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France et politique française - Page 3356

  • Le « journaliste » Hervé Ghesquière : un lourd passé qui devrait l’inciter à la discrétion…

    Marine Le Pen a suscité une polémique, assez artificielle, en publiant sur son compte tweeter des photos d’exactions de l’Etat islamique en réponse aux journalistes qui amalgamaient grossièrement FN et… Etat islamique.

    Le système politico-médiatique s’est largement offusqué de cette publication (mais il est moins pudique quand il s’agit de la photo d’un enfant syrien mort noyé, ou quand on traumatise nos enfants avec des photos datant de la 2e Guerre mondiale : quelle hypocrisie.)

    Les médias ont repris tout récemment, avec gourmandise, les propos d’Hervé Ghesquière, un « journaliste » surtout connu pour avoir été otage des talibans…

    Dans une lettre ouverte à la présidente du FN, Hervé Ghesquière fait part de son dégoût après la publication de photos de victimes de l’EI sur Twitter :

    « Je pensais avoir tout vu, tout entendu de votre part Marine Le Pen. Le mensonge, le cynisme, la manipulation, le fiel, l’intolérance mais cette fois j’avoue que la publication sur votre compte Twitter de trois photos abjectes de victimes de Daech [acronyme arabe pour l’organisation Etat islamique] dépasse ce que je pouvais imaginer de pire de votre part.
    Je suis à la fois révolté et écœuré par cette ignominie. Comment avez-vous pu avoir l’idée d’utiliser ces images horribles diffusées par l’Etat islamique au bénéfice de votre propre propagande ? »

    Une indignation à géométrie variable donc. Mais qui est cet individu ?

    « Hervé Ghesquière, anti-militariste notoire, était un obscur cameraman de la télévision française, jusqu’au jour où, ayant négligé toutes les mises en garde des autorités françaises qui recommendaient d’éviter la région, il était allé faire le beau en Afghanistan pour FR3. Il a été kidnappé par les Talibans lors de ce reportage, fin décembre 2009.

    A la rigueur on peut dire « un con qui va en zone de guerre malgré les mises en garde risque sa peau, mais c’est son affaire ». Oui mais.. Dans cette affaire le gouvernement français a mis en mouvement une énorme infrastructure pour tenter de repérer ce dingue, des agents supplémentaires de la DGSE ont été envoyé sur place, plusieurs opérations militaires ont même été montées.

    Au bilan, selon le général Gergelin, chef d’état-major des armées françaises, la recherche a couté «plus de 10 millions d’euros. Somme rondelette, à laquelle on doit ajouter 9 morts, militaires français, lors des operations (ratées) de sauvetage… Et 20 millions d’euros, somme de la rançon payée par l’Elysée, malgré les dénégations de Sarkozy, pour la libération de Ghesquière, 547 jours plus tard. On ajoutera la libération de 17 chefs talibans en échange de la libération de ce cameraman. »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Les 13 conseillers régionaux Front National des Pays de la Loire

    Les élections régionales ont vu se concrétiser la forte implantation du FRONT NATIONAL dans notre département.

    À l’issue du second tour des élections régionales, ce dimanche soir, ont été élus au conseil régional des Pays de la Loire treize des candidats de la liste du Front national (FN) conduite par Pascal Gannat.

    Le FN avait été représenté au conseil régional des Pays de la Loire sans discontinuer entre 1992 et 2004. Depuis près de douze ans, il n’y avait plus d’élus.

    Dans le département du Maine-et-Loire, trois candidats du FN ont été élus :

    • Aymeric MERLAUD,
    • Monique LIEUMONT-BRIAND,
    • Jean GOYCHMAN,

    Ont également été élus au sein des rangs du FN :

    • En Loire Atlantique, Samuel Potier, Brigite Nédélec, Jean-Claude BLANCHARD, Marguerite Lussaud ;
    • en Vendée, Brigitte Neveux et Alain Avello ;
    • dans la Sarthe, Pascal Gannat, Marie Genévrey et Pascal Nicot ;
    • en Mayenne, Bruno de la Morinière

    La Fédération du Maine et Loire relaiera les prises de positions de ses conseillers régionaux qui seront des acteurs actifs au sein de la nouvelle assemblée.

