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religion - Page 123

  • État Islamique : L’apocalypse au nom d’Allah – 4e partie

    III. L’Apocalypse

    Tous les musulmans admettent que seul Dieu connaît l‘avenir. Mais ils admettent également qu’il nous a accordé un moyen de l’entrevoir grâce au Coran et aux paroles du Prophète. L’État islamique considère que l’origine divine de ces écritures et de ces récits tient une place centrale. En cela, il se distingue de presque tous les autres groupes djihadistes du moment. C’est dans cet aspect des choses qu‘il est le plus audacieux par rapport à ses prédécesseurs, en donnant à sa mission une nature très clairement religieuse.

    Par Graeme Wood

    Pour faire simple, al-Qaeda agit comme un mouvement politique clandestin aux visées planétaires et intemporelles – l’expulsion des non-musulmans de la péninsule arabique, l’abolition de l’État d’Israël, la fin du soutien aux dictatures dans les pays musulmans.
     

    L’État islamique possède également des objectifs globaux (incluant, partout où il s’est implanté le ramassage des ordures et le maintient de la distribution d’eau), mais la fin des temps constitue un leitmotiv de sa propagande. Ben Laden faisait rarement mention de l’apocalypse et lorsque c’était le cas, il avait l’air de penser qu’il serait mort depuis longtemps quand sonnerait enfin l’heure du jugement dernier.

     
    Will McCants, membre du Brookings Institution et auteur d’un ouvrage en cours sur la pensée apocalyptique de l’État islamique, affirme que “Ben Laden et Zawahiri appartiennent à l’élite des familles sunnites et regardent avec une certaine condescendance ce genre de spéculations populaires“.

    Durant les dernières années de l’occupation américaine en Irak, les pères fondateurs de l’État islamique au contraire voyaient partout des signes de la fin des temps. Ils attendaient avant un an la venue du Mahdi – une figure messianique destinée à conduire les musulmans à la victoire avant la fin du monde.

    Pour certains véritables croyants – ceux du genre passionnés de luttes épiques entre le Bien et Mal – les visions apocalyptiques de bains de sang répondent à un besoin psychologique profond. Parmi les partisans de l’État islamique, j’ai rencontré Musa Cerantonio, l’Australien, qui avait manifesté un profond intérêt au sujet de l’apocalypse et sur l’apparence des derniers jours de l’État islamique – et du monde.

    Une partie de ces prédictions lui sont propres, et n’ont pas encore valeur de doctrine. Mais d’autres parties proviennent des sources sunnites les plus courantes et imprègnent toute la propagande de l’État islamique. Notamment la croyance selon laquelle il n’ y aura que 12 califes légitimes et que Baghdadi est la huitième et que les armées de Rome se masseront dans le Nord-Est de la Syrie pour y rencontrer celles de l’Islam.

    L’ultime confrontation entre l’Islam et l’Antéchrist se déroulera à Jérusalem à la suite d’une nouvelle ère de conquête islamique.

    La ville syrienne de Dabiq, près d’Alep, revêt une importance énorme aux yeux de L’État islamique. Son magazine de propagande porte d’ailleurs son nom. La conquête (onéreuse) de cette ville pourtant située dans une plaine dépourvue d’intérêt stratégique a donné lieu à des célébrations hystériques.

    On raconte que c’est là, selon le Prophète, que les armées de Rome dresseront leur camp. Les armées de l’Islam les y rencontreront, et Dabiq sera pour Rome l’équivalent de Waterloo ou d’Antietam.

    Comme l’a twitté un partisan de l’EI, ”Dabiq est une plaine agricole, on imagine aisément que de grandes batailles puissent s’y dérouler”. La perspective de cet événement fait saliver les propagandistes de l’État islamique qui laissent constamment entendre que cela va arriver bientôt. Leur magazine cite Zarqawi : “l’étincelle a jailli ici, en Irak et son feu va continuer de croître… jusqu’à consumer les armées croisées à Dabiq.

    Une récente vidéos de propagande utilise des extraits de films hollywoodiens sur le thème médiéval – peut-être parce que nombre de ces prophéties prédisent que les armées seront à cheval et équipées d’armes anciennes.

