France et politique française - Page 3006
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Gilles Pennelle - Migrants - Le mensonge
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Primaire : les enseignements du scrutin
A quand la fermeture des instituts de sondage ? C’est la question que les Français peuvent légitiment se poser après l’écrasante victoire de « l’eunuque » (surnom de Fillon) au premier tour des primaires. Alors que la caste médiatique catégorisait Fillon parmi les petits candidats jusqu’à la semaine dernière, Flamby 1er prophétisait il y a quelques mois : « Il n’y en aura que deux, Juppé et Sarkozy. Fillon n’a aucune chance ».
Quelle analyse faire du 1er tour de cette primaire ?
La forte participation indique que les Français « de droite » ne veulent pas en reprendre pour 5 ans d’un gouvernement socialiste.
Ils se sont mobilisés pour désigner leur champion et éviter une nouvelle défaite en mai 2017.Les Français ne veulent plus de Sarkozy.
Battu en 2012 et détesté à gauche comme dans son camp. Le programme de Fillon est sensiblement le même que celui de Sarkozy, le personnage en moins. L’élection a donc bien été remportée à droite, mais le rejet de Sarkozy a porté les électeurs sur le candidat Fillon.En dépit de la propagande médiatique, les électeurs ne veulent pas d’un vieux briscard du centre gauche.
« Ali Juppé » est presque mathématiquement certain de perdre cette primaire de la droite. Ses soutiens médiatiques et communautaires (musulmans) ne suffiront pas à renverser la tendance.Les catholiques doivent cesser de croire en la démocratie
J-F Poisson était présenté, à tort, comme le candidat catholique « anti-système ». Certaines organisations avaient même appelé à voter lors des primaires pour le candidat Poisson en espérant créer la surprise. Avec 1.5% de votes, c’est un échec total. Mathématiquement, les catholiques sont et resteront largement minoritaires en France. Ils n’ont rien à attendre d’un scrutin national.http://www.contre-info.com/primaire-les-enseignements-du-scrutin#more-42904
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Journal du Lundi 21 novembre 2016 - Politique / Fillon écrase la concurrence
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Preuve par l’image : des organisations musulmanes ont appelé discrètement à voter Juppé lors des primaires de la droite
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François Fillon, premier imam de France ?
Malgré les postures de la dernière coqueluche des médias, rien ne changera sur le front du Grand Remplacement islamique.
À l’époque, nos compatriotes étaient déjà tellement anesthésiés qu’ils n’ont guère réagi à l’inauguration, par le Premier ministre de la France, un certain… François Fillon, d’une mosquée à Argenteuil. C’était le 28 juin 2010. Il est vrai que nos médias complaisants n’avaient guère relayé plus que cela la fameuse nouvelle. Le site marocain atlasinfo.frs’en était alors ému en ces termes : « Jamais un Premier ministre ne s’était déplacé pour l’inauguration d’une mosquée, en banlieue dite “sensible” qui plus est. »
Le scandale était pourtant là. Que la France, incarnée par le Premier ministre, se prosternât devant la future première religion du pays, ce, afin de promouvoir un lieu de culte (la mosquée Al Ihsan, d’une superficie de 3.000 m2, contrôlée par l’Algérie, qui y nomme l’imam), faisait l’effet d’un coup de tonnerre. À bas bruit, néanmoins.
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Primaire : le FN appelle les électeurs qui ont voté pour davantage d'identité, d'autorité et de sécurité
Communiqué de Philippe Vardon, Conseiller régional de PACA et membre du Bureau départemental FN 06 :
"A travers leur vote pour Nicolas Sarkozy, hier lors de la primaire du centre-droit, ce sont 35% d'électeurs [?] qui ont réclamé davantage d'identité, d'autorité et de sécurité.
En effet, quoi qu'il en soit de la réalité du bilan de Nicolas Sarkozy ou de la sincérité de ses convictions, c'est bien ces thématiques que celui-ci avait placé au cœur de sa campagne.Et ces électeurs, comme de manière plus marginale ceux ayant voté pour Jean-François Copé ou Jean-Frédéric Poisson, se retrouvent aujourd'hui orphelins. Il semble en effet évident que – quels que soient les ralliements opportunistes ou les calculs – ni Alain Juppé, ni François Fillon ne peuvent répondre à leurs aspirations. Leurs atermoiements sur la question des migrants ou leur faiblesse face à l'islamisme radical les disqualifient clairement. François Fillon avait en effet déclaré qu'il accueillerait des migrants dans sa commune s'il était encore maire, et a notamment été le premier chef de gouvernement à inaugurer une mosquée (à Argenteuil).