    Barbara MAZIERES

    http://fn-49.fr/page/4/

  • La nécessaire Réforme de la Représentativité Syndicale - Programme économique du FN #05

  • Régionales : 10 élus de Sens Commun

    Sens Commun présente la liste des ses 10 élus :

    • Sébastien Pilard, élu au Conseil Régional des Pays-de-Loire sur la liste de Bruno Retailleau, Président de Sens Commun, Secrétaire Général du comité des entrepreneurs pour les Républicains.
    • Roch Brancour, élu au Conseil régional des Pays-de-Loire sur la liste de Bruno Retailleau, Adjoint au maire d’Angers en charge de l’urbanisme.
    • Maxence de Rugy, élu au Conseil Régional des Pays-de-Loire sur la liste de Bruno Retailleau, Maire de Talmont-Saint-Hilaire, Vice-Président de la communauté de communes du Talmondais.
    • Anne Anne Lorne, élue au Conseil régional Rhône-Alpes-Auvergne sur la liste de Laurent Wauquiez, Secrétaire Nationale à la Petite Enfance pour les Républicains.
    • Arnaud Le Clere, élu au Conseil Régional d’Ile-de-France sur la liste de Valérie Pécresse, Conseiller municipal de Meudon.
    • Sylvie Piganeau, élue eu Conseil Régional d’Ile-de-France sur la liste de Valérie Pécresse, Adjointe au Maire de Versailles.
    • Caroline Carmantrand, élue eu Conseil Régional d’Ile-de-France sur la liste de Valérie Pécresse, Adjointe au maire d’Asnières-Sur-Seine, en charge de la famille et à la petite enfance depuis 2014.
    • Marie Angélique Latournerie, élue au Conseil Régional Aquitaine Poitou-Charente-Limousin sur la liste de Virginie Calmels, Conseillère Municipale d’opposition à Langon.
    • Thierry Dulière, élu au Conseil Régional de Normandie sur la liste de Hervé Morin. 56 ans, Délégué de la 6e circonscription de Seine-Maritime des Républicains.
    • André-Paul Leclercq, élu au Conseil Régional du Nord-Pas-de Calais-Picardie sur la liste de Xavier Bertrand.

    En Ile-de-France, Valérie Pécresse a nommé 15 vice-présidents et 6 conseillers en charge de dossiers stratégiques : aucun n'est membre de Sens Commun.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Faux prophètes, faux messies, vrais menteurs !

    La percée du FN leur fait-elle perdre le sens commun, la retenue la plus élémentaire ? Depuis que le journaliste militant anti FN Renaud Dély a établi un parallèle oiseux entre le FN et l’Etat islamique, cette analyse assez répugnante a fait florès dans les rangs des adversaires de l’opposition nationale. En réponse à une nouvelle attaque sur ce mode comparatif,  émanant de Jean-Jacques Bourdin sur BFM-RMC,   Marine a publié sur son compte Twitter des photos des exactions commises par  les fous d’Allah…Que n’avait-elle pas fait ! Les médias  qui ont diffusé en septembre  la photo du petit Aylan Kurdi, noyé sur une  plage turque, pour appeler à l’accueil massif des migrant en Europe,  les membres de ce gouvernement qui a armé et soutenu les djihadistes massacreurs pour liquider le régime laïque syrien,  jouent aux vierges effarouchées ! Ils  se piquent désormais de nous donner des leçons de bon goût…on aura tout vu, tout entendu! Et pourtant comme le souligne Bruno Gollnisch, «ne nous montre-t-on pas très souvent films et photos insoutenables de victimes du nazisme pour nous en rappeler l’horreur ?  Ou des photos des victimes de Hiroshima pour illustrer les ravages de l’arme atomique ?»

