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France et politique française - Page 3617

  • Meaux : la loi anti-burqa n’est pas appliquée dans la ville de Jean-François Copé

    La loi anti-voile intégral, entrée en vigueur en avril 2011 et promulguée par Jean-François Copé, député-maire de Meaux, fête ses 4 ans.

    A cette occasion, Le Parisien a souhaité dresser un bilan de l’application de cette loi à Meaux.

    Or, il s’avère que loi anti-burqa n’est pas appliquée dans la ville de Jean-François Copé.


    La loi anti-burqa est-elle appliquée à Meaux ? par leparisien

    http://fr.novopress.info/

  • Les limites de l'utopie multiculturelle

    Ex: http://www.polemia.com/

    Le projet d'instauration d'une société multiculturelle où les cultures, les religions, entreraient en dialogue, s'enrichissant mutuellement de leur diversité, a paru de nature à remplacer avec bonheur l'ancienne recherche d'assimilation de ceux qui venaient d'ailleurs. Les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et quelques autres ont été en pointe dans ce domaine. Et voilà que le vent tourne. Comment comprendre la montée d'un populisme xénophobe dans une bonne partie de l'Europe ? Réaction de populations déstabilisées par la crise économique mondiale et en quête d'un bouc émissaire ? Ou effet des limites d'une utopie ?

    Les exemples vivants de sociétés multiculturelles dotées d'une certaine pérennité ne manquent pas : l'ancien empire turc, la grande époque d'El Andalus ; de nos jours, le Liban, l'Inde, les Etats-Unis. Qu'ont-elles de commun ? Une forte ségrégation entre les diverses communautés qui les composent et de grandes inégalités. De leur côté, les sociétés que l'on célèbre pour leur aspect égalitaire, tels les sociétés d'Europe du Nord ou le Japon, sont traditionnellement marquées par une grande homogénéité culturelle. Et, là où, comme en Europe du Nord, cette homogénéité disparaît, le populisme xénophobe est en pleine expansion.

    Deux raisons au moins rendent plus que difficile d'incarner le rêve d'une société multiculturelle qui serait peu ségrégée et égalitaire.

    Pas de lois neutres au regard de la diversité des cultures

    Il n'existe pas d'institutions, de lois (le système politique, le fonctionnement de la justice, le droit du travail, etc.), qui soient neutres à l'égard de la diversité des cultures. Dans les sociétés pleinement multiculturelles, le cadre légal et institutionnel (en particulier la législation de la famille) est fonction de l'appartenance communautaire de chacun. Fidèles à cette logique, certains proposent que, dans les pays européens, la charia régisse l'existence des populations d'origine musulmane. On est vite conduit, dans cette voie, à la coexistence de communautés dont chacune fournit un cadre à l'existence de ses membres et exerce un strict contrôle sur cette existence. L'enfermement communautaire qui en résulte paraît bien peu compatible avec l'idéal d'une société de citoyens vivant dans un espace public commun et dont chacun est libre de ses choix culturels dans une vie privée qu'il mène à l'abri de toute pression.

    Société multiculturelle et forte ségrégation

    De plus, dans une société à la fois multiculturelle et peu ségrégée, où aucun territoire spécifique n'est assigné à chaque communauté, une rencontre des cultures s'opère au quotidien au sein d'une large sphère sociale : dans l'habitat, à l'école, dans le monde du travail. La manière dont chacun mène son existence, le monde d'images, de sons, d'odeurs qu'il contribue ainsi à produire, affecte l'environnement matériel et symbolique où baignent ses concitoyens. Comme l'a montré Pierre Bourdieu dans La Misère du monde, la coexistence, dans un même espace, de populations dont les manières de vivre se heurtent (par exemple parce qu'elles ont des conceptions très différentes de la frontière entre l'univers des sons qui font partie d'une existence normale et celui des bruits qui insupportent) est source de vives tensions. Quelles que soient les politiques de mixité sociale et ethnique dans l'habitat, la liberté que conserve chacun de choisir son lieu de résidence dans la mesure de ces moyens conduit de fait toute société multiculturelle à une forte ségrégation. En France, même si on est encore loin de la logique de ghetto américaine, on a déjà des zones où plus des trois quarts des jeunes sont issus de l'immigration. Pendant ce temps, dans un monde du travail où le « savoir être » est l'objet d'exigences croissantes, où il s'agit de plus en plus de s'engager dans des collectifs au sein desquels il importe de s'entendre à demi-mot, où des formes contraignantes de hiérarchie s'imposent, le fait que certains ne soient pas prêts à se conformer aux attentes de la culture malgré tout dominante rend leur intégration problématique.

