Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 3087

  • Journal du Lundi 19 septembre 2016 : Politique / FN : lancement de campagne aux Estivales

  • Bernard Antony reste dubitatif sur "l’islam compatible avec la République"

    Bernard Antony commente les estivales du FN à Fréjus : 

    6a00d83451619c69e201b7c894d323970b-320wi.jpg"Disons d’emblée qu’il y a au moins un point sur lequel nous approuvons totalement sa ligne, parce qu’elle est, il est vrai, la nôtre depuis toujours, la sortie de l’Union Européenne. « Sortons de cette Europe-là ! » fut et demeure en effet le slogan que nous lançâmes. Rien que cela justifiera peut-être l’an prochain un vote positif.

    Sur la question majeure de l’avenir de l’islam en France, le discours de Marine n’a guère tranché avec beaucoup d’originalité sur la commune ritournelle de « l’islam compatible avec la République ». Propos superficiel ignorant à la fois la nature fondamentale de l’islam et l’expérience que l’on en a à partir des 50 pays où s’exerce aujourd’hui sa pleine domination plus ou moins coercitive ou cruelle.

    Marine, irréductiblement jacobine, n’a pas non plus tenu des propos de clarification sur les rapports des lois religieuses, des lois de la République et de la loi morale universelle. En effet les lois particulières aux religions ne sauraient être imposées à tous (charia – observances talmudiques – commandements de l’Église…). En revanche, les lois de la République ne sauraient bafouer la loi naturelle. Et notamment, pour ce qui est du respect de la vie innocente.

    Marine demeure donc décevante pour ce qui est de l’exigence de remplacement de la loi Veil par une loi d’accueil à la vie.

    Sur la question de l’éducation, les propos tenus par son invité, l’enseignant Jean-Paul Brighelli, méritent un accueil nuancé. On ne peut le suivre sur sa péremptoire condamnation du « chèque-éducation », selon lui « idée pseudo-libérale et totalement dénuée de sens ». On ne peut dire en si peu de mots autant d’absurdités sur la question !

    La formule du « chèque-éducation » est appliquée avec bonheur dans certains pays. Ce n’est pas une idée « pseudo-libérale » mais fondamentalement une réforme de liberté de l’éducation et d’égalité fiscale. Mais elle va certes à l’encontre de l’idéologie jacobine étatiste, à l’origine de tous les totalitarismes.

    Sur les questions majeures de l’indépendance nationale et de l’identité, l’Institut du Pays Libre approuve donc globalement les propositions du FN. Mais il regrette sur les questions « sociétales » des positions semblant baigner toujours plus, peut-être pour récupérer des voix à gauche, dans une sorte de marinade archéo-jacobine."

    Bernard Antony interviendra samedi 24 septembre au Parc des Expositions à Orange aux côtés de Stéphane Blanchonnet, Jean-Pierre Maugendre, Guillaume de Tanouärn, Ivan Rioufol, Gabrielle Cluzel, Cécile Edel, Béatrice Bourges, Jean-Claude Martinez à l'occasion du Forum de l’Union des Droites organisé par Jacques Bompard.

    Philippe Carhon

  • Brûlante inactualité

    Ils étaient déjà 23 % en 2007 : les Français sont aujourd’hui près de 40 % à estimer que la présence d’un roi au sommet de l’Etat aurait des conséquences positives sur l’unité nationale et la stabilité gouvernementale. Tels sont les chiffes, sans appel, d’un sondage réalisé par BVA pour l’Alliance Royale à la fin du mois d’août, auquel les médias de l’oligarchie, à l’exception notable du Figaro, se sont bien gardés de donner l’importance qu’il méritait à l’aube d’échéances politiciennes dont ils font leurs choux gras.  

    Pour 31 % des Français (contre 24 % en 2007), remplacer le président de la République par un monarque donnerait une meilleure image de la France dans le monde, 29 % d’entre eux étant même prêts à voter pour un candidat royaliste au premier tour de l’élection présidentielle (20 % en 2007), ce qui, si ce chiffre se vérifiait, pourrait compromettre bien des plans tirés sur la comète par ceux qui croient leur présence au second tour inéluctable uniquement parce que les médias officiels le leur font croire.

    Cette progression est évidemment due à la façon dont nos deux derniers présidents ont dévalorisé la fonction présidentielle, ce qui prouve bien, comme l’a judicieusement compris Emmanuel Macron, que les Français n’ont jamais fait leur deuil de la figure royale. Montebourg ou Mélenchon se trompent lorsqu’ils visent, dans une VIe république, une dévalorisation encore plus grande de l’exécutif. C’est au contraire l’autorité que les Français plébiscitent, une autorité non pas stupidement répressive, comme sait l’être la Marianne quand il lui prend de montrer les muscles, mais créatrice de lien social parce que placée au-dessus de partis qui ne représentent que leurs propres intérêts ou les intérêts de ceux dont ils sont la courroie de transmission. Pour Frédéric Rouvillois, professeur de droit constitutionnel à Paris-Descartes, ces chiffres sont « très impressionnants [...]. Dans la mesure où la question de la monarchie est justement d’une brûlante inactualité, ce sondage révèle comme des lames de fond ou des courants en profondeur qui agitent l’opinion publique »*.