    Manuel Valls, tremblotant de colère, voire de haine,  ne se contente pas  de promettre la guerre civile aux mauvais Français qui votent FN. Comme l’a encore  relevé Bruno Gollnisch dans untweet, avec son complice Bernard Cazeneuve «ils veulent nous faire endosser les exactions islamistes que nous seuls (au FN, NDLR)  avions prévues et dénoncées. Les misérables… ». « Cazeneuve et Valls horrifiés ? Pas par le parallèle de Bourdin entre Daesh et le FN. Mais par le fait qu’ on leur montre la réalité. Nul… ».

    Le journaliste de France 3, Hervé Ghesquière, prend la pose du moraliste et s’est lui aussi fendu d’une attaque  en règle, sous la forme d’une lettre ouverte à Marine Le Pen,  publiée notamment par Le Monde.  Enlevé avec son collègue Stéphane Taponier fin décembre 2009 en Afghanistan, dans un  secteur non sécurisé à la recherche de contacts avec les talibans, MM. Ghesquière et  Taponier  furent libérés contre rançon en 2011…et au cœur alors  d’une polémique.   Ils furent  en effet   très critiqués  pour n’avoir pas tenu compte des  avertissements répétés, et qui leur furent directement et nommément adressés  par l’armée française, la veille même de leur enlèvement. 

    Dans sa «lettre », Hervé  Ghesquière se livre à une mauvaise compilation de tous les poncifs et récents  axes d’attaque contre la présidente du FN :  « Ma réaction est d’abord celle d’un citoyen outré par tant de bassesse (…). En politique, vous estimez certainement que tous les coups sont permis. La provocation est une arme que vous utilisez sans cesse. L’héritage paternel sans doute. Votre tactique est de faire parler de vous, en bien ou en mal, à chaque instant. L’essentiel est de saturer l’espace médiatique (…). L’Etat islamique se sert en France du Front National qui prône la division, la suspicion envers les musulmans, les étrangers et classe les citoyens en catégorie. Et le Front National utilise la monstruosité de Daech pour attiser la peur. Finalement, l’un se nourrit de l’autre. L’utilisation de ces photos est une abomination, une atteinte à la dignité humaine et une insulte à toutes les victimes du terrorisme. Votre terreau Marine Le Pen est la misère du monde, votre moteur la haine des autres. Jusqu’à la nausée. »

    Cette mauvaise prose, sorte de synthèse pas très finaude  entre les fiches  anti FN descommunicants de Matignon, la pensée d’un  Enrico Macias ou d’un  BHL, est certes affligeante  mais est-elle étonnante ? Yves Debay,   grand  reporter de guerre, journaliste reconnu dans les milieux militaires,  dirigeant du  magazine Assault, ancien de chez  Raids,  tué à  58 ans sur le terrain à Alep (Syrie)  en 2013 , ne mâchait pas ses mots sur le personnage .

    Le site fdesouche le rappelle, «(Yves Debay critiqua) très sévèrement la conduite de Taponier et de Ghesquière durant leur séjour en Afghanistan, parlant d’ imbécile ambition des héros  et voyant les causes de l’enlèvement dans leur  mélange d’anti militarisme… additionnée d’une recherche malsaine du sensationnel (ayant) mené au drame de cette prise d’otage qui a causé mort d’homme. Il évoque également le coût payé pour la libération des deux journalistes (montant avancé de 20 millions d’euros) et les 17 chefs talibans libérés à cette occasion ».

    Quand on monte au cocotier il faut avoir la culotte propre  comme le souligne un sage proverbe antillais…  Ce qu’a oublié également Stéphane Richard, patron d’Orange. Dans un entretien aux Echos paru le  10 décembre, entre les deux tours des élections régionales, M. Richard déclarait la guerre à l’opposition nationale : «Il faudrait expliquer aux électeurs FN que, si ce parti accède au pouvoir, cela aura des conséquences immédiates et graves sur l’image de la France à l’étranger: cela rejaillira sur les investissements et sur les marques » disait-il,  avant de se prononcerpour  la création d’un fond d’un milliard d’euros pour mener notamment  «des campagnes anti-FN.»