    Ne pas mentir aux nouveaux venus

    En fin de compte, l'utopie d'une société multiculturelle dissuade de tenir un discours de vérité aux nouveaux venus et à ceux qui en sont issus, de leur dire, en toute franchise, à quelles conditions ils pourront être reconnus comme membres à part entière de leur nouvelle patrie, de les aider à découvrir ses codes. L'ouverture à l'Autre doit inciter à accompagner avec humanité ceux qui doivent emprunter le chemin difficile de l'adaptation à un autre monde, non à leur mentir.

    Philippe d'Iribarne 
    directeur de recherche au CNRS 
    Les Echos.fr 
    17/11/2010 

    Voir aussi : « Le renversement du monde –politique de la crise »

    http://vouloir.hautetfort.com/

  • Le nom "Les Patriotes" déposé par le directeur de cabinet de Florian Philippot

    Jean-Marie Le Pen vient tout juste d'être suspendu de sa qualité d'adhérent du Front national. Mais le changement est en marche depuis un peu plus longtemps au sein du parti de Marine Le Pen. Et cela ne concerne pas uniquement le rôle du probable-futur-ex président d'honneur mais bien le mouvement frontiste dans son intégralité, ou du moins son nom. 
     
    Depuis longtemps, Marine Le Pen souhaite modifier le nom du Front national. Maintenant que son mouvement s'apprête à tourner la page Jean-Marie Le Pen, l'heure semble venue pour exaucer ce souhait. Selon Le Canard Enchaîné, qui se base sur les données de l'Institut national de la propriété industrielle, le directeur de cabinet de Florian Philippot, Joffrey Bollée, a déposé le 7 avril dernier le nom "Les Patriotes". L'hebdomadaire écrit : 
    Ce jour-là [cinq jours après l'interview de Jean-Marie Le Pen à BFMTV, ndlr], Florian Philippot, le numéro 2 du FN, décide de tourner la page Jean-Marie. Non seulement le président d'honneur sera écarté, mais le FN en profitera pour faire une grande lessive. 
     
    La grande lessive, c'est donc - en partie - le changement de nom. Et Joffrey Bollée dépose le jour-même le nom auprès de l'Inpi. 
     
    Ce mardi 5 mai, le directeur de cabinet de Florian Philippot se défend d'avoir déposé le futur nom du Front national, expliquant que le nom "Les Patriotes" ne concerne que le réseau social du FN, LesPatriotes.net. 
     
    Ce réseau a été lancé le 8 mai 2014 pour fermer (temporairement) une semaine plus tard. Le nom de domaine LesPatriotes.net a été déposé le 3 avril 2014 et renouvelé le 26 mars 2015, comme le précise le site spécialisé WHOis. 
     
    Reste que le changement de nom du FN semble à nouveau être d'actualité. Interrogé par le Huffington Post à ce sujet, le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just explique : La question du changement de nom est sur la table mais ce n'est pas encore tranché. Tout cela reste à déterminer. 
     
    En octobre 2014, France Inter affirmait que Marine Le Pen envisageait de consulter les militants sur le changement de nom du FN après le congrès du parti, fin novembre. De son côté, Jean-Marie Le Pen s'est toujours dit opposé à toute évolution sémantique. "Tant que je serai vivant, le Front national ne changera pas de nom", jurait-il par exemple en mai 2012. 
     
    Rebelote en décembre 2013. Dans son Journal de bord, le président d'honneur du FN jugeait cette hypothèse "complètement débile", "scandaleuse et indécente".
     

  • Les classes moyennes aspirent à un coup d’État

    Le plus révélateur est l'étonnement des médias devant le ras-le-bol des classes populaires.

    Véronique Langlois et Xavier Charpentier viennent de terminer un travail consistant à mieux appréhender les maux actuels des classes moyennes. À la tête de FreeThinking (un laboratoire d’études quali-collaboratives [quésaco ? comme on dit chez moi]), du groupe Publicis, ils s’apprêtent à publier un travail qu’ils ont baptisé Dissonances. Quand les classes moyennes parlent de la France d’après le 11 janvier, deux ans avant 2017. Cette étude menée pendant la campagne des départementales a été entreprise auprès de 190 Français des classes moyennes.

