France et politique française - Page 783
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LE CAS PAP NDIAYE
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2022 : la fin des campagnes électorales ?, par Clément Martin
L’année 2022 a été riche en leçons politiques : parmi elles se dégage l’idée que l’ère des campagnes politiques arrive à son terme. Désormais, la compétition démocratique n’est plus synonyme de travail de mobilisation d’un électorat. Dans la France archipellisée, la concurrence électorale consiste de plus en plus à suivre les tendances à la hausse ou à la baisse des différents blocs socio-économiques et culturels et à mesurer leurs poids aux différents scrutins.
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Pénurie de profs : les raisons d’une évidence, par Clément Martin
Le 15 mai dernier, les résultats des admissions au CAPES tombaient. Et le manque de professeurs pour occuper les postes vacants est criant : en mathématiques, sur les 1 035 postes, 816 seulement seront pourvus. Et d’autres disciplines sont touchées. La tendance s’est accentuée au cours des dernières années, à tel point que les recruteurs de l’Éducation nationale commencent à employer des méthodes peu orthodoxes pour accueillir les candidats[1].
Les raisons de cette pénurie sont très faciles à identifier.
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Peut-on s’attendre à un ministère de la Vérité ? L’exemple américain, par Clément Martin
Le 27 avril dernier, le gouvernement américain annonçait la création du DGB (Disinformation Governance Board), un organe consultatif rattaché au département de la Sécurité intérieure des États-Unis dont la fonction était de lutter contre les campagnes de désinformation menées depuis l’étranger ou sur le territoire national et qui menaceraient la sécurité de l’État américain.
Mise en pause après moins d’un mois d’activité, cette nouvelle agence d’État illustre la tentation de la surveillance généralisée qui séduit de plus en plus les gouvernements occidentaux.
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La France de Sardou est insolente et, elle, vraiment insoumise
Thomas Morales *
Rayer la France de Sardou d’un trait de plume ou la moquer d’une saillie oratoire, c’est méconnaître, à la fois les profondeurs de notre pays et ne pas vouloir entendre ce battement qui traverse les âges. Il résonne à Moulins, à Landerneau, à Monticello ou à Fontainebleau. Ne l’entendez-vous pas? Dans nos belles provinces, mais aussi dans nos cités-dortoirs fracturées, ce cœur si souvent attaqué, meurtri, pleure en silence, crie devant tant d’infamie, souffre des avancées progressistes et des modes ridicules, de la fin d’une époque où la légèreté et le sens des responsabilités guidaient un peuple éclairé. Ce cœur est blessé, trahi un peu plus chaque jour par ses dirigeants, mais il ne rompt pas. Il résiste aux attaques malveillantes et aux salisseurs de mémoire, comme les appelait Michel Audiard.
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Alain Finkielkraut : « La France Insoumise, c’est le nom que se donne la France soumise à l’islamisme »
GRAND ENTRETIEN – L’académicien s’inquiète de l’union de la gauche autour de Jean-Luc Mélenchon et de La France insoumise. Le philosophe voit dans cette alliance la trahison de tous les principes fondamentaux de la social-démocratie.
Au-delà de la traditionnelle radicalité anticapitaliste de l’extrême gauche, Alain Finkielkraut pointe le danger d’une dérive communautariste flirtant avec l’islamisme et l’antisémitisme. D’autant plus que la majorité gouvernementale apparaît également, selon lui, ambiguë sur les sujets sociétaux.
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Après les burkinis dans les piscines, abayas et kamis font leur entrée dans les lycées
Les courants islamistes ne manquent pas d'imagination pour provoquer les autorités publiques et tester leurs réactions. Après les burkinis dans les piscines ou sur les plages, voici qu'apparaît, à l'école cette fois, un nouveau phénomène vestimentaire. Le journal L'Opinion révèle que des élèves se mettent à porter abayas et kamis, inhabituels en France, qualifiant leur tenue de « culturelle ». Ce costume est peut-être courant dans certains pays du Moyen-Orient, mais que peut-il signifier en France, qui n'est pas, que l'on sache, de tradition musulmane ?
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CE FILM VEUT REVEILLER LES BLANCS- LSSL#30 (@code- Reinho, Alexandre Cormier Denis, Ferrier, Gendre)
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Retraite par répartition : si la gauche savait qui l’a inventée, elle la supprimerait…
Le système de retraite par répartition est un des fleurons de la République, de l’exigence d’égalité et de solidarité de notre démocratie. Il fait partie des acquis sociaux, fruits de la lutte des travailleurs contre l’oppression du grand capital. Issu, historiquement, du programme du Conseil national de la Résistance (intitulé « Les jours heureux »), il est l’un des symboles de la renaissance de la patrie française après l’occupation nazie et la trahison de Vichy. Nos hommes politiques s’en gargarisent, nos bons journalistes, défenseurs nés de la démocratie, se lancent à son propos dans de sublimes tirades.
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°664