    « Brûlante inactualité » : l’oxymore dit l’essentiel, à savoir l’insatisfaction profonde des Français face à un régime qui, non content de ne pas leur assurer du travail et de se satisfaire d’une gestion sociale du chômage, d’ailleurs de plus en plus onéreuse, ne les protège même plus. Et je ne parle pas seulement des attentats : l’Europe, l’immigration, la perspective d’un traité transatlantique nous livrant pieds et poings liés à l’hégémonie américaine et que Bruxelles négocie toujours, c’est la France dans son être charnel qui est menacée, c’est son unité sociale et culturelle qui est déchirée. Or le quinquennat d’Hollande a fini de déconsidérer une république qui ne semble plus qu’un talisman verbal aux yeux d’une grande majorité de nos compatriotes. Si «  inactuelle », donc, que peut apparaître la question institutionnelle, le malaise des Français est bien « brûlant », tout simplement parce qu’est brûlante la situation du pays. Or, en France, comme par le monde, on a déjà vu les régimes les mieux établis s’effondrer en quarante-huit heures.

    Un autre sondage, réalisé du 30 août au 1er septembre, c’est-à-dire en même temps que le précédent, mais par l’IFOP pour Atlantico, le confirme de manière tout aussi impressionnante : 75 % des Français ne sont pas touchés par l’emploi des termes «  valeurs républicaines » et « république ». Comme l’observe Jérôme Fourquet, directeur du Département opinion publique à l’IFOP, on assiste là à « un phénomène de saturation », « en particulier en ce qui concerne les valeurs républicaines, avec une forte dégradation depuis mai dernier » (ils étaient 65% en mai 2015) [2]. Et on peut prévoir que la campagne électorale ne fera qu’aggraver ce phénomène ! Car on assiste parallèlement à une discrédit croissant de la parole politique : les Français ne se sentent « davantage touchés » qu’à 26 % (contre 38 en mai 2015) quand les politiques leur parlent d’identité nationale. Pourquoi ? En raison, évidemment, « du décalage observable entre les valeurs proclamées et les valeurs déclinées dans la réalité »**.

    On n’en sera pas étonné, c’est au FN que la thématique de l’identité nationale est la plus forte : 48 % s’y sentent « davantage touchés » par cette thématique, contre 10 % par celle de la république. Ce qui se traduit pas un autre décalage croissant : entre le discours officiel du FN et son électorat. Lorsque Marine Le Pen centre son propos sur la république ou les valeurs républicaines, elle délaisse 90 % de ses électeurs ! Un décalage que confirme le sondage sur la monarchie : alors que seuls 4 % des sympathisants de la gauche seraient favorables à l’exercice du pouvoir par un Roi, ils sont 37 % au Front National ; quand à peine 20 % des sympathisants de gauche estiment qu’un roi à la tête de la France peut avoir des conséquences positives sur l’unité nationale, ils sont 55 % au FN ! Comme le commente encore Frédéric Rouvillois, « ce qui est curieux, c’est qu’une partie importante des électeurs du Front national sont d’anciens électeurs de gauche ! Autrement dit, ces anciens électeurs de gauche, en allant vers le Front national, s’aperçoivent qu’une forme monarchique du pouvoir pourrait s’avérer positive »*.

    Et gageons que ce décalage croissant pourrait même finir par lasser les meilleures volontés si le parti continue d’en rajouter dans la surenchère laïciste pour contrer la surenchère islamiste. Etendre à tout l’espace public l’interdiction du port non seulement du voile islamique mais également des « grandes (sic) » croix et des kippas serait faire preuve d’aveuglement et donc de faiblesse puisque cela reviendrait à tomber dans le piège tendu par les islamistes : amener le législateur français à traiter de la même façon la tradition judéo-chrétienne, qui fait corps avec notre être, et des provocations identitaires étrangères à notre sol. Mais comment en serait-il autrement lorsqu’on ignore la spécificité, tant charnelle que spirituelle, de notre nation pour une conception idéologique, désincarnée de la France — la laïcité, les valeurs républicaines — que, finalement, partagent LR, PS et FN ? François Hollande, le 8 septembre dernier, à la suite de Sarkozy le 8 octobre 2015, ne définissait-il pas la France comme une simple «  idée », évidemment soluble dans cette autre idée qu’est la république ...et, surtout, la conception que se fait de cette même république Terra Nova, le groupe de réflexion socialiste devant lequel il s’exprimait salle Wagram ?

