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France et politique française - Page 3382

  • Marion Maréchal-Le Pen semble avoir l’étoffe et être taillée pour la haute mer

    Philippe de Villiers a renouvelé son soutien moral à Marion Maréchal-Le Pen dans une interview à Valeurs Actuelles :

     "La différence est abyssale entre une étoile montante qui scintille d’intelligence et de sens national et le 'motodidacte' [Christian Estrosi, NDPC] qui vrombit comme un politicien sans souffle (...)

     Si j’étais électeur dans cette région, je ne voterais pas pour les représentants des deux partis siamois, les Républicains et le PS, qui sont tout à la fois atlantistes, immigrationnistes, islamistes et mondialistes. Rien n’est plus vrai avec Christian Estrosi qui tient boutique avec Sarkozy, Boubakeur et Ivan Levaï, dont il a les soutiens.

    Si j’avais Marion comme présidente de la région Pays de la Loire, je ne m’en plaindrais pas. C’est un jugement personnel, elle semble avoir l’étoffe et être taillée pour la haute mer"

    De son côté, Marion Maréchal-Le Pen a confirmé le 2 décembre dans une interview au Dauphiné Libéré que des contacts ont été établis avec Philippe de Villiers pour un futur Puy-du-Fou provençal :

     Image2

    Philippe Carhon

  • Séisme et casse-tête en vue au premier tour

    Les sondages ont placé le Front national au cœur de la campagne et l’annoncent en tête dimanche soir ce qui serait une secousse politique. Mais ce scrutin, dans un contexte particulier peut réserver des surprises
    Laborieusement redécoupées sur des périmètres élargis plus ou moins admis selon que l’on soit charentais (satisfait) ou alsacien (dépité), dépouillées au Parlement des prérogatives qui leur auraient donné du poids face à l’État et une autorité réelle sur les autres collectivités, elles ont été privées d’une vraie campagne.
    Campagne éclipsée
    En sommeil pour cause de deuil, le vrai débat régional ne s’est pas réveillé sur la fin. Dans une nation traumatisée et sous état d’urgence, ferrailler sur des trains express régionaux qui arrivent à l’heure, des bourses pour les lycéens, des fonds de garantie pour la compétitivité des PME peut apparaître décalé sinon dérisoire.
    Le tam-tam télévisuel et une batterie de sondages tambourinent depuis dix jours le même refrain : le front national peut gagner des régions. Comme s’il fallait préparer le second tour avec sondages et supputations sans attendre le résultat du premier.
    L’enjeu : les écarts
    La question est donc posée : le FN sera-t-il dimanche soir, comme aux Européennes de 2014 sacré premier parti de France ? Depuis 2012 et les six millions et demi de bulletins Marine Le Pen à la présidentielle, la vie politique s’est reconstruite en trois blocs.
    - L’extrême droite survitaminée par les votes de déception s’est implantée dans les classes populaires et les territoires les plus fragiles au-delà de ses fiefs nordistes et méditerranéens où elle conforte sa position.
    - La droite rabibochée avec le centre a retrouvé une implantation d’élus locaux avec ses succès aux municipales en 2014 et aux départementales en mars dernier.
    - La gauche fissurée sur son aile écolo-communiste a été sanctionnée comme tout pouvoir en place à une élection locale depuis… 1977 !
    À l’aise dans cette actualité plombante, le Front national a durci son discours sur ses fondamentaux, l’immigration, insécurité, le sentiment anti-européen. Il a monopolisé le débat avec l’appui des sondages. Il oblige la droite à venir sur ses thèmes et la gauche à le brandir en épouvantail.  Pour limiter la casse, la majorité espère un effet post-attentats et mise sur la prime à quelques sortants bien implantés. L’alliance LR-UD I mise sur sa dynamique.
    L’enjeu de dimanche soir, dans les douze régions de métropole réside dans l’ordre du tiercé et surtout dans les écarts entre les listes.



