Le garde des Sceaux, Christiane Taubira, a estimé que les enfants nés à l'étranger de gestation pour autrui (GPA) avaient le droit à leur inscription à l'état civil. A quelques heures de l'examen du sujet par la Cour de Cassation, le ministre de la Justice encourage donc la marchandisation des corps et l'esclavage moderne, à l'étranger pour commencer.
France et politique française - Page 3570
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Christiane Taubira est favorable à l'esclavage
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Abolition du peuple français
Au début de l' Histoire des Institutions politiques de l'ancienne France, ce chef-d'œuvre dont je crois avoir déjà recommandé (commandé...) la lecture, Fustel de Coulanges s'interroge sur la composition du peuple de cette jeune France qui vient de passer sous la domination barbare.Il entreprend de répondre en étudiant les noms des divers individus que citent les sources, il peut ainsi dire qui est gallo-romain, qui est germain, et en tire de pertinentes conclusions, avec les réserves nécessaires (des gallo-romains adoptaient un nom germain pour flatter le conquérant, ou tenter de s'y identifier, etc.).Si le grand historien vivait en l'an 2015 et appliquât à de modernes recherches la même méthode (onomastique...), son foyer serait perquisitionné et cochonné par un troupeau d'argousins, ses papiers saisis, lui-même jeté dans un cul de basse-fosse, en attentant que de scrupuleux magistrats le condamnent à une légère peine de prison (pour couvrir la préventive), une forte amende, et une obligation de soins, avatar du camp de rééducation.Il existe en effet des lois pour prohiber sévèrement de telles recherches, d'où la mésaventure qui vient d'arriver à M. le maire de Béziers.Cet édile avait eu la curiosité de s'informer sur l'identité des écoliers que nourrissent et éduquent (??? ) les contribuables de sa ville, il le fit en examinant les prénoms de ces bambins, en tira la conclusion que 65% d'entre eux sont musulmans.Aussitôt, M. le maire se vit couvert d'un tombereau d'injures par Président-soi-même, les commis de celui-ci et l'élite de nos philosophes, et visité par de zélés pandores, en attendant que les foudres de Thémis ne le transforment en un tas de cendres que dispersera le vent de la modernité et des valeurs républicaines.Nous ne savons que trop qu'il existe une multitude de lois scélérates pour interdire de parler, ne nous étonnons pas qu'il en existe aussi pour interdire de s'informer – car tyrannie et connaissance ne font pas ménage.Incidemment, ces lois ont le mérite de laisser des loisirs aux démographes, en leur interdisant les outils de leur profession, (mais l'excellent M. Etat continue de salarier ces chercheurs qui ne doivent pas trouver).Un peuple est une communauté d'êtres humains unis par leurs origines, leur histoire, leur langue,(entre autres éléments), la langue française, débarrassée de son vocabulaire et de sa grammaire, sombre, de l'école à l'Elysée, dans le jargon, le sabir et le galimatias, l' histoire est chassée de l'enseignement et de la mémoire collective, quant aux origines... eh bien, puisqu'il n'est plus licite de les connaître, ces (ses) origines , il n'y en a plus.Reste une masse d'individus indifférenciés et indifférenciables, une informe tourbe.Mais ces lois, elles ont été votées il y a des années par les élus du peuple, conservées, renforcées par de successifs élus portant diverses étiquettes (concurrentes), et je n'entends personne en réclamer la suppression, elles sont la volonté du peuple –ce peuple qui a choisi et voulu s'abolir lui-même.Ce phénomène d'auto-dissolution est une nouveauté dans l'histoire de l'humanité, nous le relevons, sans porter sur lui le moindre jugement de valeur. -
Qui y croit encore ?
