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religion - Page 123

  • L'esclavage fait partie de l'islam et du djihad

    Roger Botte, anthropologue et chercheur à l'institut des mondes africains, publieun article très intéressant dans l'Histoire. Il vaut la peine d'être lu en intégralité. En voici des extraits :

    "Dans toutes les sociétés ayant l'islam en partage, l'esclavage bénéficiait d'une entière légitimité en tant que pratique sociale réglée par la charia. Son abolition imposée de l'extérieur, entre le XIXe et le XXe siècle [lire par les puissances coloniales,ndlr](...) non prévue dans le Coran, a été réalisée au prix d'astuces juridiques partout contestées. L'abolition n'a jamais pu cependant faire disparaître la loi religieuse. Aussi de nombreux pays musulmans restent-ils d'autant plus imprégnés par l'idéologie esclavagiste que les règles de droit touchant l'institution continuent d'être enseignées à l'école, à l'université, dans les prêches du vendredi, ou simplement connues à la lecture du Coran.

    C'est la raison pour laquelle l'esclavage perdure encore dans certains pays (...)

    Historiquement, dans le monde islamique, l'esclavage était une institution intrinsèquement liée au djihad à travers l'asservissement des prisonniers de guerre. Or, l'enlèvement de femmes pour les réduire en esclavage -hier par le GIA algérien, aujourd'hui par Boko Haram, par l'État islamique (Daech) ou par le groupe Abu Sayyaf aux Philippines- montre que dans l'imaginaire des mouvements djihadistes sunnites le lien djihad/esclavage n'a rien perdu de son caractère prescriptif. Dès 2003, un idéologue religieux très influent, le Saoudien Saleh al-Fawzan, édictait une fatwa sans équivoque: "L'esclavage fait partie de l'islam. L'esclavage fait encore partie du djihad, et le djihad durera aussi longtemps que l'islam."

    Le djihad donc, et par conséquent le rétablissement de l'esclavage sexuel, Daech en a théorisé le retour (...)  début décembre 2014, un "Bureau des recherches et des avis juridiques" a publié en arabe une brochure qui constitue une sorte de digest des bonnes pratiques concernant l'esclavage des femmes. Ce manuel, intitulé "Questions et réponses sur la capture et les esclaves", énonce en vingt-sept items le licite et l'illicite en matière d'assujettissement (...) Est-il permis d'avoir des rapports sexuels avec elles? Oui, répond le manuel qui cite les versets coraniques (23: 1-6) déclarant non blâmables pour un homme les rapports sexuels avec ses épouses ou ses esclaves (...) Le grand nombre de fillettes enlevées a nécessité la régulation des pratiques pédophiles. Ainsi, la question n° 13: "Est-il permis d'avoir des rapports avec une esclave qui n'a pas atteint la puberté? Réponse: Il est permis d'avoir des rapports sexuels avec une esclave non encore pubère si elle est capable de rapports; toutefois si elle n'est pas apte aux rapports sexuels, on se contentera d'en jouir sans rapports."

    En France, la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité, dite loi Taubira, ne concerne que la "traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XV siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes" (article 1er). Christiane Taubira qui cherche à culpabiliser la France en permanence n'avait pas voulu étendre sa scandaleuse loi à la traite arabo-négrière pour des raisons hallucinantes :

    "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes"

    Et là, faut-il éviter de condamner l'esclavagisme des nouveaux djihadistes pour ne pas de contrarier les nombreux candidats au djihad dont regorgent nos banlieues ? Pourquoi ne l'entendons-nous pas, elle qui manie si bien la langue française ?

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Après le blog « Vengeance », les hackers de l’État islamique sévissent

    Source : Boulevard Voltaire – Après le blog « Vengeance », les hackers de l’État islamique sévissent
    La « Division des hackers de l’État islamique » a mis en ligne les noms et adresses de membres de l’armée américaine, accompagnés de photographies.

