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France et politique française - Page 3615

  • Attentats de janvier ou la manipulation de l’opinion par le gouvernement

    La marche des lemmings ou la 2e mort de Charlie, tel est le titre du livre de Serge Federbusch qui paraît aujourd’hui aux éditions Ixelles.

    L’auteur analyse la manipulation de l’opinion orchestrée par le pouvoir socialiste lors des attentats de janvier dans l’objectif délibéré de dissimuler ses erreurs,

    Serge-Federbusch-la-marche-des-lemmings

    Serge Federbusch
    La marche des lemmings, Ixelles éditions

    ses failles et sa responsabilité. Et comment la manifestation du 11 janvier résulte, elle aussi d’un conditionnement visant à dévier l’émotion populaire vers le « pas d’amalgame » pour protéger les musulmans, électorat cher au pouvoir, tout en niant l’évidence des progrès du fondamentalisme musulman en France.

    Les lemmings, indique l’auteur, « ce sont des petits rongeurs dont on prétend qu’ils se regroupent et se serrent les épaules pour des raisons mystérieuses, et vont cahin caha se précipiter du haut des falaises dans un suicide collectif aux allures processionnaires ».

    Toute référence à la récente manifestation du 11 janvier serait, bien sûr, malvenue. La dernière phrase de l’essai est toutefois sans appel : « Tôt ou tard, les lemmings vont devoir apprendre à lutter ».

    http://fr.novopress.info/

  • Caroline Fourest : ouh, la menteuse !

    Source : OJIM
    Caroline Fourest ne nous déçoit pas. elle s’est ait prendre la main dans le pot de confiture, ayant délibérément menti devant des millions de téléspectateurs lors de son accrochage avec Aymeric Caron sur le plateau de l’émission On est pas couché.

    Parmi les divers sujets d’accrochage, Aymeric Caron a rappelé à son interlocutrice qu’elle avait été condamnée pour diffamation en 2013 après avoir laissé entendre, sur France Culture, que l’agression de la jeune femme voilée Rabia Bentot, à Argenteuil, pouvait être « bidonnée », ce qui avait entraîné une plainte de l’intéressée. Pourtant, ce soir-là sur France 2, Fourest a assuré avoir « gagné (s)on procès ». Non pas en première instance, où elle a perdu, mais « en appel ». Face au scepticisme de Caron, celle-ci a annoncé que son avocat ferait un communiqué le lendemain.

    Communiqué qui n’est jamais arrivé. En leu et place, elle a depuis affirmé que l’avocat adverse avait « délibérément laissé filer le délai de prescription pour que cet appel n’ait pas lieu, et abandonné les poursuites ». Ainsi, la militante féministe s’est considérée « affranchie de cette plainte ridicule ». Version aussitôt démentie par les avocats de la partie adverse.
    En clair, Caroline Fourest aurait-elle menti pour protéger son image publique un soir de grande audience ? Une stratégie « ridicule et suicidaire » pour Daniel Schneidermann. Dans L’Obs, le fondateur d’@rrêt sur images souligne que dans cette situation de « mensonge cynique », de mensonge « à la Cahuzac », « le menteur ne peut pas ignorer qu’il va être démasqué un jour ». C’est pourtant la voie choisie par Fourest ce soir-là.

    Vérification faite, auprès de toutes les parties, oui, elle a menti

    assure-t-il avant de conclure : « Si le mensonge de Fourest est un problème, c’est d’ailleurs d’abord pour la cause qu’elle prétend servir, celle de la laïcité et du droit au blasphème, cause qui mérite d’être défendue dans le débat public, défendue vigoureusement, à la loyale, et qu’elle torpille. »

    http://fr.novopress.info/

  • Comment LMPT peut renvoyer Dominique Reynié à son cercle de réflexion

    Roland Hureaux déclare à Atlantico :

    "De fait la Manif pour tous a déjà eu un impact sur les élections municipales. Au moins dans deux villes qui ne sont pas négligeables : Paris et Strasbourg. A Strasbourg, des réseaux liés à la Manif pour tous se sont mobilisés pour faire battre la sénatrice UMP Fabienne Keller, qui avait voté pour la loi Taubira. A Paris, si la candidature de Nathalie Kosciuszko-Morizet n'a pas suscité l' enthousiasme que l'on aurait pu attendre à droite, son abstention sur le "mariage pour tous" y est sans doute pour quelque chose.

