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Auteur d’une étude sur le gouvernement des juges, Frédéric Rouvillois revient pour Le Bien commun sur cette notion et son lien avec la récente condamnation de Marine Le Pen.
propos recueillis par Hélène Chaprais pour Le Bien Commun
Le Bien commun : La condamnation de Marine Le Pen a remis la question du gouvernement des juges au premier plan. D’où vient cette notion et comment le gouvernement des juges s’est-il manifesté dans l’histoire ? Comment évolue-t-il aujourd’hui ?
Le mercredi 10 septembre, la France sera-t-elle complètement bloquée ? C’est l’objectif de ce mystérieux appel répercuté sur les réseaux sociaux depuis le printemps et désormais récupéré par la Gauche radicale autour de M. Mélenchon, représentant autoproclamé de celle-ci et adepte du rapport de force, voire (diraient certains) du chaos, dans une logique qui se veut révolutionnaire à défaut de l’être véritablement… Né à droite (voire très à droite…), ce mouvement ne peut plus jouer l’effet de surprise comme cela avait été le cas avec la révolte des Gilets jaunes qui, bien qu’annoncée quelques semaines auparavant, avait pris de court toute la classe politique et son pays légal par son ampleur et sa profondeur, plus encore que par sa violence qui traduisait une colère jusque-là ignorée ou mésestimée par les princes qui nous gouvernent. Sans doute est-ce ce qui a permis ces jours-ci la récupération éhontée et hautement revendiquée du « 10 septembre » par une Gauche qui, à défaut de propositions concrètes et de souffle politique, cherche à se refaire une santé et à occuper des rues qui paraissent plus faciles à remplir que les urnes.
La propriété privée est un concept central du droit civil et constitue un pilier essentiel de l’économie moderne. Pour autant on se demande si cet état gauchisant ne rêve pas de la supprimer et à l’évidence, ce n’est pas qu’un rêve. Il y a des clignotants qui s’allument : restreindre arbitrairement la surface de vie d’un individu à 22 mètres carrés, sous prétexte écologique, ou l’instauration d’un loyer pour les propriétaires en nationalisant le sol, ou des spoliations, qui sont déjà possible, afin d’instaurer un droit de passage ou même de préemption, pour des prétextes d’utilité publique. Depuis plusieurs années, factuellement, des gens peuvent rentrer chez vous, changer les serrures et se croire chez eux, et curieusement, c’est aux propriétaires d’engager des démarches, de prouver qu’ils sont bien propriétaires, une procédure qui prend des années, alors que les occupants illégaux ont des « droits » et que le propriétaire continue à payer l’eau, le gaz et l’électricité, alors qu’il est spolié. Le tout avec des prétextes humanitaires, cependant que l’humanité envers le propriétaire qui vit un cauchemar juridique n’a pas l’air d’intéresser un gouvernement qui lui prélève tout de même force impôt. Au RPF, nous avons déjà expliqué qu’une de nos premières mesures serait de mettre fin à cette infamie et de faire vider les lieux privés occupés illégalement, de force si besoin, sans jugement, sur simple présentation d’un titre de propriété.
Les paysages de l’Aude ont été dévastés par les incendies cet été, et cela a aussi entraîné la destruction de nombreux vignobles qui ne seront pas remplacés avant de nombreuses années. Les spécialistes expliquent aussi que les 16.000 hectares ravagés par le feu constituent la plus grande catastrophe de ce genre en France depuis la fin des années 1940. De nombreuses habitations ont été carbonisées, des animaux brûlés vifs, une femme morte chez elle… Les cendres sont encore chaudes, et les larmes des populations locales n’ont pas eu le temps de sécher que, pourtant et déjà, quelques fêtards ont décidé de danser là où les flammes ont noirci les terres et tout à côté, là où quelques terrains ont juste été frôlés par l’incendie : une attitude irrespectueuse encore plus qu’irresponsable, et qui scandalise autant qu’elle interroge.
Il y a quelques semaines Cyrano relayait un fait divers qui s’était déroulé lors d’une une fête de village, dans le département de la Creuse, plus précisément dans la commune de Royère-de-Vassivière sur le plateau de Millevaches. Il s’agissait d’une bagarre provoquée par des activistes d’ultragauche parmi lesquels se trouvait un Noir. Aussitôt la machine antiraciste mensongère de se mettre en marche, comme elle en a la fâcheuse habitude, malgré les faits et surtout : malgré le nombre de Blancs agressés par des Noirs dans notre pays parce que Blancs et dont ils se moquent éperdument.
Une volonté de frapper les esprits. Dans la région lyonnaise, les identitaires ont tagué de nombreux panneaux de circulation « STOP » en y inscrivant, dessous, la mention « immigration ». Auprès de BV, l’un des participants de cette opération l’assure : ce sont « plus de 150 panneaux » qui ont été ainsi marqués en une soirée, dans le centre-ville de Lyon et dans l’agglomération de la capitale des Gaules. Comme pour donner le ton d’une rentrée aux enjeux politiques de grande ampleur. Tel un polar, chaque jour qui passe nous rapproche de l’échéance fatidique du 8 septembre et, avec elle, peut-être de la chute du gouvernement de François Bayrou. Alors, ces militants veulent taper du poing sur la table et dire non « à l’insécurité dans les grandes villes et au réel problème de l’immigration ».
Le dirigeant d’un groupe d’intérim a été condamné, mardi 2 septembre, par le tribunal correctionnel de Draguignan (Var), à quatre ans de prison et 100 000 euros d’amende pour une fraude représentant 62 millions d’euros de manque à gagner pour l’Urssaf, a annoncé le parquet dans un communiqué.
Constat : entre mai 2024 et mai 2025, le nombre de décès a dépassé celui des naissances (cf. : article du 29 juillet dernier). Une 1ère depuis 1945 !
Il convient aussi d’intégrer à ce constat, le fait que la mortalité infantile de notre pays n’est pas bonne, et se dégrade au fil des ans. En 2022, sur les 27 pays de l’Union européenne, nous étions au 23ème rang, avec les taux suivants :