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France et politique française - Page 2976

  • De la nullité de Fillon et de ses mesures

    On laisse à Nicolas Boileau la responsabilité de ses édifiants propos (publiés sur ce site – ndlr) en faveur de François Fillon. On pense ce qu’on veut du néo-FN (c’était quoi l’ancien FN ? Le point de détail et la nostalgie de la milice ?), mais le néo-FN ne se soumet pas à Castries et aux Bilderbergs. Le néo-FN ne menace pas le risque bénin en médecine qui risque de s’étendre à toute la médecine. Il semble que Fillon a vu sa campagne exploser grâce aux patrons qui ont vu que Juppé n’était pas le bon candidat. Trop gauche et médiatique.

    Je cite Marine qui fait le point entre les liens entre Macron-Rotshchild et Axa-Fillon-Bilderbergs.

    « Sur tous les sujets de fond, ils sont parfaitement d’accord. Ils s’inscrivent dans l’UE, la soumission aux traités, la politique d’austérité, ils refusent les frontières nationales, le patriotisme économique, la moindre forme de protectionnisme, ils veulent gagner de la compétitivité en effondrant les salaires, ils sont tous les deux pour la suppression de la durée légale du travail (…), pour la destruction d’un système de protection sociale auquel les Français sont extrêmement attachés », a accusé l’eurodéputée.

    Comme tous les bourgeois honteux, Nicolas Boileau pleure les ratés du catholicisme au FN, et le faible soutien aux familles. Or les familles bourgeoises et cathos sont depuis longtemps rentrées à la niche (elles ne sont pas très révolutionnaires) et elles se soumettent à Fillon, qui leur garantira une baisse des remboursements médicaux pour rassurer les marchés – en attendant la disparition du cash façon hindoue pour rassurer les banksters. Mais elles s’en foutent les familles cathos car en général elles sont très bourgeoises ; soit elles ont du pognon, soit elles se foutent de la manière dont on croquera ce qui reste de Français à 1000 ou 1500 euros par mois. Ce n’est pas leurs oignons. Elles sont rassurées comme le dit très bien Houellebecq par la bêtise de Fillon, comme elles étaient rassurées par la bêtise de Bayrou. On change de guignols (Renzi, Juppé, Cameron) pour poursuivre la même politique et ça suffit au téléphage.

    Enfin Fillon n’est pas Trump. Trump incarne pathos, colère et tout. Fillon incarne la continuité de la soumission à la française. Le Français n’est jamais rassasié d’en reprendre plein le cul ou le QI. Il en redemande, c’est sa nature de bourgeois ou de petit-bourgeois. On cite Céline encore et toujours :

    Tout ça plus décidé que jamais à ne jamais céder un pouce de ses Fermes, de ses Privilèges de traite des blancs par guerre et paix jusqu’au dernier soubresaut du dernier paumé d’indigène. Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes.

    Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit.

    Quant à la russophilie de Fillon je demande à la voir.

    Augustin Courteille

    http://www.voxnr.com/7106/de-la-nullite-de-fillon-et-de-ses-mesures

  • Marine Le Pen à l’épreuve de l’élasticité ?

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    De révocations en provocations internes, l’élastique se tend chaque fois un peu plus. Mai 2017 est à la fois proche… et lointain.

    Il y avait quelque chose de tout aussi poignant que déroutant, que d’entendre Marine Le Pen, lors de son dernier passage dimanche sur le « Grand Jury RTL« , marteler à propos du récent tangage opposant Florian Philippot à Marion Maréchal-Le Pen : « Cela n’a pas d’importance. » Une sorte de méthode Coué pour signifier « Circulez, il n’y a rien à voir ». Poursuivant, ce qui est important, que la France « retrouve sa souveraineté… que le peuple recouvre sa liberté ». Oui, mais pour quoi faire et pour aller où ?