    On pourrait penser que le politiquement correct dans ces observations serait là encore une fois pour être l’arbre qui cache la forêt. Heureusement, il n’en est rien et si les deux auteurs prennent le maximum de précautions pour ne pas froisser la classe médiatico-politique, leurs révélations sont bel et bien le reflet de cette classe populaire de la société française d’aujourd’hui.

    L’étude pointe trois « dissonances » majeures.

    La première : entre ce que ces Français vivent, c’est-à-dire une aggravation de la situation de précarité avec une France qui continue de glisser dangereusement (et de façon irréversible pour certains) et le discours ambiant autour de la reprise économique qui serait là mais qu’ils ne ressentent pas et à laquelle ils ne croient pas. Devant la gravité de la situation qu’ils ont parfaitement intégrée, ils ne comprennent pas le manque de sérieux des élites caractérisé par un débat politique sans projets et concentré exclusivement sur quelques personnalités dans la seule perspective de 2017. Enfin, ils perçoivent un sentiment de déni de démocratie chez les parlementaires qui ne remplissent pas le mandat pour lequel ils ont été élus, allant même jusqu’à juger qu’ils sont carrément des obstacles aux changements urgents que la situation exige.

    Vous me direz, il faut être Libé, le quotidien qui publie cette étude, pour, avec son bandeau sur les yeux, n’avoir pas vu et anticipé le fossé irréversible qui s’est creusé entre les fausses élites et le peuple.

    La deuxième dissonance : nos compatriotes restent malgré tout optimistes et croient à « un projet qui rassemble les Français au-delà du religieux et du politique » mais, dans le même temps, ils précisent « qu’aujourd’hui ils n’en voient pas la couleur ».

    La troisième : « pour la première fois très clairement, ils expriment le rêve d’un coup d’État citoyen et républicain », prévient Véronique Langlois.

    Oui, vous avez bien lu : un coup d’État ! Les mots « citoyen » et « républicain » étant juste un écran appliqué pour ne pas pointer dans le camp du mal.

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  • 8 mai 1945, un autre monde

    Il y a tout juste  59 ans, le 7 mai 1954,  les troupes françaises encerclées dans la cuvette de  de Dien Bien Phu cessaient  leur  combat héroïque  sur ordre du commandement militaire de Hanoï.  Une défaite signant la victoire finale du  Viet Minh en ce qu’elle ouvrait la voie aux concessions décidées lors des accords de Genève assurant la mainmise communiste sur le nord de l’Indochine.  Les généreux  gains territoriaux accordés aux partisans rouges  ont alors surpris Khrouchtchev  et Ho chi Minh eux mêmes qui n’en  espéraient pas tant… et furent le signal de l’exil d’au moins un million d’Indochinois. Une préfiguration du drame des boat people fuyant la victoire totale du Nord Vietnam sur le Sud en 1975 après la chute de Saïgon.  Il y a soixante ans, il faut le rappeler car  la désinformation est tenace,  les troupes françaises ne se  battaient  pas  pour le maintien du statu quo ante, de  la mainmise coloniale sur l’Indochine, mais contre le totalitarisme communiste. Il était en effet établi que l’Indochine, une fois éradiquée la guérilla communiste, serait indépendante  et avait vocation à  rejoindre « l’Union Française » sur le modèle des relations  unissant le Royaume-Uni à ses anciennes colonies et dominions au sein du Commonwealth. Mais ce 7 mai est aussi l’anniversaire  de la capitulation en 1945  des armées allemandes du front de l’ouest  à Reims, en présence du  Maréchal Jodl et l’amiral Von Friedeburg. Certes, cette date a été effacée de notre mémoire collective par   la  seconde cérémonie, beaucoup moins « confidentielle »,  organisée   le 8 mai, à Berlin, pour complaire à Staline.  Ce  qui n’était pas non plus  pour déplaire à De Gaulle puisque la capitulation signée le 7 mai l’avait été par la France en tant que simple témoin  et non comme acteur de cette victoire contre l’Allemagne…

     Ce soixante-dixième anniversaire  de  la défaite  de l’Allemagne hitlérienne, prend aujourd’hui un sens particulier puisque les tensions entre les puissances victorieuses en 45  se matérialisent aujourd’hui en une  nouvelle guerre froide, voire tiède… Ce n’est pas anodin dans le climat actuel de Russophobie note Bruno Gollnisch, le résultat de l’étude historique réalisée par l‘Ifop pour metronews souligne un changement assez net des perceptions du principal vainqueur du nazisme.