Lors de la réunion publique qu’il a tenue hier soir à l’Isle-Adam, (Val-d’Oise), Nicolas Sarkozy a manié la métaphore pour condamner des flots d’immigration massive qui se déversent en France et l’incapacité du gouvernement et de l’Europe à la juguler. A l’image d’une « maison (où) il y a une canalisation qui explose (qui) se déverse dans la cuisine ». «Le réparateur arrive et dit, j’ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des enfants (…). Il n’y a plus d’argent, plus d’emplois, plus de logements, mais ils ont trouvé un truc. Ils ont considéré que la solution au problème d’immigration, c’était pas de réduire, c’était de répartir »…en l’espèce une répartition que propose pourtant son ami républicain Jean-Pierre Raffarin. A l’image de la politique menée par le mauvais plombier Sarkozy pendant les dix ans, ou, principalement comme ministre de l’Intérieur puis comme Président de la République, l’immigration de peuplement s’est poursuivie à haut débit dans notre pays. Flux migratoires favorisés par toute une série de pompes aspirantes qu’il propose aujourd’hui de supprimer…comme le fait la droite depuis trente ans en période électorale…
Pour autant, Nicolas Sarkozy a pris bien soin de préciser également hier soir, citant sans les nommer ses directeurs de conscience Bernard-Henry Lévy et Jacques Attali que le multiculturalisme restait un horizon indépassable, le principe de base de sa vision de l’avenir : «Les sociétés meurent de la consanguinité et n’ont rien à craindre du métissage ». Chassez le naturel…
Un métissage laïque et obligatoire qui est pourtant rejeté de manière de plus en plus nette par les peuples européens, comme en témoigne notamment, indicateur parmi d‘autres, le score historique réalisé cette semaine au Danemark lors de législatives par le parti populiste anti-immigration, le Parti du peuple danois (DF). Cette formation, présidée par Kristian Thulesen Dahl, est en effet arrivée deuxième avec 21,1% des voix. Un résultat qui, associé à celui du parti de droite Venstre, en troisième position avec 19,5% des suffrages, signe la défaite de l’actuel gouvernement social-démocrate dirigé par Helle Thorning-Schmidt.
Cette rupture entre le peuple d’un côté et les «élites» prescriptrices d’un prêt-à-penser politiquement correct rend ces dernières de plus en plus inaudibles. Les relais médiatiques de la caste ont beau crié au retour de la bête plus personne n’y croit et surtout les Français s’en moquent. Il n’ya guère que Le Monde, via le blogue Droites extrêmes, et quelques scribouillards d’extrême gauche pour s’émouvoir de la présence hier de Bruno Gollnisch dans un bar nationaliste à Paris, Le Crabe-tambour. Il répondait à l’invitation qui lui avait été faite le 1er mai, d’y boire un verre et d’échanger avec de jeunes militants. Bruno reste un homme libre qui ne se fait pas dicter ses déplacements par des petits inquisiteurs. Et comme l’a précisé un de nos amis à un journaliste de ce blogue: « Il va là où l’invite. Besancenot aurait un bar associatif qu’il irait aussi ! »
Le Lab d’europe 1, a également attaqué indirectement Bruno Gollnisch, à l’instar du site du très antifrontiste magazine Politis, au motif qu’il inspirerait la haine et la violence. Pour preuve vendredi 12 juin, à Paris deux journalistes de La Nouvelle Édition de Canal plus, « en train de tourner une séquence (…) sur le Pont au Change, dans le 4ème arrondissement de la capitale » ont été « menacés », par « un individu » « selon le témoignage de l’une des reporters».
Elle raconte :Il estimait que ‘Gollnisch avait raison’. (…) Il a menacé — après avoir fait un laïus sur le massacre des chrétiens d’Orient — de me ‘jeter dans la Seine’. Bruno Gollnisch avait raison ? On peut raisonnablement penser que l’agresseur faisait référence à la petite leçon de déontologie donnée par l’eurodéputé aux journalistes du Petit Journal, lors du rassemblement frontiste du 1er mai (…) L’agresseur en question n’est pas allé aussi loin que ceux du 1er mai, même si la journaliste citée par Politis explique qu’elle a dû se réfugier derrière [son] collègue et la personne [qu’ils étaient] en train d’interviewer, pour finir par fuir les lieux après quelques minutes pendant qu’ils le retenaient. L’homme est parti en lâchant :En 2017, on aura votre peau les journalistes de Canal + ! »
La vérité oblige à dire que les Français n’ont pas besoin des déclarations du FN pour manifester leur méfiance vis-à-vis du quatrième pouvoir et des doutes sérieux sur l’indépendance des journalistes. Selon le dernier baromètre annuel TNS-Sofres, portant sur « la confiance dans les médias », publié par La Croix en janvier, 58% jugent que ces derniers ne sont pas indépendants des partis politiques et du pouvoir, et 53% des pressions de l’argent.
