Le CMRDS 2016 et l’UdtAF viennent de se terminer, vous avez été 184 à y participer. Merci à vous tous pour cette édition qui encore une fois a été marquée par la qualité de la formation intellectuelle et militante ainsi que par la bonne humeur.
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Le CMRDS 2016 et l’UdtAF viennent de se terminer, vous avez été 184 à y participer. Merci à vous tous pour cette édition qui encore une fois a été marquée par la qualité de la formation intellectuelle et militante ainsi que par la bonne humeur.
C’est bien parce que notre pays est de tradition chrétienne catholique, que la laïcité a pu si bien s’appliquer
La France subit des pressions monstrueuses de la part des nouvelles souverainetés
Madame Vallaud-Belkacem, voulez-vous vous battre contre le racisme ou contre la France ?
Et voilà la rentrée scolaire qui approche à grands pas. Nul doute que cette année sera la plus décisive pour madame Najat Vallaud-Belkacem : il va lui falloir frapper un grand coup pour faire rentrer aux forceps dans nos chères têtes blondes (pardon ! brunes, rousses et châtains… et même blanches, car certaines personnes reprennent tardivement le chemin de l’école : évitons les discriminations !) toutes les idéologies gauchistes et maçonniques, dans les derniers hoquets du sanglant quinquennat de monsieur Hollande.
Allons donc voir sur le site de l’Éducation nationale ce qu’elle nous prépare. Et c’est immanquable ! Sur la page d’accueil, nous pouvons cliquer sur le lien « #debout contre le racisme » : ô surprise ! Dès la page d’accueil de ce lien, l’enseignant que je suis a bondi sur sa chaise, non de joie, mais de douleur une nouvelle fois. Les seuls logos des associations partenaires de cette « grande cause nationale » sont toutes de gauche ou d’extrême gauche :
Philippe Olivier sera, en juin 2017, candidat du Front national aux élections législatives dans une circonscription du Pas-de-Calais. Pourtant, cet ancien délégué général adjoint chargé de l’organisation des syndicats FN (1998), gendre de Jean-Marie Le Pen (il a épousé l'aînée des 3 filles, Marie-Caroline) a longtemps mis au ban du FN. Il a suivi Bruno Mégret au Mouvement national républicain. Néanmoins, il quitte le MNR en 2000 et a été plusieurs fois candidat aux législatives, en 1993 et 1997 dans le Val-de-Marne puis dans l’Essonne en 2012 avec l’étiquette divers droite, avant de rejoindre Debout La France aux départementales de 2014.
Son retour est intéressant car il est très critique avec la ligne Philippot. Au contraire, Philippe Olivier ne tarit pas d’éloges sur Marion Maréchal-Le Pen.
« Je la connais depuis toute petite et je ne sais toujours pas d’où sort cette extraterrestre. Sur un marché, on voit les voix tomber derrière son passage »
Il défend la nécessité d’aller chercher « à droite » de nouveaux électeurs pour le FN. Et il estime que les questions identitaires et l’immigration passent avant celles liées à l’économie.
Voici-ci ce que BFM diffuse sur les réseaux sociaux :
Un type, aux Etats-Unis, donne des points à Donald Trump selon un obscur test de personnalité et fournit ses résultats aux médias. BFM TV, la chaîne du milliardaire mondialiste Patrick Drahi se jette dessus, par le biais de son plumitif David Namias.
Ils deviennent fous!
Alain Fragny Nice Provence info cliquez ici
Le 6 décembre 1972, en fac de lettres, ils étaient près de 140, au début nous n’étions que 17 jeunes nationalistes. Près de 60 gauchistes étaient casqués et armés de barres de fer, environ 80 lançaient des galets. Une pluie de galets. Je regarde sur ma gauche, sur ma droite, tous mes camarades étaient à terre.
Nous n’étions que deux debout, Jean-Marc et moi. Il était seul, devant, à deux mètres à peine de la première ligne gauchiste. J’étais juste derrière lui. Avec sa grande stature il semblait immense, imposant. D’un calme olympien. Aucun des galets ne semblait pouvoir l’atteindre.
Très athlétique, une véritable force de la nature, Jean-Marc était un concentré de courage, de conviction et de rigueur éthique. Il n’était que droiture, fidélité. La parole donnée était sacrée. Il faut dire qu’il était aussi d’une grande culture et très fin dans ses analyses.
Sa vie sera celle d’un aventurier
En 1976 au Liban il se bat aux côtés des miliciens chrétiens de Camille Chamoun. Il restera toujours très discret sur ce sujet. Il a fait le coup de feu dans d’autres parties du monde. Catholique et solidariste de conviction, il débutera son engagement politique dans les pas de Pierre Sergent et militera au mouvement Jeune Révolution avant de rejoindre Ordre Nouveau. Il sera très proche de Sixte de Bourbon Parme avec lequel il se lie d’une profonde amitié.