    Récemment, nous évoquions dans ces colonnes le sordide blog Vengeance tenu par les nervis de la gauche radicale. Sur ce site Internet se trouvaient des photos de policiers et de leurs familles (dont des enfants en bas âge), accompagnées de commentaires incitant à la violence. Curieusement, ce site para-terroriste n’avait suscité que peu de commentaires de la part des « forces républicaines », lesquelles sont plus promptes à attaquer tout azimut le Front national…

    Aujourd’hui, nous apprenons avec effroi que l’État islamique a utilisé une méthode similaire pour menacer des militaires américains. La « Division des hackers de l’État islamique » a mis en ligne les noms et adresses de membres de l’armée américaine, accompagnés de photographies. La méthode ressemble à s’y méprendre à celle employée par les « antifas » français, mais passons.

    Le groupe d’informaticiens islamo-djihadiste a appelé aux meurtres de ces soldats : « Grâce à l’énorme quantité de données que nous avons obtenues de différents serveurs et bases de données, nous avons décidé de communiquer 100 adresses afin que nos frères résidant en Amérique puissent s’occuper de vous… » Puis, dans un second temps : « Maintenant que nous vous avons facilité la tâche en vous donnant les adresses, tout ce que vous avez à faire est de franchir le dernier pas, alors qu’est-ce que vous attendez ? »

    Le danger posé par les supplétifs des forces de la mort est aujourd’hui à son maximum, en France comme dans le reste de l’Europe, aux États-Unis et, bien entendu, dans l’ensemble du Moyen-Orient. Pour lutter contre les forces militaires conventionnelles susceptibles de les surpasser, les islamistes ont imaginé une nouvelle tactique : menacer directement les soldats et leurs familles qui, ainsi, pourraient refuser d’aller combattre dans ces zones. Pour ce faire, ils s’appuient sur la diaspora islamiste en Europe et aux États-Unis, mais aussi sur les convertis et reconvertis à leur cause.

    Ces éléments doivent nous inciter à la plus grande vigilance, a fortiori après les tueries de janvier et les attentats commis par des « déséquilibrés » en décembre. On estime que 10.000 djihadistes « français » seront présents dans l’État islamique au mois de décembre 2015 : il ne faut surtout pas les laisser revenir sur le territoire national.

    Autre source d’inquiétude : les djihadistes semblent avoir recruté un personnel hautement qualifié pour les futures « cyber-batailles ». La NSA (National Security Agency) indiquait, il y a quelques semaines, que le prochain Pearl Harbor serait probablement cybernétique.

    Ce nouveau champ de bataille dématérialisé apparaît désormais comme vital, et peut-être devrions-nous engager une réflexion stratégique quant à l’opportunité de créer un quatrième corps d’armée dont l’unique objet serait de lutter sur le terrain informatique.

    Pour autant, la lutte nécessaire et légitime contre le terrorisme ne doit pas nous amener à prôner une politique restrictive des libertés numériques qui serait totalement contre-productive. Ne répondons pas à ces monstres par l’hystérie et la peur, mais par la fermeté et la discipline collective, déterminés à protéger notre mode de vie et nos libertés contre les intrusions des « antifas » ou de l’État islamique.
    Gabriel Robin

    http://fr.novopress.info/184575/les-hackers-de-letat-islamique/

  • Le gel de la construction de mosquées ? Un principe de précaution

    De cinq en 1965, de 913 en 1985, leur nombre, d'après Le Figaro du 20 février dernier, se porte à 2.502 en 2015.

    Marine Le Pen n’a jamais fait de « déclaration de guerre aux musulmans », n’en déplaise au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. En revanche, elle annonce sans autre forme de procès vouloir mener un combat contre le « fondamentalisme islamique ».

    Et, réagissant à un rapport du sénateur UDI Hervé Maurey – lequel s’inquiète des insuffisances de la loi de 1905 face à la question du financement des lieux de culte par les collectivités locales dont il dénonce l’absence de transparence –, la présidente du Front national réclame purement et simplement le gel de la construction des mosquées.

    Il faut dire que de cinq en 1965, de 913 en 1985, leur nombre, d’après Le Figaro du 20 février dernier, se porte à 2.502 en 2015, gérées en association type 1901. Parmi elles, toujours selon Le Figaro, 89 sont déjà sous influence salafiste, et 41 autres sont aujourd’hui déstabilisées par ce que les experts appellent « les attaques salafistes ». 

