
Des mots durs contre le Comité de prévention de la radicalisation. Dans un rapport publié lundi 4 mars, la Cour des comptes étrille la gouvernance du Comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). Elle déplore ainsi une conduite des politiques “insatisfaisantes”, une structure “sans existence réglementaire” et une gestion des crédits “défaillante” au sein du secrétariat général du Comité, dont le secrétaire général Christian Gravel en poste de 2020 à 2023, avait démissionné en juin à la suite du scandale autour de la gestion opaque du fonds Marianne.