Non, la possibilité de penser, de réfléchir sur des sujets n’est pas exclusivement réservée aux think tanks. Néanmoins, il revient aux partis politiques de le démontrer.
Une nouvelle fois je vais embrasser une cause que d’aucuns affirment désespérée. L’énorme succès des think tanks, leur influence considérable, la multitude des téléchargements sur certains thèmes, par exemple « anatomie du wokisme » ou « évaluation du risque Le Pen », seraient le signe que les partis ne savent plus répondre à la demande intellectuelle et politique. Et qu’ils seraient dépassés par ces cercles, cénacles, fondations, où penser représente l’activité principale, voire exclusive.