
Doit-on considérer comme « fake news » l’annonce par la Commission européenne qui travaillerait à une révision à la baisse des exigences environnementales imposées aux agriculteurs ? Cette étonnante inversion du courant écologiste en vogue aurait pour motivation le constat que l’effondrement de l’agriculture de la France est étroitement lié à la surtransposition des normes européennes par ses gouvernements successifs et au zèle de ses 3.000 contrôleurs de la biodiversité, soit une trentaine par département, qui ont pour mission de verbaliser les atteintes à la règle sans recours possible, car trop d’indulgence serait, de surcroît, nuisible à leur avancement, à leur carrière. C’est pourquoi l’agriculteur averti ne prend pas le risque d’une sanction qui le priverait des primes européennes représentant la moitié de ses ressources annuelles.