    Mais pour Bernard Cazeneuve, « la radicalisation ne se fait que très marginalement dans la fréquentation des mosquées ». On se demande alors pourquoi l’État tient tant à doubler le nombre de diplômes universitaires (passant de six à douze) visant à former des imams « aux principes de la République »  si la mosquée ne représente (presque) pas de danger. Mais si l’État accède au désir de Dalil Boubakeur d’en doubler le nombre, on comprend mieux.

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  • Chrétiens d'Orient : Jacques Bompard interroge Fabius

    Question n° 11-00419 de Jacques Bompard au ministre des affaires étrangères et du développement international sur la détresse des chrétiens d'Orient et la nécessité d'un réel soutien :

    "Après 6 mois de frappes aériennes, on observe l'arrêt de la progression de l'Etat de Daech sans pouvoir pour autant parler d'un recul significatif. En outre, les conditions de vie des habitants demeurent très précaires. Le temps, laissé par la communauté internationale à l'Etat de Daech par une intervention insuffisante, permet à ce dernier d'asseoir toujours plus son pouvoir et contraint les minorités à fuir. Ces migrations forcées favorisent l'instabilité de la région.

    Mgr. Pascal Gollnish, directeur général de l'Œuvre d'Orient, affirme que " Les puissances occidentales ont voulu s'impliquer dans ce conflit en réclamant le départ du président Assad. Elles doivent au peuple syrien la mise en place d'une solution rapide de ce conflit prenant en compte le fait nouveau représenté par le déploiement de Daech ". Il ajoute que la communauté internationale doit élaborer "une notion de "crime culturel contre l'humanité" : l'organisation de Daech a détruit des œuvres d'art d'une valeur exceptionnelle dans la ville de Mossoul (entre autre); notion qui permettrait de pouvoir poursuivre pénalement les destructeurs. En outre, Mgr Gollnish rappelle que "Daech, en décapitant vingt et un chrétiens d'Egypte en Lybie face à la mer, a explicitement menacé ce qu'il appelle le Royaume de la Croix, c'est-à-dire nous".

    M. Jacques Bompard attire l'attention sur les enjeux d'une position attentiste et demande à M. le ministre des Affaires étrangères des précisions sur l'actuel soutien des Chrétiens d' Orient."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La « mansuétude » de l’Etat Islamique

    L’Etat Islamique « modéré » et rempli de « mansuétude » ? Oui, c’est ainsi qu’il se présente lui-même ! Du moins à travers son prétendu représentant en France! « Mansuétude » ? Un gros mot pour qualifier ce Leviathan islamique…. D’abord, il faudrait s’entendre sur les mots ! de la prétendue miséricorde d’Allah à la Sainte Miséricorde du seul vrai Dieu en Trois Personnes, quels rapports ? Les grands clercs des Droits de l’Homme ou du christianisme béat façon Vatican II, qui nous répètent que nous avons le même Dieu, n’ont pas d’autre solution pour expliquer les abominables exploits de l’Etat Islamique que de lui prêter pudiquement le pseudo de Daesh et de prétendre qu’il n’est pas islamique malgré ses incessantes démonstrations si bien exposées dans cet article-ci.

    Avec le politiquement correct, décidément nous sommes en pleine guerre des mots :

    Le fait que l’Etat Islamique égorge pour passer accessoirement sur nos télévisions et qu’il se serve surtout de l’égorgement pour frapper TOUS ses ennemis de stupeur, ne révèle que sa parfaite identité arabo-musulmane ; puisque l’égorgement n’est qu’une  manifestation identitaire libératoire très arabo-musulmane dans une région où l’on coupe légalement beaucoup de mains et de têtes, y compris dans des régimes aussi «respectables» que ceux de l’Arabie Saoudite. En réalité, l’Etat Islamique, organisation anti-chiite, est un mouvement agglutineur.