     En mai 1945, au sortir d’une guerre qui a tué 567 000 Français – dont 350 000 civils -  et  selon le sondage réalisé déjà à l’époque par l’Ifop,   57% de nos compatriotes  interrogés citaient alors   l’URSS comme le principal acteur de la défaite allemande et 20% seulement les Etats-Unis. La puissance qui était celle du Parti communiste du déserteur Maurice Thorez,  premier parti de France, son influence  idéologique et intellectuelle, la méfiance  voire l’hostilité de De Gaulle vis-à-vis du monde anglo-saxon en général et de l’Amérique en particulier,  expliquaient certainement  ce résultat.

     Il est aussi  évident et factuellement exact  que  les sacrifices immenses, la résistance extraordinaire du peuple russe au cours de la « grande guerre patriotique » ont été déterminants dans cette victoire des alliés. Certainement  plus que le débarquement  de  Normandie, lequel  n’aurait  pas été possible sans la fixation sur le front de l’Est du gros des troupes  allemandes.

     Enfin, tous théâtres d’opérations  confondus, les pertes américaines entre 1941 et 1945 se sont élevées   à un peu  moins de 420 000 morts, assez loin  derrière, à titre de comparaison, avec  les 620 000  morts militaires de la guerre de sécession (1861-1865).

     Le plus lourd tribut, devant l’Allemagne, au second conflit mondial, fut payé par le peuple russe.  Selon les  estimations,   8 800 000  à 11 700 000 militaires furent  tués  en URSS au cours des combats contre l’armée allemande,  auxquels il faut ajouter 13 500 000 à 15 700 000 pertes civiles.  Soit le total effrayant d’environ   27 millions de tués en URSS entre juin 1941 et mai 1945.

     Mais aujourd’hui à cette même question, « Quelle est, selon vous, la nation qui a le plus contribué à la défaite de l’Allemagne en 1945 ? », 54% des sondés  répondent  « Les Etats-Unis » – et même 59% des moins de 35 ans -  et 23% seulement « l’URSS ».

     Ce basculement  l’opinion  doit autant  à la marginalisation politique du PC qu’à l’inféodation toujours plus poussée de la France aux Etats-Unis,  à l’atlantisme, à l’assomption plus générale d’un empire américain qui s’est construit largement sur les ruines et l’affaiblissement des grandes nations européennes depuis 70 ans. Jérôme Fourquet, le directeur du département opinion de l’Ifop souligne que « le jugement s’est complètement inversé »  « dans les années 90 ».

     Quant à Virginie Sansico, « historienne spécialiste de la Seconde Guerre mondiale », interrogé dans metronews, elle «  voit dans ces résultats une certaine logique : Sous De Gaulle, qui était anti-atlantiste, on n’était pas prompt à entretenir la mémoire du Débarquement. De plus, le Parti communiste a longtemps contribué à valoriser les Soviétiques, du temps où il avait une forte influence. Les premières commémorations du Débarquement appuyées par l’Etat ont eu lieu seulement en 1984, organisées par Mitterrand : elles marquent une rupture dans l’opinion. »

     A fortiori chez  « les jeunes (qui)  ont grandi dans un monde où la mémoire du Débarquement est très présente et où, surtout, l’influence culturelle des Etats-Unis n’est plus à démontrer ».  Influence culturelle ?  Oui, ou autrement dit,  l’effet d’une  propagande véhiculée largement sous le masque de l’entertainment   par l’industrie cinématographique et télévisuelle hollywoodienne qui  contribue puissamment à modeler les esprits et susciter des réflexes pavloviens.

     Si le Russe garde, plus que jamais depuis la chute du communisme,  sa place de grand méchant-mafieu-fascistoïde dans les productions américaines,   dans des proportions peut-être plus importante encore  que le Serbe fourbe,  l’arabe-musulman-fanatique et  l’Iranien malfaisant, cela ne doit rien au hasard mais tout à la géopolitique.

