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France et politique française - Page 3354

  • En France, personne n’a d’armes, sauf les méchants

    Lu dans Minute :

    Lundi 14 décembre, « Le Petit Journal », Canal +

    Certes, Donald Trump, candidat aux primaires républicaines aux États-Unis, paraît un peu “exotique” à nos yeux d’Européens, mais sa défense du droit à porter une arme ne manque pas d’une certaine logique : « La France a les lois les plus strictes en matière de contrôle des armes. Personne n’a d’armes, sauf les méchants. Donc, ils arrivent avec l’armurerie la pire et la plus lourde qui existe et ils disent : pan ! Ici boum... Pan ! Là boum...» Parfaitement. Comme quoi il y a des Américains qui connaissent bien la France...

    Michel Janva

  • Déchéance de nationalité, Hollande se dégonfle

    (Présent 8509)

    Il l’avait annoncé très sérieusement en novembre, devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, faisant frémir au passage les journalistes des gros médias qui, tous, s’étonnaient de la « très grande fermeté » et de la « détermination » affichées par le Président contre l’islamo-terrorisme. Une « fermeté » et une « détermination » qui n’auront duré que le temps d’un suffrage : un mois après et les régionales passées, le projet d’inscrire la déchéance de nationalité française dans la Constitution a été enterré mardi matin par le Conseil des ministres.
    8509P1.jpgFronde à gauche

    Souvenez-vous, c’était le 16 novembre dernier, au lendemain des terribles attentats qui venaient de frapper la France. Devant des parlementaires stupéfaits réunis à Versailles, François Hollande annonçait officiellement son intention de modifier la loi afin qu’elle permette dorénavant de retirer la nationalité française aux binationaux nés Français, en plus des binationaux naturalisés.
    Ainsi, lançait-il solennellement, « Nous devons pouvoir déchoir de sa nationalité française un individu condamné pour une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ou un acte de terrorisme, même s’il est né Français, je dis bien même s’il est né Français, dès lors qu’il bénéficie d’une autre nationalité. »
    Une mesure principalement défendue par le Front national ainsi qu’une partie de la droite LR et qui faisait grincer bien des dents à gauche. À commencer par celles du Premier ministre lui-même, qui confiait encore récemment aux journalistes que « la déchéance de nationalité n’est pas une arme contre le terrorisme » et que « l’on a pris [cette mesure] parce que c’était une proposition de la droite ». Il faut dire qu’il y a un mois, les élections régionales n’avaient pas encore eu lieu, et l’on annonçait alors une cuisante défaite pour les socialistes…

    « Une cynique annonce de campagne »

    Au final, la réforme constitutionnelle devrait donc se limiter à constitutionnaliser l’état d’urgence. Une reculade de plus, aujourd’hui saluée par nombre de parlementaires de gauche, qui menaçaient de mettre en difficulté le projet de loi constitutionnel si le gouvernement ne renonçait pas à la déchéance de nationalité. Ainsi Benoît Hamon, qui avait alerté il y a une quinzaine de jours le secrétaire général de la présidence d’une fronde au sein du PS, se félicitait-il mardi que l’Élysée ait « pris conscience du schisme que cela créerait non seulement au sein du PS, mais dans la gauche tout entière ».
    Une « nouvelle pantalonnade », vivement dénoncée par le Front national, qui a d’ores et déjà annoncé que, si la déchéance de nationalité ne figurait plus dans le projet de loi du gouvernement destiné à réformer la Constitution, ses élus voteraient contre. « Nous avions encore raison, expliquait en effet lundi Marine Le Pen, ils ne feront rien de durable et de construit contre le fondamentalisme islamiste. Il s’agissait d’une cynique annonce de campagne. »

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • La novlangue : la langue de l’oligarchie et notamment des médias (Troisième épisode : la novlangue et ses limites)

    Les limites de la novlangue.

    Voici la troisième partie de la conférence sur la novlangue prononcée par Michel Geoffroy au Carrefour de l’Horloge, le 10 décembre dernier. L’auteur souligne ici les limites atteintes par ce procédé totalitaire.
    Polémia.

    Malgré toutes ses ruses et tous ses puissants moyens, la novlangue commence à atteindre aujourd’hui, comme la désinformation médiatique, ses limites.

    • Le divorce croissant entre la réalité et la langue

    Sa dynamique, comme le marxisme dans l’ex-URSS, est institutionnelle : elle est la langue du Pouvoir et des institutions sur lesquelles il repose, mais elle n’est plus que la langue du Pouvoir. Et elle est de plus en plus perçue comme telle.

    Comme en URSS, le divorce entre la réalité et le discours politiquement correct est profond, ce qui mine la crédibilité de la novlangue. On le voit par exemple s’agissant des réalités de l’immigration et du djihadisme : les sondages montrent que l’opinion n’est pas du tout politiquement correcte (notamment refus d’accueillir de nouveaux immigrés, défiance vis-à-vis de l’islam, demande d’une justice plus répressive vis-à-vis des délinquants, etc.). Et tout le monde sait désormais décoder le discours novlangue : on sait que les djihadistes ne sont pas vraiment « belges » ou « français » mais qu’ils ont surtout d’autres caractéristiques que le Système s’efforce de nous cacher.

