Il n’y a pas, il n’y aura pas de candidat royaliste à l’élection présidentielle cette année… Le dernier (le seul, en fait, dans l’histoire de la Cinquième République) a été, en 1974, Bertrand Renouvin, et il n’a pu se représenter sept ans plus tard, faute des fameux 500 parrainages de maires nécessaires depuis M. Giscard d’Estaing pour pouvoir concourir au siège élyséen. Bien sûr, il y eut d’autres tentatives de candidature, comme celle d’Yves-Marie Adeline qui mit une belle énergie à essayer de mobiliser d’autres forces nouvelles pour la cause royale au début des années 2000. Il y eut aussi des tentations de candidature, y compris de feu le comte de Paris, mais rien qui n’ait, malheureusement, abouti.
France et politique française - Page 983
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Malgré l'absence d'une candidature royaliste à la présidentielle...
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Emmanuel Macron, victime ou responsable de la crise sanitaire ?
Chez les défenseurs d’Emmanuel Macron, donc dans la France modérée comme écrit sans rire l’hebdomadaire Le Point[1], on entend une petite musique bien connue : le président de la république n’aurait pas eu de chance car il a été confronté à la pandémie du Covid, qui a bouleversé son quinquennat. Un discours qui rappelle ce que la gauche disait du quinquennat pour rien[2] de François Hollande : la crise économique mondiale avait « empêché » le président de la république de conduire une politique socialiste. Pas de chance donc. Ce discours semble factuel. Mais il inverse en réalité le sens de la causalité : car un bon politique n’est pas celui qui « affronte » des crises, mais bien celui qui les empêche d’advenir.
Découvrez cette tribune de Michel Geoffroy. -
Tensions à la Commission des finances face au refus d’Eric Woerth de démissionner
L’actuel président de la Commission des finances est devenu un soutien d’Emmanuel Macron, les membres de la Commission lui reproche de ne plus être dans l’opposition. Selon eux, il doit démissionner de ses fonctions.
La Constitution prévoit que la présidence de la Commission des finances à l’Assemblée nationale revient à un député de l’opposition.
Pour l’heure, c’est Eric Woerth qui occupe cette fonction, le même Eric Woerth qui a annoncé la semaine dernière prendre ses distances avec son parti les Républicains pour soutenir Emmanuel Macron en vue de sa réélection. Comme demandé par l’opposition, il devrait donc naturellement démissionner de son poste, ce qu’il refuse de faire. Refus qui a provoqué le départ de nombreux parlementaires de la salle.
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Présidentielle 2022 : A-t-on forcé la main de la maire de Flacourt (78) pour parrainer Anasse Kazib ? “On m’a harcelé jusque chez moi (…) Je regrette d’avoir signé”
La maire de Flacourt (Yvelines) regrette d’avoir apporté son parrainage à la candidature d’Anasse Kazib. Elle dit avoir cédé face à l’insistance de l’équipe du candidat marxiste.
Anasse Kazib, candidat marxiste à la présidentielle 2022, a recueilli 116 parrainages au 15 février 2022. Il reste loin des 500 signatures nécessaires pour se présenter, mais il en compte déjà plus que certaines figures médiatiques, comme Christiane Taubira (73) ou Florian Philippot (1). Pour le moment dans les Yvelines, ce représentant de l’extrême gauche en a glané un seul validé par le Conseil constitutionnel, celui de Séverine Le Goff, maire du village de Flacourt, 183 habitants.
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Le Rassemblement national accuse Nicolas Bay d’espionnage et de sabotage, et le suspend de toutes ses fonctions
Au sein de la famille RN, tout éclate, les départs sont nombreux. Marine Le Pen se sépare d’un nouveau cadre emblématique de son parti.
Mardi 15 février, la direction du mouvement de Marine le Pen a retiré à son eurodéputé toutes ses fonctions au sein des instances du RN, notamment celui de porte-parole.
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Toujours plus loin | zapping gauchiste
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UN PRÉSIDENT DOIT AVOIR UNE VISION HISTORIQUE ! (II)
Dans “Vers l’Armée de métier”, le général de Gaulle avait anticipé en 1934 la guerre qui surviendrait quelques années plus tard. L’emploi de divisions blindées pour pénétrer au coeur du territoire ennemi, la Ruhr en l’occurrence, était le seul moyen de vaincre l’Allemagne qui venait de se donner à Hitler. Cette stratégie offensive était la seule aussi à être cohérente avec nos alliances, notre soutien à la Tchécoslovaquie, à la Pologne. On demeure atterré lorsqu’on pense à nos brillants politiciens de l’époque, au “normalien” Léon Blum, plus préoccupé du risque d’un coup d’Etat militaire que de celui qui s’enflait à vue d’oeil de l’autre côté du Rhin, et qui s’ingéniait à diminuer le temps de travail et les capacités industrielles de la France, quand une Allemagne revancharde fourbissait ses armes.
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Dans la bande à Macron : Aurélien Taché
Nous avions le député (désormais ex-LREM) M’Jid El Guerrab qui avait asséné deux violents coups de casque Boris Faure.
Une enquête a été ouverte après une bagarre à Niort à la suite de laquelle le député du Val-d’Oise, également ancien LREM, Aurélien Taché a été accusé d’avoir insulté des policiers. Le parquet de la ville a ouvert une enquête, tout en précisant que la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) n’avait «pas déposé plainte».
Elu député en juin 2017 sous l’étiquette La République en Marche, Aurélien Taché a démissionné du parti d’Emmanuel Macron trois ans plus tard, avant de fonder le parti «Nouveaux démocrates» avec d’autres ex-marcheurs.
https://www.lesalonbeige.fr/dans-la-bande-a-macron-aurelien-tache/
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« Avec Zemmour, Jean-Marie Le Pen est candidat une sixième fois » déclare au Point Lorrain de Saint Affrique, proche conseiller du fondateur du FN, qui apporte son soutien à Eric Zemmour
Source Le Point cliquez ici
Son nom est indissociable des Le Pen et il est le témoin clé de leur saga politico-familiale. À Saint-Cloud, au bureau de Jean-Marie Le Pen, et au domicile de celui-ci à Rueil-Malmaison, on croise souvent la silhouette longiligne de Lorrain de Saint Affrique. Celui-ci a été conseiller en communication du leader frontiste de 1984 à 1994 et conseiller régional FN du Languedoc-Roussillon de 1992 à 1998. Exclu du mouvement en 1994 après avoir accusé Bruno Mégret de « protéger des néonazis et des admirateurs de l'Allemagne hitlérienne », il le retrouve cette année parmi les soutiens d'Éric Zemmour.
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Frédéric Lemoine, l’homme d’affaires dans l’ombre de Pécresse
Pour que vous compreniez où vous allez mettre les pieds, commençons par une anecdote. Elle va peut-être vous révolter, mais, dans ce milieu-là, c’est assez banal.
Nous sommes en mars 2009, l’empire industriel Wendel est dans la tourmente. Des complots, une famille qui se déchire, et surtout un endettement colossal qui met en danger l’existence même de l’entreprise.
La confiance est rompue et les banques se détournent. Ernest-Antoine Seillière, qui préside Wendel, doit trouver rapidement un successeur au directeur général qui vient d’être débarqué.