Stefano Delle Chiaie Aigle CondorIl était en contact étroit avec des militants italiens. Dans un livre de souvenirs, « L’Aigle et le Condor », le leader d’Ordine Nuevo, Stefano Delle Chiaie cite à plusieurs reprises Jean-Marc Teisseire, notamment comme étant celui qui l’avait prévenu que deux commandos de mercenaires français étaient chargés de l’assassiner.
En 1980 il partira en Bolivie. Grâce à ses contacts dans l’armée bolivienne, il obtiendra une concession pour exploiter une mine d’or dans la région de Santa Rosa de Mapiri, canton de Sorata. Dans la jungle. Il n’y avait rien. Parti avec lui, son ami Pierre Ricci recrute une quarantaine d’Indiens et met en place l’exploitation. La présence dangereuse de bandes trafiquants de drogues brésiliens ne facilite pas les choses.
L’aventure est sa première nature. Dans des conditions rocambolesques dignes d’un album de Hergé, se met en place une chasse au trésor. Il part dans une région dont il n’existe alors aucune carte, seulement des photos aériennes. Les tombes se trouvent en territoire Aymara, une tribu isolée et redoutable. Ses guerriers sont armés de Mauser. L’expédition devait durer une grosse dizaine de jours, le temps d’une longue et difficile marche dans la jungle. Elle durera plus d’un mois. Défection de l’escouade de militaires et de policiers chargés de la protection. Disparition du guide. Apparition d’un ours brun particulièrement imposant … tous les ingrédients d’un roman d’aventure sont là.
De son lit de gisant, dernière étape avant la mort, je retiendrai son regard grave et profond. Celui qu’il portait sur son petit-fils, un adorable blondinet nommé Léone. « Tu seras un homme mon fils », le fameux poème de Kipling était là dans les yeux de Jean-Marc.
Mort à Nice il y a quelques jours, Jean-Marc Teisseire reste très présent dans nos mémoires.
N.B.: notre photo à la une : Jean-Marc Teisseire devant la faculté de lettres de Nice, en novembre 1972, précédant le doyen Weiss.
Il n’est pas certain que la classe politique française ait mesuré toute l’importance du discours du roi Mohammed VI pour le soixante-troisième anniversaire, le 20 août dernier, de la Révolution du Roi et du Peuple, qui devait conduire à la fin du protectorat français sur le Maroc.
S’adressant à cette occasion à ses cinq millions de compatriotes vivant à l’étranger, dont un grand nombre en France, il a, avec la légitimité renforcée que lui donne sa double dimension de souverain et de Commandeur des croyants, qualifié le meurtre d’un prêtre — à savoir le père Hamel, cet été, près de Rouen — « dans l’enceinte d’une église [...] de folie impardonnable », ajoutant que, « face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion, tous, musulmans, chrétiens et juifs, doivent dresser un front commun pour contrecarrer le fanatisme, la haine et le repli sur soi sous toutes les formes ». Il a invité les Marocains résidant à l’étranger « à rester attachés aux valeurs de leur religion et à leurs traditions séculaires face à ce phénomène qui leur est étranger ».
Ce n’est pas la première fois qu’un souverain du Maroc s’adresse ainsi, au nom d’une légitimité incontestée et incontestable, à ses sujets de la diaspora. Son père, Hassan II, l’avait fait avant lui, toujours pour leur rappeler à la fois en quoi ils devaient rester de bons Marocains et, par une attitude exemplaire, être des ambassadeurs de leur pays. En ces heures graves, où, face à la menace islamiste, dans notre pays, les niaiseries padamalgamesques ne trouvent trop souvent à se confronter qu’à une « islamophobie » de comptoir, il est important qu’une parole autorisée rappelle, au nom de la tradition même, c’est-à-dire de la forme la plus haute de l’identité, les véritables enjeux.
Malheureusement, ce qui est permis au roi de Maroc est interdit à notre président de la république française. Certes, un roi de France ne s’est jamais, comme le fait le roi du Maroc, directement adressé à son peuple au nom de la religion, la distinction du politique et du religieux étant inscrite au cœur du christianisme. Mais c’est en tant que roi « très chrétien », sacré à Reims empereur en son royaume, qu’il incarnait l’être français dans son origine et sa durée. Or, de quelle tradition, c’est-à-dire de quelle identité, pourrait s’autoriser François Hollande pour s’adresser à ses concitoyens dans ces heures difficiles, lui qui ne peut qu’invoquer les valeurs républicaines et laïques, qui reposent précisément sur le refus de tout l’héritage français, qu’il soit historique, culturel ou religieux, les remplaçant par l’anonyme universalité de l’idéologie des droits de l’homme, d’un homme sans visage ?
