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Nouvelle provocation à Grenoble à l’appel du syndicat des femmes musulmanes. Jeudi 28 juillet, un groupe de femmes en burkini a été autorisé à se baigner dans la piscine Jean-Bron malgré la décision du Conseil d’Etat du 21 juin.
Selon France Bleu Isère, le personnel aurait autorisé le groupe de femmes portant le maillot intégral à aller se baigner quand ces dernières se sont présentées. Le cabinet du maire Éric Piolle explique que les vêtements ont été autorisés malgré leur longueur car le tissu de bain était suffisamment près du corps: « Toute personne avec un tel maillot est admise quelle que soit la longueur du vêtement. »
Sur Twitter, L’ancien maire de Grenoble Alain Carignon n’a pas hésité à demander à Gérald Darmanin de suspendre Éric Piolle de ses fonctions, « en application de la loi sur le séparatisme ».
Les révolutionnaires de 1789 furent des polémistes au petit pied, pour la plupart auxiliaires de police. C’est à droite et dans les rangs de la contre-révolution que l’on trouve les plus grands noms de la polémique. Question de tempérament. Et de pointure de chaussures. Quand on chausse large, c’est plus facile de botter les fesses.
La bonne littérature est de droite. Le grand critique Albert Thibaudet l’a dit une fois pour toutes. Il en va de même de la bonne polémique. Quoique née dans sa forme moderne en 1789, elle s’est épanouie à droite. La Révolution fut trop sanguinaire pour élever les écrivaillons dont elle louait les services au rang de polémistes.
« Le Roi, c’est l’arbitre-né » : il n’a choisi ni de naître, ni de naître fils de roi appelé à devenir, un jour, roi lui-même… Et pourtant, ce qui semble injuste ou hasardeux est le meilleur moyen d’assurer l’indépendance de l’arbitre, tout simplement. La simplicité dynastique de la Monarchie royale peut être un formidable atout pour l’État quand la République, par nature, divise et, plus encore, se nourrit des divisions qu’elle crée…
La Monarchie arbitrale l’est par statut, par essence même en France, et c’est la transmission héréditaire qui lui donne ce caractère. C’est pourtant ce qui est le plus difficile à accepter par nos concitoyens, désormais attachés au principe de l’élection présidentielle, à ce que les politologues nomment « la reine des élections » (hommage du vice à la vertu, s’amuseraient quelques royalistes taquins…), et cela même s’ils sont de moins en moins nombreux à se déplacer pour aller glisser un « bulletin d’espoir » dans l’urne, au regard des précédentes décennies depuis 1965.
Le maire de Perpignan, ancien député et vice-président du Rassemblement national, annonce officiellement sa candidature à la présidence du parti anciennement présidé par Marine Le Pen et brigué par son actuel président par intérim Jordan Bardella. Si son nom circulait depuis plusieurs semaines, c’est désormais officiel, il affrontera Jordan Bardella à l’automne.
Âgé de 53 ans, Louis Aliot connaît bien l’appareil du parti auquel il a adhéré en 1988 après s’être engagé en faveur de Jacques Chirac. Élu conseiller régional de Midi-Pyrénées en 1998, il a, depuis, fait toute sa carrière au sein du Front national devenu Rassemblement national. L’ancien compagnon de Marine Le Pen a encore la carrure du rugbyman qu’il était et fait partie des incontournables du parti à la flamme.
La Sixième République ne serait que le retour à un parlementarisme façon Quatrième, voire Troisième République, et le désordre des dernières discussions parlementaires de ce mois de juillet conjugué à l’autoritarisme malsain de certains partis n’est pas très enthousiasmant. Mais la Cinquième n’est pas satisfaisante non plus, et cette « semble-Monarchie », si elle a pu un temps (l’époque gaullienne et pompidolienne seulement ?) faire illusion, paraît désormais mal adaptée aux enjeux contemporains. C’est l’occasion de rappeler les différences fondamentales entre la Monarchie royale issue de l’histoire capétienne et la Cinquième République monocratique et a-dynastique…
« Portrait de Didier Lallement » issu de la lettre d’informations confidentielles Faits & Documents (n° 505, février 2022, 12 pages, 8 euros). La lettre mensuelle fondée par feu Emmanuel Ratier aborde cette fois le cas du préfet de police qui part à la retraite en juillet 2020, après une dérogation l’ayant autorisé à une prolongation de quelques mois.
Une carrière fulgurante
Didier Lallement naît le 27 août 1956 à Lyon Vie, dans une famille de la classe moyenne. Son père est technicien commercial et sa mère secrétaire de direction.
Depuis le 1er juillet, les abattoirs de la SVA Jean Rozé ont cessé de pratiquer les abattages casher et halal au nom du bien-être animal, rapporte 20 Minutes.
En France, l'abattage sans étourdissement est interdit, sauf lorsqu'il s'agit de respecter les rites propres à aux religions musulmane (halal) et juive (casher). Cela, « afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses », a expliqué le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.