    Il convertit à tour de bras et n’est pas regardant sur la nature de ceux qui lui prêtent allégeance, pour peu que cette allégeance ne soit plus jamais démentie dans l’avenir. C’est dans cette « mansuétude » que réside toute la différence entre l’Etat Islamique et Al Qaida qui, lui, reproche justement la mansuétude de son «concurrent». C’est néanmoins cette « mansuétude », oui cette savante « mansuétude », pratiquée à grande échelle dans la partie irakienne de son territoire qui entraina le ralliement à l’Etat Islamique d’une partie importante de l’ancien corps des officiers de Saddam Hussein.

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  • État Islamique : L’apocalypse au nom d’Allah – 3e partie

    II. Territoire

    Le nombre de musulmans étrangers ayant émigré vers l’État islamique est estimé à plusieurs dizaines de milliers. Les recrues viennent de France, du Royaume-Uni, deBelgique, d’Allemagne, de Hollande, d’Autriche, d’Indonésie, des États-Unis et de bien d’autres pays. Beaucoup sont venus pour combattre, et beaucoup entendent y mourir.

    Par Graeme Wood

    Peter R Neumann, professeur au King’s College de Londres, m’a affirmé que les discussions en ligne jouent un rôle essentiel pour la diffusion de la propagande et pour s’assurer que les nouveaux venus savent ce qu’il faut croire.

    Le recrutement par internet a également contribué à élargir la démographie de la communauté djihadiste, en permettant à des musulmanes conservatrices -ne quittant pas leur domicile- d’entrer en contact avec des recruteurs, de se radicaliser et d’organiser leur voyage en Syrie. Grâce à ces appels vers les deux sexes, l’État islamique espère construire une société à part entière.

    Au mois de novembre, je me suis rendu en Australie pour rencontrer Musa Cerantonio, un homme âgé d’une trentaine d’années que Neumann et d’autres chercheurs avaient identifié comme une des deux plus importantes “autorités spirituelles” pour ce qui est d’inciter les étrangers à rejoindre l’État islamique.

    Il y 3 ans, il était télévangéliste au Caire sur Iqraa TV, il a quitté la chaîne lorsque celle-ci lui a reproché ses fréquents appels à établir un califat. Il prêche désormais sur Twitter et sur Facebook.

    Cerantonio – un grand gaillard avenant aux allures d’intello – m’a affirmé pâlir à la vue des vidéos de décapitation. Il déteste les scènes de violence, même si le soutien à l’État islamique exige de les endurer. (Il se prononce contre les attentats suicides, à contre-courant des autres djihadistes, au motif que Dieu interdit le suicide; il se différencie également de l’État islamique sur d’autres points).

    Les cheveux en bataille à la manière de certains fans hirsutes du Seigneur des Anneaux, son obsession pour la fin des temps islamiques apparaît coutumière. Il semble surgir tout droit d’un drame qui, vue de l’extérieur, ressemble à un roman médiéval fantastique, mais où le sang coule pour de vrai.

    En juin dernier, Cerantonio et sa femme ont essayé d’émigrer – il n’a pas voulu dire où (“il est illégal d’aller en Syrie“, dit-il prudemment) – mais ils ont été interceptés aux Philippines, puis son visa ayant expiré il a été reconduit en Australie. L’Australie a criminalisé le fait de vouloir rejoindre l’État islamique et il lui a confisqué son passeport.

    Il est coincé à Melbourne, où il est bien connu des services de police locaux. Si Cerantonio se faisait prendre à aider des individus dans leur voyage vers l’État Islamique, il serait emprisonné. Toutefois, jusque là, il est libre – un idéologue sans affiliation technique, qui s’exprime néanmoins et dont l’opinion sur les sujets doctrinaux relatifs à l’État islamique font référence auprès des autres djihadistes.

    Nous nous sommes retrouvés pour un déjeuner, à Footscray, une banlieue dense et multiculturelle de Melbourne comme le décrit le guide de voyage Lonely Planet. Cerantonio a grandi ici, dans une famille irlando-calabraise. Des rues typiques où on trouve des restaurants africains, des boutiques vietnamiennes et où de jeunes arabes vont et viennent en tenue de salafiste, la barbe étroite, la chemise longue et le pantalon sur les mollets.

