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France et politique française - Page 3453

  • Libre Journal de l'Espérance avec Marion Maréchal-Le Pen - 4 octobre 2015

  • Syrie : un rapport du MIT devrait conduire Laurent Fabius devant la CPI à La Haye et devant la Haute Cour en France

    Il n’est pas question ici de dire que la Russie et Poutine sont des anges, des amoureux de la liberté… Il est juste question de donner une autre version des faits, une version qui ne soit pas celle de la caste politico-journalistique française qui s’est tant de fois illustrée dans sa manipulation et ses mensonges. 
    Une étude du MIT, le prestigieux Massachussets Institute of Technology, publiée le 14 janvier dernier, affirme que le massacre chimique du 21 août 2013 sur la Goutha orientale syrienne, a été perpétré depuis une zone rebelle. Rédigé par Richard Lloyd, ancien inspecteur de l’ONU et spécialiste des missiles, et Theodore Postol, professeur au MIT, le document de 23 pages prouve que les attaques chimiques ont tout simplement été lancées depuis une zone tenue par les rebelles syriens. Pour étayer leurs propos, les deux experts américains ont étudié des « centaines » de photos et de vidéos d’ogive, de restes de roquettes, d’impacts sur le sol, et de barils contenant le gaz sarin, publiées sur Internet. Cela leur a permis d’établir le volume de gaz sarin utilisé, la portée des missiles, leur direction ainsi que l’endroit d’où ils ont été tirés. 
    Et c’est notamment la question de la portée des missiles qui apparaît primordiale. Les missiles utilisés semblent être des Grad, une arme bas de gamme, possédant une portée de 2 à 5 kilomètres avec des armes conventionnelles, et dont l’imprécision est assez importante. Cette analyse est partagée par Ake Sellström, l’inspecteur en chef de l’ONU en Syrie. 
    Ce chiffre de 2 à 5 km remet totalement en cause le rapport américain, dont John Kerry, le secrétaire d’état américain, a fait la pierre angulaire de la politique américaine. C’est la nouvelle fiole de Colin Pauwels brandit à la veille de l’attaque sur l’Irak. Ce rapport met en effet, l’origine de l’attaque au cœur de la zone encore contrôlée par le régime légal de Syrie, à plus de… dix kilomètres. C’est donc techniquement impossible. 
    Le rapport des services secrets français était encore plus grossier et plus ignoble, car il publiait des photos montrant des cadavres d’enfants. Enfants qui se sont révélés être ceux de fidèles alaouites du régime de Bachar-Al Assad, enlevés à Lattaquié et assassinés par les amis de Laurent Fabius. Sans le coup de maître de la diplomatie russe, et l’intelligence du pouvoir syrien qui accepta immédiatement de confier ses armes chimiques à l’ONU, la Hollandie menait l’Europe dans une nouvelle guerre, illégale au regard du Droit International, et rasait son ancien protectorat sous les bombes. Les avions de l’armée de l’air avaient déjà décollé, quand les USA ont sifflé a fin de la partie…

  • Air France : la violence syndicale est-elle défendable ?

    L’urgence n’est pas de faire des gorges chaudes des conditions de leur arrestation mais de sauver une grande compagnie aérienne française.

    Le ridicule tue. Il tue le dialogue et le débat. « Jour de deuil. 4 salariés arrêtés pour fait de lutte. Que la résistance et la colère soient plus contagieuses que la peur ! », s’émeut dans un tweet Jean-Luc Mélenchon, après l’arrestation aux aurores de plusieurs suspects dans le cadre des violences syndicales d’Air France. S’il y a un deuil dont on peut se féliciter, c’est celui de l’impunité. « Arrêtés chez eux à 6 h du matin ? Pourquoi ? Pour les humilier devant leurs familles ou parce qu’ils préparaient une fuite à Saint-Martin ? », réagit Cécile Duflot, tandis qu’Olivier Besancenot balance un lapidaire « Relâchez-les ! » Pour le communiste Pierre Laurent, ils sont « traités comme des criminels ». Déjà, quelques jours plus tôt, Clémentine Autain, sur BFM TV, soutenait sans réserves les agitateurs, face à une Laure Adler plus nuancée, préférant y porter un regard d’historienne : les actions de violence ont jalonné de tous temps l’histoire du prolétariat, le phénomène n’a donc rien de nouveau, ce qui ne l’excuse pas pour autant.