    Comme en URSS, c’est l’intérêt (de carrière) et la répression (judiciaire ou professionnelle : cf. la mise à pied de Ph. Verdier, Monsieur Météo de France 2) qui assurent la survie de la novlangue et du politiquement correct – c’est-à-dire la contrainte, et de moins en moins l’adhésion.

    Bien sûr aussi, l’expression novlangue du politiquement correct dispose des puissants médias de propagande et du levier publicitaire qui permet de mettre au pas les médias alors que la dissidence ne dispose que d’Internet (Internet qui est, comme par hasard, la cible de l’oligarchie au prétexte de lutte contre le terrorisme).

    Il ne faut pas oublier non plus que le politiquement correct ne se réduit pas à la novlangue médiatique : il utilise de nombreux autres canaux, notamment la publicité (ex : la tendance actuelle des publicités à mettre en scène des « familles » et des couples métissés), le cinéma (notamment les blockbusters américains ; voir aussi qui est identifié aux « bons » et aux « méchants » ; le cinéma holywoodien a contribué à la promotion de l’homosexualité), sans parler de l’Education nationale (théorie du genre, déconstruction de l’histoire nationale et éducation « antiraciste »).

    Le conformisme idéologique se décline enfin sur différents registres et pas seulement médiatiques : il y a du politiquement et de l’idéologiquement correct, mais il y a aussi de l’historiquement correct, du culturellement correct, du scientifiquement correct, du climatiquement correct, du pédagogiquement correct ou du sexuellement correct !
    Il ne faut donc pas croire que la lutte du faible au fort sera facile.

    • La parole dissidente commence à se libérer

    Néanmoins, comme les faits sont plus forts que l’idéologie et que de plus en plus de monde souffre des conséquences de la mise en œuvre de l’idéologie libérale/libertaire/cosmopolite, la parole dissidente commence à se libérer et donc à contredire le politiquement correct officiel, par exemple sur la question du Grand Remplacement ou de la défense de la famille. C’était d’ailleurs le thème de la première Journée de la dissidence organisée par la Fondation Polémia le 21 novembre dernier.

    En outre il est possible d’engager un combat contre la novlangue politiquement correcte du Système, avec quelques chances de réussite. C’est ce qui se passe aujourd’hui.

    D’ailleurs la première réussite des actions entreprises tient déjà au fait que le concept de novlangue et de politiquement correct soit entré dans le langage politique courant (et qu’il ait remplacé les termes de langue de bois ou de langue de coton [F.B. Huyghe*]). C’est un succès car la force de la novlangue était d’avancer masquée en se présentant sous couvert d’information (info) et d’objectivité. Le fait que l’on ait conscience que cette langue soit idéologiquement biaisée et militante diminue fortement son efficacité.

    Il est donc possible d’agir efficacement contre l’expression novlangue du politiquement correct :

    1 -La première chose à faire est de dénoncer la novlangue pour ce qu’elle est: une idéologie militante qui cherche à nous cacher la réalité des choses. Et de montrer par conséquent que les journalistes sont des partisans au service des puissances financières qui dirigent les médias occidentaux (et qui ont pris le pas sur les politiques qui ont abdiqué la souveraineté).

    C’est ce que fait la Fondation Polémia avec la cérémonie des Bobards d’Or qui permet de couronner les journalistes auteurs de la plus belle désinformation ou de la plus remarquable censure.

    Il est intéressant de noter d’ailleurs que les politiques dissidents n’hésitent plus à attaquer frontalement la classe médiatique (qui ne leur fait aucun cadeau de toute façon), ce qui contribue à affaiblir sa posture accusatoire et dogmatique. Ex. : la charge de N. Dupont-Aignan sur les rémunérations des journalistes au Grand Journal de Canal+ le 14 avril 2012, le refus de Marine Le Pen de céder aux injonctions de France 2 pour l’organisation d’un débat en novembre 2015, etc. – une attitude qui tranche avec la servilité de la classe politique officielle vis-à-vis des médias.

    Dénoncer le caractère partisan de la plupart des journalistes (qui dans les études se classent majoritairement à gauche ou à l’extrême gauche, soit en décalage marqué avec l’opinion française majoritaire) est un autre moyen d’affaiblir le politiquement correct. Les journalistes des médias de propagande représentent la quintessence de l’idéologie dominante libérale/libertaire en effet : ils se situent à gauche, et ce tout en étant les salariés des grands groupes économiques et financiers qui possèdent les médias. Les travaux de l’OJIM sont fructueux sur ce plan.

    2 -Il faut aussi dénoncer les travers et les manipulations ridicules de la novlangue : c’est l’objet du Dictionnaire de novlangue et aussi de nombreuses communications sur le forum Polémia. La chasse à la novlangue est ouverte et elle est fructueuse : contribuez-y dans la perspective de la prochaine quatrième édition !