    On a beau jeu, ensuite, de reprocher au maire de Béziers sa reprise, du reste peu originale, de la phrase hypothétique de De Gaulle sur la France, pays de race blanche. Voilà à quelles oppositions stériles entre des définitions de la nation aussi fausses l’une que l’autre aboutit le refus de toute rigueur et formation intellectuelles pour l’électoralisme le plus immédiat. Un jeune campeur d’Action française pourrait, à la fin de sa première université d’été, renvoyer dos à dos tenants d’une conception idéologique et d’une conception ethnique du peuple français, lequel « est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation », selon le mot de Bainville. Encore faut-il qu’une laïcité oublieuse de son inspiration chrétienne ne dissolve pas ce composé qui doit être pensé dans son unité culturelle, spirituelle et historique. À la veille d’échéances importantes, ne réduisons pas la France à un ectoplasme conceptuel pour le plus grand bonheur des mondialistes !  François Marcilhac

    L’Action Frrançaise 2000

    Le Figaro du 2 septembre 2016  **  Sur Atlantico le 5 septembre 2016

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Marine est là

    Ce texte est une tribune libre.

    Cela signifie que MPI ne partage pas obligatoirement ce qui est dit, mais estime qu’il est intéressant de le porter à la connaissance de ses lecteurs.

    Marine-Le-Pen.jpgLa plupart des journalistes s’interrogent, encore, sur le relatif silence médiatique de Marine Le Pen ; pourtant, elle avait bien précisé, après les élections régionales, qu’elle prenait ses distances avec certains médias peu dignes d’intérêt, parce que trop enclins à caricaturer et à déformer ses propos. Et que, d’autre part, elle se donnait un temps de réflexion pour, ensuite, se concentrer sur son engagement à l’élection présidentielle. La surprise n’a donc pas lieu d’être. De toute façon et de manière générale, elle n’a presque plus besoin d’expliciter ses positions : l’accélération de l’actualité vient conforter, aux yeux de tous (sauf des malvoyants), ses thèses sur la situation globale du pays. Les événements parlent pour elle et lui donnent raison.

    Marine Le Pen n’a jamais été réellement absente des débats : elle intervient moins, mais à bon escient. Elle pourrait rester encore plus discrète, tant il est vrai, que, sans avoir besoin d’intervenir directement, la plupart du temps tout tourne, toujours, obsessionnellement, autour de sa personne. Et ses propositions sont reprises par la majorité des nombreux candidats aux primaires de droite, mais aussi, malaisément, par des candidats de gauche, comme Mélenchon ou Montebourg. Preuve, s’il en est, que Marine Le Pen a déjà gagné la bataille des idées ; ce n’est pas une mince affaire dans un pays gangrené par l’idéologie post-soixante-huitarde. Mais cela ne sera pas suffisant pour conquérir la présidence de la République.

    Logiquement, dans une période normale, elle aurait peu de chances de l’emporter : trop nouvelle dans le paysage politique et son parti, le Front national, n’a pas assez d’élus de terrain, maires ou présidents de région. Oui, mais nous ne sommes pas dans une période normale, nous sommes en guerre contre un ennemi, l’islamisme et son corollaire le communautarisme, clairement identifié depuis longtemps par Marine Le Pen, mais que la déliquescence de l’État, structurée par quarante ans de laxisme gouvernemental, nous empêche de combattre efficacement. Et nous avons une situation économique catastrophique, dont, là encore, Marine le Pen est à peu près la seule à avoir fait le bon diagnostic et à y apporter des solutions de bon sens. Que l’on soit d’accord ou pas avec ses conclusions, il faut lui reconnaître un talent certain à savoir interpréter les aspirations du peuple. Rien que cela lui donne la légitimité pour prétendre à gouverner.

    Sondage après sondage, tous la mettent en bonne position pour être au second tour de l’élection présidentielle. L’hypothèse qu’elle puisse l’emporter devient de plus en plus plausible et, sans vouloir y croire vraiment, la classe politico-médiatique est complètement affolée : la panique est palpable. Même l’ineffable Taubira veut prendre sa part au combat contre Marine le Pen, mais tout ce que pourra faire l’ancienne ministre de la Justice, avec sa morgue habituelle, son arrogance et son langage de gauchiste, c’est écœuré, encore un peu plus, le peuple de tous les poncifs éculés sur « l’extrême droite » qu’elle va, à coup sûr, nous débiter. Avec elle, à la tête des croisés anti-Le Pen, la gauche va, définitivement, perdre sa crédibilité. Quoique, Taubira ou pas, il semble que sa fin soit proche : un formidable suicide collectif est annoncé !