    Maintenant qu’il contrôle Dabiq, l’État islamique attend l’arrivée d’une armée ennemie dont la défaite déclenchera le compte à rebours de l’apocalypse. Les médias occidentaux font fréquemment l’impasse sur Dabiq lorsqu’ils analysent les vidéos de l’EI, pour se focaliser sur les terribles images de décapitation.

    Nous sommes là, enterrant le premier croisé américain à Dabiq, attendant avec impatience l’arrivée du reste de vos armées” assène un bourreau masqué dans une vidéo réalisée en novembre et montrant la tête tranchée de Peter Kassig (Abdul Rahman), un aide humanitaire qui était retenu prisonnier depuis plus d’un an.

    Le mois suivant, en Irak, la rumeur selon laquelle des moudjahidines auraient aperçu des soldats américains pendant des combats, a provoqué sur les comptes Twitter de l’EI une véritable vague de messages où l’enthousiasme le disputait à l’excitation.

    Le récit prophétique qui prédit la bataille de Dabiq désigne Rome comme l’ennemi. Qui est “Rome”, maintenant que le Pape n’a plus d’armée, la question reste toujours sans réponse. Pour Cerantonio, il s’agit de l’Empire romain d’Orient dont l’ancienne capitale est aujourd’hui Istanbul.

    Nous devons penser à cette Rome comme à la république de Turquie – la même République qui mis fin au “califat ” il y a 90 ans. D’autres sources au sein de l’EI y voient plutôt l’ensemble des armées infidèles, au premier rang desquelles, celle des États-Unis.

    A l’issue de la bataille de Dabiq, Cerantonio affirme que le califat s’étendra et mettra à sac Istanbul. Certains pensent même qu’il couvrira toute la surface de la Terre, mais Cerantonio suggère plutôt que son étendue ne dépassera pas le Bosphore.

    Un anti-Messie, que la littérature apocalyptique musulmane nomme Dajjal viendra de la région de Khorasan dans l’Est de l’Iran et tuera un grand nombre de guerriers du califat, jusqu’à ce qu’il n’en demeure plus que 5.000, encerclés dans Jérusalem.

    Mais au moment où Dajjal s’apprêtera à les achever, Jésus – le second prophète le plus révéré en Islam – reviendra sur terre, transperçant Dajjal et conduisant les musulmans à la victoire.

    “Dieu seul sait” si les armées de l’EI sont celles de la prédiction, déclare Cerantonio. Mais il est confiant. “Le Prophète a dit qu’un signe de l’arrivée imminente de la fin des temps serait que les gens n’évoqueraient plus depuis longtemps cette fin des temps. Si vous allez aujourd’hui dans une mosquée, vous verrez que les prêcheurs restent silencieux sur ce thème”.

    Selon cette théorie, même les revers infligés à l’EI sont sans importance, Dieu a d’ores et déjà programmé la fin prochaine de son peuple. Pour l’État islamique, le meilleur et le pire sont à venir.

    http://fortune.fdesouche.com/378107-etat-islamique-lapocalypse-au-nom-dallah-4e-partie

  • « Bats ta femme tous les matins… »

    Les salafistes algériens ont manifesté en force la semaine dernière à Alger. Ils sont descendus dans la rue pour défendre un droit divin : celui de frapper les femmes.

    Les salafistes algériens ont manifesté en force la semaine dernière à Alger.

    L’ont-ils fait pour dénoncer les injustices sociales ? Non. Pour réclamer des augmentations de salaire ? Non. Pour s’opposer à l’exploitation du gaz de schiste ? Non. Pour dénoncer le manque de logements sociaux ? Non. Pour demander l’amélioration de l’enseignement secondaire ? Non. Pour dénoncer le chômage des jeunes ? Non. Pour demander davantage de liberté ? Non. Pour dénoncer la corruption qui gangrène l’économie ? Non. Ont-ils manifesté contre la cherté de la vie, contre l’absence de culture, contre la rareté des passeports et des visas ? Non, non, non.

    Ils sont descendus dans la rue pour défendre un droit divin : celui de frapper les femmes.

    Le droit de frapper la mère, la grand-mère, la fille, l’épouse, la sœur, la tante, la nièce, la voisine, la collègue de travail, la femme médecin, policière, pilote, officier dans l’armée, etc. Leur droit divin d’exercer librement des violences sur toutes les femmes, celles des foyers, celles dans le travail, celles dans les rues. Leur droit divin de faire de toutes les femmes, sans exception aucune, leur « propriété privée ».