    Certes ceux qui son hostiles à la loi Taubira sont encore nombreux dans la société française, mais, tout en maugréant, ne finissent-ils pas, dans le secret de l'isoloir, par voter pour les candidats de la droite, UMP principalement, quelles que soient leurs positions sur le mariage homosexuel ?

    Ils "finissent" comme vous dites. Mais si c'est après avoir dénigré le candidat, chez le boulanger, le crémier ou à la sortie de la messe pendant trois mois, quel est l'impact final ? Et si l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous, on vote peut être comme il faut soi-même, mais ira-t-on  faire faire une procuration à la grand-mère  invalide ou au fils qui est en stage à l'étranger ?

    A titre de contre-exemple, on peut citer Limoges. Cette ville, gauche depuis cent ans, est passée à droite de justesse, grâce  une mobilisation sans précédent des réseaux anti-loi Taubira.

    Certains médias ont récemment déploré que l'UMP semble donner la préférence dans la désignation des têtes de listes aux régionales à des hommes ou des femmes politiques qui n'envisagent pas de revenir sur la loi Taubira. On cite Valérie Pécresse ou Dominique Reynié par exemple...

    Le cas de Valérie Pécresse n'est pas du tout comparable à celui de NKM.  Elle a, que je sache, voté contre la loi Taubira  et c'est ça qui compte. Il se peut qu'elle n'envisage pas de revenir dessus mais pour des raisons d'opportunité,  pas parce qu'elle aurait changé d'avis  au fond.

    Le cas deDominique Reyniéqui a été désigné comme tête de liste le 26 avril dernier par un panel d'élus de droite de Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon, désormais fusionnés est très différent. [...]

    J'ajoute que si la gauche connait aujourd'hui une hémorragie dans le Midi, toute relative d'ailleurs, c'est plus au profit du FN que de l'UMP-UDI. Quant aux militants de l'UMP, ils sont généralement plus conservateurs que ceux de la région parisienne, position minoritaire oblige. Beaucoup s'étaient engagés contre le mariage homosexuel. Les cadres de LMPT de la région que je connais sont fermement décidés à ne pas voter pour la liste UMP si le choix actuel est confirmé par les états-majors nationaux de l'UMP, de l'UDI et du MODEM. [...]"

    Michel Janva   http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Education, Intérieur : le bilan désastreux de Chevènement

    Chevènement est parfois présenté comme un modèle dans certains milieux nationaux. Son bilan comme ministre devrait conduire à davantage de circonspection. C’est en tout cas le point de vue de Jean-Yves Le Gallou, tel qu’exprimé dans un entretien à Monde & Vie d’avril 2015.

    « Enfin Jean-Pierre Chevènement a promu la conception citoyenne de la nationalité : est français quiconque se dit français, sans autres exigences. Cette conception citoyenne de la nationalité est aujourd’hui le cache-sexe du communautarisme ».

    Jean-Pierre Chevènement n’est assurément pas un homme sans mérites. Il a défendu la souveraineté nationale lors du vote des traités européens et a démissionné de son poste de ministre de la Défense en 1991, lors de la Première Guerre d’Irak. Cela mérite d’être salué.

    Mais, en dehors de cette démarche spectaculaire, son bilan gouvernemental, il faut le dire, est catastrophique.

    Catéchisme « antiraciste »

    Ministre de l’Education entre 1984 et 1986, il ne reste rien de son passage dans l’antre du Mammouth, sauf un cours d’instruction civique obligatoire. Cette remise au programme d’une discipline oubliée n’est rien d’autre aujourd’hui qu’un catéchisme antiraciste.

    100.000 immigrés régularisés

    Son bilan au ministère de l’Intérieur à partir de 1997 est pire encore : il a procédé, durant son mandat ministériel, à la plus vaste régularisation d’immigrés dans l’histoire de France, envoyant à tous les préfets une circulaire appelant au laxisme dans l’application d’une loi déjà laxiste dans son texte. Ce sont 100.000 personnes qui ont été régularisées d’un trait de plume.

    Des intercommunalités à 10 milliards d’euros

    A son actif, encore : il a aussi préparé la mise en place efficace des Intercommunalités, avec l’idée de payer les maires des communes pour cela. Résultat : les Intercommunalités au jour d’aujourd’hui ont engendré plus de dix milliards de dépenses publiques supplémentaires. C’est la brillante contribution de Chevènement au déséquilibre budgétaire français.