    En attendant, Marine est là, et bien là : dans tout le paysage politique français, dans toutes les têtes et dans le cœur de ses supporteurs. Sur ses deux jambes, avec en main l’essentiel de son programme : souveraineté et sécurité du pays. Cela peut sembler un peu radical, comparé à la soumission des autres candidats à l’idée européenne et à l’invasion migratoire, mais il faudra bien que le peuple tranche. Soit, il veut continuer avec les mêmes, soit, il ose le bleu Marine…

    Pour que la France reprenne des couleurs !

    Claude PICARD

    http://www.medias-presse.info/marine-est-la/61200

  • Trahison nationale : Hollande et Le Drian détruisent l’industrie d’armement française

    Remplacement du FAMAS : l’arbre qui cache la forêt !

    Le soldat français porte des brodequins fabriqués en Allemagne ou Croatie (société allemande HAIX), un casque américain fabriqué en France (l’américain MSA a racheté CGF Gallet en 2002), utilise un lance roquettes suédois (AT-4CS), …

    des missiles anti chars américains (Javelin, Hellfire), roule en Land Rover Defender britannique ou Ford Ranger américaine, tire avec des mitrailleuses belges (Minimi et MAG) et aura prochainement un fusil allemand (HK-416) !! Une première depuis l’adoption du premier fusil réglementaire français en 1717, bientôt seul le treillis sera encore intégralement français !!

    Annoncé par la presse il y a quelques jours, le choix du fusil allemand HK-416 comme vainqueur de l’appel d’offre européen AIF (Arme Individuelle Future) destiné à remplacer le FAMAS a de quoi faire grincer les dents. Sans remettre en question les qualités indéniables de l’HK-416 (qui n’a rien à voir avec le piteux HK G36 adopté par la Police nationale), force est de reconnaître que ce choix sonne le glas de l’armurerie française. "Le HK 416 a été supérieur aux autres fusils d’assaut. C’est la rolls des fusils d’assaut et la meilleure arme du monde. Il va équiper les soldats de l’armée française", se réjouit-on au sein du ministère. Certes... mais l’arme ne sera pas fabriquée en France. […]

    Écrit par Cyril Giraud (SIEL 79) - La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Trahison-nationale-Hollande-et-Le

  • De l’immigration de travail au Grand Remplacement

    La question migratoire a éclipsé toutes les autres problématiques politiques s’imposant à nos contemporains. Parmi les différents défis que nos sociétés européennes doivent relever, cette dernière suscite le plus de polémiques. L’antagonisme politique fondamental oppose désormais des Mondialistes à des Identitaires. Les premiers sont ultradominants. Leurs sensibilités vont d’un mondialisme intégral dissolvant les identités historiques dans une sorte de Tour de Babel métissée, à l’assimilationnisme de rupture avec le lignage d’origine. Entre les deux, beaucoup prônent la coexistence de communautarismes unis par un patriotisme contractuel.

    Schématiquement, le spectre va de Soros à Soral ; de Terra Nova au Front national 2.0. En face, les Identitaires sont attachés aux déterminismes biologiques et sociaux issus de milliers d’années d’histoire. Mais ils sont encore fragiles et peu nombreux, cette posture étant très récente.

    Pour les uns, cette immigration est bénéfique. Elle favoriserait la croissance économique ; elle suppléerait au déclin de la natalité des Français ethniques ; elle dynamiserait notre société, etc. Pour les autres, elle est une catastrophe car perçue comme un Grand Remplacement des populations historiques et donc la disparition programmée des peuples européens et de notre civilisation.

    Relevons au passage que cette immigration allogène fut initiée dès l’avènement de la Ve République. La politique inaugurée par le tandem Charles De Gaulle/Michel Debré est suffisamment explicite sur ce point, provoquant même un scandale lors de l’affaire des Enfants de la Creuse. Près de 2.000 orphelins réunionnais furent alors déportés en France européenne et placés dans des fermes. Dans le même esprit, sous la gouvernance de Valéry Giscard d’Estaing, des femmes africaines furent mariées à des paysans français esseulés. Et c’est loin d’être tout.

    Le constat est qu’aujourd’hui cette immigration allogène et leurs descendants réunissent entre douze à quinze millions d’individus (métis compris), majoritairement des jeunes, sur le territoire de la France européenne. Beaucoup sont parfaitement intégrés. On pensera aux Afro-Antillais, aux Asiatiques, à beaucoup d’Africains, aux Hindous, etc. En revanche, une partie non négligeable de Maghrébins génère quelques difficultés… (1).