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  • Le nouvel exode

    Dans un long article (en anglais) agrémenté de belles photos, Newsweek passe en revue la situation des chrétiens dans tout le Moyen-Orient et revient sur les événements marquants - printemps arabe, bataille de Maaloula, enlèvements d'Hassaké, prise de Mossoul... D'après le magazine, la part des chrétiens dans la population régionale serait passée de 20% au début du XXe siècle, à 5% aujourd'hui.

    • 700 000 chrétiens ont fui la Syrie - ils étaient 1,1 million à y vivre avant 2011
    • En Irak, ils seraient entre 260 000 et 350 000, contre 1,4 million avant la guerre déclenchée en 2003
    • 100 000 Coptes ont émigré d'Egypte, qui compte plus de 4 millions de chrétiens
    • Il n'y aurait plus que 32 000 chrétiens dans le district de Jérusalem...

    Louise Tudy

  • Dialogue islamo-chrétien : un marché de dupes

    Marie-Thérèse Urvoy est professeur d’islamologie, d’histoire médiévale arabe et de langue arabe classique à l’Institut catholique de Toulouse et Bordeaux 3-Montaigne. Elle dirige l’équipe de recherche CISA (Christianismes, islams et sociétés arabes) ainsi que la collection « Studia Arabica » aux Éditions de Paris. Dans L’Homme Nouveau du 14 mars, elle déclare : 

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    "[...] Le déni de soi est devenu un réflexe valorisant : il faut aimer l’autre, qui est prioritairement le musulman, ce réprouvé autoproclamé, au prix d’une détestation assumée de soi, sans aucune résistance à la figure imposée. La charité chrétienne devenue de l’humanitarisme, et l’amour du prochain mué en droits de l’homme, des ecclésiastiques et des politiques accourent soutenir imams et islamistes dits modérés, devenus de ce fait plus arrogants et vindicatifs. [...]

    L’islam modéré, prôné par certains, est-il concevable ?

    Oui, un islam modéré est concevable : mais il est le fait de l’individu musulman, jamais de la collectivité. Seul, et sans la pression de sa communauté, le croyant peut vivre sa religion en la ramenant à la sphère privée et à la pratique intérieure personnelle, sans re- vendication communautariste ni marqueurs sociétaux. D’ailleurs son assimilation se trouve facilitée dans la société civile et laïque de notre pays. Mais la communauté comme telle ne peut que tendre à exercer les droits et les obligations qu’elle doit faire prévaloir partout où elle se trouve (Cor. 9/33).

    Comment penser aujourd’hui un dialogue entre islam et Église catholique ?

    À un niveau institutionnel le dialogue est un marché de dupes, irréalisable en vérité. Voyez, par exemple, l’appel conjoint du Service pour les relations avec l’islam (SRI) et de l’Œuvre d’Orientà propos du calvaire des chrétiens d’Orient : il révèle très malheureusement que le souci majeur de ces professionnels du dialogue n’est pas de sauver les chrétiens, mais de sauver le dialogue, cela au prix de mensonges (lignes 5-7 de l’appel), de menaces (lignes 12- 13) et de flagorneries (lignes 3-4 et 8-10). Si nous devons reconnaître que le martyre des musulmans anti-Daech les honore, il ne saurait être un argument dialoguiste. En outre, ce texte ne tient aucun compte des mises en garde des autorités religieuses locales.

    Au niveau individuel, il est plus que pensable, il est un devoir pour le chrétien qui, par son baptême et par sa foi en un Dieu trine, intrinsèquement dialogue, est prédisposé à épan- cher le dialogue qui brûle en lui. Mais cela doit concerner tous les enfants de Dieu sans privi- lège spécial pour les musulmans.

    Quelles actions sont nécessaires désormais face à cet islam ?

    Bien que ce soit tard, la fermeté et la détermination doivent être totales. Musulmans, chrétiens, juifs et sans religion doivent respecter la loi de la nation d’accueil. La religion ne donne aucun droit de conquête."

