certainement pas !

    On l'a déjà dit, et c'est très vrai, la Révolution, c'est comme Daech (ou l'inverse) : Daech fait commencer l'histoire du monde avec Mahomet, la république idéologique française, héritière de la Révolution, la fait commencer avec cette révolution, en 1789. Et nous ampute donc de 2.000 ans d'histoire ! De même Daech détruit, autant qu'il le peut, tous les trésors monumentaux et artistiques datant d'avant l'Islam (Al Qaïda avait fait la même chose), comme la révolution a détruit entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique. La parenté est nette entre Daech et la république idéologique : l'un et l'autre pensent être eux-mêmes l'identité du peuple, et que rien d'autre n'existe en dehors d'eux. Définition parfaite du Totalitarisme. Vincent Peillon - qui, de notre point de vue, a évidemment tort - ne fait que réciter la doxa de la république idéologique, en digne continuateur de ses prédécesseurs en idéologie. Quelqu'un a parfaitement expliqué tout ceci : il s'agit de Philippe Val, qui a travaillé à Charlie Hebdo, et qui a « commis » une très intéressante chronique sur France Inter, à l'époque où la droite envisageait de faire passer des test ADN aux soi-disant enfants d'immigrés, pour limiter les fraudes ; chronique qui remonte à 2007 et qu'il est fort utile de réécouter aujourd'hui.

    En trois minutes et vingt-quatre secondes (dont quatre d'un mémorable bafouillement...) Philippe Val nous dit en somme que les pays en royauté sont ceux qui conservent leurs traditions, leurs mœurs et leurs coutumes, fondées sur la transmission biologique du pouvoir (incarnée par la Famille Royale), car ils n'ont pas connu de rupture radicale avec leur passé ; alors qu'en France la république, après la coupure révolutionnaire, a décidé de « mettre un point final à la transmission génétique du pouvoir ».

    La conséquence immense de cette révolution est que les transmissions - qui se faisaient « naturellement » en France, avant la Révolution, sur une base biologique, donc charnelle, enracinée, comme c'est toujours le cas dans les pays en royauté - se font maintenant sur une base abstraite et idéologique : ce n'est plus la filiation qui crée le droit à un héritage, c'est une idée, une théorie désincarnée.

    En clair, les Français ne sont plus les maîtres de la France ; ils ne peuvent plus se transmettre de père en fils, « naturellement », leur Nation, leur Patrie. Celle-ci est à tout le monde, à la terre entière, à n'importe qui. La France est un hall de gare aux dimensions de l’univers ; vient qui veut ; elle est aux autres autant qu'à nous ! Nous sommes ainsi dépossédés de notre héritage, de notre bien le plus précieux, et tout simplement parce que nous sommes en république !

    « La république, et c'est sa force, et c'est son identité, affirme qu'en son sein l'élection et le rôle d'un individu dans la société ne seront plus jamais liés à une quelconque hérédité. Et ce qui est vrai pour les dirigeants, qui seront désormais élus selon leurs mérites par les suffrages de leurs égaux, est aussi vrai pour les citoyens dont le statut ne peut, en aucune façon, être lié à l'hérédité biologique. Voilà pourquoi l'instauration d'un test ADN pour décider du sort d'un individu est une violation de la Loi républicaine et un scandale constitutionnel... »

    « Terra Nova » est le nom qu'a pris le groupe de réflexion du Parti socialiste, pour qui le propos de Philippe Val est parole d'évangile. « Terra perennis » serait le nom que prendrait un groupe de réflexion royaliste, ou simplement de citoyens français qui veulent simplement rester ce que l'Histoire les a faits, et continuer à vivre selon leurs coutumes et leurs traditions sur la terre que l'Histoire a faite leur. Et qui, pour cela, opposeraient la juste pensée de Charles Maurras aux lubies d'un Philippe Val ou d'un Vincent Peillon : 

    « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie... » (L'Action française, 6 juillet 1912).    

    Pour écouter la chronique de Philippe VAL, cliquez sur le lien ci-dessous : 

    podcast
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/