Identité, autorité, sécurité sont au cœur du projet pour la France porté par Marine Le Pen, et c'est autour de sa candidature de rassemblement du peuple français – au-delà des étiquettes partisanes et des parcours politiques – que doivent se mobiliser tous les patriotes."
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PRIMAIRE DE LA DROITE : LE CANDIDAT DU SYSTÈME LOIN DERRIÈRE FILLON
Un communiqué de Carl Lang, Président du Parti de la France :
En choisissant massivement François Fillon lors du premier tour de la Primaire, les électeurs de droite ont d’abord sanctionné le candidat favori du système politico-médiatique, Alain Juppé présenté depuis des mois par tous les instituts de sondage et les politologues comme le vainqueur annoncé.
Il reste à confirmer au deuxième tour le rejet d’Alain Juppé qui serait le pire des candidats de la droite et du centre pour la France française.
Si certaines positions-en particulier dans le domaine des relations internationales- de François Fillon peuvent sembler aller dans le bon sens, le Parti de la France rappelle que, par son parcours, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy reste cependant un homme de l'établissement politique co-responsable de la situation dramatique dans laquelle se trouve notre Pays.
Le relèvement de la France ne peut venir que de la mise en place d'un État national fort, de la défense de notre identité française et de nos valeurs européennes de civilisation ainsi que du refus de la colonisation migratoire et de l’islamisation de la France.
Pour mener cette bataille politique de résistance nationale, Le Parti de la France sera au rendez-vous des élections législatives de 2017.
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Bernard Monot présente le Bulletin économique de la semaine. 11/11/2016
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Nouvelle donne?
Encore un résultat que les sondeurs n’ont pas vu venir, dont il n’ont pas su en tout cas mesurer l’ampleur. Avec plus de 44% des voix au premier tour de la primaire de la droite et du centre, François Fillon écrase la concurrence, prend une solide option sur le second tour devant un Alain Juppé-candidat-chouchou-des-médias assommé (28,6%) et un Nicolas Sarkozy sèchement éliminé ( 20,6%), renvoyé à ses chères conférences au Qatar. Les autres candidats n’ont fait que de la figuration : environ 2,5% de suffrages pour Bruno Lemaire et NKM, 1,5% pour Jean-Frédéric Poisson, 0,3% pour Jean-François Copé. Les gaullistes, les politologues, les Français ayant un brin de mémoire le savent parfaitement, rien n’est plus étranger à notre régime présidentiel, un des rares en Europe, rien de moins conforme à l’esprit de la Ve République, telle qu’elle a été souhaitée par De Gaulle adversaire du régime des partis, que le principe même d’une primaire. Depuis la première primaire ouverte organisée par le PS , idée géniale de gauche reprise comme souvent par la droite, l’élection présidentielle n’est plus la rencontre entre un candidat élu au suffrage universel et la nation. Avec la primaire ou seule une partie de l’électorat se déplace, nous assistons à un court-circuitage du premier tour de l’élection présidentielle qui avait valeur de primaire nationale.
Environ 4 millions de nos compatriotes, sur les 44 millions d’électeurs français, se sont déplacés hier pour choisir le champion de la droite libérale. Les enquêtes indiquent aussi qu’à peu près 15% des votants à cette primaire - peu ou prou 600 000 électeurs - étaient des gens de gauche. Persuadés de l’élimination du candidat socialiste dés la premier tour de la présidentielle, ils sont venus principalement pour éliminer Nicolas Sarkozy en votant très majoritairement pour Juppé, et choisir le candidat qui aurait à leurs yeux le plus de chance de l’emporter contre Marine Le Pen au second.
Soutenu par les nombreux adversaires de Nicolas Sarkozy, les adhérents-sympathisants de droite les plus européistes et immigrationnistes, le ventre mou du centrisme, Ali Juppé comme le surnomme beaucoup de ses adversaires sarkozystes sur les réseaux sociaux, espérait bénéficier de ce rejet anti-Sarko. Le résultat de ce dimanche fut aussi un référendum anti-Juppé pour le peuple de droite, ne se reconnaissant pas dans ce candidat des élites médiatiques et bien-pensantes.
Capitalisant sur le double rejet de MM. Juppé et Sarkozy, M Fillon a réussi à apparaître comme un homme neuf, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes pour un politicien qui fut élu député pour la première fois en 1981 et ministre sous le gouvernement Balladur en 1993. Il n’est surtout pas neutre que ce soit le candidat de droite le plus libéral, le plus transgressif sur le plan économique, qui soit le grand vainqueur de ce premier tour des primaires.