    3 -Ensuite il faut utiliser les mots justes pour désigner les choses: c’est l’objet de la réinformation de rétablir les faits, porter à la connaissance du plus grand nombre ce que le Système cherche à cacher et dénoncer les bobards médiatiques.

    Il faut fermer la télévision et d’une façon générale ne pas dépendre d’un seul organe d’information, mais se réinformer sur les médias dissidents (presse dissidente, Radio Courtoisie, TV-Libertés notamment) et étrangers : car la liberté de la presse est moins assurée en France qu’ailleurs en Europe (au classement de RSF 2015 la France se situe au 38e rang pour la liberté de la presse, entre le Cap Vert et l’Afrique du Sud…). Il faut aussi aider les médias dissidents à vivre libres, c’est-à-dire sans publicité.

    La réinformation sur Internet permet de contrer rapidement la désinformation officielle mais il faut aussi faire preuve de vigilance : il ne faut prendre en compte et ne diffuser que des faits établis (attention aux infos rediffusées en chaîne souvent bidonnées).

    La réinformation sur Internet permet aussi de mettre la pression sur le Système (ex. : révélation des projets de nomination du fils de Sarkozy à l’EPAD, divulgation de propos ou de faits que les médias de propagande cachent, comme les incidents provoqués par les immigrants en Hongrie).

    4 -Enfin il ne faut plus hésiter à réutiliser les mots tabous, c’est-à-dire qu’il ne faut pas hésiter désormais à tenir un discours dissident. Car ces mots disparus de notre langue sont aussi des mots nouveaux pour contrer le Système et ils rencontrent en outre un large écho dans l’opinion.

    Ce ne sera certes pas facile mais la vérité finira par triompher !

    Michel Geoffroy

    Note :
    (*)
    Langues de pouvoir
    http://www.huyghe.fr/actu_202.htm

    http://www.polemia.com/la-novlangue-la-langue-de-loligarchie-et-notamment-des-medias-troisieme-episode-la-novlangue-et-ses-limites-2/

  • Un million d’étrangers ont été naturalisés « français » depuis 2006

    « Le nombre de personnes nées de nationalité étrangère à l’étranger et résidant sur le territoire national a crû de 700.000 en neuf ans [chiffre de l’INSEE, donc sûrement en dessous de la réalité – NDCI]. Un million d’étrangers ont aussi été naturalisés français depuis 2006. »

    Source: Le Figaro

    http://www.contre-info.com/

  • Christophe Guilluy : « Le FN est le baromètre de l’inaction des partis au pouvoir »