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  • Le FN lancera «Banlieues Patriotes», un nouveau collectif après les régionales

    Le Front national inaugurera en décembre un septième collectif présidé par Jordan Bardella, le jeune secrétaire départemental de Seine-Saint-Denis dont l'un des slogan est «Musulmans peut-être mais Français d'abord».

    Le Front national lancera un nouveau collectif dédié aux banlieues, au lendemain des élections régionales. Jordan Bardella, secrétaire départemental du FN en Seine-Saint-Denis et tête de liste départementale de Wallerand de Saint-Just aux élections régionales, est à l'origine de l'idée.

    Après les Comef (mer et francophonie), Clic (culture), Audace (jeunes actifs), Nouvelle écologie (transition énergétique), Racine (enseignants) et Marianne (étudiants), le nouveau collectif «Banlieues Patriotes» sera inauguré dans la foulée du scrutin de décembre.

    Jordan Bardella, 20 ans, s'affiche comme le «plus jeune secrétaire départemental» du FN installé dans le «plus jeune département» d'Ile-de-France, en terme de population. Chargé de mission au sein de la cellule «veille et prospective» de la vice-présidence de Florian Philippot, il va mettre en place la nouvelle structure. «Nous voulons montrer que le Front national peut aussi se positionner sur les oubliés des banlieues», explique le jeune homme en se disant convaincu de pouvoir être entendu sur ces terrains électoraux.

    Premier parti du département aux Européennes avec près de 20% des voix, 30% et 42% dans le canton de Montfermeil aux premier et second tour des départementales (48 % dans la commune), plus de 50% sur les communes de Vaujours et Coubron… Pour Jordan Bardella, qui prévoit de tracter dans les 203 ZUS (zones urbaines sensibles) durant la campagne, les scores enregistrés en Seine-Saint-Denis révèlent une attente dans la population.

    «Déconstruire un mythe»

    «Nous voulons déconstruire le mythe de l'opposition FN/Banlieues, et notre discours est attrayant dans ces quartiers», assure-t-il au lendemain d'une distribution de tracts à Montfermeil dans lesquels on pouvait lire notamment «Musulmans peut-être mais Français d'abord». «Nous avons été pris à parti par des fondamentalistes», raconte le frontiste. L'un des objectifs de ces déplacements est aussi de dénoncer «l'émergence d'un islam politique». Jordan Bardella pense que nombre de Français issus de l'immigration sont sensibles aux idées frontistes parce que, selon lui, ils sont «contre l'islamisme et l'intégrisme». «Ce n'est pas un hasard si nous arrivons en tête dans ces communes», considère-t-il.

    Le titre «Banlieues Patriotes» avait déjà été exploité en mai, durant les départementales. Né à Drancy, Jordan Bardella a grandi à Saint-Denis et se dit «fier» de son département. Il affirme que les rencontres avec la population sur le terrain «se passent toujours bien» sauf avec les «militants d'extrême gauche». Mais il veut défendre le programme de son parti en évoquant tous les sujets, de la sécurité à la formation professionnelle en passant par l'écologie des quartiers, l'école, l'urbanisme et l'assimilation. Il prévoit de rassembler des élus et des membres de la société civile pour alimenter ce collectif destiné à alimenter le programme du Front national pour la présidentielle en 2017. «La politique de la ville ne fonctionne plus. Nous considérons que les volets culturels et cultuels ont été abandonnés dans ces banlieues où nous ne voulons pas associer pauvreté et délinquance», poursuit le futur président du collectif en expliquant que l'ambition du Front est de mettre un terme à «toutes les fractures territoriales» du pays.

    Emmanuel Galiero

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuuZplyEyJyaNAZQo.shtml

  • Souvenez-vous : UMP : vous avez aimé les divisions sur le mariage homo ? Vous adorerez celles sur l'Europe