    La clé : la participation
    Tout dépendra d’abord de la participation. L’abstention fut majoritaire au premier tour des régionales en 2010 (53,2 %). Cette année-là, les électeurs de droite avaient boudé l’urne aux deux tours, d’où la razzia rose sur la carte des régions. Le camp qui mobilisera le mieux les siens se placera en position favorable pour le 13 décembre. Des finales à trois ? Le scrutin de liste à la proportionnelle avec un second tour facile d’accès (10 % des exprimés) favorise les triangulaires. Elles risquent de devenir la règle. Sauf décision politique de retrait ou de fusion entre listes.
    La suite : deux fronts ?
    Car si les sondages sont confirmés au moins dans le Nord, en Paca, voire dans le Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté la question sera posée aux têtes de listes (seuls décisionnaires rappelons-le) de gauche et de droite. Avec deux complexités supplémentaires : Nicolas Sarkozy a annoncé ni retrait ni fusions et les socialistes seront tentées d’additionner leurs suffrages avec ceux des listes écologistes et/ou communistes pour démontrer que la gauche dispose de plus de réserves que le couple LR-UDI. Contrairement à la droite qui s’avance unie dans 11 régions sur 12, aucun accord n’a été trouvé par « la gauche plurielle ». La troisième place est donc le plus souvent promise à la majorité. Et la première ? Droite ou FN. Une victoire du parti lepéniste dimanche soir doublé d’une abstention supérieure traduirait une fracture grandissante entre une France désabusée, perdue en colère et une France qui garde foi en la politique et s reconnaît dans les partis de gouvernement. Mais dans une élection à 50 % d’abstention, promesses de vote et pronostics de sondeurs n’engagent que ceux qui les croient. Place à la vérité des urnes.

    Pascal Jalabert

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuuAkEAEpywBDCrEPV.shtml

  • Les mots du mensonge

    Des « Français »… Des « Belges »… Ainsi sont présentés dans les média les cinglés d’Allah qui ont réalisé les massacres du 13 novembre. Pourquoi ces mots ? Parce qu’il ne faut pas dire qui ils sont vraiment, c'est-à-dire des Maghrébins. Ce serait, n’est-ce pas, stigmatiser un certain type de population et mettre à mal la tarte à la crème du « vivre ensemble », ce monument d’hypocrisie. Et puis on martèle : surtout pas d’amalgame. Les cinglés ont tué au nom d’Allah ? Il ne faut pas en conclure hâtivement que l’islam n’est pas une religion d’amour, de paix, de tolérance et de fraternité. Car, bien sûr, les cinglés sont une exception… Sauf que dans les « quartiers » les sympathiques « jeunes issus de l’immigration » considèrent comme des héros les assassins de Daech. Nier cela c’est nier la réalité et donc se faire les complices objectifs des cinglés d’Allah.

    Tout est mensonger dans le vocabulaire officiel. On appelle « migrants », « réfugiés » ceux qui sont des envahisseurs, dont les hordes ne respectent rien, tels un nuage de sauterelles, dans les pays européens qu’ils traversent et ceux où ils prétendent s’installer. En « exigeant » tout et le reste. En comptant dans leurs rangs des individus qui profitent du flot migratoire pour se glisser dans son sein, afin d’aller ensuite mettre en place des réseaux terroristes pour semer la terreur chez les Infidèles (c'est-à-dire, pour eux, tous les Blancs). Tout ceci est parfaitement connu des services de renseignement mais qui ont la consigne de se taire.

    Devant ces calamités qui s’accumulent les gens censés exercer le pouvoir nous disent qu’il faut défendre nos « valeurs républicaines ». Celles au nom desquelles a été réalisé le génocide des Vendéens et qu’invoquaient dans leur délire ceux qui guillotinaient à tout va ? Celles qui valaient un brevet de patriotisme à ceux qui tondaient des femmes lors de l’Epuration ? Celles qui couvrent pudiquement les malversations en tous genres des copains et coquins qui se partagent le butin acquis sur le dos des Français, au sein de maffias où le fauteuil de l’élu n’est jamais loin du coffre-fort ?