    Pourquoi la spécificité maghrébine ?

    Délicat de discuter publiquement dans le contexte actuel sur les spécificités maghrébines. L’omerta est de mise dans la sphère publique. En revanche, dans l’espace privé, le débat est plus libre, même avec des quidams d’outre-Méditerranée. Notons que parmi ces Maghrébins beaucoup ne soulèvent aucune difficulté, qu’ils soient juifs, arabes ou kabyles. Ils vivent à côté de nous et avec nous. Certains d’entre eux – on pense bien évidemment à l’irremplaçable Eric Zemmour – s’assument comme les hérauts de la race blanche chrétienne. Mais d’autres sont irréductibles. Dans mon enfance, la vox populi qualifiait ces gens ingérables de « crouilles » (2).

    Le fait est que, depuis des centaines d’années, les côtes du Maghreb furent le siège d’une piraterie réduite au XIXe siècle. Ce sont les descendants de ces pirates, dont l’économie reposait sur le pillage, que nos dirigeants ont installés dans nos villes, hier, et maintenant dans nos campagnes. Trois minutes de conversation honnête avec un Maghrébin musulman bon père de famille suffisent à s’en convaincre. Nous eûmes cette conversation alors qu’on m’avait volé un beau vélo (pneux Schwalbe Marathon Plus récents, freins hydrauliques Magura, selle Brooks en cuir noir, etc.), pourtant bien cadenassé, en plein jour dans une rue animée de Paris et réputée sûre. Lui en parlant, il m’avoua connaître un compatriote organisateur d’un réseau dédié à cette activité fort lucrative. Sa gêne était plus que sensible.

    Histoire des pirates d’Afrique du Nord

    Les côtes nord de l’Afrique furent depuis des temps immémoriaux le repère de Barbaresques. Ils vivaient de rapines, razziant tout ce qui était razziable autour d’eux, y compris chez les Maghrébins laborieux.
    Bien évidemment, leurs déterminismes personnels sont la conséquence de cette adaptation à ces pratiques économiques. Au même titre que les paysans sont généralement petits car… « la terre est basse », les pillards doivent posséder des caractéristiques spécifiques pour prospérer. Se développa alors sur les côtes d’Afrique du Nord une population aux spécificités adaptées à cette économie. Notons que des Européens en rupture de ban encadraient ces pratiques. Ces renégats dirigeaient ces indigènes. Ainsi un Hollandais fameux, Jan Janszoon alias Mourad Rais, pilla l’Islande en 1627 et l’Irlande en 1631. Le butin convoité par ces razzias était, entre autres, des esclaves blancs vendus sur les marchés d’Orient.

    Pendant longtemps, l’Ordre de Malte verrouilla la Méditerranée occidentale, mais sa destruction pendant les guerres napoléoniennes permit ensuite à ces pirates de prendre toutes les initiatives contenues jusqu’alors. La réaction fut forte. Les grandes puissances maritimes allèrent détruire les bases de cette piraterie maghrébine. Les premiers à agir furent les Américains pendant les « Guerres barbaresques » de 1801 à 1815. Puis, en 1816, une flotte britanico-néerlandaise bombarda Alger, mais sans intervention terrestre. Celle-ci sera finalement opérée sous Charles X. En 1830, l’intervention française en Afrique du Nord signe l’arrêt définitif de l’activité de ces pirates. Mais la culture de piraterie subsiste. Relevons aussi que cette piraterie, partout dans le monde, fut instrumentalisée par tel ou tel prince selon ses intérêts du moment. Les pirates devenaient alors corsaires. En Afrique du Nord, beaucoup agissaient pour le compte de l’empire ottoman. La montée des Etats-nations et la révolution industrielle engendrant un accroissement des échanges ruineront cette activité dont elle contrariait le développement.

    Avec les indépendances, les nouveaux dirigeants d’Afrique du Nord voulurent eux aussi les annihiler. Face à des autorités françaises avides d’immigrés, ils ne retiendront pas les descendants de ces pirates qui pourront alors rapiner chez nous. Maintenant, on les répand sur tout le territoire. Ces trois minutes de conversation avec ce Maghrébin « bon père de famille » permirent de vite comprendre pourquoi ces individus sont ingouvernables. Au Maghreb, Ils s’en sont débarrassés avec élégance. Au Maroc, un Européen se promènerait plus en sécurité dans les quartiers les plus chauds qu’en France dans une cité « populaire ». C’est dans cette population irréductible que doit maintenant se recruter cette « caillera » tentée par le djihad. Cela amène cette connaissance marocaine m’ayant éclairé à ne plus aller à la mosquée, alors même que la sonnerie de son portable est l’appel du muezzin. C’est dire.

    Quel rôle ont joué nos dirigeants ?