    Les élections européennes ont lieu dans un an et suscitent déjà convoitises et divisions souterraines à l'UMP. l’UMP, la guerre interne autour du "mariage entre deux personnes de même sexe" n’en finit pas de connaitre ses derniers soubresauts ( le dernier en date étant le souhait de Guillaume Peltier, tenant de la Droite Forte, de ne pas voir Nathalie Koziusko-Morizet désignée comme candidate à la primaire pour les Municipales), que déjà une nouvelle ligne de fracture est en train de resurgir, autour de l’Europe cette fois. La question européenne est récurrente à Droite et comme les élections européennes ont lieu dans un an, après les municipales, les appétits s’aiguisent. Les amateurs de pugilat peuvent se frotter les mains : ils ne seront pas déçus. Car l’éternel débat philosophique entre souverainistes et fédéralistes dissimule une lutte acharnée pour l’obtention d’un siège au Parlement Européen, autrement dit pour figurer sur une liste composée par l’état-major du Parti. Mais chut, pas question d’évoquer ces querelles au grand jour pour l’instant. Des tenants de la ligne fédéraliste en ont fait les frais hier. 
    Les dirigeants du courant France Moderne et Humaniste, emmenés par Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel avaient organisé une conférence de presse sur un thème alléchant : "Y a-t-il encore une place pour les Européens à l’UMP ?". Voilà qui promettait, mais les amateurs de joutes oratoires en ont été pour leurs frais. La provoc est restée sur le papier. En fait de débat interne, les intervenants se sont relayés pour exprimer leur inquiétude à cause de "la façon dont François Hollande dégrade la construction européenne et la relation franco-allemande", et, de façon générale, mettre en pièces la politique européenne du Président de la République , "qui a perdu une année", et dont les "propositions nouvelles ; elles avaient était faites par Nicolas Sarkozy en son temps", pour déplorer aussi que "le PS a fait reculer la construction européenne depuis 2005 ", que "la France soit devenue le mauvais élève de l’Europe", et pour réaffirmer leur foi en "deux grandes idées, le fédéralisme budgétaire et la création d’une fédération franco allemande". Enfin les Humanistes proposent de présenter des listes communes avec les centristes de l’UDI. Fermez le ban. 
    C’est qu’à l’UMP, il est devenu urgent d’attendre. Les "Humanistes" l’auront sans doute compris en entendant le coup de gueule d’une députée de Moselle , Marie-Jo Zimmermann, élue depuis 1998, qui a, dans le huis clos de la réunion de Bureau du Groupe, exprimé son ras le bol de n’entendre que les "battus". Dans son viseur, Nadine Morano, qui veut figurer sur la liste du grand Est au détriment d’une députée sortante. Ils ont sans doute également écoutés Valérie Pécresse, active au sein de la commission d’investiture, qui explique plus chastement qu’il ne faut pas "démobiliser" les sortants, et qu’il convient de s’occuper en priorité des municipales, qui ont lieu en mars. Ils ont sans doute aussi mesuré les rivalités internes à leur courant, car derrière celui qui fait figure de sage stratosphérique, et se désole "qu’au moment où la croissance se fait à l’échelon continental ( Asie, Afrique, Chine ), l’Europe se fragilise", les uns et les autres se marquent à la culotte, surveillant de près un Luc Chatel, dont la tête pourrait dépasser. Et il ne s’agit là que d’un courant de l’UMP, de loin pas le plus important, surtout en ce qui concerne la question de l’Europe. Les souverainistes, nombreux au sein de la Droite Populaire, n’ont pas l’intention de se ranger derrière les fédéralistes."L’Europe, vous voulez parlez de ce corbillard ?" lance Jacques Myard, qui affirme que "toute la construction européenne est en train de se casser la gueule ; la machine est en train de se gripper", car on "a construit l’Europe sur une utopie" ! A l’opposé des fédéralistes, ce souverainiste revendiqué pense que "l’Allemagne a la tentation de sortir" et préconise de la coopération plutôt que de l’intégration ! 
    Le débat va forcément revenir au grand jour à l’occasion de la Convention sur l’Europe que l’UMP organise très prochainement, afin de se doter d’un corpus idéologique. Jusqu’à présent l’UMP, qui espérait regrouper toute la droite, n’a, pas plus que le RPR autrefois, tranché sur "le degré d’abandon de souveraineté auquel on peut consentir". Comme le souligne le député des Français de l’étranger Thierry Mariani, "deux positions contradictoires cohabitent : celle, plutôt souverainiste du RPR et la position fédéraliste de l’ancienne UDF. C’est cette dernière qui est la position officielle mais elle ne plait pas à notre électorat , et c’est pourquoi on ne fera pas beaucoup de voix , c’est un boulevard pour d’autres listes ….". Un scénario qui s’est déjà produit lors de précédents scrutins. Quant à l’UDI, elle attend tranquillement les propositions officielles ; Jean-Louis Borloo a déjà prévenu : "les Européens, ce sont les Centristes !"