     La volonté de Vladimir Poutine de redonner à la Russie une place de tout premier plan sur la scène internationale;  les intérêts souvent  divergents  de Moscou et de Washington au Moyen-Orient ;   le soutien notamment  à la Syrie ;  la résistance du Kremlin  à  la déstabilisation  de l’Ukraine ;  sa lutte pied  à pied contre les menées états-uniennes  en Asie centrale ;  les alliances diplomatiques nouées pour briser le carcan unipolaire ;  la défense résolue  sur le plan intérieur des valeurs traditionnelles et patriotiques, bref  l’opposition   frontale de la Russie de Poutine au  nouvel ordre  mondial,  aux dogmes libertaires sur le plan sociétal, forment les vraies raisons de la diabolisation de ce pays  par « nos » faiseurs d’opinion.

     On se souvient du temps ou Laurent  Fabius, alors dans l’opposition, décrivait Nicolas Sarkozy  comme  un « caniche des Américains ». C’était avant   qu’il endosse le costume de ministre des Affaires étrangères et  qu’il fasse l’éloge  des djihadistes  massacreurs du front  al-nosra « qui font du bon boulot  en Syrie ».    Car  aujourd’hui, M Fabius est le représentant d’un gouvernement tout aussi atlantiste que le précédent et prend bien soin de  ne pas trop tirer sur   sa laisse.

     Il sera donc présent à Moscou pour commémorer la victoire du  8 mai 1945 mais n’assistera pas à l’instar des  dirigeants des États-Unis, de la Grande-Bretagne, des pays membres de l’Otan,  et de la France à la traditionnelle parade militaire du 9 mai sur la Place rouge.  Un boycott qui se veut  la manifestation du soutien français  à l’opposition pro-américaine en Ukraine.  Mais qui matérialise surtout l’effacement programmé de la voix (voie)  d’une France libre,  indépendante, singulière dans le concert des nations. 

    http://gollnisch.com/2015/05/07/8-mai-1945-un-autre-monde/

  • Robert Ménard face au peloton de la gauche et de l’UMP

    Le jour même où l’immense majorité de l’Assemblée, gauche et « droite » confondues, vote une loi liberticide qui permet l’espionnage administratif des Français, le président de la République donne une leçon sur les principes de la République au maire de Béziers, Robert Ménard.

    Faut-il en pleurer ? Faut-il en rire ? Le jour même où l’immense majorité de l’Assemblée, gauche et « droite » confondues, vote une loi liberticide qui permet l’espionnage administratif des Français, le président de la République, de Riyad, avec en fond un drapeau saoudien, peu suspect de symboliser la tolérance religieuse et encore moins républicaine, donne une leçon sur les principes de la République au maire de Béziers, Robert Ménard.

    Cette situation grotesque est révélatrice de la mixture qui est déversée jour après jour sur la tête des Français en ersatz d’information. Où notre médiocratie de politiciens et de journaleux foncièrement bêtes et méchants se plaît aux lynchages et aux exécutions sans jugement, où la mauvaise foi fondée sur les préjugés idéologiques et l’absence de travail conduit les mêmes à prendre les Français pour des imbéciles. Dans les deux hypothèses, l’intelligence des dirigeants ou des dirigés fait problème. La synthèse est évidente : le microcosme qui entend nous conduire est assez stupide pour croire que les Français le sont.

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  • Un ancien franc-maçon dévoile le pouvoir des loges

    Serge Abad-Gallardo, architecte français âgé aujourd'hui de 60 ans, a passé 24 ans au sein de l'obédience du Droit Humain, une émanation du Grand Orient de France. Il a publié Pourquoi j'ai cessé d'être franc-maçon (Éd. Pierre Téqui), après sa conversion au christianisme. Il déclare à Aleteia :

    "Au début, certaines paroles du rituel maçonnique (rite écossais ancien et accepté) m'ont fait reconnaître des liens entre la franc-maçonnerie et l'Église. À titre d'exemple, dans le rituel d'initiation on retrouve des phrases comme : « Cherchez et vous trouverez » ou « Frappez, et l'on vous ouvrira » qui sont dans les Évangiles. Petit à petit, je me suis rendu compte que le sens n'était pas le même. J'ai entendu aussi des expressions très anticléricales. Cela ne m'a pas plu, mais je me suis adapté car  j'étais éloigné de la foi, et surtout de l'Église. En outre, dans la franc-maçonnerie on parlait beaucoup de fraternité, mais j'ai pris conscience que derrière cette fraternité apparente il y avait quelques arrangements et des luttes pour le pouvoir au sein même de la franc-maçonnerie. Enfin, quand je suis revenu à la foi, j'ai compris  que le catholicisme et la franc-maçonnerie étaient incompatibles. [...]