    Cerantonio m’a relaté toute la joie qu’il a ressentie lorsque Baghdadi a été déclaré calife le 29 juin et la soudaine attirance que la Mésopotamie a dès lors exercé sur lui et ses amis. “J’étais dans un hôtel [aux Philippines], j’ai suivi la déclaration à la télévision, j’étais vraiment épaté, à me demander pourquoi j’étais coincé ici dans cette p**** de chambre ?“.

    Le dernier califat remonte à l’empire Ottoman qui a atteint son apogée au XVIe siècle avant de connaître un long déclin, jusque à ce que Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République de Turquie ne lui porte le coup de grâce en 1924.

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  • Le vote catholique est-il soluble dans la démocratie ?

    Question posée par Jacques de La Vallée sur Boulevard Voltaire, qui montre que, comme dans la Bible, le petit David catholique éternellement jeune et vaillant aura raison du gros Goliath poussif et fatigué, champion de la laïcité :

    [...] "On peut citer l’attaque frontale du journal L’Humanitécontre Catholiques en campagne, mouvement petit mais actif qui, lors de chaque élection depuis une dizaine d’années, interroge les candidats aux suffrages des électeurs, à partir de questionnaires sur des sujets de fond.

    C’est un peu un remake du combat de David contre Goliath, du petit David catholique, toujours jeune, toujours agile à la fronde, contre le gros ours laïc Goliath essoufflé qui, lui, supporte de plus en plus mal sa vieillesse. [...]

    Que les lobbys écologiste, pro-avortement et euthanasie, de protection des animaux – et j’en passe – parlent, cela relève de leur liberté d’expression, mais que des catholiques s’expriment en politique, là, ils outrepassent leur droit… de se taire. Pourtant, depuis trois années, l’émergence d’un vaste mouvement de défense de la famille n’a pas dû échapper à la sagacité deL’Humanité, en particulier autour de la Manif pour tous. Des centaines de milliers de « paroissiens » sont sortis de leurs chapelles pour venir battre le pavé des villes. Ils continuent d’organiser prières, veillées, manifestations silencieuses…

    La laïcité serait donc en danger et Goliath voit rouge ! Les diatribes anticatholiques de Vincent Peillon n’ont pas suffi à écraser « l’infâme ». Décidément, ils ont la vie dure, ces cathos !Mais quel est donc, au bout de vingt siècles, le secret de leur éternelle jeunesse ? Ont-ils découvert dans la foi le secret de quelque potion magique ?

    Les catholiques s’impliquent en politique car elle est la forme suprême de la charité. Non pas dans un parti catholique qui ne serait que l’expression d’un communautarisme, mais plutôt dans cette action capillaire, chère à Jean Ousset, qui veut ancrer dans les réalités terrestres les vertus du Décalogue. Ils sont naturellement les promoteurs d’une doctrine sociale, réaffirmée par les papes, qui place l’universelle loi naturelle au-dessus des idéologies.

    Voilà pourquoi la fronde du petit David catholique abattra certainement le poussif Goliath et les panzers du laïcisme. Que Catholiques en campagne continue donc, avec ses questions gênantes, à interroger les candidats aux élections. Il en va de la transparence du débat, d’apporter un peu de vérité et d’intérêt dans des élections qui, trop souvent, sont empreintes de langue de bois et de conformisme « bien-pensant »."

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'islam une imposture politique...

    Entretien avec Gilles Falavigna auteur, dePhilosophie politique de l’amour, éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux »

    (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul) 

    Vous dénoncez l’Islam comme une imposture spirituelle. Pourtant, l’Islam apparait également porteur de vos propositions. Quelle est la différence fondamentale ?

