Bernard Plouvier
Il est évident, pour le moindre « pékin » comme pour n’importe quel général de plateau de télévision, que vendre des armes à un pays en guerre, de façon unilatérale – soit sans en proposer aussi à l’autre camp -, c’est se placer en situation d’allié ou, si l’on préfère de co-belligérant plus ou moins passif.
Donner ou vendre des armes peut passer pour un geste passif : on se lave les mains de ce qu’en fera le destinataire ! Toutefois, une question majeure se pose, qui aurait dû être envisagée préalablement à toute décision et à toute action.