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Régionales : le Front national plus confiant que jamais

    Le parti d'extrême-droite pourrait décrocher deux régions, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur à l'issue du scrutin régional.

    Le FN se croit en capacité d'emporter deux régions au scrutin de décembre, sans exclure d'autres victoires. Pour le parti de Marine Le Pen, la perspective de son accession inédite à des exécutifs de cette ampleur s'accompagne d'une hypothèse: apparaître une nouvelle fois, à l'image des européennes, comme le premier parti de France.

    Pour le FN, les régionales de décembre seront l'occasion d'une revanche après les départementales de mars où, malgré des performances notables, il n'avait décroché aucune assemblée. Les frontistes avaient alors dénoncé la mécanique d'un scrutin permettant à leurs rivaux de constituer des alliances au second tour. «Inique!» avait clamé Marion Maréchal-Le Pen, députée du Vaucluse.

    Cette fois, au-delà d'un rendez-vous électoral qui leur est traditionnellement favorable, ils sont convaincus que ce scrutin proportionnel démontrera l'ampleur de l'ancrage du vote FN partout en France. Sur la base des scores enregistrés au premier tour des dernières départementales, le FN se croit en capacité de décrocher deux régions, le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. À la lumière de ces mêmes résultats et compte tenu de l'ampleur des variations possibles des nouveaux scores, Marine Le Pen n'hésite pas elle-même à élargir le potentiel FN à cinq régions gagnables. Le dernier sondage Ifop-JDD, publié dimanche, estime à 31 % le potentiel électoral en sa faveur pour la présidentielle et souligne une progression de quatre points en quatre ans.

    Tout est possible

    La faible notoriété de certains adversaires, la médiocrité de certaines campagnes, les polémiques internes comme la «pagaille Morano» en Meurthe-et-Moselle chez les Républicains, les dynamiques locales liées à certaines problématiques brûlantes de l'actualité tels les migrants à Calais… Vu du FN, à deux mois de l'échéance, tout est possible car ils observent plusieurs éléments, aux conséquences imprévisibles, susceptibles de jouer en leur faveur.

    En cas d'échec, les frontistes sont mêmes certains de pouvoir profiter de la situation. Si, par exemple, la présidente du FN ne parvenait pas à gagner la région NPDCP, ils estiment que cela ne serait envisageable qu'en cas de retrait des socialistes au profit des Républicains. Et dans ce cas, le scrutin démontrera de manière «flagrante», selon eux, la collusion qu'ils dénoncent sous le néologisme «UMPS».

    Nicolas Bay, le secrétaire général du Front, n'hésite pas à dire que 25 % aux départementales pourraient se transformer en 27 % au scrutin régional, une élection historiquement porteuse pour le FN même lorsqu'elle était couplée aux cantonales. «Par quoi notre dynamique pourrait-elle être freinée?» interroge-t-il. Le vote de décembre, dernier scrutin avant la présidentielle, sera aussi la première occasion d'évaluer l'impact éventuel de la rupture du parti avec Jean-Marie Le Pen depuis son exclusion en août.

    Si le Front national atteignait un score moyen de 25 % en décembre, il récolterait entre 240 et 250 élus régionaux. En gagnant deux régions, il atteindrait le seuil des 400 élus. «Je les sens fébriles. Ils se rendent compte sur le terrain que le Front national va probablement faire un carton aux régionales», confie Marine Le Pen. Et à ceux qui ne l'auraient pas encore compris, elle martèle: «Je veux que nous soyons aux commandes, je veux gagner, je veux être au pouvoir.»

    Emmanuel Galiero

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuuyypkAlReFUJKod.shtml

  • Un beau dimanche de Synthèse nationale à Rungis, aux portes de Paris...

     

    Dimanche 11 octobre s’est tenue à Rungis la 9e Journée nationaliste et identitaire organisée par Synthèse nationale. Dans les jours qui précédèrent ce rendez-vous d’automne des forces non-conformistes, un certain nombre de signaux nous laissaient penser que cette réunion allait être une belle réussite.  Nous n’avons pas été déçus.

    Plus de huit cent personnes sont en effet venues à cette journée. Près de quarante stands étaient installés dans les grands halls. Côté restaurant, les trois cent cinquante plateaux repas prévus ne suffirent pas et le bar, animé par nos amis de Lille venus en force, ne désemplit pas pendant les pauses.  Bref, de l’avis unanime des exposants présents, ce fut une bonne journée…

    Le thème de cette journée, « Un autre monde est possible », permettait à tous les intervenants de développer leur vision d’un monde différent de celui que veulent nous imposer les tenants du Système.