    Fondamentalement, l’altérité n’existe pas en Islam. L’identité, ce qui est identique, ne se forge pas sur le plus grand dénominateur commun. Contrairement à ce qu’affirmait Albert Jacquard, ce n’est pas l’appartenance à l’humanité qui nous rend Homme. C’est la conscience de l’humanité qui nous rend Homme. Et l’identité se forge sur le plus petit commun dénominateur avec l’Autre, le plus profond. Le caractère universaliste de l’Islam y est contraire. Ensuite, l’Islam n’offre aucune élévation car le Musulman n’a rien à apporter à l’Islam. Il y a, au contraire, réduction pour l’individu. Le paradis n’est pas une récompense dans le continuum existentiel. Il est la manifestation d’un état supérieur. Enfin, l’Islam est une doctrine politique dont la spiritualité n’est pas le déterminant. C’est, au contraire, la doctrine politique qui est déterminante de la spiritualité de l’Islam. L’attitude politique se doit d’être théologique. C’est l’analyse que faisait Carl Schmitt du Léviathan de Hobbes. La spiritualité est une démarche individuelle qui construit la relation. Ce n’est pas la relation qui doit construire l’individu. Aimer, cela s’apprend. Vivre, cela s’apprend. Comment offrir le meilleur de nous-même, ce qu’est l’Amour, sans le cultiver?

    Qu’apporte ce livre de nouveau dans le paysage politique ?

    La philosophie politique de l’Amour décrit un mode opératoire. La spiritualité est une démarche individuelle. Elle opère le dépassement de soi. Elle développe en synergie le collectif. Avec l’Amour, nous offrons à l’Autre le meilleur de nous-mêmes. Avec l’Amour, nous vivons dans la Vérité. Celle-ci n’est pas vagabonde. La famille est créée. La Vérité avance en phalange, une troupe qui se déplace en bloc. La Vérité est liée à ses sœurs, à la Droiture, à la Loyauté, à la Bravoure. Le sacré est dans le collectif. Le paysage politique actuel est gestionnaire de la lâcheté. Ce livre veut décrire les moyens de revenir à ce qui fait la grandeur d’une société. D’abord, se connaître soi-même. Nous connaissons nos limites et nous pouvons les dépasser, en poser de nouvelles. C’est ce qu’offre l’identité, paradigme premier. l’Amour est le déterminant de l’appartenance, paradigme deuxième. La famille est une œuvre à bâtir, paradigme troisième de l’Amour en politique. Construire un monde authentique doit être l’objectif de toute idéologie politique et non de gérer la compromission pour un petit confort immédiat. Et c’est donner sa place naturelle au Sacré.

    Pensez-vous que vos propositions dépassent l’Utopie?

    L’irrationnel guide nos choix les plus fondamentaux. Si tel n’était pas le cas, l’Homme ne serait jamais sorti des cavernes. L’Utopie n’est le domaine que de ceux qui s’accrochent au rationnel. Ce sont les gens « normaux » qui voient la vie en rose confirment les psychiatres. Amartya Sen, prix Nobel d’économie, a pu démontrer que la politique est le déterminant de l’Économie. La philosophie se doit, de même, d’être le déterminant de la politique. L’Amour ouvre à la Vérité et la vérité ne peut être une utopie. Karl Marx différenciait le socialisme utopique du socialisme scientifique. Il n’y avait pas la foi, celle avec laquelle tout devient possible. Ce n’est, ensuite, qu’une question d’adhésion, adhésion à une liberté qui n’est plus une simple zone de tolérance. Qualifier d’utopie ce dont nous ne savons rien revient à profaner le sacré. Celui qui n’a pas vraiment la foi gère un espoir et refuse la vérité dure. Les vœux ne sont qu’un espoir. La vérité est dans l’acte. Elle ne dépend que de nous.

    Philosophie politique de l’amour, Gilles Falavigna, éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 310 pages, 27 euros.

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  • Salafistes, Pegida et antifas en viennent aux mains à Wuppertal

    La situation est de plus en plus tendue en Allemagne. Samedi dernier, dans la ville de Wuppertal, se tenaient simultanément un meeting salafiste en plein air, une manifestation de Pegida et une manifestation de l’extrême gauche et des antifas. La police a eu bien du mal à séparer les différents groupes.

    http://www.medias-presse.info/salafistes-pegida-et-antifas-en-viennent-aux-mains-a-wuppertal/27763