    En 2012, j'ai expérimenté ce que l'on pourrait appeler « le Mal ». Je me suis trouvé face à la noirceur de l'âme humaine et face à la présence du diable dans nos vies avec la sorcellerie et magie. Cela peut paraître incroyable, mais je n'ai pas d'autre choix que de raconter les choses telles qu'elles se sont passées. Le monde s'est fermé pour moi. En quelques mois, j'ai perdu mon emploi, mon bon salaire, la maison où nous habitions, mon voilier de 12 mètres, ma voiture de sport, mes amis… Je me sentais totalement perdu et ne trouvais pas de réponses dans la franc-maçonnerie, qui ne pouvait pas répondre à la question de l'existence du mal dans le monde. L'idée m'est venue de faire une retraite quelques jours dans l'abbaye de Lagrasse ; et là, devant le Christ en croix, je me suis mis à pleurer et me suis rendu compte que ce Christ pleurait avec moi. Cet Amour fut comme une lumière. J'ai passé une semaine avec les moines, et mon cœur s'est ouvert totalement à l'Amour du Christ. [...]

    A-t-elle réellement le pouvoir que lui prête sa légende ?

    Oui, ce pouvoir, elle l'a ! En France, depuis 2012, de nombreux ministres sont maçons. Et les grands maîtres du Grand Orient, du Droit Humain ou de la Grande Loge veulent changer la société. Des lois comme l'avortement, l'euthanasie ou le mariage homosexuel sont des idées maçonniques. Un grand maître de la Grande Loge de France, Pierre Simon, a avoué que toutes ces lois étaient déjà pensées et mûries en loges avant d'être votées par les députés.

    Et elle conspire ?

    La franc-maçonnerie croit en l’« utopie » : autrement dit, tout ce qui est possible à un être humain, il doit et peut se le permettre. Il n'y a pas de limite dans une loi naturelle qui vienne de Dieu ; la morale provient du pacte social. Il n'y a donc pas d'autre mode de vie que l'hédonisme : le plaisir et le bonheur sont l'unique but, le Salut éternel n'existe pas, il faut jouir de la vie. La franc-maçonnerie conspire, alors, contre toute façon de penser qui n'est pas la sienne."

    Ce conflit entre la loi, dite naturelle, et la liberté est typique de l'erreur du monde moderne, héritée de la pensée cartésienne et kantienne. On croit que la loi limite notre liberté, et même certains dans l'Eglise pensent que ce strict attachement à la loi est sclérosant (pilule contraceptive, non communion aux adultères...). Cette fausse liberté s'affranchit ainsi de la réalité naturelle et décide que l'enfant dans le sein de sa mère est considéré ainsi car il est un projet parental. Sinon il est une chose avortable. De même, chacun peut vouloir choisir son sexe, en dépit de sa nature. Cette erreur a été dénoncée et corrigée par les derniers papes, notamment Jean-Paul II dans Veritatis Splendor :

    "Le prétendu conflit entre la liberté et la loi se présente à nouveau aujourd'hui avec une intensité particulière en ce qui concerne la loi naturelle, spécialement au sujet de la nature. En réalité, les débats sur la nature et la liberté ont toujours accompagné l'histoire de la réflexion morale, prenant un tour aigu au temps de la Renaissance et de la Réforme, comme on peut le remarquer dans les enseignements du Concile de Trente. L'époque contemporaine est marquée par une tension analogue, bien que dans un sens différent : le goût de l'observation empirique, les processus de l'objectivité scientifique, le progrès technique, certaines formes de libéralisme ont amené à opposer les deux termes, comme si la dialectique — sinon même le conflit — entre la liberté et la nature était une caractéristique qui structure l'histoire humaine. En d'autres temps, il semblait que la « nature » soumettait totalement l'homme à ses dynamismes et même à ses déterminismes. [...]