    Alors, qu’est-ce qui n’a pas d’importance ? Une certaine vision anthropologique de l’homme ? La place de la famille en tant qu’élément organique essentiel constitutif de la société ? Et pourtant, qui ne voit que nous sommes à l’heure où le sens de l’Histoire est en train de passer de bâbord à tribord, que les peuples sentent la supercherie du projet global qui fait de l’homme-individu un être réduit à sa condition d’agent consommateur de biens planétaires ? Nous sommes à l’heure où ces mêmes peuples expriment de façon encore plus ou moins consciente, plus ou moins assumée, la nécessité de retrouver leurs racines, cherchant des appuis naturels qui sont le meilleur rempart de ce monde réel combattu et raillé depuis 40 ans par les élites mondialisées. Au premier rang de ses appuis, la famille et, en Occident, une certaine vision de la famille, celle dont la chrétienté n’a pas le monopole, mais qu’elle a su faire sienne et maintenir jusqu’aux années 1960.

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  • Vincent Peillon : l'un des Grands Prêtres de la Nouvelle Religion Républicaine entre en campagne

    Dans son cas, pas de discussion, d'hésitation, d'incertitude : c'est l'adversaire pur, l'ennemi déclaré 

    Dès l'annonce de sa candidature à la primaire de la  gauche, il l'a dit et redit, sur tous les plateaux télé et devant les micros de toutes les radios : « Notre identité, c'est la République ».

    Avec le retour de ce Grand Prêtre fanatique de la Révolution, ce sont tous les grands ancêtres, Robespierre et Saint Just en tête, qui reviennent en force, et c'est Clemenceau aussi, qui disait - avec raison - que la Révolution était « un  bloc » et qu'elle n'était pas terminée.

    Et le court extrait que vous lisez sur le montage ci dessous est tiré du livre de Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008) :

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    Ecoutez les douze minutes du montage suivant (d'ailleurs, assez mal fait, et assez désagréable, dans la forme...) : vous y entendrez un Peillon totalement anti-catholique, et désireux de détruire la religion traditionnelle de la France pour la remplacer par une religion républicaine : 

    Et vous verrez qu'il parle exactement comme Viviani, devenu un obscur méconnu aujourd'hui.

    Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de « L'Humanité » et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononça ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !... 
    « ...Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...

    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...

    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...

    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...

    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...

    ...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.

    Ensemble, d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus...

    ...La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...» 

    Chantal Delsol a raison : quand Vincent Peillon, ex-ministre de l'éducation nationale, déclare « qu'il faut arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social », quand il concocte une charte de la laïcité obligatoire, « il est dans le rôle parfait d'un idéologue un peu daté, persuadé que l'état peut éduquer les enfants à la place des parents et en faire un bataillon de petits soldats à son service et à sa solde. Il ne faut pas hésiter à le dire : c'est du fascisme. Ce n'est pas parce que Monsieur Peillon parle au nom des Lumières qu'il peut tout se permettre. Arracher l'enfant à l'influence de sa famille pour le mettre sous influence étatique, c'est meurtrier de toute façon, quelle que soit l'idéologie au nom de laquelle on le fait. Devant cela, nous n'avons plus qu'à entrer en dissidence... » 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Octobre 2016 - Main basse sur l'agriculture et sa crise

  • Cette discorde au FN a le grand mérite de clarifier bien des choses

    Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy évoque la discorde au sein du FN. Extrait :

    "[...] Toujours est-il que l’opposition entre le FN « canal historique », représenté par Marion Maréchal, et le « néo-FN », représenté par Florian Philippot, est à son comble. Le second veut tout axer sur l’économie (avec un programme, hélas, très à gauche) et la défense de la souveraineté française. Le premier est bien plus attaché aux libertés économiques et veut également défendre l’identité de la France.

    Marine Le Pen pourrait parfaitement jouer les deux partitions – « marcher sur les deux jambes de l’identité et de la souveraineté », comme disait joliment un cadre du parti. Au lieu de quoi, refusant depuis des mois, semble-t-il, de débattre avec ses principaux lieutenants de la stratégie de la campagne, elle a laissé s’envenimer une querelle potentiellement mortelle pour le FN.

    Sa nièce, se trouvant seule en mesure de résister à la sorte d’OPA de M. Philippot sur l’appareil du parti – et sur les investitures aux législatives –, paraît prendre son autonomie.

    En la déclarant « seule et isolée au sein du FN », Florian Philippot a réveillé une « bronca » qui couvait. D’autant que Marion ne faisait que rappeler la doctrine officielle du FN sur l’avortement.