    Christophe Guilluy, dont les travaux sont connus sur la sociologie du vote en faveur du Front national, analyse les différentes fractures qui expliquent ce vote. Outre celle qui sépare les métropoles de ce qu’il appelle la France périphérique, il y a la fracture culturelle liée à l’immigration qui l’emporte sur la fracture sociale mais il y a aussi, point très important, la fracture entre les générations. Les jeunes votent très majoritairement pour les listes de droite et du FN. Enfin, dernier élément et non des moindres, au sein des jeunes générations, il remarque la fracture identitaire, en cours, entre la jeunesse issue de l’immigration (avec un vote spécifique qui apparaît : Union des démocrates musulmans) et cette jeunesse habitant « les territoires ruraux et périurbains ». 
    Le vote pour le Front national se révèle une expression identitaire qui prévaut sur la question sociale, laquelle néanmoins s’y ajoute. Cette expression est plus forte parmi la jeunesse que chez les plus anciens. Enfin, elle se heurte à celle de jeunes issus de l’immigration, qui opposent leur propre culture musulmane à celle du pays d’accueil. 
    La France est confrontée à deux défis majeurs : sa situation économique et l’immigration
    La situation économique résulte de la rupture du modèle de croissance de l’après-guerre intervenue au milieu des années soixante-dix. Elle est à l’origine d’un chômage de masse. Dans un entretien télévisé du 20 janvier 1967, Georges Pompidou déclarait : « Nous devons considérer l’emploi comme un problème permanent ; en permanence en France il y aura un problème de l’emploi ; en permanence on devra veiller à ce que l’emploi soit assuré aux Français. Si un jour on atteint les 500.000 chômeurs, ce sera la révolution. » 
    Le chiffre de 500.000 chômeurs a été multiplié, statistiquement par sept, certainement plus dans la réalité. Pour autant, il n’y a pas eu de révolution ; seulement, depuis 1981, une alternance politique entre les partis traditionnels, aux élections générales. Le basculement politique, avec la montée du Front national, est venu de l’immigration et de ses conséquences ; en témoigne, notamment, le sondage d’Opinion Way publié le 7 décembre dernier au lendemain des élections régionales. 
    Parmi les motivations de leur vote, les électeurs du FN se prononcent à 74% pour la sécurité et à 76% pour l’immigration. L’idéologie marxiste réduisant l’histoire à la lutte des classes est bien morte. 
    L’entretien LE FIGARO – Quelle est votre lecture du scrutin ? 
    Christophe GUILLUY – D’élection en élection, on s’aperçoit que la France périphérique (celle des petites villes, des villes moyennes et des zones rurales) est un phénomène réel, qui se cristallise. Cette grille de lecture sociale et spatiale explique la recomposition politique à laquelle on assiste depuis deux décennies. La carte politique traditionnelle s’efface au profit d’une dichotomie entre la France périphérique où vit 60% de la population et la France des métropoles, qui se renforce dans toutes les régions, y compris celles où le FN a fait un score plus faible – par exemple, en Bretagne, où le parti de Marine Le Pen a fait 18% : un score modeste par rapport à la moyenne nationale, mais très important pour le FN dans cette région. 
    Existe-t-il désormais deux France ? 
    La dynamique provient des zones rurales, des petites villes et des agglomérations de taille moyenne, où se concentre la grande majorité des classes populaires et situées à l’écart des métropoles mondialisées. Le FN, à lui seul, capte près des trois quarts des votes des classes populaires. Il est logiquement surreprésenté sur ces territoires. Les logiques économiques accentuent cette rupture entre ces deux France puisque désormais l’essentiel des créations d’emploi se concentrent dans les grandes villes, et qu’au contraire l’emploi se désertifie dans la France périphérique. Ainsi, pour la première fois dans l’histoire, les catégories populaires ne vivent pas là où se crée l’emploi. Cette situation se renforce au rythme de l’évolution du prix du foncier, ce qui contribue à ce que les grandes métropoles, et les gagnants de la mondialisation, s’enferment, telles des citadelles médiévales, derrière le mur invisible de l’argent. 
    Peut-on parler d’une fracture générationnelle ? 
    56% des moins de 35 ans ont voté pour les listes de droite ou du FN. Chez les 18-24 ans, la droite et le FN atteignent même 61% des suffrages ! En fait, nous le disions avec le sociologue Serge Guérin depuis des années : le vieillissement de la population est le rempart au vote « populiste ». Un sondage Ipsos réalisé après les attentats montre que les plus de 60 ans sont deux fois moins tentés par le vote FN en raison des attentats que les plus jeunes : 5,7% contre 10,6% chez les 35-59 ans. Une partie d’entre eux sont effrayés par les propositions économiques du FN, notamment la sortie de l’euro. Il y a une vraie cohérence de classe dans le vote de la jeunesse. Les jeunes de la France périphérique touchés par le chômage, la précarité et la fin de l’ascension sociale ne votent pas comme les jeunes de la bourgeoisie urbaine mondialisée. Cependant, il existe deux jeunesses populaires : celle des banlieues et celle des territoires ruraux et périurbains. La réislamisation de la jeunesse de banlieue est parallèle au réveil identitaire des jeunes de milieux populaires de la France périphérique. Le vecteur n’est pas la religion mais le vote FN, car cette France est largement déchristianisée
    C’est le fameux clivage culturel… 
    Les classes populaires se déplacent d’abord pour protester contre l’immigration. Si leur premier ressort était la question sociale, ils voteraient pour le Front de gauche. Les catégories modestes s’inquiètent de la montée du chômage et de la dégradation du modèle social, mais également de l’insécurité culturelle, conséquence d’une instabilité démographique liée à l’intensification des flux migratoires. Nous assistons en fait au retour du conflit social et du conflit culturel. Le rêve de la mondialisation heureuse et d’un « peuple Benetton » a échoué ; cet échec est en train de revenir à la face des partis traditionnels avec une force sans précédent. Des attentats au vote FN, c’est la fin du rêve d’une société mondialisée et apaisée. 
    Croyez-vous à « un réveil citoyen » ? 
    Le fameux « réveil citoyen des abstentionnistes » qui iraient à mains nues faire barrage au FN fait partie de la pensée magique des partis de gouvernement et plus généralement des classes dominantes. La réalité, c’est que le profil sociologique de l’abstentionniste est le même que celui de l’électeur du FN. Le gros bataillon des votants de LR (retraités et bourgeoisie traditionnelle) ou du PS (fonctionnaires et bourgeois urbains) sont des couches qui ont toujours voté. S’il y a une réserve de voix chez les abstentionnistes, elle se trouve du côté du FN. 
    Le FN est un baromètre qui mesure l’inaction des partis au pouvoir. Il est la conséquence de l’amplification de la fracture sociale, spatiale et identitaire. En estimant que le vote FN est impulsif, l’expression d’une colère irréfléchie, on dénie aux classes populaires le droit de faire leur propre diagnostic. En faisant intervenir Pierre Gattaz, Laurence Parisot, BHL ou Dany Boon pour dire que le FN n’est pas républicain, économiquement nul ou crypto-fasciste, on fait progresser une défiance qui s’étend aussi aux médias et aux élites. 
    Va-t-on vers une recomposition politique ? 
    Le vote FN devrait continuer à progresser. A terme, cela provoquera soit l’implosion des partis traditionnels, soit leur recomposition interne. Sur le terrain, on observe que les élus locaux sont conscients des réalités ; ils ne sont pas déconnectés des problèmes des gens comme peuvent l’être les caciques des partis. Pourquoi, dès lors, les habitants n’ont-ils pas voté pour eux ces dernières élections ? Parce qu’ils ont compris que ces élus n’avaient aucun pouvoir au sein de leur propre parti et que les décisions étaient prises par les ténors qui sont élus dans les grandes métropoles. S’ils ne veulent pas être balayés par le FN, les élus de la France périphérique devront porter le fer à l’intérieur de leur appareil et faire naître des consensus au-delà des frontières partisanes… Si le PS et les Républicains assument leur statut de partis des grandes métropoles, il y a des places pour d’autres partis à côté du FN pour représenter la France périphérique. La consolidation d’un parti musulman en banlieue n’est pas à exclure non plus. On note que l’Union des démocrates musulmans français a réalisé une percée dans certaines villes de Seine-Saint-Denis ou des Yvelines.