    Décidément, pour faire le Grand Ménage, il va y avoir du boulot. 

    Pierre Vial

    http://www.terreetpeuple.com/282-reflexion/actualite/1344-les-mots-du-mensonge.html

  • État antichrétien

    FRANCE (Présent 8496)

    8496-P1.jpgAlors que les représentants de « l’islam de France », censés condamner le terrorisme musulman le mois dernier, auront surtout dénoncé – avec l’aide appuyée des médias – une augmentation des actes prétendument « islamophobes », c’est en réalité à une inquiétante montée en puissance de la christianophobie et à une multiplication des actes antichrétiens que nous assistons aujourd’hui dans notre pays.
    241 profanations depuis le 1er janvier 2015

    Ainsi, début novembre, l’Observatoire de la christianophobie ne recensait-il pas moins de 241 lieux de culte ou de dévotion, de cimetières ou d’établissements chrétiens ayant fait l’objet de profanations en France depuis le début de l’année 2015 !
    Derniers exemples en date : le saccage du cimetière de Saint-Martin-des-Entrées, près de Bayeux, où un habitant de la commune venu se recueillir sur la tombe de son épouse a découvert mercredi 13 crucifix arrachés de leurs pierres tombales, jetés à terre ou plantés à l’envers dans le sol. Deux jours auparavant, 14 tombes du cimetière de Villers-le-Sec étaient profanées de la même manière. Deux semaines plus tôt, c’est l’église Saint-Cyprien de Poitiers qui était vandalisée, et notamment la grande statue de la vierge veillant sur son entrée…

    Une haine qui ne s’abat pas seulement sur les symboles de notre foi et nos lieux de culte, mais aussi sur nos prêtres. Comme le curé de Genay, agressé et séquestré à son domicile dans la nuit de vendredi à samedi dernier par deux « jeunes » qui, après l’avoir menotté et attaché à une chaise, l’ont tabassé à coups de crosse de pistolet.

    Une christianophobie institutionnalisée

    Des actes qui se multiplient, donc, et ne peuvent que se multiplier dans un pays où la christianophobie a quasiment été institutionnalisée. Il y a quelques jours, c’est la très officielle Association des maires de France qui interdisait à ses membres d’installer des crèches dans leurs mairies à l’approche de Noël. Mercredi, c’est le Préfet du Rhône qui prenait un arrêté interdisant la procession des Identitaires lyonnais, prévue le 8 décembre, en l’« honneur de la Vierge Marie », au prétexte que les organisateurs véhiculeraient « des messages contraires aux valeurs républicaines » et inciteraient « au rejet, voire à la haine d’une partie de la population ».

    Forts de l’exemple donné par l’État et ses représentants, les christianophobes se lâchent. Comme ces deux « sans-culottes » de Bancourt, près de Bapaume, qui, invoquant « la stricte neutralité républicaine qui doit s’appliquer dans un bureau de vote », sont allés jusqu’à saisir le tribunal administratif pour forcer le maire de la commune à enlever le crucifix apposé au mur de la mairie depuis… 1926 ! Une mesure contre laquelle Gérard Pouillaude, maire courageux, s’est battu bec et ongles. Avant d’être contraint par le tribunal de s’exécuter.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

     

  • La Région Ile-de-France verse 12M€ pour les idéologues du gender

    CVUm7YRWUAAW2kiEn septembre 2011, Le Salon Beige alertait déjà sur le financement des idéologues du gender par la Région Ile de France : l'Institut Emilie du Châtelet, qui promeut l'idéologie du gender et qui avait lancé une offensive pro-gender sur les programmes scolaires, avait reçu 900 000 € de la Région Ile-de-France.

    Aujourd'hui, Vigi-Gender révèle que la même association a touché près de... 8M€ en 2014. Après 1,2 M€ en 2012 et 2,1 M€ en 2013, ça fat beaucoup.