    La conception citoyenne de la nationalité, cache-sexe du communautarisme

    Enfin Jean-Pierre Chevènement a promu la conception citoyenne de la nationalité : est français quiconque se dit français, sans autres exigences. Cette conception citoyenne de la nationalité est aujourd’hui le cache-sexe du communautarisme.

    Monsieur 5%

    Rappelons enfin, pour compléter ce portrait politique, qu’en 2002 Chevènement, candidat à la présidentielle, puissamment soutenu par les médias qui voyaient en lui « le troisième homme », entre Jospin et Chirac, pour mieux « oublier » Jean-Marie Le Pen, a fini à 5%, entraînant la victoire de Le Pen sur Jospin pour la deuxième place au premier tour.

    Jean-Yves Le Gallou
    Monde & Vie avril 2015, page 10.

  • Affaire Ménard : Les tartuffes des statistiques ethniques

    La meute politico-médiatique qui hurle contre Robert Ménard et ses « statistiques ethniques » fait assaut d’hypocrisie. Si elles ne sont pas toujours officielles, si elles sont parfois constituées de énième empirique, les statistiques ethniques existent et tout le monde s’en sert. Il faut bien décrire le réel.


    Fichage des élèves musulmans: "La gauche n’a… par BFMTV

    La vague d’indignation républicaine n’en finit plus, après que le maire de Béziers a annoncé, lundi, qu’il a effectué un recensement du nombre d’enfants musulmans dans sa ville.

    Pourtant, Robert Ménard ne serait pas le seul 
    Dans une conférence de presse mardi, il a affirmé que les statistiques en fonction de l’origine ou de la religion sont utilisées par des politiques de gauche, mais sans le dire. Comment peuvent-ils savoir, par exemple, combien d’enfants mangent ou non des repas sans porc, à l’école ? Comment par exemple Martine Aubry, qui déclarait, en 2012, « qu’il y a 35 % de Maghrébins à Lille et que c’est génial » peut-elle le savoir ?

    D’autres chefs de la gauche ont tenu des propos bien pires… 
    Le plus connu étant notre Premier ministre, Manuel Valls, dit « el‑blancos ». En 2009, alors maire d’Évry, en Essonne, filmé par une équipe de France 2 sur un marché, on le voit se plaindre qu’il y a trop de Noirs et d’Arabes, et que cela nuit à l’image de sa ville. Valls demande alors à un de ses acolytes : « Tu me mets quelques Blancs, quelques whites, des blancos ».

    Même les médias pratiquent officieusement ces comptages
    Le journal Libération, qui, naturellement, hurle avec les loups contre Ménard, a consacré ces dernières années plusieurs articles sur la faible diversité aux postes de direction, ou encore dans les cabinets ministériels.
    Faute de statistiques ethniques, ils se basent sur les prénoms, pour déterminer l’origine ethnique ou religieuse, comme le fait l’Observatoire des discriminations.
    Et pourtant, là, pas de réaction indignée !

    C’est de l’hypocrisie, d’autant plus que de nombreux politiques de gauche sont favorables aux statistiques ethniques
    Manuel Valls y était favorable, encore, en 2011, lors des primaires socialistes, car, « On doit pouvoir évaluer les discriminations pour mieux les combattre ». En octobre 2010, à une question du Monde sur le refus des statistiques ethniques, François Rebsamen, proche de François Hollande, répondait que : « Ces statistiques existent (…), mais ne font pas l’objet de communications officielles. Elles existent y compris dans les commissions d’attribution de logements. Faudrait-il les rendre publiques ? J’en doute… »

    Bref, on nage en pleine incohérence.
    Pour Robert Ménard, interrogé hier par Valeurs Actuelles, ce deux poids deux mesures est lié, « A un déni de réalité, un mensonge permanent et, désormais, une épouvante au sein d’une gauche qui, après avoir renié sa pensée économique, voit agoniser sous ses yeux toutes ses utopies sociales, comme le fameux “Vivre-Ensemble” ».

    http://fr.novopress.info/187071/meute-hysterique-aux-basques-menard/#more-187071

  • Philippe Mesnard, rédacteur en chef de l’Action Française : "L’urgence est de sortir du régime actuel !"