Un autre sondage, réalisé en juin 2012 auprès d’un panel de journalistes par Harris Interactive, sur Twitter, pour le magazine Médias, indiquait que 74% des journalistes votaient à gauche. Au premier tour de la présidentielle, 39% des journalistes interrogés déclaraient avoir voté pour François Hollande , 19% pour Jean-Luc Mélenchon, 18% pour Nicolas Sarkozy…et 74% à avoir fait le choix du candidat socialiste au second tour. Seulement 3% des sondés disaient avoir voté pour Marine Le Pen...
Certes, il existe bien évidemment des journalistes, même de gauche, qui sont des professionnels honnêtes, sérieux, compétents qui en fonction de la latitude qui leur est offerte, la laisse est en effet souvent très courte, sont capables d’objectivité, dans leurs analyses ou leur manière de mener les débats. Bruno en connaît mais c’est certes une exception qui confirme la règle de l’antifrontisme viscéral, militant du microcosme médiatique.
Un travers dénoncé encore dernièrement par Marine qui a pointé le traitement honteux par le correspondant à Bruxelles de BFM TV, de l’annonce de la création du groupe Europe des nations et des libertés .
Ou encore par Florian Philippot, invité de l’émission Politiques sur LCP, qui, répondant aux questions de Sylvain Chazot, journaliste du Lab, a dénoncé ce blogue, hébergé par Europe 1, « un espèce de machin qui tire vers le bas la politique, qui salit, qui diffame, qui injurie en permanence », « un tract du gouvernement ». Le vice-président du FN a précisé aussi qu’il ne sentait aucunement responsable quand des journalistes de font agresser, comme ce fut le cas le 1er mai. Est-il besoin de le préciser, Bruno Gollnisch non plus.
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Accueille le migrant !
Le pape appelle à la conversion écologique. Le pape appelle à ne pas fermer la porte aux migrants. Quand prend-il sa carte à Europe Écologie Les Verts ?
Beaucoup de nos évêques eux, l’ont déjà. Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a adressé un appel mercredi 17 juin en faveur des clandestins intitulé « Migrants nous sommes tous concernés » :
« Nous invitons l’ensemble des catholiques en France à changer leur regard, à se faire proches, à dépasser leurs préjugés et leurs peurs et à oser la rencontre. Il ne nous est pas possible de nous replier sur nous-mêmes et d’ignorer la misère de tant d’hommes, de femmes et d’enfants du monde entier qui cherchent seulement à vivre dignement. »
Jeanne au secours ! Entre confusion intellectuelle, émotion compassionnelle et adhésion amoureuse à l’idéologie gauchiste, c’est au suicide français et européen que nous appellent ces bons pasteurs.
La déclaration reprend à son compte la position du pape François qui a exprimé sa « “honte” devant ce qui se passe en Méditerranée comme à Calais ». Le pape a invité à « demander pardon » pour les « institutions qui ferment la porte à ces gens qui cherchent une famille ».
Matteo Salvini, dirigeant de laLigue du Nord, n’a pas manqué de bondir :
« Par curiosité, combien d’immigrants y a-t-il dans l’État du Vatican ? »
Outre la déclaration de la Conférence des évêques, trois autres prélats ont rédigé un message destiné à être lu dans les paroisses dimanche : « Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés. »
Sur RMC jeudi matin, l’un des auteurs, Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris, a délivré un ahurissant message à mi-chemin entre le prêchi-prêcha de SOS-Racisme et celui de Têtu : « Les migrants sont pacifiques », « Les Érythréens sont de jeunes hommes », « Il faut rencontrer l’autre ».