    Le dernier «coup d’éclat» de Stéphane Richard, on s’en souvient,  datait d’il y a six mois  quand  il avait déclaré  au Caire, le  3 juin,  que si cela était possible il cesserait les  activités d’Orange enIsraël. Une déclaration alors  assimilée à une demande de boycott qui lui avait valu de se faire gronder très fort  par Nicolas Sarkozy   et Benjamin Netanyahou. Bien  sûr, M. Richard  n’avait pas tardé à revenir sur ses propos, acceptant même de se faire humilier publiquement  en se rendant à Tel-Aviv  où il présenta ses excuses au Premier  ministre.

    Un mois auparavant, le 21 mai, autre facette de notre PDG antifrontiste, Stéphane Richard, déjà poursuivi en 2013 pour «escroquerie en bande organisée » dans l’affaire Tapie, était de nouveau été mis en examen, pour le chef de «complicité de détournement de fonds publics par une personne privée», en l’espèce Bernard Tapie lui-même. Le patron d’Orange est cité dans cette carambouille judiciaire en tant qu’ex directeur de cabinet de Christine Lagarde, alors ministre de l’économie, actuellement directrice générale du FMI.

    Comme le monde est petit !  Ce même Bernard Tapie,  condamné le  3 décembre à rembourser plus de 404 millions d’euros dans l’affaire de la cession d’Adidas, voit certainement d’un bon œil  les initiatives antinationales de  son ami Stéphane Richard. L’ex député des Bouches-du-Rhône  etministre de la Ville de Mitterrand, ex soutien de Sarkozy,  vient d’annoncer dans un entretien   auJournal du dimanche qu’il a «décidé de revenir en politique»,   vu le «signal d’alarme» du résultat des régionales.

    Entre plaidoyer pro domo et étalage de lieux communs, l’actionnaire du quotidien  La Provence,  avec son sens habituel  de l’esbroufe, dit vouloir «mettre sur pied, d’ici à fin janvier, un premier projet pour la remise en activité de tous les 18 à 25 ans» et remettre ce «plan aux chefs de groupe de l’Assemblée nationale, du Sénat, et aux ministères concernés».   Il faut, dit-il, que les politiques «apportent des remèdes aux causes» des problèmes des électeurs FN, à commencer par le chômage, surtout «des jeunes, les plus nombreux à voter FN».

    Les  remèdes de M. Tapie pour l’emploi  et pour contrer le vote FN? Mediapart rappelle qu’il fut « redresseur d’entreprise plus prompt à licencier qu’à embaucher », « un  terrasseur  du Front National qui a affirmé sans rire que  Moi, vivant, le FN n’atteindra jamais les 20% , bref… Tapie c’est un Messie…. mais si… mais si ! »

    Un faux messie volant au secours d’un Système se vautrant  dans l’inversion des valeurs, de faux prophètes lançant l’anathème sur ceux qui luttent pour la noble et belle cause de la renaissance nationale,  rien de bien étonnant au final…

    http://gollnisch.com/2015/12/21/faux-prophetes-faux-messies-vrais-menteurs/

  • Les élites paniquent

    Leur impuissance est structurelle, et pas seulement le fruit d’une décrépitude politique. Et les yeux de nos concitoyens se décillent.
    À regarder les « journaux télévisés » de tous bords, on constate que l’auto-intoxication se poursuit inexorablement.
    L’explication du vote FN ? Le chômage. Du reste, les cartes du vote FN et de Pôle emploi se superposent.
    Immigration remplaciste, islam conquérant, insécurité, laxisme généralisé, défaillance de l’État, question de l’identité française ou même souveraineté perdue ? Circulez, cela n’a rien à voir – contre toute évidence.
    Sa consistance ? Fragile, ce n’est qu’une réaction de colère, un vote de protestation – sous-entendu : réglons le problème social et la baudruche se dégonflera (c’est bien connu : son programme est un tissu d’âneries dangereuses, un galimatias pour gogos ; et les autres sont des champions).