    Sa tante a déclaré – avant de tenter, trop tard, de le faire effacer d’internet – qu’elle n’avait défendu cette position que par concession tactique pour prendre le contrôle du parti. Si c’est le cas, ce n’est pas très rassurant sur le crédit que l’on peut apporter à ses promesses actuelles. En tout cas, Marine Le Pen a tout intérêt à parler vite, et en chef. Sans quoi, le FN risque fort d’exploser prochainement. Et elle a tout intérêt à donner davantage de poids à Marion Maréchal qui « colle » beaucoup mieux à l’électorat et à l’évolution de la société française que son rival. Sans quoi le FN risque fort de ne pas être au deuxième tour..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le socialiste Jack Lang souhaite que l’arabe soit enseigné dans nos écoles

    Le socialiste Jack Lang milite depuis plusieurs années pour que la langue arabe soit enseignée dans les écoles françaises. Placé par le PS à la tête de l’Institut du monde arabe, Jack Lang, grand amateur de voyages au Maroc, redouble d’efforts en ce sens.

    Durant une semaine entière, il organise la fête de la langue arabe à l’Institut du monde arabe.

    « Le monde arabe fait partie de nous-mêmes. Et c’est une chance d’avoir été ensemencé par ses cultures. Il faut le revendiquer avec fierté. »

    « Entre 2000 et 2002, quand j’étais ministre de l’Education nationale, je me suis bagarré pour l’enseignement des langues vivantes dès le CP, et en particulier de l’arabe. On a alors augmenté de 43 % le nombre de postes certifiés en arabe en deux ans. Le mouvement s’est ensuite ralenti. Depuis deux ou trois années, on sent toutefois un réveil. Najat Vallaud-Belkacem s’est engagée plus clairement que ses prédécesseurs sur ce sujet. »

    Jack Lang estime que la langue arabe doit être traitée comme l’anglais. Dans un souci d’intégration pour tous ?

    Et d’ajouter : “nous sommes dans un pays où la langue arabe devrait être reine” car c’est “la quatrième langue la plus parlée au monde, la sixième officielle des Nations Unies, la cinquième en France”.

    http://www.medias-presse.info/le-socialiste-jack-lang-souhaite-que-larabe-soit-enseigne-dans-nos-ecoles/66276/

  • Conférence Dextra 16/12 « La révolution conservatrice vue de France » Par Thierry M

     
    Ce dernier vendredi soir de 2016 en vous attendant pour la rentrée de janvier 2017, 
    nous vous attendons nombreux au « Molière » 
    12 Rue de Buci, 75006 Paris. 
    Pour rencontrer Thierry M, 
    étudiant en histoire politique.
    Qui nous parlera de la révolution conservatrice allemande et de son influence en France.
    Venez nombreux pour cette dernière conférence de l’année.

  • Alexandre Devecchio : « De la génération Dieudonné à la génération Zemmour »

    Cv2J2jlUkAIHEbq.jpgAlexandre Devecchio, 29 ans, est une des figures montantes du Figaro et de l’espace de débat sur lefigaro.fr. Il vient de publier un ouvrage atypique, Les Nouveau Enfants du siècle (éd. du Cerf)  en référence à Alfred de Musset et sa Confession d’un enfant du siècle. En sa qualité de reporter, il a enquêté et dressé un état des lieux de la génération française née depuis 1989. Son constat est sans appel : le jeunesse française est segmentée et antagoniste. Elle est éclatée en familles opposées : djihadistes, identitaires, réacs… qui forment tout autant de fractures ethniques, religieuses, culturelles et sociales.

    Alexandre Devecchio regroupe la jeunesse en trois groupes distincts : la génération Coran, qui recherche une identité de substitution dans l’Islam radical, la génération Zemmour, qui veut préserver l’identité nationale, et la génération Michéa, qui se bat pour les valeurs et que l’on a retrouvé au coeur de La Manif pour tous. Pour l’auteur, toutes ces “tribus” ont un point commun : la détestation des acquis de Mai 68 : le libéralisme culturel, le relativisme et la mondialisation.   Invité de Martial Bild sur TV Libertés, il s’en est expliqué.