À un moment on a même cru que Jean-Jacques Bourdin qui paraissait écœuré par tant d’angélisme, allait lui rappeler le temps où l’Église défendait avec fermeté la civilisation et la chrétienté face aux envahisseurs et à l’invasion mahométane et lui coller au passage un petit extrait de l’enseignement de Pie XII :
« En cette matière (l’immigration) ce ne sont pas les seuls intérêts des immigrants, mais aussi la prospérité du pays qui doivent être consultés (…) Il existe un ordre établi par Dieu selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le Divin Maître Lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur “l’imminente destruction de la Cité sainte”. »
Il se trouvera des catholiques dimanche, des prêtres (et peut-être un évêque ?) pour manifester bruyamment leur désaccord à la lecture de cette propagande dans leur paroisse. À 70 % les Français ont déclaré qu’ils n’étaient pas choqués du tout par les expulsions de migrants qui débarquent par bateaux entiers sur leur sol. 40 ans de religion antiraciste pour en arriver là ! Vox populi, vox dei…Caroline Parmentier
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Éditorial de L’Action Française 2911 : DE L’HUILE SUR LE FEU...
Comme un marronnier dans la presse, la question du « droit du sol », stupidement opposé au « droit du sang » — la France connaît les deux — revient à intervalles réguliers dans le débat politique à la faveur des raz-de-marée migratoires que subit le pays sur son sol non seulement métropolitain, mais aussi ultra-marin.
Sarkozy, qui n’est pas à une indécence prêt, y est même allé de son petit couplet, à la faveur du déplacement de Manuel Valls, le 13 juin dernier, à Mayotte, notre 101e département. Les Mahorais auraient souhaité que le Premier ministre prononçât des paroles fortes sur la question des clandestins. Les pouvoirs publics les estiment en effet à 70 000, soit un tiers de la population, essentiellement des Comoriens qui, contrairement aux Mahorais, ont choisi l’indépendance en 1975. C’est ainsi que Mamoudzou, la capitale de l’île, est devenue la première maternité de France, l’indépendance ne s’étant pas traduite pour les Comoriens par une élévation de leur niveau de vie... Mais peut-être le refus de traiter la question des clandestins n’a-t-elle pour seul objectif, partagé par une droite qui fit tout pour exclure en 1975 Mayotte-la-Française de la communauté nationale, de créer une situation irréversible de submersion de la population de souche, justifiant à terme le largage d’une île où les Mahorais seraient devenus minoritaires... On sait que les Comores n’ont jamais renoncé à l’annexion de Mayotte.
Quoi qu’il en soit, Valls n’a pas répondu à l’attente des Mahorais. Et ne s’est même que fort peu intéressé à la question des clandestins sur une île, rappelons-le, conservée à la France grâce à l’Action française et à la détermination de Pierre Pujo — ce qu’Olivier Stirn, le ministre de Giscard chargé à l’époque de brader nos territoires ultra-marins, reconnut publiquement. Faut-il s’en étonner quand le gouvernement accepte l’arrivée en métropole chaque année de dizaines de milliers de clandestins dont aucun, ou presque, n’est reconduit à la frontière ? Quand il est prêt à encourager l’appel d’air que constituerait, par dérogation au Règlement Dublin II, la répartition entre les différents Etats membres de l’Union, à la demande du président de la Commission européenne, des migrants qui atteignent, toujours plus nombreux, l’ « Eldorado » européen via la Méditerranée et l’Italie ? Quand, une fois arrivés en Europe, Schengen leur permet d’y voyager librement et de s’installer là où les prestations sont les plus avantageuses, avant d’y être — c’est du moins le cas en France — naturalisés par brassées ? Quand, enfin, nos politiques, de droite comme de gauche, font du droit du sol un sacro-saint « principe républicain », alors qu’il remonte à un arrêt du Parlement de Paris de 1515, voire à l’édit du 3 juillet 1315 de Louis X le Hutin ? Encore faut-il qu’il y ait un « sol », c’est-à-dire un Etat souverain, maître de ses frontières, ce qui n’est plus le cas de la France. Dès lors le « droit du sol » est devenu le droit d’être envahi. Remettre en cause, au moins pour mieux l’encadrer, ce qui n’est pas un dogme, mais une pratique historique correspondant à une période de maîtrise des flux migratoires, est devenu une nécessité vitale.