  • La novlangue : la langue de l’oligarchie et notamment des médias (Deuxième épisode : le fonctionnement)

    Comment fonctionne la novlangue et comment la détecter ?

    Polémia poursuit ici la publication de la conférence de Michel Geoffroy au Carrefour de l’Horloge, le 10 décembre dernier, consacrée à la novlangue. Voici le deuxième épisode.
    Polémia

    • Les néologismes

    On demande souvent comment reconnaître un mot relevant de la novlangue ? En fait les néologismes novlangue sont rares pour deux raisons :

    -d’abord le propre de la novlangue consiste à utiliser des mots existants plutôt que des mots nouveaux mais en les chargeant d’un sens qu’ils n’avaient pas à l’origine (ex. « valeurs républicaines » : on utilise la référence à la République pour véhiculer l’idéologie cosmopolite ; ou bien « accueil de réfugiés » pour dire intrusion d’immigrants clandestins) = c’est l’effet bernard-l’hermite ;
    -ensuite c’est le contexte d’utilisation d’un mot qui rend l’expression novlangue, et non le mot en lui-même ; ex. : populaire dans « banlieue populaire » ; cette banlieue ne correspond pas à des gens de notre peuple mais au contraire à des gens d’origine étrangère.

    Il y a quand même quelques néologismes ; ex. : « fachosphère » (pour désigner les sites de réinformation sur Internet), « positiver » (mot publicitaire inventé par Carrefour pour faire croire que l’acte d’achat donnerait intrinsèquement un sens positif à la vie).

    • Le style de narration politiquement correct est compassionnel, culpabilisant, lénifiant, valorisant

    La façon novlangue de décrire la réalité obéit aussi à des schèmes particuliers : il y a un style de narration politiquement correct que l’on peut détecter avec un peu d’habitude.

    Par exemple, le discours novlangue sur l’immigration obéit toujours à 4 commandements :

    -il est compassionnel (les immigrants sont des victimes ; cf. le petit Aylan) ;
    -il est culpabilisant pour les Européens autochtones (toujours coupables de ne pas assez accueillir ou intégrer les immigrants, toujours racistes et xénophobes) ;
    -il est lénifiant (il n’y a aucun lien entre insécurité, islamisme ou chômage et immigration) ;
    -il est valorisant (l’immigration est une chance pour la France, une opportunité pour la croissance et l’emploi).

    De même le discours novlangue, lorsqu’un crime ou un délit a été commis par une personne d’origine immigrée et de religion musulmane, obéit toujours aussi à 5 commandements :

    -la personne est toujours originaire d’un quartier calme, tranquille et sans histoire ;
    -c’était toujours un « gentil garçon » (c’est sa famille qui le dit et on ne donne la parole qu’à elle…) même s’il avait déjà été condamné pour de « menus larcins » ;
    -son acte est incompréhensible : c’est un « coup de folie » ou c’est un « déséquilibre » inexplicable, qui n’a absolument aucun rapport avec sa religion ou avec son milieu ;
    -ce n’est pas de sa faute mais celle des circonstances (« une drague qui a mal tourné » pour un viol) et surtout celle de la société qui n’a pas su l’écouter ou l’intégrer ;
    -on ne parle jamais de la ou des victimes (elles sont gênantes et moins intéressantes que le coupable ; à noter que les images des victimes du djihadisme sont censurées en France… mais pas celle du petit Aylan mort).

    On peut aussi détecter dans l’usage des oxymores un discours novlangue typique. Exemples :

    –discrimination positive = discrimination contre les Français de souch
    –laïcité positive = contraire de la séparation des cultes et de l’Etat car signifie l’encouragement à la construction de mosquées ;
    –immigration choisie = imposée aux Français en fait ;
    –capitalisme régulé = alors que le propre de la politique conduite par les Occidentaux consiste à déconstruire toute régulation de l’économie et de la finance ;
    -construction européenne = déconstruction de l’identité européenne.

    Au-delà de ces méthodes rédactionnelles politiquement correctes la novlangue repose principalement sur :

    -le fait de donner aux mots un sens contraire à ce qu’ils signifient habituellement ;
    -le fait d’utiliser sciemment certains mots pour produire des effets désirés chez le lecteur ou l’auditeur.