    L’Action française, mouvement royaliste héritier du « nationalisme intégral » de Charles Maurras, organise le 9 mai prochain un colloque de réflexion politique : « Dessine-moi un roi ». De nombreux intervenants se relaieront. Le lendemain, l’AF rendra hommage à Sainte Jeanne d’Arc. Philippe Mesnard, rédacteur en chef de L’Action Française, a bien voulu répondre aux questions du R&N.

     

    R&N : Quel el’objet du colloque « Dessine-moi un roi », et quelle forme prendront les débats ?

    Philippe Mesnard : Le colloque s’attache à étudier le cadre d’un gouvernement monarchique, en France, au XXIe siècle : quel serait l’exercice royal du pouvoir dans la France que nous connaissons, au milieu du monde tel qu’il est ? Chaque intervenant nous donnera son point de vue sur différents thèmes, comme l’écologie, la justice, etc.

    R&N : En quoi se distinguera-t-il des autres conférences régulièrement initiées par l’AF ou d’autres mouvements royalistes ?

    Philippe Mesnard : L’originalité est sans doute de se situer à la fois dans un cadre réel (une France diminuée, un fait religieux complexe, un mondialisme actif) et dans un exercice prospectif : au-delà de la critique de la démocratie et du régime républicain, au-delà d’établir la pertinence de la solution monarchique, deux axes fréquemment et justement explorés, « Dessine-moi un roi » veut développer une réflexion qui débouche sur un programme royal réaliste, en procédant par étapes, sans être immédiatement à l’étape finale. Et le colloque accueille des représentants des autres mouvements royalistes, pour que nos réflexions communes s’enrichissent.

    R&N : Certains objecteront qu’il y a plus urgent que de dessiner une hypothétique restauration. Que leur répondez-vous ?

    Philippe Mesnard : L’urgence est surtout de sortir du régime actuel ! Et de proposer aux Français des solutions qui permettraient d’installer dans la durée les conditions d’un véritable bien commun, partagé par tous et défendu par un pouvoir souverain. Cela dit, tous les autres débats et combats ont leur logique propre. Notre démarche s’inscrit dans un temps plus long.

    R&N : Dans la tourmente de la Guerre de Cent ans, face à l’invasion étrangère et aux félonies des factions, Charles VII fut sacré et la légitimité restaurée grâce à Sainte Jeanne d’Arc. Dessiner un roi n’implique-t-il pas de dessiner également une nouvelle Pucelle d’Orléans ?

    Philippe Mesnard : J’aurais tendance à vous dire qu’il n’appartient qu’à Dieu de choisir ses champions, et qu’il a toujours eu les choix les plus surprenants – et les plus heureux. Mais il appartient à nos mouvements de préparer les esprits, et d’éduquer Monk, comme aurait dit Maurras : un possible homme fort, comme le réclament de plus en plus de Français. [....]

    La suite sur Le Rouge et le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Philippe-Mesnard-redacteur-en-chef

  • Gauche collectivisme et copinage

    Ce 6 mai une intéressante et stimulante conférence était organisée, dans un bistrot parisien sur le thème de la soviétisation de l'immobilier, en particulier en Ile-de-France. Le sujet allait être traité par Hélène Delsol. Et, incidemment, il me semble à la fois fort dommage, et fort significatif, que cette jeune mère de famille, brillante militante de la Liberté, ait été destituée, pour cause de Manif pour tous, de la conduite de la liste UMP en 2014 dans le 2e arrondissement. Inutile de dire que sa persécutrice s'appelait Nathalie Kosciusko-Morizet.

    On reste ici dans le sujet. Car la plaie de nos politiques, y compris dans l'opposition, vient de ce que la plupart d'entre eux, ne cherchant qu'à se creuser un petit trou dans le gruyère, y parviennent le plus souvent, au prix d'un reniement qu'ils s'efforcent d'imposer autour d'eux à l'encontre des convictions les plus fortes.

    En matière de logement les chiffres parisiens mettent en évidence l’imposture du propos prétendument "social". On notera ainsi que 63 % des habitants de la Capitale seraient théoriquement éligibles à ces procédures attributives mais que 8 % seulement y postulent, et le quart de ces derniers se recrutent parmi les gens qui sont dès à présent attributaires de ces appartements qui n'ont plus de "social" que le nom.