Ce n’est pas la provocation du recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, appelant sur Europe 1 le lundi 15 juin à « utiliser des églises vides pour servir au culte musulman », c’est-à-dire au grand remplacement d’un culte par un autre, qui favorisera le « vivre ensemble » si cher à nos élites. Nos églises devraient-elles faire les frais des dissensions internes à l’ « islam de France » et de la peur de Dalil Boubakeur de se voir dépasser par les fondamentalistes ? Il avait déjà appelé le 5 avril dernier, au cours du rassemblement annuel des musulmans de France, organisé chaque année lors des fêtes pascales, à doubler le nombre des mosquées. A-t-il cette fois cherché, pour montrer son intransigeance, à saborder la première réunion, organisé ce même jour, de l’instance de dialogue avec l’islam de France voulue par Manuel Valls ? Selon ce dernier, « l’islam suscite encore des incompréhensions, des a priori, du rejet chez une partie de nos concitoyens, des amalgames. [...] Il faut donc [...] faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France. » Il n’est pas certain que par sa provocation Dalil Boubakeur ait aidé Valls à lever les « incompréhensions » et à « faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France », du moins dans le sens souhaité par le Premier ministre. « Les églises ne sont pas des bâtiments multi-usage », a rappelé l’évêque de Pontoise, Mgr Lalanne, également représentant de la Conférence des évêques de France, qui s’est dit, sur RTL, ce même lundi, « totalement opposé » à ce projet. Et de rappeler que « les églises sont des lieux sacrés, qui [...] ne peuvent être utilisées à un autre dessein qu’à l’expression de la foi chrétienne. [...] on ne doit pas jouer avec les symboles. » Il est dommage que Dalid Boubakeur n’apparaisse plus comme cet interlocuteur dans lequel Pierre Pujo, voyait un « grand musulman français » (L’AF du 12 février 1995) préconisant « un islam modéré, respectueux des mœurs et des traditions françaises » (L’AF du 6 novembre 2003). Dans nos propres colonnes (L’AF du 12 juin 1997), le recteur souhaitait, après avoir évoqué le sacrifice des musulmans français lors des deux conflits mondiaux, « gagner l’estime et la sympathie » de nos lecteurs et « améliorer une situation psychologique actuellement défavorable aux musulmans de France » en rappelant que, « dans l’Islam, l’amour de la Patrie est un élément de la foi ». Dans son commentaire de la Charte du culte musulman en France de 1994, n’avait-il pas du reste souligné « l’attachement tout maurrassien des musulmans à la France » avant de se réclamer (Le Point du jeudi 20 avril 2006) d’ « un amour de la patrie aussi fort que celui de Maurras ou de Barrès » ?
Un islam français acculturé, c’est-à-dire respectueux de l’identité nationale, qui est indéfectiblement chrétienne, est non seulement possible mais nécessaire. Encore faut-il que ses représentants les plus écoutés ne jettent pas de l’huile sur le feu des passions identitaires en justifiant, par des provocations inutiles, des craintes qu’il est facile d’instrumentaliser en ces temps troublés.
François Marcilhac -L’AF 2911
PS : Le fait que la mosquée de Paris ait par la suite envoyé un communiqué de presse aux médias, dans lequel le président du CFCM revient sur ses propos, ne change rien au nôtre.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9149
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Manifestation contre la vente d'enfants par GPA
Ludovine de La Rochère interrogée :
La manifestation :
Le discours de Ludovine :
Devant le palais de justice :
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Cinq ans après l’apéro saucisson-pinard, c’est ramadan
Source : Boulevard Voltaire
Comment mieux résumer le choc civilisationnel que constituent ces deux symboles totalement antagoniques ?Il y a 5 ans, toute la caste médiatique était en émoi devant « une insupportable provocation ». Des républicains jacobins venus de la gauche avaient osé s’allier avec des identitaires régionalistes venus de la droite de la droite, pour boire du vin et manger du cochon dans le quartier islamisé de la Goutte-d’Or !
Encore plus intolérable, ils signifiaient que, soixante-dix ans plus tôt, autour du général de Gaulle, des personnes issues d’horizons politiques tout aussi différents que ceux de Riposte laïque ou des Identitaires s’étaient regroupées pour sauver la France.