    Nos dirigeants se sont-ils fait duper par plus malins qu’eux en acceptant des descendants de pillards sur notre sol, ou bien ont-ils agi sciemment pour conforter les rapports de domination sociale dont ils bénéficiaient ? L’installation de migrants en Europe, aujourd’hui, répond-elle à la même démarche ? L’oligarchie instrumentalise-t-elle la piraterie et le terrorisme sur notre sol comme les princes le firent hier ? On aimerait en savoir plus.

    Frédéric Villaret Septembre 2016

    Notes :

    1/ Immigration et délinquance : ce que l’on sait, ce que l’on croit savoir http://www.liberation.fr/france/2014/12/12/immigration-et-delinquance-ce-que-l-on-sait-ce-que-l-on-croit-savoir_1161343

    2/ « Crouille »:

    -abréviation de crouillat, emprunté à l’arabe maghrébin (‘a) khuya, « mon frère » ; terme de politesse fréquent en Afrique du Nord, altéré en crouille ;
    -de mauvaise qualité, décevant. Mais aussi coquin, d’un enfant qui a l’œil qui brille de malice : « avoir l’air (d’une) crouille » ;
    -terme injurieux et raciste pour désigner un Nord-Africain.

    http://www.polemia.com/de-limmigration-de-travail-au-grand-remplacement/

  • Top départ: les anciens contre les modernes

    Les médias l’ont noté, parfois non sans fiel ni dépit , les Estivales de Marine à Fréjus ont été cette fin de semaine une démonstration de l’unité des dirigeants du FN, toutes sensibilités confondues, car bien décidés à hisser le plus haut possible la candidate nationale. Dans la ville dirigée par  le sénateur-maire David Rachline officiellement nommé directeur de la campagne présidentielle, « le climat (était) apaisé et convivial de l’avis de nombreux militant. » Et « ces deux jours ont été l’occasion de mesurer le chemin accompli depuis l’élection présidentielle de 2012 » a relevé pour sa part honnêtement  l’article du Scan Politique du Figaro.  » Le Front National a mis l’accent sur les travaux de ses collectifs thématiques (…). Marine Le Pen a également tenu à montrer qu’elle n’était pas seule, et que des intellectuels sont désormais prêts à soutenir son projet. Ainsi les Horaces, un groupe de quelques dizaines de conseillers d’élite formés de hauts fonctionnaires et de cadres supérieurs sont sortis au grand jour, par l’intermédiaire de leur porte parole Jean Messiah. À ce titre on retiendra également les interventions de l’essayiste et enseignant Jean-Paul Brigheli ou l’économiste Jacques Sapir » -voir le compte-rendu des Estivales et l’intervention de Marine sur le site du FN.

    Le Figaro a aussi constaté que les historiques gardaient la cote auprès du peuple des militants , relevant notamment (mais le contraire eut été très étonnant!) le « bon accueil » rencontré par « Bruno Gollnisch » ou son successeur à Lyon, « Christophe Boudot« . Accueil chaleureux,  habituel  pour le député européen FN   sorti « dans la botte »‘ lors de l’élection du Comité central, Bruno étant systématiquement félicité pour sa persévérance, et son courage par des frontistes l’invitant  à ne rien lâcher dans sa défense de nos  fondamentaux qui n’ont perdu de leur éternelle modernité.

    Les fondamentaux des anciens de ce vieux  Système eux, ne varient pas non plus d’une élection à l’autre, notamment l’antifrontisme qui apparaît toujours comme un ciment,  un coagulant despartis bourgeois et  de leurs relais médiatiques.

    Ainsi Libération, « Les sociétés de journalistes (SDJ) de plusieurs rédactions, ont dénoncé dans un communiqué le refus du FN d’accréditer le site Mediapart et l’émission Quotidien (de Yann Barthes, ex Canal plus) aux Estivales de Marine. « Le Front National n’en est pas à son coup d’essai (sic). Depuis de nombreuses années, il a pris l’habitude de choisir les médias et les journalistes autorisés à couvrir ses activités et sa campagne électorale. Ces choix et ces interdictions violent la liberté de la presse. L’article 11 de la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. A l’orée de la campagne présidentielle, il est inquiétant de voir un parti politique, qui prétend à une France apaisée, pratiquer la censure médiatique » (sic).

    Outre que l’article de la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen cité ici est bêtement hors sujet, dans les faits la corporation journalistique est, de manière générale,  très mal aimée des Français qui contestent son honnêteté, sa sincérité, et doutent de la liberté qui est la sienne de dire la vérité. Mais ici, nous sommes dans un cas plus particulier: les « journalistes » interdits d’Estivales se vautrent particulièrement dans la caricature la plus grotesque du FN, dans les mensonges les plus éhontés, dans un militantisme antinational bien peu déontologique. Ils en payent les conséquences.