    Dès 11 h 30, après le message de bienvenue de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, la partie politique débuta par une table ronde animée par Robert Spieler, chroniqueur apprécié de tous au journal Rivarol. Quatre invités, Gabriele Adinolfi, directeur du Centre Polaris de Rome, notre ami l’éditeur et écrivain Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, bien connu des lecteurs de Synthèse nationale, et Carl Lang, Président du Parti de la France, prirent part à celle-ci.

    Les séances de l’après-midi débutèrent par un moment fort : l’intervention émouvante de Rima, représentante du peuple syrien en lutte contre le terrorisme islamique et ses complices de la coalition mondialiste, qui nous parla de la situation dans son pays et nous fit part de son espoir de voir bientôt celui-ci retrouver la paix et la liberté. Sous un tonnerre d’applaudissements et d’acclamations, Roland Hélie demanda à Rima de transmettre au peuple syrien, à son parti, le Baas, et à son  Président, Bachar Al Assad, le salut fraternel des nationalistes français, eux aussi en lutte contre l’islamisme et le mondialisme broyeur des identités.

    Puis se succédèrent les interventions de Richard Roudier et Hugues Bouchu, responsables du Réseau Identités, qui fournirent des arguments historiques à notre devoir de dissidence face au Système, Serge Ayoub, qui insista sur la nécessité de voir la France reprendre sa place de leader des non-alignés et qui développa un intéressant projet de développement de l’Afrique, seule solution si l’on veut que les Africains restent sur leur continent, et Jérôme Bourbon qui, avec l’immense talent que nous lui connaissons, enflamma la salle avec ses pertinentes réflexions sur la classe politique actuelle qui semble plus préoccupée par « les mots que par les maux ».

    Après une brève coupure au cours de laquelle le public pu à nouveau se rendre sur les stands pour faire ses emplettes, les interventions politiques continuèrent avec, tout d’abord, Martin Peltier, auteur d’un ouvrage remarquable récemment paru (cliquez ici) dans lequel il nous expose ses vingt raisons d’être anti-américain, qui nous fit part du rêve qu’il a fait de voir naître un monde différent dans lequel la soumission à l’hyper-puissance américaine ne serait plus la règle. Ce fut ensuite le tour de Pierre Cassen, le dynamique président de Riposte laïque, de faire vibrer la salle en dénonçant l’implantation, accélérée ces derniers mois, de l’Islam conquérant sur notre sol. Il dénonça la lâcheté des élus locaux UMPS, dont l’activité pourrait se résumer ainsi : « Une Mosquée Par Semaine ! ». Roland Hélie salua au passage l’engagement courageux de Pierre Cassen et de ses camarades à nos côtés pour sauver notre civilisation.

    Roger Holeindre, le combattant de toujours, celui qui, en Algérie, n’avait pas hésité à mettre sa peau en danger pour sauver l’honneur de la France était l’invité d’honneur de cette journée. Il souleva à maintes reprises la salle lorsqu’il dénonça les menteurs et les faiseurs qui ont détruit la France. Il prononça un discours d’une haute tenue qui enflamma les nombreux jeunes présents dans la salle en les appelant à continuer le combat. Pierre Vial qui, depuis la création de notre revue il y a bientôt dix ans, nous a toujours soutenu, fut le dernier intervenant de l’après-midi. Il appela à la création d’un vaste front patriotique regroupant toutes les forces attachées à nos valeurs nationales et civilisationelles.

    Sans que personne ne s’en soit vraiment rendu compte en raison de la qualité des exposés, l’heure avançait trop vite et il était temps de conclure la partie politique pour laisser la place à la partie festive, à savoir le concert très attendu des fameuses Brigandes qui, depuis quelques mois, avec leurs clips spectaculaires font le buzz sur le net. Tout le monde en parlait, mais personne ne les avait encore vues sur scène… Suspens.

    Quel grand moment ! Un récital magnifique que le public n’est pas prêt d’oublier. Une série de chansons toutes aussi impertinentes et sublimes qui tranchent singulièrement avec le politiquement correct de rigueur sur les ondes. Remercions ces formidables artistes et leur orchestre pour ce très beau concert qu’elles nous ont offert. Un moment inoubliable… C’était la première fois que les Brigandes se produisaient en Ile-de-France. Nous espérons tous qu’il y en aura beaucoup d’autres.