    Michel Janva

  • Un président lamentable sur tous les plans

    C’est stupéfiant et il faut tout de même le dire. François Hollande retrouve la popularité qu’il avait eue au début de son quinquennat et, du coup, sa réélection en 2017 redevient une hypothèse plausible. Et nos commentateurs nous expliquent que les Français estiment, d’abord, qu’il a été digne de sa fonction lors des tueries parisiennes qui ont fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés, qu’ils espèrent, ensuite, que sa politique de redressement de l’économie du pays et de lutte contre le chômage va commencer à porter ses fruits, et qu’ils trouvent, enfin, qu’il a acquis désormais une véritable stature sur le plan international.

    Or, qu’on le veuille ou non, 1) les carnages du vendredi 13 novembre ont démontré que le pouvoir était totalement incapable d’assurer la sécurité des Français et qu’il n’avait tiré aucune leçon de la tuerie du 7 janvier dernier, 2) les derniers chiffres du chômage, publiés hier soir, battent tous les records historiques avec 3,850 millions de chômeurs de catégorie A (+40.500 en octobre) et 5,740 millions de chômeurs toutes catégories (+13.300 le mois dernier) ce qui fait 720.000 chômeurs de plus depuis que Hollande est à l’Elysée et 3) le tournée diplomatique du président, cette semaine, de Washington à Moscou, que l’Elysée et la presse nous avaient présentée à grands renforts de trompettes s’est soldée par un « bide » complet, personne ne voulant de la « grande coalition » contre l’Etat Islamique que proposait Hollande et Poutine lui réaffirmant, une fois de plus, qu’il soutiendrait indéfectiblement son ami Bachar al Assad qu’il considère comme étant le seul capable de lutter, au sol, contre les fanatiques de l’Etat Islamique.

    Hollande s’est donc montré lamentable sur tous les plans : la sécurité des citoyens, la lutte contre le chômage et l’action diplomatique. Et les Français l’applaudissent !

    On dira que François Hollande a été assez malin, voire machiavélique, pour jouer à fond, et même au-delà du supportable, le grand numéro du deuil national, avec minutes de silence à répétition, nombreux dépôts de roses blanches, drapeaux en berne (ou aux fenêtres), cérémonie aux Invalides, et même instauration de l’état d’urgence, réunion d’urgence du Congrès à Versailles et annonce de quelques mesures dites « sécuritaires ».

    Dans une telle ambiance plus personne, bien sûr, ne pouvait murmurer la moindre critique et d’autant moins que le tout était agrémenté d’un appel « vibrant » à « l’Union nationale » pour ne pas dire « sacrée ». L’opposition s’est d’ailleurs figée dans un garde-à-vous prudent allant jusqu’à observer une semaine de silence.

    Nous avons tous, bien évidemment, été horrifiés par le carnage du 13 novembre mais, en même temps, nous avons tous été sidérés de comprendre que tous nos services secrets, notre police, notre gendarmerie étaient parfaitement incapables d’empêcher un petit réseau de terroristes repérés, connus, suivis de mener une telle opération aussi meurtrière en plein Paris. Que le chef de l’Etat ait su organiser les cérémonies d’hommage aux victimes est la moindre des choses et ne peut pas faire oublier qu’il est, par définition même, « le » responsable de la sécurité publique.

    Une chance pour lui, ce drame épouvantable a « occulté », pour un temps, le chômage, la dette, les déficits, la rage des médecins, des avocats, des enseignants, des agriculteurs, des patrons de PME, des retraités, des mal-logés, etc. Mais dès que l’effroi provoqué par cette soirée du 13 novembre se sera dissipé, chacun s’apercevra que tout a continué inexorablement à s’aggraver dans le pays et pour presque tout le monde. « L’après-deuil » sera terrible.

    Enfin, sur le plan international, il est évident que l’image de la France qui s’était déjà considérablement détériorée depuis un certain nombre d’années en a pris cette fois un sérieux coup, avec ce tartarin qui sonnait du clairon pour prendre la tête d’une croisade et auquel, de la Maison-Blanche au Kremlin, on a fait comprendre qu’il ne connaissait décidément rien aux problèmes du Proche-Orient.

