En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Dans l’Indopacifique, les graves risques d’intégrité territoriale française mettent en évidence que le pouvoir n’est pas sur une ligne politique nationale. Loin de s’opposer à nos ennemis extérieurs pour défendre l’unité française, le pouvoir préfère désorganiser nos régions outre-mer.
Le terme de guerre civile revient en boucle pour décrire les phénomènes, pas nouveaux mais en multiplication, de violence sur la voie publique. Il faut faire le tri entre les violences de type territorial, qui consistent pour des « racailles », qui sont en réalité des bandes ethnico-religieuses qui interdisent l’accès de leur quartier à la polie, c’est à dire qui refusent la République et sa loi, au profit de la leur, dans laquelle le meurtre du dhimmi n’est pas puni. Mais il existe aussi une composante purement délinquante sur fond de trafic de drogue et de rivalités entre « entreprises » locales. Les deux sont en fait liées. La nouveauté est que cela quitte les quartiers et se propage aux villes moyennes, comme Nîmes ou Limoges très récemment et bien d’autres, encore, plus petites même. Le tout permis par une certaine retenue des forces de l’ordre qui savent que la justice cherche avec plus d’opiniâtreté, à savoir si le tir du policier était justifié, que savoir si le délinquant était bien en état de flagrant délit. Objectivement, l’arsenal juridique est d’une extraordinaire clémence avec les voyous qui se savent relativement à l’abri des foudres de la République qu’ils combattent.
Si les Français se chamaillent souvent et sur à peu près tous les sujets, il en est un qui, actuellement, recueille un large consensus : 80% d’entre eux veulent un gel (voire une baisse) des dépenses de l’État et la proposition de budget Bayrou ne fait pas l’affaire. D’ailleurs, pour 78% des Français, Bayrou lui-même ne fait pas non plus l’affaire.
En écoutant les baratineurs des Télés-bidon, une phrase m’est revenue à l’esprit. Celle du maréchal Le Boeuf en 1870 assurant à Napoléon Le Petit « Nous sommes prêts et archiprêts. La guerre dut-elle durer deux ans, il ne manquerait pas un bouton de guêtre à nos soldats.»
Ces propos optimistes ne furent pas reprochés au Burkhard de l’époque, pas plus que sa capitulation devant les Boches. Et après une commissions d’enquête bien indulgente, le bovinput finir sa vie dans son étable. Pardon, son château.
Au programme de cette édition, retour sur la situation en Ukraine. L’ultimatum des 50 jours de Donald Trump a tout du coup de communication, à l’instar du voyage théâtral de Jean-Noël Barrot à Kiev. Pendant ce temps, la paix tarde et des Européens meurent au front.
Selon Valeurs actuelles, un rapport confidentiel de l’Ofast (Office anti-stupéfiants) dresse un état alarmant du narcotrafic en France en 2025 : 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, violences records, 2 729 points de deal recensés, et une « narco-corruption » en progression.
Il en faudrait du courage pour sauver le pays, un courage dont manque touts nos politiques, mais aussi une grande partie de notre population pour qui la notion de l’effort est devenue un gros mot dont on ne veut plus entendre parler.
Le totalitarisme moderne est un antichristianisme. Ce que met en évidence Philippe Pichot-Bravard, qui remonte dans son nouveau livre aux origines de ce mal.
En 1978, paraissait le livre de François Furet Penser la Révolution française, dont l’effet intellectuel fut considérable. En remettant en cause le récit classique des événements et de leur explication, tels qu’ils étaient formulés par l’université républicaine, il imposait un nouveau regard. Nouveau regard qui s’inscrivait aussi dans la perception du totalitarisme moderne que Soljenitsyne avait rendue inévitable : « Aussitôt qu’elle a fini par imposer la République, il est clair que la Révolution française est beaucoup plus que la République, expliquait le philosophe russe. Elle est une annonciation que n’épuise aucun événement. » L’idée de régénération de l’humanité qui s’affirme dans les discours en 1789 implique l’emballement révolutionnaire qui conduira à la Terreur.
Depuis la déconfiture électorale de François Fillon dans les conditions que l’on sait, et qui restera dans les annales de l’instrumentalisation politique de la Justice, Les Républicains, héritiers de l’UMP, se réduisent comme peau de chagrin, élection après élection. Et pourtant, ce syndicat d’élus se survit à lui-même et rassure encore, Dieu seul sait pourquoi, une partie de l’électorat conformiste de droite qui, avec constance, illustre la ritournelle d’une chanson connue : « Cocus mais contents » !