Le succès médiatique de l’apéro saucisson-pinard fut énorme. Le préfet interdira l’initiative à Barbès, pour risque de troubles à l’ordre public, des gauchistes et des musulmans ayant fait savoir qu’ils réserveraient un mauvais sort aux participants s’ils osaient venir.
Nous avions donc fait le choix de nous replier sur les Champs-Élysées, devant un autre lieu symbolique : la plaque du 11 novembre 1940, célébrant une marche d’étudiants parisiens défiant courageusement l’occupant nazi.
Les patriotes avaient répondu en nombre à cet appel. Un millier de manifestants s’étaient retrouvés, ravis de communier, en ce jour historique, autour de symboles incarnant notre mode de vie.
L’apéro saucisson-pinard s’était terminé à 20 heures. Deux heures plus tard, un autre monde occupait les Champs-Élysées : celui de milliers de supporters de football algériens, klaxons hurlants, drapeaux déployés, arrogants et menaçants. Un impressionnant dispositif policier avait été déployé, pour éviter les actes de vandalisme qui se multipliaient partout à chaque match impliquant l’Algérie.
Cinq ans jour pour jour après l’initiative de l’apéro saucisson-pinard, qui a fortement marqué les esprits, c’est le début du ramadan. Comment mieux résumer le choc civilisationnel que constituent ces deux symboles totalement antagoniques ?
L’apéro saucisson-pinard, c’était le rassemblement des Français de tous âges, hommes ou femmes frondeurs et rebelles, épris de liberté, capables de se chamailler sur plein de sujets, mais unis dans l’amour de la France et la défense de son mode de vie, que de nouveaux venus lui contestent.
Le ramadan, c’est d’abord un obscurantisme inadapté à un pays occidental du XXIe siècle. C’est une gigantesque hypocrisie, contraignant des individus à ne pas manger, ni boire, ni avoir de rapports sexuels, durant un mois, du matin au soir, avant de se goinfrer la nuit. C’est surtout un flicage social exercé par la communauté sur les moins pratiquants d’entre eux.
L’Institut des études sociales sur le monde arabe a révélé que pendant le ramadan, dans les pays musulmans de l’Afrique du Nord, les crimes sont multipliés par 1,5, les accidents de la route et les vols par trois, la prostitution augmente de 216,40 %, les maladies de la tension, de diabète et de cholestérol de 27,56 %.
À la RATP, au dépôt de Nanterre, la direction reconnaissait que le mois du ramadan s’était traduit en 2014 par 26,5 % d’arrêts maladie supplémentaires, 137,5 % d’accidents de travail en plus, et 48 services non couverts.
L’avocat niçois Olivier Arnaubec vient de publier une fiction 2023 Le Mur, où il imagine une France séparée en deux par un mur de 700 kilomètres de long et 7 mètres de haut. Au sud, une République française islamique, au nord, une République laïque où l’islam est interdit.
Un mur, c’est réellement ce qui sépare ceux qui participaient à l’apéro saucisson-pinard, il y a 5 ans, mais aussi les 74 % de Français qui jugent l’islam incompatible avec notre pays, et les 70 % de musulmans qui vont nous imposer leur ramadan, trente jours durant.
Pierre Cassen
http://fr.novopress.info/189436/cinq-ans-apres-lapero-saucisson-pinard-cest-ramadan/#more-189436
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Migrants : la Hongrie érige un mur, l’Union européenne lambine
Deux chiffres suffisent à résumer le problème : en 2012, environ 2.000 clandestins étaient entrés en Hongrie. En 2015, ils sont 54.000, rien que depuis janvier. Elle est, après la Suède, le deuxième pays de l’Union européenne qui accueille le plus de migrants proportionnellement à sa population. 95 % d’entre eux pénètrent via la Serbie ; 75 % sont originaires de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. Quelques milliers de Kosovars fuient également la crise économique. Pour endiguer au plus vite ce déferlement, le Premier ministre Viktor Orbán a choisi un traitement de choc : la construction d’un mur de 4 m de haut sur 175 km à la frontière serbe. « Une réponse commune de l’Union européenne à ce défi prend trop de temps et la Hongrie ne peut plus attendre. Elle doit agir », explique son ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjártó. Les travaux préparatoires, d’ores et déjà lancés, seront bouclés le 24 juin.