    Il y a aussi une façon novlangue d’utiliser les images pour provoquer certaines réactions chez le spectateur (ex. : présenter des images de femmes et d’enfants pour parler des « réfugiés » alors qu’il s’agit avant tout d’hommes jeunes ; montrer aussi beaucoup de policiers pour suggérer que les frontières de l’Europe sont fermées et que les immigrants sont refoulés).

    C’est pourquoi le Dictionnaire distingue 5 catégories de mots utilisés en novlangue : les mots trompeurs, sidérants, subliminaux, tabous et marqueurs

    1/ Mots trompeurs

    Ils désignent autre chose et souvent le contraire de ce qu’ils prétendent représenter (« la liberté c’est l’esclavage »). C’est l’effet bernard-l’hermite évoqué précédemment. Exemples :

    Banlieue populaire (ne comprend plus personne de notre peuple), banlieue défavorisée (bénéficiant, au contraire, d’importantes subventions publiques au titre de la politique de la Ville), valeurs républicaines (en fait l’idéologie cosmopolite : contre la souveraineté du peuple, la citoyenneté et pour le gouvernement des juges), europhobe (désigne celui qui est seulement contre l’Europe de Bruxelles mais pas contre l’Europe), famille monoparentale (une famille séparée, éclatée donc tout le contraire d’une famille).

    La novlangue est donc facile à traduire : il suffit de prendre le contrepied de ce qui est dit pour approcher la vérité ! (ex. : « l’immigration est une chance pour la France » = l’immigration est une catastrophe pour la France).

    Ce sont souvent aussi des euphémismes, inappropriés à la situation que l’on veut décrire mais utilisés dans l’intention de tromper. Exemples :

    Jeune (personne d’origine immigrée), itinérant (romanichel), incivilités (délits), effusions (violences), migrant, réfugié, voyageur d’infortune (immigrant, envahisseur), dégradation (quand il s’agit d’un cimetière ou d’une église = sinon on parlerait de profanation), coup de folie, acte isolé (agression à caractère djihadiste), drague (viol, harcèlement sexuel), attirer les talents (faire venir encore plus d’immigrés).

    2/ Mots sidérants

    Ce sont des mots terroristes qui sont destinés à empêcher toute réflexion et tout débat critique, en imposant une association d’idée conditionnée.
    Ils fonctionnent soit sur le mode répulsif, soit sur le mode positif.

    Sur le mode répulsif, il s’agit de diaboliser les idées contraires à la doxa dominante et ceux qui les expriment. Exemples :

    Un démocrate devient un populiste (il ne faut pas demander l’avis du peuple), un patriote devient un xénophobe ou un raciste, celui qui refuse l’islamisation devient un islamophobe ; la défense de la famille devient de l’homophobie ; la critique de la politique israélienne devient de l’antisémitisme.

    Les mots répulsifs les plus usités : extrême droite, racisme, populisme, fascisme, réac, antisémitisme…
    L’idée sous-jacente consiste à assimiler les opinions contraires à des délits, afin d’ouvrir la voie à la censure et à la répression judiciaire.

    Sur le mode sidérant positif (ou bisounours) on relèvera : amour (love : un peu passé de mode, mais reste le sexe), humanitaire, caritatif, éthique, valeurs, environnemental (vert), durable, victime, réfugié, exclu, discriminé, vivre ensemble.

    Comme dans le registre répulsif il s’agit de placer les commandements de l’idéologie dominante à l’abri de toute contestation politique ou intellectuelle en leur donnant l’apparence d’un impératif moral absolu = d’où la référence omniprésente à la notion de valeurs, destinée à détruire tout sens critique (ex. : il est impératif d’accueillir tous les réfugiés car cela serait conforme à nos valeurs).

    3/ Mots subliminaux

    Ce sont des mots destinés à créer des réflexes pavloviens chez le récepteur. Comme les images subliminales impactent le cerveau mais pas la rétine, ces mots sont destinés à provoquer des associations d’idées inconscientes dans l’esprit du récepteur. Les mots subliminaux se recoupent parfois avec les mots sidérants car leur fonction est la même. Exemples :

    -Mots destinés à diaboliser la Russie : oligarque (milliardaire), arsenal nucléaire, géant, ultranationaliste ;
    -Mots destinés à suggérer que les mouvements populistes seraient fascisants : leader (pour Führer sans doute), bras droit (adjoint), fonds de commerce électoral (programme), heures sombres de notre histoire… (voir aussi les caricaturistes du journal Le Monde représentant toujours JM Le Pen avec un brassard rouge sur lequel figurait en noir les lettres FN) ;
    -Mots destinés à déconsidérer les dissidents : pactiser (avec l’extrême droite), tentation (protectionniste), peur, frilosité, banalisation (qu’il faut dénoncer ou refuser), tollé, polémique, dérapage, nauséabond (idées) ;
    -Mots destinés à suggérer le volontarisme de la classe politique : s’attaquer à, s’engager dans la bataille de, engager un bras de fer, mobiliser, effort (en fait requis du seul peuple français, pas de l’oligarchie).