François Fillon, crédité d’avoir dit la vérité avec sa fameuse sortie sur notre Etat en Faillite, commença séguiniste, gaulliste social. Il apparaît plus circonspect sur les bienfaits de la mondialisation qu’un Juppé, mais clame aujourd’hui son admiration pour Margaret Thatcher… à un moment ou les peuples réclament plus de protections face à la violence de l’ultra libéralisme mondialiste - on l’a vu avec le Brexit et l’élection de M. Trump. Mais il est aussi plus en phase avec les valeurs de la droite traditionnelle, majoritaires chez les électeurs, obtenant notamment, alors même qu’il ne remet pas en cause le mariage pour tous, le soutien de Sens commun. Son langage de fermeté face à l’islamisme, sa volonté d’un rapprochement avec la Russie de Poutine, son pragmatisme au sujet du régime de Bachar el-Assad, bouclier des chrétiens syriens, rempart contre le djihadisme, ont aussi contribué à lui forger une image d’homme sensé et responsable chez les adhérents de son parti.
Si Alain Juppé clamait ces derniers mois qu’il était le meilleur rempart contre un Nicolas Sarkozy accusé de complaisances coupables vis-à- vis du programme identitaire et sécuritaire du FN, M. Sarkozy lui répétait à qui voulait l’entendre qu’il était le meilleur rempart contre l’élection de Marine Le Pen. L’ex chef de l’Etat a redit hier soir dans son allocution actant sa retraite de la vie politique (?) et son soutien au second tour pour Fillon, son hostilité contre l’opposition nationale. Il a exhorté les électeurs à « ne pas emprunter la voix des extrêmes», «le chemin du pire». Même son de cloche d’un Juppé qui entend a-t-il dit, «rassembler contre le FN qui nous entraînerait vers la pire des aventures».
François Fillon, constate Bruno Gollnisch, n’a jamais manifesté dans le passé de fortes préoccupations sur l’atomisation communautaire de notre pays, ne s’est jamais vraiment opposé à l’immigration de peuplement, nos abandons de souveraineté à l’hydre bruxellois ou à l’Otan; il reste lui aussi un adversaire résolu du FN. L’année dernière, comme c’est original, il pronostiquait sur France Inter une guerre civile si les nationaux et autres patriotes souverainistes arrivaient au pouvoir. Il appelait de ses vœux à une « offensive » contre « la montée régulière du FN dans l’opinion ». Il invitait ainsi à « ne pas jouer l’avenir de (nos) enfants et de (notre) pays à la roulette russe ». Il déclarait aussi en février 2015 qu’en cas de second tour PS-FN à la présidentielle, il voterait pour le candidat socialiste.
Marine le relevait hier, «la présidentielle, ce ne sont pas des partis politiques qui présentent un candidat (…), c’est un candidat qui se présente et qui est soutenu par un ou plusieurs partis», et c’est aussi un autre enseignement de ce scrutin, «Jamais ils (les candidats à la primaire, NDLR) n’ont autant parlé que dans cette primaire de sécurité, jamais ils n’ont été aussi opposés à la mondialisation sauvage, jamais on a parlé autant de protectionnisme. C’est nous qui posons les termes du débat et ils tournent autour».
Et Le Figaro de noter encore cette analyse faite dans l’entourage de Marine Le Pen : «C’est une droite perdue, déboussolée, qui ne veut ni de Sarkzoy, ni d’un Juppé balladurisé plus vite que prévu, qui (s’est donné) à un homme tellement courageux qu’il a été incapable de s’élever contre Sarkozy pendant cinq ans». A charge pour l’opposition nationale de savoir fédérer un électorat sarkozyste pour partie désormais en déshérence, qui ne retrouve pas chez M. Fillon la fermeté affichée par l’ex président de la République sur les questions migratoires et sécuritaires au cours de cette campagne.
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Primaire de la droite : Fillon écrase tout, Sarkozy c’est fini !
Grand vainqueur du premier tour de la primaire de la droite et du centre, François Fillon a déjoué les pronostics et rafle la première place (44%) loin devant Alain Juppé, deuxième (28,3%).C’est un échec cuisant pour Nicolas Sarkozy (20%), qui a été éliminé dès le premier tour. Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint et responsable du service politique au Parisien – Aujourd’hui en France, décrypte cette soirée historique.