    Michel Janva

  • La doctrine sociale de l'Eglise et l'écologie

    Stanislas de Larminat a été sollicité pour analyser l’approche du Compendium en matière d’écologie chrétienne par l’« Observatoire international Cardinal van Thuan ». Cet organe a été fondé par Mgr Crepaldi, Archevêque de Trieste et ancien secrétaire du Conseil Pontifical Justice et Paix. A ce titre, son fondateur a été un des principaux rédacteurs du Compendium de la Doctrine sociale de l’Église. Une version française est accessible ici. Ecologie humaine, écologie sociale, croissance, développement durables, OGM, nucléaire, le problème de la gouvernance mondiale..., l'article aborde un certain nombre de sujets d'actualité sous l'angle du Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise. En voici la conclusion :

    "La modernité du Compendium et le concret de son contenu donnent à toute personne, ayant une sensibilité écologique, des éléments de réponse aux questions qu'elle peut se poser.

    Le Compendium ne rentre pas dans les détails techniques qui ne sont pas de sa compétence. En effet, le Concile recommandait déjà aux laïcs de ne pas attendre de leurs pasteurs -ni donc duCompendium- qu’ils « aient une compétence telle qu’ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux ».

    Jean-Paul II ne souhaitait pas que l'éducation à la responsabilité écologique s'appuie sur le « désir vague d’un retour au "paradis perdu"». C'est pourquoi le Compendium rappelle la promesse divine « d'une demeure nouvelle ». Cette espérance doit stimuler notre travail relatif aux réalités présentes (§ 56). Le Compendiuminsiste alors sur les grands principes qui doivent guider l'action humaine en matière écologique comme en matière sociale ou économique : le bien commun, la destination universelle des biens et l'économie du don. Ces principes nous permettent de nous tourner vers la Jérusalem céleste et de vivre, ici bas, ce royaume de justice, de vérité, de paix et d'amour auquel nous sommes déjà promis."

    Michel Janva

  • Gestion de la barbarie : le livre de chevet des islamistes

    Gestion de la barbarie (Abu Bakr Naji) se veut le parfait manuel du djihadiste. Cette « bible » du terroriste musulman, passée inaperçue ou presque en France, est surnommée le « Mein Kampf des islamistes ».

    Écrit en arabe et publié sur Internet en 2004, ce livre est traduit en plusieurs langues. Son auteur, Abu Bakr Naji, est l’un des théoriciens les plus lus parmi les chefs djihadistes, aussi bien au sein de l’organisation État islamique que d’Al-Qaïda ou deBoko Haram.

    Pendant 248 pages, Abu Bakr Naji décrit la stratégie du chaos nécessaire pour soumettre l’Occident à l’islam. La méthode est simple : viser les touristes occidentaux dans les pays arabes (attentat de Charm el-Cheikh du 23 juillet 2004 – 88 morts) ; assassiner les journalistes (un principe appliqué par l’organisation de l’État islamique) ; kidnapper les employés des compagnies pétrolières (la prise d’otages d’In Amenas en Algérie par un groupe islamiste dissident d’Al-Qaïda au Maghreb) ; commettre des attentats de manière répétée afin de créer un sentiment de peur (Irak depuis la seconde guerre du Golfe, attentats aux USA et en Europe).

    L’autre objectif de Gestion de la barbarie est de faire du monde arabe un gigantesque califat islamique. Pour y parvenir, Abu Bakr Naji dit qu’il faut s’appuyer sur la violence et la misère subies par les populations locales pour gagner leur confiance : promettre une sécurité accrue, une protection sociale ou encore l’application de la charia. Abu Bakr Naji projette de voir la Jordanie, l’Arabie saoudite, le Yémen, la Turquie, le Pakistan ou encore le Maroc rejoindre son califat.

    Publié en 2007 par les Éditions de Paris, une maison d’édition basée à Versailles et spécialisée notamment dans les ouvrages en lien avec l’islam, le livre est en vente libre. Sur Amazon, où il figure à la 56e place des meilleures ventes dans la catégorie « terrorisme », l’éditeur le présente ainsi : « Ce document hallucinant donne un sens aux informations de la presse. Il faut le lire et le faire connaître pour qu’il ne soit pas dit : Nous ne savions pas ! ». Une bonne formule pour justifier la publication de cette méthode du djihadisme tout en augmentant ses ventes.

    http://fr.novopress.info/

  • Attentats de Tunis : la Bête progresse

    Guillaume Faye, sur son blog, analyse la "progression de la bête" islamiste. Partant de l'attentat de Tunis la semaine dernière, il élargit son analyse à la présence djihadiste en France :