    Les désigner par leur vrai nom amène logiquement à les appeler "nomenclaturistes".

    Autrement dit, non seulement le système repose sur le copinage, mais il ne tend à rien d'autre.

    La nouvelle équipe Hidalgo a, certes, largement écarté les néfastes écolos qui entouraient l'équipe Delanoé. Les Parisiens y ont gagné le regain du PCF, représenté par le n° 2 de la municipalité en la personne du camarade Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris chargé du logement et de l'hébergement.

    On se trompe ainsi trop souvent en minimisant le rôle du PCF, en se basant seulement sur les scores électoraux du Front de gauche.

    L'important pour le parti de Maurice Thorez ce la fut toujours l'appareil. (1)⇓ Même vieilli, affaibli et appauvri, sa nuisance demeure. Où en sont en effet les autres ?

    Tout d'abord d'un point de vue idéologique les adversaires du marxisme semblent incapables, aujourd'hui encore de répliquer sur le simple terrain de la réalité économique. En matière de logement comme pour le reste, la réponse à la pénurie et à la rareté, qui conduisent elles-mêmes à la hausse spéculative des prix ce n'est certainement ni la contrainte ni la réglementation : c'est au contraire l'abondance de l'offre, aussi bien en matière de production de logement que de transports. L'une comme l'autre requiert avant tout l'initiative et l'entreprise privées. (2)⇓

    Confier à des communistes, ou à des étatistes de quelque nature que ce soit, des responsabilité et des pouvoirs d'intervention dans ces domaines c'est effectivement prendre Le Corbusier pour un "urbaniste" (3)⇓.

    Hélène Delsol a donc raison de rappeler ce que fut l'habitat collectif en URSS aussi bien l'effroyable "Architecture constructiviste" que les appartements partagés, tentatives malodorantes de réponses collectivistes à la pénurie. Nous n'en sommes pas là : mais nous y courons sous l'égide de la gauche la plus intelligente du monde.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. la conclusion de L'Insolent du 8 avril : "Retour dans une France amoindrie" 
    2.  Qu'on me permette de renvoyer le lecteur aux trois articles de réflexions sur les transports publiés successivement en 2013, le 1er août "Transports et Libertés" puis le 15 août "Le transport au service des individus"> et enfin le 20 août "Concurrence dans les services". Nous n'avons pas attendu le texte très ambigu de la loi "Macron"… 
    3.  … un urbaniste qui n'imaginait pas que la ville suppose des entreprises commerciales… La polémique actuelle autour de sa prétendue filiation "fasciste" (?) passe à cet égard à côté de l'essentiel, qui est la parenté entre les totalitarismes tout particulièrement en matière architecturale et l'influence des urbanistes français et du Bauhaus. 

    http://www.insolent.fr/2015/05/gauche-collectivisme-et-copinage.html

  • Un des pionniers de l'internet français déménage ses serveurs en Norvège

    Première conséquence de la loi liberticide sur le renseignement :

    "Altern.org a choisi sa destination. Après avoir fait un comparatif mondial des pays qui protègent le mieux les libertés, qui assurent le mieux le développement humain et qui offrent le meilleur accès à internet, le fondateur de l'un des pionniers du web français a décidé de poser ses serveurs en Norvège.

    Les boîtes noires qui se proposaient d'espionner l'activité de ses clients (et de leurs clients) grâce à des algorithmes n'étaient pas à son goût. L'hébergeur français (...) Valentin Lacambre, a annoncé que les serveurs seraient déménagés en Norvège :

    A la recherche d’un pays d’accueil plus favorable à l’internet que la France d’après son Patriot Act pour héberger altern.org, j’ai fait mes courses"

    Voici ce qu'on peut lire sur le site Altern.org :

    "Suite au vote de la loi sur les services secrets à l'assemblée nationale hier, l'hébergeur altern.org ferme ses services le temps de déménager à l'étranger. Altern.org participe depuis vingt ans à faire du droit à la liberté d'expression une réalité pour les citoyens et résidents de ce pays. Pendant toutes ces années les dirigeants politiques, ceux des grandes entreprises, les notables de tout poil, n'ont eu de cesse que de refermer cette parenthèse de liberté ouverte par internet. On a bien rigolé en les voyant gesticuler à tenter de bloquer la mer avec des lignes maginot comme l'hadopi

    Mais aujourd'hui ils ont trouvé une parade en nous obligeant par la loi a installer au coeur de nos infrastructures des analyseurs sous le controle des services secrets. Ce controle sur les télécommunications appelle à l'autocensure de notre expression publique et annihile notre vie privée sur internet. 