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  • Éric Zemmour : « NKM se croit moderne, alors qu’elle est ringarde »

    « C’est un déluge de larmes, de larmes de crocodile », lance Éric Zemmour à propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, ex-numéro deux des Républicains.

    « Raffarin, Juppé et les autres pleurent celle qu’ils font mine de regretter ». Éviction, purge, stalinien : autant de grands mots qui révèlent aux yeux du polémiste, une « grandiloquence ridicule qui va comme un gant à celle qui n’aime rien tant que paraître et surjouer ». Il rappelle qu’elle « n’est même pas exclue du parti, mais perd seulement la place éminente qu’elle occupait dans un parti dont elle contestait systématiquement les choix et options ».

    L’erreur de Nicolas Sarkozy n’est pas de l’avoir dégradée, mais de lui avoir tout donné sur un plateau d’argent. L’erreur de Sarkozy n’est pas de s’en débarrasser, mais d’avoir tant tardé à le faire. NKM est dans la lignée de Michèle Barzach à Rama Yade : adulée par les journalistes, mais ignorée par les électeurs.

    Éric Zemmour va plus loin en affirmant qu’« elle se croit moderne, alors qu’elle est ringarde » ou qu’« elle se voit un destin alors qu’elle peine tant à avoir une carrière ».

    http://fr.novopress.info/

  • Une coalition gauche-droite pour lutter contre le chômage : de qui se moque-t-on ?

    La coalition de la droite et de la gauche prônée par M. Raffarin produit la désagréable impression qu'on prend les électeurs pour des imbéciles.
    Que la lutte contre le chômage doive être une des préoccupations essentielles de nos dirigeants est une évidence. Même minimisés par des calculs avantageux, les chiffres sont catastrophiques.
    Mais la coalition de la droite et de la gauche prônée à cet effet par M. Raffarin produit la désagréable impression qu’on prend les électeurs pour des imbéciles.
    Depuis trente ans, aucun de ces partis alternativement au pouvoir n’a réussi à endiguer le fléau, et l’efficacité d’un « travail collaboratif », très à la mode dans l’entreprise, laisse sceptique. Peut-on raisonnablement espérer que le remède surgira miraculeusement de la réunion des têtes pensantes de droite et de gauche ?

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  • Pour lutter contre le FN, ils nous ressortent Tapie

    Ruiné au terme de 20 ans d’un bras de fer judiciaire qu’il a successivement un peu gagné, un peu perdu, beaucoup gagné, et finalement entièrement perdu? Bernard Tapie annonce son retour en politique afin de lutter contre le FN. Voilà une idée politique ! Et le bien commun ? Le chômage ? L'insécurité ? Non : la lutte contre le FN constitue un programme à part entière. Mais avec quel argent puisqu'il est ruiné ? Il laisse une ardoise à 404 millions d’euros… dont le règlement se décidera à Bercy et à l’Élysée. Pas besoin d'être prophète pour comprendre qu'il ne paiera pas.

    En 2010, Bernard Tapie déclarait ironiquement qu'il voyait régulièrement Jean-Marie Le Pen dans les années 1990 :

    « Evidemment, et pas qu’en 1993, on est des vieux copains. Il faut savoir qu’on se voyait régulièrement parce qu’on jouait au poker ensemble à peu près une fois par semaine à Versailles, chez lui. Mais pas pour parler de politique, on est des copains, on parle ensemble.

    — Vous blaguez, là...

    — Non, pas du tout. Quand il était à Marseille, on faisait presque tous les jeudis des tournois de tennis-ballon au stade Vélodrome. On se voyait sans arrêt.