    Les meilleures choses ont, hélas, une fin. A 19 heures la salle, ravie, se vida lentement. Rendez-vous l’an prochain pour les dix ans de Synthèse nationale.

     

    Un premier album photos sera publié dans la journée et, très vite, les films de chacune des interventions seront en ligne.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/10/12/un-beau-dimanche-de-synthese-nationale-a-rungis-5698622.html

     
  • Immigration et bien commun

    De Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau :

    H"[...] Les atermoiements et les décisions plus qu’hasardeuses de nos gouvernants résultent de l’oubli de la hiérarchie des devoirs et de la perte du sens de la justice. Comme il n’est jamais trop tard, nous pouvons toujours conseiller à nos hommes politiques de consulter le Traité des devoirs de Cicéron, lecture fort utile pour saisir le sens de la justice, qui consiste à donner à chacun ce qui lui revient et à ne nuire à personne. Ils y liront par exemple que, selon Cicéron, « la meilleure façon de respecter le lien social entre les hommes et leur union, sera de montrer, à l’égard de qui nous est le plus proche, d’autant plus de bonté ».

    Cela n’empêche pas le célèbre jurisconsulte romain de définir les devoirs envers l’humanité :« Assurément,écrit-il, la société la plus largement ouverte aux hommes entre eux, à tous avec tous, est celle où l’on doit respecter la communauté de tous les biens que la nature a engendrés pour le commun usage des hommes ».Ainsi, conformément à l’un des principes premiers du droit naturel, il faut accorder« même à l’inconnu, tout ce qui peut être donné sans dommage. À ce genre appartiennent ces biens communs : ne pas interdire l’accès à l’eau courante, supporter que l’on prenne du feu à son propre feu ; s’il le désire, donner, à celui qui réfléchit, un avis de bonne foi. Choses utiles à ceux qui les reçoivent, sans grever ceux qui donnent ».Nous en concluons qu’il est conforme à la justice et au droit naturel de permettre aux étrangers nécessiteux d’accéder aux biens de première nécessité(auxquels s’ajoute l’accès à la vérité !) sans aucune interférence de considéra­tions religieuses ou ethniques. Peu importe que ces gens soient chrétiens, musulmans, athées, syriens, irakiens, libyens ou autres.

    En revanche, la résidence à long terme ou l’installation définitive dans un pays, l’octroi d’un travail, la scolarisation des enfants, les aides sociales diverses, les droits politiques, etc., ne relèvent pas de la catégorie des biens« que la nature a engendré pour le commun usage des hommes ». Il s’agit de biens appartenant à notre patrimoine communautaire propre, hérités de nos prédécesseurs qui les ont façonnés, biens dont nous sommes les dépositaires momentanés, chargés de les transmettre aux générations suivantes. Attribuer une certaine mesure de ces biens à des étrangers ne relève en aucun cas de la justice, mais de la générosité, qui consiste à donner librement à autrui ce qui est nôtre et non ce qui lui est dû.

    Éclairé par la vertu de prudence, l’usage réglé de la générosité, appelée aussi libéralité ou bienfaisance, suppose de respecter d’abord les devoirs de justice qui incombent aussi bien aux parents à l’égard de leurs enfants qu’aux gouvernants à l’égard des citoyens dont ils assurent, théoriquement, le bien commun.« On n’est pas libéral quand on est injuste, précise d’ailleurs Cicéron. (…)ceux qui veulent montrer plus de bonté que ne le souffre leur avoir, commettent une faute d’abord en ceci, qu’ils portent préjudice à leurs proches : ils font passer en effet à des étrangers, des ressources qu’il serait plus équitable de laisser en jouissance et en héritage aux leurs. (…) On peut même voir un grand nombre de gens – qui ne sont pas tant généreux par nature, que conduits par une certaine gloriole – faire, pour paraître bienfaisants, beaucoup de choses qui semblent procéder davantage de l’ostentation que de la bonne volonté ». Que les professionnels médiatiques de la compassion verbale commencent par ouvrir la porte de leur maison et leur gros portefeuille aux migrants avant de dire quoi que ce soit.

    Le païen Cicéron synthétise la hiérarchie des devoirs à la fin du livre premier de son traité : « Les premiers devoirs sont dus aux dieux immortels, les seconds à la patrie, les troisièmes aux parents, et ensuite suivant un ordre, à tous les autres ». [...]"

    Michel Janva

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