    Cela dit, pour Hollande l’essentiel n’est pas là mais dans les sondages. Il a –peut-être- réussi à éviter la Bérézina pour les régionales de la semaine prochaine mais pourra-t-il prolonger l’état d’urgence et surtout l’Union nationale jusqu’au premier tour de la présidentielle de 2017 ? Rien n’est moins sûr, si ce n’est qu’avec les Français, on ne sait jamais…

    Thierry Desjardins

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Le Medef en service commandé, réunion de la COSAC, la Turquie et l’UE

    L’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch :

    • retour sur la réunion de la Conférence des Organes Parlementaires Spécialisés dans les Affaires de l’Union des Parlements de l’Union Européenne (COSAC) sur la politique migratoire,
    • le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne,
    • Pierre Gattaz et le Medef en service commandé.
  • Régionales: un sondage donne le FN en tête de peu au 1er tour devant la droite

    Le FN est donné en tête au premier tour des régionales, en hausse de 2,5 points (28,5%), devant une droite en perte de vitesse (LR-UDI-MoDem, 28%, -2,5 points) et un PS distancé (23%, inchangé), selon un sondage publié mercredi.
    L'ensemble de la gauche est en retrait (35,5%, -2,5 points), notamment en raison d'un tassement des écologistes (EELV et alliés), qui perdent 2 points (à 6,5%) par rapport aux 13 et 14 octobre derniers, selon cette étude Elabe pour Les Echos et Radio classique.
    A moins d'une semaine du scrutin, quelque 32% des électeurs pourraient cependant encore "changer d'avis d'ici au 6 décembre".
    Enquête réalisée en ligne les 1er et 2 décembre auprès d'un échantillon de 968 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas.

    Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuAEFZkuZjZVHvwTy.shtml

  • Éditorial de L’Action Française 2921 - HOLLANDE : UNE PERTE TOTALE DE LÉGITIMITÉ

    Certes, il y a l’individualisme des Français, mais l’explication serait un peu courte. Le fait que nos compatriotes aient été si peu nombreux à pavoiser, comme le leur avait demandé Hollande, leurs balcons et fenêtres du drapeau tricolore, le vendredi 27 novembre, jour de l’hommage national aux victimes du terrorisme islamiste, est avant tout le signe d’une perte totale de légitimité.

    Ce n’est pas d’être récupérés par le pouvoir que les Français ont craint. Non, c’est bien plus simple que cela : Hollande parle désormais dans le vide et un hommage rendu par un gouvernement qui n’est plus ressenti que comme un pouvoir de fait est à leurs yeux nul et non avenu. Et ce n’est pas le raout écologique, la green party du Bourget à laquelle, paraît-il, la survie de la planète est suspendue, qui va les réconcilier avec leur « président normal ». Comment camper en sauveur du monde l’homme qui s’est révélé incapable de protéger ses concitoyens au cœur du XIe arrondissement de Paris ?