    Cette collusion entre monde la finance, les partis politique et des médias a interpellé Jack Dion directeur adjoint de Marianne. Il s’arrête dans son dernier édito sur la collaboration, sous la forme d’un « Observatoire du Front National« ,  entre la Fondation Jean-Jaurès, proche du PS, et le quotidien Libération de l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi. « L’initiative (que nous avons évoqué sur ce blogue, NDLR) se donne pour but de faire du traitement du FN un axe majeur du suivi de la campagne présidentielle, actant la place centrale du parti d’extrême droite et la rupture de nombreuses digues morales et idéologiques dans la droite classique.  A priori, il ne paraît pas absurde de dénoncer les dérives de tous ordres qui font du FN un parti extérieur au champ républicain » écrit Jack Dion, ânonnant le mantra convenu.

    Mais déplore-t-il aussitôt, « l’opération de Libération apparaît cousue de fil blanc – ou rose. Elle pourrait se résumer d’une formule : Au secours, l’extrême droite revient. Pour y échapper, il n’y aurait qu’une solution : le vote utile à la présidentielle pour le candidat socialiste. La boucle est bouclée et le piège refermé, comme en 2012. »

    Comme en 2012, toujours en retard d’au moins deux guerres, le PS avait aussi convoqué l’ancien complice d’Alain Krivine et Daniel Bensaïd, l’ex trotskiste, ancien sénateur et député européen socialiste PS Henri Weber, pour faire de la retape anti FN à Fréjus. A dire vrai Elsa di Meo très esseulée et peu performante secrétaire nationale du Parti socialiste,  membre de la section locale du parti à Fréjus,  n’a réussi qu’a convaincre M. Weber de se déplacer pour une conférence-débat qu’elle donnait la veille des Estivales. Une réunion elle aussi  cousue de fil blanc , en présence de quelque rares militants de collectifs anti-FN du département,  rameutés péniblement, sur le thème: « Sommes-nous dans les années 30 ? Similitudes et différences ».

    La parano malsaine, la peur panique d’être balayée par les Français,  condamnent les caciques du  PS à manier de poussiéreux anathèmes,  à réutiliser faute de mieux et en désespoir de cause, des logiciels périmés. Reste bien sûr les  vieilles méthodes qui ont fait leur preuve, consistant à empêcher adversaires et concurrents de se présenter aux élections. Ainsi, depuis la montée en puissance des intentions de vote au profit de Jean-Luc Mélenchon (il devance M. Hollande  dans certains sondages) le PS s’emploierait à le priver des parrainages  nécessaires. Il en manque encore 300 au candidat de la gauche de la gauche. Jean-Marie Le Pen, Marine ont été en but aux mêmes procédés indignes sous Chirac et Sarkozy. Au nom du respect de la démocratie, le vice président du FN, Louis Aliot,  a déclaré que nous pourrions aider M. Mélenchon à obtenir ses parrainages.

    Une provocation pour le monsieur anti FN et porte-parole  de Jean-Luc Mélenchon, Alexis Corbière: ‘Tout le monde comprend bien la part de cynisme et de manœuvre que contient cette prétendue proposition. D’abord, nos concitoyens savent la claire opposition de la candidature de Jean-Luc Mélenchon aux idées du Front National. » Là aussi M. Corbière est hors sujet, il le sait d’ailleurs,  tout comme François Fillon quand il parle comme un vieux tract du NPA.

     Invité cette fin de semaine d’iTélé, Europe 1 et Les Echos, l’ancien Premier ministre a  réservé ses critique les plus dures au courant patriotique et souverainiste: « Chacun voit le FN, sa politique économique absurde, son positionnement qui pousse à l’affrontement et à la haine, c’est un parti d’extrême droite. » « Marine Le Pen ne peut pas incarner à elle seule le FN, qui est une réalité avec une histoire, des hommes et des femmes qui prennent des positions très largement contraires aux valeurs républicaines.« 

    Comme à chaque fois que ce petit catéchisme est débité, et notamment à « droite », ceux qui s’en gargarisent ne se risquent pas à expliquer en quoi  le FN tient un discours antirépublicain, et surtout se gardent bien d’énoncer franchement les « valeurs républicaines » qui sont les leurs. Bruno Gollnisch interpellait déjà à ce sujet Jacques Chirac il y a trente ans dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au delà de slogans creux, la réponse se fait toujours attendre,  mais les Français  sont nombreux à s’être déjà fait leur opinion!

    http://gollnisch.com/2016/09/19/top-depart-anciens-contre-modernes/

  • 2017 : Marine Le Pen entre en pré-campagne !