    La confrontation de la position de l'Eglise avec la situation sociale et culturelle actuelle met immédiatement en évidence l'urgence qu'il y a, pour l'Eglise elle-même, de mener un intense travail pastoral précisément sur cette question fondamentale : « Ce lien essentiel entre vérité-bien-liberté a été perdu en grande partie par la culture contemporaine ; aussi, amener l'homme à le redécouvrir est aujourd'hui une des exigences propres de la mission de l'Eglise, pour le salut du monde. La question de Pilate " qu'est-ce que la vérité ? ", jaillit aujourd'hui aussi de la perplexité désolée d'un homme qui ne sait plus qui il est, d'où il vient et où il va. Et alors nous assistons souvent à la chute effrayante de la personne humaine dans des situations d'autodestruction progressive. A vouloir écouter certaines voix, il semblerait que l'on ne doive plus reconnaître le caractère absolu et indestructible d'aucune valeur morale. Tous ont sous les yeux le mépris pour la vie humaine déjà conçue et non encore née ; la violation permanente de droits fondamentaux de la personne ; l'injuste destruction des biens nécessaires à une vie simplement humaine. Et même, il est arrivé quelque chose de plus grave : l'homme n'est plus convaincu que c'est seulement dans la vérité qu'il peut trouver le salut. La force salvifique du vrai est contestée et l'on confie à la seule liberté, déracinée de toute objectivité, la tâche de décider de manière autonome de ce qui est bien et de ce qui est mal. Ce relativisme devient, dans le domaine théologique, un manque de confiance dans la sagesse de Dieu qui guide l'homme par la loi morale. A ce que la loi morale prescrit, on oppose ce que l'on appelle des situations concrètes, en ne croyant plus, au fond, que la Loi de Dieu soit toujours l'unique vrai bien de l'homme »."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Communautarisme : l’analyse de la revue d’Eléments

    Retrouvez la Chronique de la vieille Europe de Radio Courtoisie avec François Bousquet et Olivier François qui analysent le phénomène communautaire, dans le cadre du dossier de la revue Eléments.

    Les communautés, qu’elles soient anciennes ou récentes, de nature ethnoculturelle, linguistique, religieuse, sexuelle ou autre, sont des dimensions naturelles d’appartenance. Pourtant de la droite à la gauche, en passant par toutes les nuances politiques intermédiaires, le « communautarisme » semble aujourd’hui faire l’unanimité contre lui, pourquoi ? La réponse de la revue Eléments…

    http://fr.novopress.info/

  • Loi Renseignement : Valls dénonce les "pressions" de la société civile

     


    Valls dénonce des "pressions" sur les députés... par LCP 

    Pour Manuel Valls, les nombreuses associations, personnalités et simples citoyens qui ont appelé les députés à voter contre le projet de loi Renseignement ont mis une "pression" à laquelle "heureusement peu de députés ont été sensibles". Ils ont succombé à une autre pression : celle du Premier ministre. 

    "Chacun a pu le constater hier (lundi), il y a eu beaucoup de pression", a condamné Manuel Valls mardi soir, après l'adoption de la loi renseignement par 438 voix contre 86. Le Premier ministre faisait allusion à la manifestation organisée à l'appel de nombreuses organisations de la société civile près de l'Assemblée nationale, et de l'opération "24 heures avant 1984" qui visait à convaincre un maximum de députés de voter contre le texte (ils n'ont été que 86).

    "Mais je constate que peu de parlementaires, heureusement, ont été sensibles à ces pressions", s'est-il aussitôt réjoui. "C'est une très large majorité qui vient apporter le plus net démenti. Sur ce type de texte notamment, c'est important que les forces politiques se retrouvent ; celles qui ont gouverné, ou celles qui gouvernent le pays. Souvent sur ce type de texte, c'est la notion-même de responsabilité, c'est l'idée que l'on se fait de l'exercice du pouvoir, et c'est l'idée-même du sens de l'État qui sont en cause. Et c'est pour cela que je me réjouis de cette très large majorité qui nous conforte dans l'action de sécurité, dans la lutte contre le terrorisme, qui conforte l'action du gouvernement".

    Ainsi donc pour Manuel Valls, lorsque des citoyens expriment leur inquiétude et leur opposition au texte, et appellent les députés à y faire barrage, il s'agit de"pressions".

    Mais alors s'il s'agit de pressions, comment qualifier l'attitude du Premier ministre qui s'est rendu en personne à l'Assemblée nationale pour défendre lui-même le projet de loi lors de l'ouverture des débats parlementaires, en reconnaissant qu'il "est exceptionnel qu’un Premier ministre présente un texte devant la représentation nationale" mais qu'il le fait "pour insister sur son importance" ? Ne sont-ce pas des pressions ? 