    « Ceux qui nous frappent savent que nous sommes vulnérables. Ils savent que la société française, que les sociétés européennes, occidentales sont fragiles parce qu’un profond malaise les étreint. Ce malaise est dans l’école, dans la culture, dans la justice, dans l’économie, dans la politique. » Comment ne pas être d’accord avec une analyse aussi lucide ? Oui, il convient de dénoncer « des décennies de renoncements, de reniements et de lâchetés collectives  », ainsi que la politique européenne, notamment l’incapacité à « réformer Schengen », ou l’obsession aveugle « à s’élargir  » sans fin. Oui, nous aussi, « nous n’acceptons pas de voir disparaître  » « la France de toujours ». Oui, « un pays n’est pas une page blanche » — Maurras évoquait un « terrain vague » — sur laquelle il n’y aurait « plus de nations, plus d’État, plus de frontières, plus d’identités, plus d’attaches, plus d’héritage  ». Et pourtant, comment le dégoût ne nous prendrait-il pas en apprenant que c’est Sarkozy qui a osé proférer de tels mensonges — dans sa bouche — à Schiltigheim en Alsace, le 25 novembre dernier ? Cherchant à se présenter non pas tant comme le chef des Républicains que comme l’ancien chef de l’Etat, évitant dès lors, pour prendre de la hauteur, de critiquer trop directement Hollande et la gauche mais désireux tout de même de (re)lancer la campagne pour les régionales, il est surtout apparu comme un ancien président en campagne pour 2017... Instrumentaliser la situation dramatique du pays pour retrouver les accents virils et patriotiques de 2007 et de 2012, quelle indécence ! Croire que les Français seront majoritairement dupes, quel aveuglement ! Lui dont la politique a précisément eu pour effet d’aggraver le malaise « dans l’école, dans la culture, dans la justice, dans l’économie, dans la politique ». Lui qui a soumis la France au délire de l’Europe ouverte à tous les vents via la forfaiture du traité de Lisbonne. Lui qui a déstabilisé la Libye, dont la situation devient chaque jour plus menaçante, et commencé d’apporter un soutien aux « rebelles » syriens avant que Hollande ne poursuive dans la même voie. Lui qui a favorisé comme jamais l’immigration et a écrit, le 31 mars 2009, dans sa lettre de mission pour le débat sur l’identité nationale, que « l’ensemble des personnes qui vivent sur le territoire de la République, quelles que soient leurs origines, qu’ils soient étrangers ou français », « tous sont appelés à être des citoyens ». « Notre Nation est métissée. L’immigration constitue une source d’enrichissement permanent de notre identité nationale. [...] La France dont nous défendons les couleurs est une France ouverte sur les autres, sur le monde, sur l’avenir. C’est une France qui évolue avec son temps. C’est une France à laquelle chaque nouvel arrivant, chaque nouveau Français apporte son histoire, les richesses de son origine, sa contribution. » Oui, pour Sarkozy, la France est bien une page blanche que chacun peut venir colorier, et ensanglanter, à sa guise.

    Il lui était d’ailleurs facile de prouver sa toute nouvelle conversion à la « France de toujours » : Baroin lui en offrait l’occasion sur un plateau. Sur ordre du Grand Orient de France, le président de l’Association des Maires de France (AMF) n’a-t-il pas demandé, moins d’une semaine après les attentats islamistes contre les « croisés » et les « infidèles » et à une semaine de l’Avent, une loi interdisant les crèches dans les lieux publics ? Or Sarkozy s’est bien gardé de dénoncer cette atteinte à la « France de toujours ». Chez les Baroin, on est maçon de père en fils et l’AMF, que quittent des maires patriotes chaque jour plus nombreux, n’est plus que le vecteur de cette haine froide du christianisme qu’une définition particulièrement sectaire de la laïcité doit propager : « Une approche philosophique du vivre ensemble que l’on peut qualifier d’humaniste parce qu’elle ne se réfère à aucun dogme religieux ni à aucune vérité “révélée” et qu’elle n’est soumise à aucun appareil religieux. » Comme l’a commenté Gérard Leclerc sur Radio Notre-Dame (24 novembre), « cette définition, qui sent bon le rationalisme rabougri et le b-a ba de la rue Cadet, est tout simplement inepte  ». Et n’a évidemment rien de laïque, si être laïque, c’est simplement respecter la croyance ou la non-croyance de chacun. Oui, nos élites sont décidément indignes de la situation où leur carriérisme et les groupes de pression les ont placées. A droite comme à gauche, elles témoignent d’une coupure totale avec l’être même de la France.