    4/ Mots tabous

    Il s’agit des mots qui ont été expurgés de la langue car ils véhiculent des concepts contraires à l’idéologie dominante, comme dans le roman de G. Orwell. Il s’agit donc de mots qu’il est interdit de prononcer désormais, sauf à commettre un « crime par la pensée » et risquer des poursuites judiciaires. Ce sont donc par contrecoup des mots dissidents. Exemples :

    Race blanche (cf. Nadine Morano !), peuple (il ne faut pas être populiste), classe (depuis que la gauche a rallié le capitalisme), honneur (préférer le pragmatisme anglo-saxon), capitalisme (dire libéralisme), virilité (machisme, sexisme), décadence (puisque le Système prétend incarner le progrès), guerre de civilisations, colonisation, invasion (de l’Europe), grand remplacement, puissance, souveraineté, frontières, Etat, nation, patrie, France, ordre, vertus (on leur préfère les valeurs), identité nationale, préférence nationale, mon pays (ce n’est pas ton pays puisque les étrangers sont aussi chez eux chez nous), nature humaine, différences sexuelles, juif (ne doit s’utiliser que dans un sens positif)…

    5/ Mots marqueurs

    Ce sont des mots fétiches destinés à exprimer la soumission au Système et à son idéologie ; ils jouent le rôle de signes de reconnaissance implicites entre les dévots du Système. Exemples :

    -Mots traduisant une distance critique vis-à-vis de l’identité nationale : archaïsme, exception française, replis, jardin à la française, les Français ;
    -Mots traduisant la volonté de déconstruire l’identité nationale : bousculer, faire bouger, moderniser, faire de la pédagogie (car ces cochons de Français s’obstinent à ne pas apprécier ce que l’on fait pour eux), irréversible ;
    -Mots traduisant l’adhésion à l’idéologie libérale : gouvernance, marchés, mondialisation (heureuse), dérégulation, flexibilité, l’emploi à vie c’est fini, créateurs de richesses, ressource humaine, équipe, espace (ouvert), Etat de droit, Etat stratège ;
    -Mots traduisant l’adhésion au Grand Remplacement : pluriel, métissage, mosaïque, nomade, ouverture (à l’autre), partage, diversité, planète.

    Anglicismes : senior, outing, testing, slide, benchmark, chat.
    Tics verbaux : emblématique, dédié, malin, tourné vers (l’international).

    Il va de soi que ces différentes catégories ne sont pas exclusives les unes des autres et qu’elles peuvent se combiner.

    Michel Geoffroy

    http://www.polemia.com/la-novlangue-la-langue-de-loligarchie-et-notamment-des-medias-deuxieme-episode-le-fonctionnement/

  • Du pacte à l'acte, un autre pacte !

    Dans quatre jours, nous mettrons nos "petits" souliers dans la cheminée ou sous les boules du sapin. J'ai acheté de la neige en bombe au cas où la COP21 aurait échoué. Qu'attendre du Père Noël ? Des oranges et du chocolat.

    Le vent mauvais des élections régionales à peine tombé que les politiciens professionnels s'entre-déchirent déjà sur les mêmes "coutures" qu'avant, la gauche partagée entre le modèle soviétique épuisé mais ronflant et une social démocratie rhénane mal adaptée ; la droite entre le masque libéral d'une économie toujours autant administrée et le chiraquisme social qui nous a forgé un mental de zébu ! D'aucun côté, la situation catastrophique de l'économie n'est sérieusement affrontée. Dette, chômage, submersion bureaucratique, déni d'autorité, la République molle défend ses derniers privilèges... à crédit... jusqu'au ridicule ! Que cela ne prive pas la mare aux connards de remous, la semaine passée fut consacrée à l'aller-retour de Claude Bartolone au perchoir de l'Assemblée nationale ! Chose qui ne me choque en rien, qu'attendait-on de pire chez notre parasélite ?

    Les politiquarts¹ de service affûtent leurs "programmes", qui pour les primaires républicaines, qui pour faire parler d'eux pendant ce long transit de quinze mois qui nous sépare de l'élection présidentielle de 2017. Que les deux-tiers du corps électoral les vomissent leur en touche une sans faire bouger l'autre. Le métier fournit encore les trois repas par jour et un lit chauffé, à condition de promettre l'embellie au veau national ! C'est à droite pour le moment le plus intéressant : l'ancien président Sarkozy nous est revenu au volant de sa phase II. Il n'a pas fallu plus de cent kilomètres pour s'apercevoir qu'il n'y avait strictement rien de neuf, ni dans le bonhomme, ni dans le catalogue d'options gratuites. Comment dès lors envisager que les mêmes causes puissent ne pas produire les mêmes effets ? La bête est 100% politique, le verbe est pour les croyants :

    - Ministre du Budget (1993-1995)
    - Porte-parole du gouvernement (1993-1995)
    - Ministre de la Communication (1994-1995)
    - Ministre de l'Intérieur (2002-2004)
    - Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie (2004)
    - Ministre de l'Intérieur (2005-2007)
    - Président de la République (2007-2012)
    Soit un total de 5183 jours (source Wikipedia)...
    sans compter le temps passé à faire son courrier sur les bancs de l'Assemblée nationale.