    En intronisant David Rachline comme directeur de sa campagne, la candidate du FN a posé les premiers jalons de sa campagne présidentielle, samedi.

    Marine Le Pen a posé samedi à Fréjus les premiers jalons de sa campagne présidentielle, en intronisant David Rachline, sénateur-maire de Fréjus, comme directeur de sa campagne et en levant un coin de voile sur son calendrier. Dans les allées de l’Espace Caquot, ancien hangar aéronaval de la base nature François Léotard de Fréjus (Var), la ville qu’il administre, David Rachline a déambulé devant les caméras comme une vedette devant les militants frontistes. Le matin, Marine Le Pen avait officiellement nommé le sénateur de 28 ans directeur de sa campagne présidentielle.

    Assise au premier rang dans la salle plénière, la présidente du FN a assisté à différents débats, sur l’agriculture et la ruralité, sur l’immigration, puis sur l’Europe et le Brexit… À la pause-déjeuner, elle a précisé devant la presse les contours de son calendrier. Jusqu’à la mi-février, elle sera en « pré-campagne », afin de mobiliser ses troupes et d’éventuels compagnons de route par l’intermédiaire de ses collectifs, comités d’action programmatique et autres cercles qui visent à fournir des notes pour le programme.

    Crédibiliser son parti

    Durant l’automne, le FN organisera d’ailleurs huit conventions thématiques, dont la première sur l’éducation se tiendra jeudi à Paris. L’objectif pour Marine Le Pen est aussi de mettre à profit cette période pour tenter de crédibiliser son parti comme sa propre image de dirigeante, l’eurodéputée étant toujours perçue dans l’opinion comme extrêmement clivante, bien qu’elle ait décliné à l’envi depuis le début de l’année le slogan-objectif de « la France apaisée ».

    La « campagne proprement dite commencera mi-février », a-t-elle expliqué aux journalistes, car « la campagne ne peut pas se dérouler sans adversaire ». Celui issu des rangs des « Républicains » devrait être connu fin novembre, à l’issue de la primaire, tandis que celui issu de la gauche socialiste (François Hollande ou autre) devrait l’être à l’issue d’une primaire début 2017. « J’ai hâte que le match ait lieu », a affirmé Marine Le Pen, qui espère faire mentir les sondages la donnant systématiquement battue au second tour, quel que soit le candidat de droite, avec une très large marge.

    « Regroupement familial » à l’étranger

    En attendant, le FN a voulu se donner une image studieuse, avec un programme particulièrement étoffé (neuf tables rondes, une dizaine d’ateliers). « Même en 2012, on n’avait pas autant de nouvelles recrues », s’est félicité un militant historique, référence à la participation notamment de l’économiste anti-euro Jacques Sapir ou de l’essayiste sur les questions d’éducation Jean-Paul Brighelli.

    Avec le rendez-vous de Fréjus, « nous voulons démontrer aux Français que nous sommes prêts », a souligné l’eurodéputé-maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Steeve Briois, estimant qu’en parlant d’immigration ou de déchéance de nationalité, gauche et droite « faisaient campagne » pour le FN. Alors que le parti essaie d’éviter de trop cliver, c’est le numéro 3 du parti, l’ancien mégrétiste Nicolas Bay, qui a rappelé la ligne dure du parti sur l’immigration : il faut faire « le regroupement familial » des étrangers dans leur « pays d’origine ».

    Des journalistes recalés

    Appelant à non seulement « arrêter l’immigration mais aussi inverser la tendance » en la matière, l’eurodéputé a estimé, très applaudi, que « la place des clandestins n’est pas dans des camps payés par les contribuables, c’est dans les charters ». Marine Le Pen, avant son discours majeur du week-end dimanche après-midi, a elle présenté un jour souriant aux journalistes, tout en répondant vertement à Nicolas Sarkozy qui l’avait attaquée jeudi : l’ancien chef de l’État a été « promoteur d’une immigration massive, d’un laxisme total ou d’un communautarisme ravageur », a-t-elle accusé.

    Mais ses déclarations n’ont pas pu être écoutées par tous les journalistes : le site d’information en ligne Médiapart et Quotidien, la nouvelle émission de Yann Barthès (TMC), ont vu leur accréditation refusée par le FN. Alors qu’une dizaine de sociétés de journalistes de grandes rédactions ont protesté contre cette « censure », Marine Le Pen a justifié ainsi cette interdiction : « Ce ne sont pas des journalistes, ce sont des militants politiques. »

    Le Point

    http://www.voxnr.com/3593/2017-marine-pen-entre-pre-campagne

  • L'Association "Pour un roi très chrétien" sera présente à Rungis dimanche 2 octobre pour la Xe Journée de Synthèse nationale

    1878589636.jpg