Imagine-t-on également le roi du Maroc pris au piège de l’affaire des burkinis ? S’ils sont interdits là-bas, pays pourtant musulman, c’est précisément parce qu’au Maroc on sait encore distinguer ce qui est relève d’un « phénomène étranger » et d’une provocation grossière, et ce qui est conforme aux « traditions séculaires » ; si, ici, le Conseil d’Etat les autorise, c’est que, cédant aux provocations islamistes, relayées par une grande partie de la gauche — y compris féministe — française, il juge au nom de valeurs éthérées, la non-discrimination et l’égalitarisme, fourriers d’une société multiculturelle et multiconflictuelle, contre l’être français.
On s’étonnera peut-être que je n’ai pas commencé cet éditorial par la rentrée politique. C’est qu’il s’agit, précisément à l’aube d’une période périlleuse pour le pays, d’aller à l’essentiel. Or l’essentiel, cet été, c’était la parole du comte de Paris, rappelant, au milieu de nos désastres, que la France avait une âme que nos compatriotes devaient recouvrer pour rebondir — et qu’il en était le garant. L’essentiel, en ce début septembre, c’est la parole royale venue d’un pays si différent du nôtre, et appelé à le rester, mais auquel, dans cette différence, nous sommes tant liés par l’histoire passée et présente — car elle continue de se faire. A côté, les pitreries politiciennes de nos multiples présidentiables, tous plus éloignés les uns que les autres des exigences du Bien commun, font pâle figure. Quel parlementaire, de droite ou de gauche, ne sera pas candidat aux primaires organisées par sa famille politique ? Ce rendez-vous entre un homme et le peuple, que le général de Gaulle avait voulu instaurer avec l’élection du président de la république au suffrage universel, est devenu, surtout avec le phénomène des primaires, une émission en continu de télé-réalité de la vie politique française. Il y a les ambitieux médiocres, qui voient dans l’exercice une occasion d’exister ; ceux qui, sans aucune dignité, ont avalé par le passé toutes les couleuvres et se découvrent soudain une vocation de chef ; un autre, dont la seule évocation du nom provoque la nausée, mais qui compte sur la mémoire de poisson rouge de l’électorat pour retourner aux affaires ; un jeune ministre démissionnaire n’ayant que son arrogance souriante pour tout projet ; ou encore les frondeurs en peau de lapin qui se donnent des frissons en adoptant des airs martiaux, sans compter, hors primaires, deux populistes d’extrêmes gauche et droite — ou leur porte-parole autorisé ? mais qui dirige le parti ? —, en tout cas d’accord sur l’essentiel, à savoir une conception laïciste de la nation, celle qui, depuis plus d’un siècle, n’a eu de cesse de désapprendre la France aux Français.
Nous sommes apparemment dans la situation inverse de celle de la IVe république finissante : en 1958, les institutions étaient trop faibles pour affronter la crise algérienne mais la société était encore solide. Aujourd’hui, la société est attaquée de toutes parts, mais les institutions résistent : ni les massacres ni les crises sociales n’ont menacé la stabilité gouvernementale, les différents 49-3 passant comme une lettre à la poste. Certes, tant l’instauration du parlementarisme raisonné en 1958 — dans lequel le parlement, sinon les partis, est dépossédé de tout pouvoir réel — que la gestion sociale du chômage y sont pour quelque chose. Mais les crises que nous allons devoir affronter ont un caractère qui dépasse largement la dimension politique — à laquelle appartenait encore la guerre d’Algérie. Avec l’immigration et une Union européenne qui, sur tous les plans — économique, géopolitique, sociétal — apparaît de plus en plus, et à juste titre, comme le trou noir de l’aventure mondialiste, c’est l’équilibre même de la société française qui est menacé. Le jour où cette crise éclatera, c’est-à-dire le jour où les Français découvriront que leurs élites ne croient plus dans la légitimité du politique lui-même, faute de croire encore en leur pays, alors c’est comme un château de cartes que ces institutions, si solides en apparence, s’effondreront.
Il ne suffira plus au gouvernement d’annoncer, comme il l’a fait ce mardi 30 août à quelques mois des élections, qu’il n’apportait plus officiellement son soutien aux négociations sur le traité transatlantique, pour donner l’impression de reprendr la main. Ces palinodies ne feront bientôt plus illusion. L’histoire montre qu’aucunes institutions, apparemment si bétonnées soient-elles, ne peuvent indéfiniment résister à un mensonge qui les mine de l’intérieur : celui, en l’occurrence, d’élites qui ne s’en servent plus que pour concéder abandon de souveraineté sur abandon de souveraineté et livrer le pays à l’oligarchie internationale.
Nul ne sait encore le jour ni l’heure. Il viendra peut-être plus tôt qu’on ne pense. Ne pas être prêt serait une faute irrémissible envers le pays.
François Marcilhac - L’AF 2938
http://www.actionfrancaise.net/craf/?PAROLES-ROYALES-ECHEANCES