Stupeur du Premier ministre serbe, Aleksandar Vučić, qui se déclare « surpris et choqué » par l’annonce de Budapest : « La solution n’est pas de dresser des murs. La Serbie ne peut pas être responsable de la situation créée par les migrants, nous ne sommes qu’un pays de transit […]. Nous leur fournissons de l’aide, de la nourriture, mais ces gens ne veulent pas rester en Serbie, ils sont de passage », ajoute-t-il, visiblement guère enthousiaste à l’idée de récupérer la patate chaude. « Cette décision ne contrevient à aucun traité international, d’autres pays ont opté pour la même solution », rétorque Péter Szijjártó. La Bulgarie prévoit d’ailleurs de prolonger de 82 km la clôture de barbelés qu’elle a installée fin 2013 à la frontière turque.
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JT du jeudi 18-06-2015 TVL
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Retour à Berlin
Ainsi le chéri des foules (socialistes) a frôlé le burn-out et s'est sauvé d'un AVC par le foot. On va entrer le remède au Vidal. Malgré les débordements budgétaires d'usage (on mange et on boit à bord des avions), la prescription nous est revenue moins cher qu'un séjour au Val-de-Grâce, avec la meute médiatique campée devant la grille : "Alors, alors, parle-t-il ? Vous reconnaît-il ? Va-t-on le débrancher ce soir comme Vincent Lambert ?". Des «grincheux» objecteront que les cadences infernales de la fonction sont moins pires que celles de l'industrie, et que Festival de Cannes, Tournoi de Roland Garros, Congrès Cambadélis ne convoquaient pas nécessairement le Premier ministre surmené à la finale européenne de la Ligue des Champions à Berlin où aucune équipe française n'avait pu accéder.
Avec Elisabeth Lévy, on s'en fout ! (clic)
Pour des raisons qui ont été pesées, le Premier ministre dispose, comme le président de la République - ils sont les seuls dans ce cas - d'un avion affecté à ses déplacements quel qu'en soit le motif, et c'est le député-procureur René Dozière qui le dit. Ce privilège est attaché à une fonction constitutionnelle (bien plus large dans les textes que celle exercée en réalité aujourd'hui), c'est aussi un gage économique de sécurité avec déploiement d'un dispositif relativement petit, qui apporte aussi une vitesse d'exécution. En cas d'urgence au bureau, on peut revenir rapidement. Il s'est offert une soirée de détente avec deux de ses enfants, n'aggravant en rien les coûts de cette journée, c'est vrai. Il n'y a pas mort d'homme !
Mais pourquoi ça coince ?
Parce qu'en dépit de son autorité colérique, l'impétrant au menton mussolinien s'est montré incapable d'envoyer paître les critiques avec les éléments ci-dessus ! Au lieu de cela, on se dit invité par Michel Platini, qui a déjà rendez-vous à Paris pour l'UEFA la semaine suivante (le Canard enchaîné pouffe). C'est François Hollande qui depuis la Bavière lui invente la fable de la réunion de travail EURO2016, entre deux passages aux pissotières du stade sans doute, et les hiérarques socialistes pris au dépourvu d'enfoncer le pécheur en trouvant chacun une bonne excuse inédite, bien ridicule, jusqu'à "la croissance" pour ce pauvre monsieur Sapin, Leroidec revenu, le vrai ! Gardez-moi, mon Dieu, de mes amis, de mes ennemis je me charge.
Finalement le matamore des hémicycles va rembourser deux billets qu'il n'aurait jamais pu acheter et laisse le souvenir d'un gosse sournois qui affabulerait sur le décès de sa grand-mère pour expliquer un retard de sa composition. Aussi loin que portent ses vociférations, il a la carrure d'un muezzin mais certainement pas l'étoffe d'un homme d'Etat. La péripétie aura-t-elle dessillé les yeux de ses supporters énamourés ? Ben non ! L'amour est aveugle.Normalement il aurait dû y avoir une image ci-dessous de regards énamourés, mais l'autocensure a frappé dans le cadre de la liberté totale d'expression garantie par la loi Valstasi.Fermez le ban. Remettez vos Ray'Ban !