    [...]"Complètement aveuglés, nos dirigeants parlent de ”terrorisme”, sans oser nommer ou comprendre ce qu’il y a derrière : une stratégie de conquête et d’instauration de la chariatotalitaire islamique. 3.000 combattants musulmans venus des rangs des immigrés en Europe sont partis rejoindre Daech. 600 sont déjà revenus (il y a un sinistre ”turn over”) et vivent comme des poissons dans l’eau ici même, dans un milieu qui épouse leur cause, les protège et leur sert de logistique et de base de recrutement.

    Dans une note confidentielle, le Service central de renseignement territorial (SCRT) observe un« repli communautaire plus marqué depuis les attaques contre Charlie Hebdo et l’HyperCacher  ».[...]

    Donc les attentats de janvier 2015 ont encore accru l’hostilité envers la France et l’attachement au djihad.On mesure la naïveté sidérante des manifestations ”Je suis Charlie”. Les jeunes musulmans y ont d’ailleurs très peu participé, beaucoup approuvant les attentats.Le SCRT a noté « une faible représentation de la communauté musulmane à Marseille » à ces manifestations. Ils ont moins manifesté que les musulmans à Tunis, après l’attaque du musée !Preuve que la radicalisation des musulmans issus de l’immigration en France (notamment les jeunes), comme en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni est plus forte que celle des musulmans de Tunisie ![...]

    Sans mâcher ses mots,Yves de Kerdrel écrit :« Notre démocratie, baignée d’angélisme et gangrénée par des élites qui préfèrent le multiculturalisme à la nation, a bien du mal à s’adapter à cette guerre de religion ». Puis il ose cette comparaison :«  Les jeunes filles qui vont à l’université coiffées d’un voile le font pour revendiquer une identité. Elles le font par soumission aux règles des cités où elles résident et aux lois des ”grands frères ” qui y sèment la terreur. Ce n’est pas seulement un refus d’intégration, c’est une forme de racisme anti-français. Et toutes proportions gardées, il n’y a pas de différence entre ce gamin de 12 ans qui part de son collège à Toulouse pour mener des exécutions de sang-froid et ces jeunes filles qui revendiquent le port du voile à l’université avec l’encouragement de professeurs aveuglés par le démon du multiculturalisme ». (Valeurs Actuelles, 19-25/03/2015).[...]

    Le 10 mars, une vidéo diffusée par EI/ Daech sur Internet montrait en effet un garçon de 12 ans en djellaba qui abattait puis achevait au pistolet un Arabe israélien soupçonné d’être un agent du Mossad, au cri de« Allah Akbar ! »Il s’agit de Rayan, un jeune maghrébin de nationalité française, scolarisé à Toulouse et parti en Syrie.[...]

    Ces vidéos de propagande ne peuvent que se multiplier et inonder la Toile. Elles sont un puissant facteur de recrutement et de fanatisation, notamment en France. La technique psychologique utilisée contre les ennemis (dans le monde musulman et maintenant en France et en Europe) est celle de la sidération par la terreur, en vue d’obtenir la soumission, si possible sans combattre vraiment, par intimidation. Avec le binôme : attentats et grignotage démographique. [...]

    Dans deux ou trois ans, en France, en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas , en Espagne et dans d’autres pays de l’UE, on vivra peut-être au rythme d’un massacre par jour ou de plusieurs simultanés, alternant bombes, tueurs suicidaires, attaques au fusil d’assaut et à l’arme de guerre. Les forces de sécurité et de renseignement sont déjà débordées.[...]

    La guerre est chez nous et c’est là qu’il faut combattre et se défendre. Cette guerre larvée qui commence a déjà un coût, non seulement financier mais surtout psychologique. Cette stratégie de la tension plombe le moral de la nation, en diffusant un sentiment de méfiance, d’insécurité, de pessimisme.  Nous sommes en proie à une invasion par le bas, à une guerre d’un type nouveau, à la fois démographique, criminogène, ethno-culturelle et religieuse, et terroriste. Nous ne la gagnerons qu’en changeant radicalement de méthodes et de paradigme, c’est-à-dire en prenant le problème à  bras-le-corps, en s’attaquant à la cause centrale : l’immigration."