    S'il lui reste encore quelque chose à comprendre dans la souffrance du pays, c'est qu'il n'est pas si doué que nous le crient ses groupies à cervelle de moineau. L'hystérie a de beaucoup dépassé la réflexion chez ses fidèles, et tous ceux qui comptent sur le Sarkozy Nouveau pour nettoyer les écuries d'Augias devraient se souvenir de ses piètres résultats dans les fonctions ci-dessus énumérées. Sans se taper tout le bilan de chef de la Police puis de l'Etat (dix années quand même !), on notera qu'après lui les croquemitaines de référence, Hortefeux, Guéant, furent des tigres de papier affairés à une politique du chiffre visant à déclamer leur supériorité dans les débats publics mais sans réel effet sur la sûreté intérieure du pays. Paroles, paroles, paroles... N'ajoutons pas la timidité des réformes économiques, décisions rapportées projet après projet selon l'ambiance donnée par les innombrables sondages de l'Elysée, ni l'explosion phénoménale de la Dette pour sauver les positions spéculatives des banques. Et pas non plus la dérive césarienne de construire à l'Elysée un gouvernement de substitution ayant barre sur le gouvernement responsable devant la Chambre afin de gérer l'impact politique de toute action.
    Après l'avertissement sans frais du 6 décembre 2015, la classe politique revient au mode opératoire antérieur comme si de rien n'était, c'est dire son cynisme ! Vous nous avez compris ? Promettez, promettez, il en restera bien quelque chose ! Quelque chose qui pourrait bien déplaire à la nomenklatura si la nation arrive à défaire le nœud orwellien :
    « Ils se révolteront que ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu'après s'être révoltés »(Georges Orwell in 1984).
    La paix mentale de la nation a disparu puisque l'Etat a failli, l'inquiétude progresse partout, chez chacun dans le désespoir, chez les autres, même nantis, dans la crainte de voir les premiers leur sauter à la gorge. L'éveil est possible mais une transition sans risques reste douteuse chez un peuple peu doué dans la prévision mais bien meilleur dans l'analyse gratuite des faits et causes. Si la révolte est annoncée c'est un classique du genre qui ne dérange pas les prébendiers prêts à faire battre tous les intérêts particuliers contre l'intérêt général pour sauver leurs positions. Ils nous referont un 18-Brumaire et tout aura changé pour que rien ne change... Nous aurons pour un temps l'homme fort. Quand y substituerons-nous un roi au-dessus de la mêlée qui tout simplement nous aimera ?

    (1) Politiquart : 25% d'intérêt pour le bilan, 75% pour la prébende
  • « Nous venons en paix »… mais nous transformons Calais zone de guerre !

    « Nous venons en paix », c’est notre chronique de choses vues sur le web et les réseaux sociaux à propos de nos chers « migrants »/«  réfugiés »/Bisounours… une petite pastille de vérité dans un océan de propagande aux bons sentiments… mais chut… PADAMALGAM !
    Aujourd’hui, restons en France et particulièrement à Calais, que les sympathiques « migrants », énervés que l’on ne les laisse pas passer en Angleterre, transforment en zone de guerre.

    Ce sont nos confrères russes de RT qui sont allés enquêter auprès des camionneurs à Calais, il faut dire que les journalistes français sont trop occupés à montrer que nos frères « réfugiés » vivent dans des conditions misérables.

    « Je n’avais jamais eu peur pour ma sécurité en 40 ans d’expérience », a raconté Tony Fox à l’équipe de RT, un camionneur que son itinéraire a fait passer par Calais. Malgré une présence massive des forces policières autour du camp à la frontière, les conducteurs doivent toujours traverser des tronçons avec des migrants qui s’alignent sur les côtés de la route et jettent des pavés sur les camions. « Je suis leur première cible, parce que j’ai des plaques anglaises, donc ils voient que je suis anglais », a expliqué Tony Fox.

    Alors que j’entrais à Calais, il y avait des migrants partout sur la route… Ils ont jeté un morceau de granit à travers mon pare-brise a raconté un autre conducteur, Paul Milton.

    On se sent comme dans une zone de guerre. ont révélé d’autres conducteurs à RT.

    Les routiers doivent recourir à une série de subterfuges pour passer à travers la lapidation de leur véhicule, certains ont même placé des morceaux de porc sur leur camion pour chasser les réfugiés musulmans qui essayaient de grimper dans la cabine où s’approcher du semi-remorque.

    Les foules enragées de réfugiés peuvent en fait casser des fenêtres et pénétrer dans le camion par les portes latérales, d’après les témoignages collectés par RT. « On pourrait arriver à ce qu’ils t’arrêtent et te jettent de ton propre véhicule », a encore ajouté Tony Fox.

    http://fr.novopress.info/