    Comment qualifier ce même discours qui prévenait les députés que "la menace terroriste est aujourd’hui – ai-je besoin de le rappeler ? – le défi le plus redoutable, un défi auquel nous devrons faire face pendant longtemps, très longtemps" ? Manière de dire que les députés qui voteraient donc seraient complices par négligence des prochains attentats.

    Comment qualifier l'attitude du Gouvernement qui diffuse un vrai/faux pour le moins simpliste, ou qui déforment gravement ce que dit la jurisprudence européenne ? Peut-être pas des pressions, non. Mais des mensonges.

    "Un mensonge d'État", comme l'a qualifié l'avocat des avocats, Pierre-Olivier Sur.
     
  • En haut lieu, on sait. Et les Français n'en ont pas le droit ?

    Robert Ménard répond à Valeurs Actuelles :

    VA. Comment êtes-vous arrivé au chiffre de 64,6% d’élèves musulmans à Béziers ?

    Très simplement. Il existe dans toutes les mairies de France un listing des élèves des écoles maternelles et primaires. A la faveur de réunions sur la rentrée scolaire, j'ai vu passer ce listing. J'ai eu la curiosité de le parcourir.Le nombre considérable de noms à consonance non-européenne m'a surpris. Durant toute la campagne électorale de 2014, j'avais affirmé sur la foi d'informations parcellaires, qu'il devait y avoir 30 % d'enfants musulmans dans les écoles de Béziers. Ce que je découvrais avec ce listing m'a incité à faire un calcul rapide. Je ne prétends pas à l'exactitude. Mais à peu de choses près, c'est ce que j'ai trouvé, avec des pointes à 88 % dans certaines écoles. Du reste, il suffit à n'importe qui de faire la sortie de ces écoles pour se faire une opinion. Sans listing et sans calculette...

    Je suis certain que de nombreux autres maires font la même chose que moi. Mais eux ne le disent pas. Je ne suis pas un politicien professionnel. Je n'ai pas de carrière à ménager. Je ne supporte plus ce sas de décompression entre les institutionnels, « ceux qui savent », et le peuple. En haut lieu, on sait. Et les Français n'en ont pas le droit ?

    VA. Vous êtes cerné par les médias et les politiques qui vous reprochent de relancer le débat sur les statistiques ethniques…Que vous inspire la polémique ?

    Quelle hypocrisie ! Quelle médiocrité ! Quelle hystérie !

    Hypocrisie d'un Valls qui en janvier annonce qu'il faut dénoncer un « apartheid social » mais qui attaque un maire lorsque celui-ci donne un chiffre révélateur sur l'apartheid que subit Béziers depuis des années.Tout le monde sait dans l’Hérault que Montpellier a longtemps considéré notre ville comme la destination idéale pour les immigrés clandestins, les allocataires RSA etc...

    Quelle médiocrité d'un François Hollande qui dirige la 5ème puissance mondiale et qui parle de ce tout petit sujet en visite officielle en Arabie Saoudite ! Y-a-t-il une malédiction sur la Vème république que chaque président soit pire que le précédent ?

    Enfin l'hystérie d'une classe médiatique dont chaque membre écoute les aboiements de son voisin pour vérifier que lui-même aboit assez fort.

    J'ai défendu durant vingt ans des journalistes dans le tiers-monde pour les protéger d’États plus ou moins démocratiques. Aujourd'hui, je pose la question : qui protégera le peuple français de certains journalistes ?

    VA. Vous dénoncez le deux poids, deux mesures, pensez-vous qu’on ne peut plus parler de ces sujets quand on est de droite ? Vous sentez-vous victime d’une cabale de la bien-pensance contre vous ?

    Il est permis en France de parler de tout à condition d'être d'accord avec la gaucheC'est ce qui nous donne cette droite conservatrice, parfois rebelle dans l'opposition, toujours lâche au pouvoir.

    Il n'y a pas de cabale contre moi. Il y a un déni de réalité, un mensonge permanent et, désormais, une épouvante au sein d'une gauche qui, après avoir renié sa pensée économique, voit agoniser sous ses yeux toutes ses utopies sociales, comme le fameux « Vivre-Ensemble » (...)

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html