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'esclavage fait partie de l'islam et du djihad

    Roger Botte, anthropologue et chercheur à l'institut des mondes africains, publieun article très intéressant dans l'Histoire. Il vaut la peine d'être lu en intégralité. En voici des extraits :

    "Dans toutes les sociétés ayant l'islam en partage, l'esclavage bénéficiait d'une entière légitimité en tant que pratique sociale réglée par la charia. Son abolition imposée de l'extérieur, entre le XIXe et le XXe siècle [lire par les puissances coloniales,ndlr](...) non prévue dans le Coran, a été réalisée au prix d'astuces juridiques partout contestées. L'abolition n'a jamais pu cependant faire disparaître la loi religieuse. Aussi de nombreux pays musulmans restent-ils d'autant plus imprégnés par l'idéologie esclavagiste que les règles de droit touchant l'institution continuent d'être enseignées à l'école, à l'université, dans les prêches du vendredi, ou simplement connues à la lecture du Coran.

    C'est la raison pour laquelle l'esclavage perdure encore dans certains pays (...)

    Historiquement, dans le monde islamique, l'esclavage était une institution intrinsèquement liée au djihad à travers l'asservissement des prisonniers de guerre. Or, l'enlèvement de femmes pour les réduire en esclavage -hier par le GIA algérien, aujourd'hui par Boko Haram, par l'État islamique (Daech) ou par le groupe Abu Sayyaf aux Philippines- montre que dans l'imaginaire des mouvements djihadistes sunnites le lien djihad/esclavage n'a rien perdu de son caractère prescriptif. Dès 2003, un idéologue religieux très influent, le Saoudien Saleh al-Fawzan, édictait une fatwa sans équivoque: "L'esclavage fait partie de l'islam. L'esclavage fait encore partie du djihad, et le djihad durera aussi longtemps que l'islam."

    Le djihad donc, et par conséquent le rétablissement de l'esclavage sexuel, Daech en a théorisé le retour (...)  début décembre 2014, un "Bureau des recherches et des avis juridiques" a publié en arabe une brochure qui constitue une sorte de digest des bonnes pratiques concernant l'esclavage des femmes. Ce manuel, intitulé "Questions et réponses sur la capture et les esclaves", énonce en vingt-sept items le licite et l'illicite en matière d'assujettissement (...) Est-il permis d'avoir des rapports sexuels avec elles? Oui, répond le manuel qui cite les versets coraniques (23: 1-6) déclarant non blâmables pour un homme les rapports sexuels avec ses épouses ou ses esclaves (...) Le grand nombre de fillettes enlevées a nécessité la régulation des pratiques pédophiles. Ainsi, la question n° 13: "Est-il permis d'avoir des rapports avec une esclave qui n'a pas atteint la puberté? Réponse: Il est permis d'avoir des rapports sexuels avec une esclave non encore pubère si elle est capable de rapports; toutefois si elle n'est pas apte aux rapports sexuels, on se contentera d'en jouir sans rapports."

    En France, la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité, dite loi Taubira, ne concerne que la "traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XV siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes" (article 1er). Christiane Taubira qui cherche à culpabiliser la France en permanence n'avait pas voulu étendre sa scandaleuse loi à la traite arabo-négrière pour des raisons hallucinantes :

    "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes"

    Et là, faut-il éviter de condamner l'esclavagisme des nouveaux djihadistes pour ne pas de contrarier les nombreux candidats au djihad dont regorgent nos banlieues ? Pourquoi ne l'entendons-nous pas, elle qui manie si bien la langue française ?

    Philippe Carhon  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Après le blog « Vengeance », les hackers de l’État islamique sévissent

    Source : Boulevard Voltaire – Après le blog « Vengeance », les hackers de l’État islamique sévissent
    La « Division des hackers de l’État islamique » a mis en ligne les noms et adresses de membres de l’armée américaine, accompagnés de photographies.