    Pour nous un seul jour sous écoute globale est un jour de trop. Altern.org refuse la boite noire des services secrets, ferme ses services immédiatement, pour les réouvrir dans quelques jours dans un pays plus respectueux des libertés individuelles."

    Voici ce qui s'appelle donner une leçon au pays des droits de l'Homme...

    Merci à GQ

    Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Valls, le FN et la classe politique

    Lundi, manuel Valls était à Poitiers, non pas, pour y célébrer Charles Martel, on s’en doute, mais, plus prosaïquement, pour y signer le contrat de plan État région Poitou-Charentes. Dossier plus technique que politique… or, voilà que le soir, les délibérations du Bureau exécutif du Front national à peine connues, excluant temporairement Jean-Marie Le Pen, le Premier ministre a commenté à chaud la situation, à l’étonnement des observateurs. Le chef du gouvernement glosant sur les débats internes d’une formation politique, toutes affaires cessantes, la chose est singulière. Ce qui l’est encore plus, c’est son message !

    Présent 8351 Une

    Présent 8351 Une

    Il crée l’événement pour dire que ce qui se passe au sein de la droite nationale est un non-événement ! « Le FN, a-t-il affirmé, n’a en rien changé. Il y a accord plein et entier sur le fond, sur les idées et sur les thèses les plus nauséabondes ». Mais alors, si rien n’est changé, si la fille et le père c’est la même chose, sacrifiant aux mêmes thèses « nauséabondes », pourquoi cette intervention impromptue et dramatisée ? Pourquoi tant de bruit pour rien ? Cette contradiction dans laquelle se trouve le chef du gouvernement est celle de la classe politique et des médias dans leur ensemble. Les journalistes font le pied de grue pendant des heures devant le siège du FN, quêtent les confidences des participants, se bousculent pour obtenir quelques mots du président d’honneur, et, le soir, sur les chaînes d’information ou le lendemain, dans les quotidiens, les mêmes ou leurs collègues nous disent que Jean-Marie et Marine, c’est bonnet blanc et blanc bonnet ! Tout ça pour ça ! Si rien n’a changé, alors, ce n’est qu’une négligeable péripétie au sein d’un parti, à la rigueur une querelle intrafamiliale à coloration politique qui ne méritait pas le déplacement et ce tohu-bohu médiatique, pas plus que les commentaires des politiciens. Lesquels, de droite ou de gauche ont les mêmes « éléments de langage » : Marine change l’emballage, mais le produit – inévitablement « nauséabond » – est le même que celui de son père.
    Revenons un peu en arrière. Pourquoi le Front national et son président n’étaient-ils pas fréquentables, donc exclus du chœur républicain ? À cause des « petites phrases » de Jean-Marie Le Pen qui trahissaient son « antisémitisme », son négationnisme, sa nostalgie de Vichy, son soutien à l’OAS, etc. Or, voilà que sa fille, depuis un moment déjà, a renoncé à cela et a désavoué son père. Au point que le président du CRIF, Roger Cukierman, étalon-or de la vertu politique, lui a décerné un certificat de bonnes vie et mœurs civiques en la déclarant, en février dernier, « irréprochable personnellement » sur tous ces sujets. Elle devrait donc être, si ce n’est accueillie à bras ouverts au bal républicain, du moins considérée comme une partenaire normale du jeu démocratique, à l’égal des autres dirigeants. Il n’en est rien ! Lors des dernières élections, le Front national était toujours l’objet de l’ostracisme des autres formations, lui opposant, avec des bonheurs divers, le front républicain.
    La vérité est que les partis de l’établissement, gravement menacés dans leur pré carré électoral, jouent leur survie. S’ils admettaient l’évidence, à savoir que le FN de Marine Le Pen n’est pas celui de Jean-Marie, sa légitimité démocratique ainsi reconnue devant l’opinion leur serait coup de grâce. Une fois de plus, ils préfèrent, comme Valls, nier la réalité et tromper les Français pour conserver leur mangeoire un instant encore.

    http://fr.novopress.info/