    Un être qu’ignore le régime des partis, lequel transforme tout ce qu’il touche. Ainsi des élections régionales, qui n’ont plus de régionales que le nom. Comment en serait-il autrement alors que les nouvelles régions arbitrairement dessinées par le pays légal ne correspondent à rien ? On n’est même pas sûr qu’elles aient une logique économique puisque aucune étude d’impact n’a précédé leurs nouveaux contours. Ce qui ne signifie pas que l’enjeu régional n’existe pas, au contraire : fédéraliste par essence, l’Action française est peut-être la seule à proposer un projet en ce sens. Mais en attendant, il faut bien se prononcer au plan national, c’est-à-dire, car la république travestit tous les mots, au plan politicien. Un vote PS ou LR est évidemment inenvisageable. Que reste-t-il ? Les candidats qui partagent sur l’indépendance nationale, l’Europe ou l’immigration des analyses proches des nôtres. Deux listes sont donc théoriquement possibles. Mais tout est aussi fonction des personnalités, régionales ou départementales. Par exemple, dans la Somme, l’une des deux listes possibles cache, derrière un paravent patriotique, un vrai vote LGBT. Quant à l’Île-de-France, Wallerand de Saint-Just joue, pour compenser son défaut de notoriété, sur un homonyme de sinistre mémoire et ne propose aux Franciliens sur ses affiches d’autre choix qu’entre la djihadiste en bonnet phrygien de 1793 et celle, voilée, d’aujourd’hui. Avant de se faire siffler par ses éventuels électeurs pour avoir taclé les positions sociétales de Marion Maréchal-Le Pen. Manifestement, certains croient que se dédiaboliser, c’est comme s’encanailler sur le tard : il suffirait pour cela d’adopter les codes devenus ringards de l’après Mai-68, alors que le train de l’histoire, en avançant, a donné naissance à une jeunesse décomplexée qui n’a pas peur de renouer avec les fondements de la société.

    C’est cette jeunesse qui renversera tous les politiciens qui, quelle que soit l’étiquette arborée, se révéleront indignes d’incarner la « France de toujours ».

    François Marcilhac - L’Action Française 2921

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9783

  • En vue de l’écrasante victoire du Front National ce dimanche 6 décembre…

    C’est en prévision de la victoire écrasante du Front National, lors du premier tour des élections régionales, que certains semblent préférer fuir la France plutôt que de devoir subir le terrible bruit des bottes dans nos rues.

    Il semblerait, d’après notre correspondant sur place, au sobre sommet contre la réchaufette21, que certains participants prenant conscience de la gravité de la situation en Europe n’ont pas hésité le moindre instant  à prendre le large et « fuir » vers des pays où l’on ne connait pas cet horrible sentiment de rejet, de racisme et de haine nauséabonde que l’on vit en France. Il semblerait même que dans cet élan de sauvetage de l’espèce humaine, et oui, il en va de l’espèce humaine , un élan de solidarité est né en ce jour…

    Oh, que c’est beau de voir tant de personnes, que dis-je, tant de grandes consciences  venir de tous les coins du monde pour nous sauver, ainsi que nos enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants. Et que dire de leur esprit de pauvreté, de charité, de fraternité, bref, d’Amour pour les autres. Il est difficile de cacher son émotion dans des moments aussi grands. C’est un peu la joie de Noël au coeur de Paris avant Noël…

    C’est vraiment dans cet esprit de sacrifice pour la prochaine et le prochain que nous avons pu assister le long de nos côtes au départ d’une première délégation, je dirais presque de missionnaires, mais le mot est mal choisi, car ici la mission est encore plus humanitaire voir même plus humaniste que celle des Pères blancs de jadis.

    C’est avec beaucoup d’émotions que nous avons pu assister au départ de ces « héros de l’humanité »… vers un monde meilleur.

    Notez leur esprit écologique et leur volonté déterminée de « recyclage21″:  des petits bateaux abandonnés par d’autres voyageurs arrivés récemment en Europe leur servent d’embarcation. Que de signes d’espoir.

    Il est toujours parmi de rêver…

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/en-vue-de-lecrasante-victoire-du-front-national-ce-dimanche-6-decembre_148041.html#more-148041