    — Sérieusement...

    — Non, mais sérieusement. Pourquoi voulez-vous que je le vois pour les élections, puisque le soir même du premier tour, il avait annoncé qu’il laissait tous ses candidats présents ? Donc il n’y avait pas de raison que je le vois pour autre chose que pour une grande amitié.

    Quand je le traitais de “gros con”, c’était uniquement pour amuser la galerie. Un jour, j’ai dit aussi que c’était un salaud. Tout ça, c’était de la comédie.

    — Evidemment vous le prenez sur le ton de l’humour..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Élections régionales : bâtir l’arche nouvelle (article paru dans L’Action Française n°2922, 18 décembre 2015)

    Les succès électoraux du Front national doivent être mis en rapport avec l’abstention : son ampleur illustre la faillite d’un régime politique dont les acteurs prétendent pourtant tirer leur pouvoir du peuple.

    On peut lire ces élections régionales de plusieurs manières. Se satisfaire par exemple du vote nationaliste, qui consacre le Front national comme premier parti de France, en voix, et savourer – ou non – que l’abstentionniste qui vote se révèle FN autant que LR ou PS (là où l’abstention est faible, le FN progresse, sur plusieurs élections). On peut aussi remarquer que l’abstention a tendance à dépasser la moitié du corps électoral potentiel ; potentiel, car il y a plusieurs millions de non-inscrits [1], angle mort des commentateurs.

    Brevet de citoyenneté

    Dans le premier cas, on constatera que ce vote exprime un souhait que les institutions ne veulent pas réaliser ; dans le second, on s’interrogera sur un régime qui se satisfait d’être si peu représentatif qu’il envisage même de ne plus l’être du tout. Car au fond, expliquer qu’il est légitime que le plus grand parti, celui qui rassemble le plus grand nombre de Français – le plus démocratique, donc –, ne soit pas le vainqueur et ne doive pas l’être, c’est bien assumer que le peuple n’a rien de nécessaire dans l’exercice du pouvoir, que la représentativité est soumise à une loi plus haute, et que la République n’accepte d’être fille que de ceux qu’elle a élus elle-même, décernant un virtuel brevet de citoyenneté. Les dernières élections confirment que la République est toute entière aux mains d’une caste qui refuse que le pouvoir soit transmis. D’une élite qui ne veut pas être régénérée mais qui veut se perpétuer, tirant de son seul sein (bourgeoisie urbaine bien éduquée et fonctionnarisée) ses nouvelles forces. Alors que le FN est le seul parti à proposer à des ouvriers d’être élus (aux départementales de mars dernier, sur quatre-vingt-dix-sept candidats ouvriers, il y en avait quatre-vingt-huit au FN), le seul, surtout, à ne pas proposer des “professionnels de la profession”, le seul, en fait, à repolitiser les électeurs perdus ; ce qui jette un jour nouveau sur les méfaits qu’on lui prête : là où l’abstention permettait d’imaginer une démocratie sans peuple, le voilà qui remobilise et relégitime le peuple, au grand dam des antipopulistes. Mieux encore, et au-delà de lui-même, il génère une forte augmentation du vote blanc et nul : Jérémie Moualek notait dans Marianne, le 14 décembre, que près de 5 % des votants avaient choisi d’exprimer une incapacité ou un refus de choisir, mais avaient surtout choisi de ne pas s’abstenir. Résultat remarquable, c’est dans les deux régions où le FN risquait de l’emporter (Paca et NPCP) que ce vote a été le plus élevé, dépassant les 7 % ! Comme il y a peu de chances que les électeurs du FN aient décidé de “mal” voter au deuxième tour, ce sont donc les électeurs de gauche qui ont refusé et le Front national et le front républicain. [....]

    Philippe Mesnard

    Vous pouvez lire la suite en achetant le dernier numéro de l’Action Française 2000 au numéro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Elections-regionales-batir-l-arche