    Récemment, nous évoquions dans ces colonnes le sordide blog Vengeance tenu par les nervis de la gauche radicale. Sur ce site Internet se trouvaient des photos de policiers et de leurs familles (dont des enfants en bas âge), accompagnées de commentaires incitant à la violence. Curieusement, ce site para-terroriste n’avait suscité que peu de commentaires de la part des « forces républicaines », lesquelles sont plus promptes à attaquer tout azimut le Front national…

    Aujourd’hui, nous apprenons avec effroi que l’État islamique a utilisé une méthode similaire pour menacer des militaires américains. La « Division des hackers de l’État islamique » a mis en ligne les noms et adresses de membres de l’armée américaine, accompagnés de photographies. La méthode ressemble à s’y méprendre à celle employée par les « antifas » français, mais passons.

    Le groupe d’informaticiens islamo-djihadiste a appelé aux meurtres de ces soldats : « Grâce à l’énorme quantité de données que nous avons obtenues de différents serveurs et bases de données, nous avons décidé de communiquer 100 adresses afin que nos frères résidant en Amérique puissent s’occuper de vous… » Puis, dans un second temps : « Maintenant que nous vous avons facilité la tâche en vous donnant les adresses, tout ce que vous avez à faire est de franchir le dernier pas, alors qu’est-ce que vous attendez ? »

    Le danger posé par les supplétifs des forces de la mort est aujourd’hui à son maximum, en France comme dans le reste de l’Europe, aux États-Unis et, bien entendu, dans l’ensemble du Moyen-Orient. Pour lutter contre les forces militaires conventionnelles susceptibles de les surpasser, les islamistes ont imaginé une nouvelle tactique : menacer directement les soldats et leurs familles qui, ainsi, pourraient refuser d’aller combattre dans ces zones. Pour ce faire, ils s’appuient sur la diaspora islamiste en Europe et aux États-Unis, mais aussi sur les convertis et reconvertis à leur cause.

    Ces éléments doivent nous inciter à la plus grande vigilance, a fortiori après les tueries de janvier et les attentats commis par des « déséquilibrés » en décembre. On estime que 10.000 djihadistes « français » seront présents dans l’État islamique au mois de décembre 2015 : il ne faut surtout pas les laisser revenir sur le territoire national.

    Autre source d’inquiétude : les djihadistes semblent avoir recruté un personnel hautement qualifié pour les futures « cyber-batailles ». La NSA (National Security Agency) indiquait, il y a quelques semaines, que le prochain Pearl Harbor serait probablement cybernétique.

    Ce nouveau champ de bataille dématérialisé apparaît désormais comme vital, et peut-être devrions-nous engager une réflexion stratégique quant à l’opportunité de créer un quatrième corps d’armée dont l’unique objet serait de lutter sur le terrain informatique.

    Pour autant, la lutte nécessaire et légitime contre le terrorisme ne doit pas nous amener à prôner une politique restrictive des libertés numériques qui serait totalement contre-productive. Ne répondons pas à ces monstres par l’hystérie et la peur, mais par la fermeté et la discipline collective, déterminés à protéger notre mode de vie et nos libertés contre les intrusions des « antifas » ou de l’État islamique.
    Gabriel Robin

    http://fr.novopress.info/184575/les-hackers-de-letat-islamique/

  • Le gel de la construction de mosquées ? Un principe de précaution

    De cinq en 1965, de 913 en 1985, leur nombre, d'après Le Figaro du 20 février dernier, se porte à 2.502 en 2015.

    Marine Le Pen n’a jamais fait de « déclaration de guerre aux musulmans », n’en déplaise au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. En revanche, elle annonce sans autre forme de procès vouloir mener un combat contre le « fondamentalisme islamique ».

    Et, réagissant à un rapport du sénateur UDI Hervé Maurey – lequel s’inquiète des insuffisances de la loi de 1905 face à la question du financement des lieux de culte par les collectivités locales dont il dénonce l’absence de transparence –, la présidente du Front national réclame purement et simplement le gel de la construction des mosquées.

    Il faut dire que de cinq en 1965, de 913 en 1985, leur nombre, d’après Le Figaro du 20 février dernier, se porte à 2.502 en 2015, gérées en association type 1901. Parmi elles, toujours selon Le Figaro, 89 sont déjà sous influence salafiste, et 41 autres sont aujourd’hui déstabilisées par ce que les experts appellent « les attaques salafistes ». 

    Mais pour Bernard Cazeneuve, « la radicalisation ne se fait que très marginalement dans la fréquentation des mosquées ». On se demande alors pourquoi l’État tient tant à doubler le nombre de diplômes universitaires (passant de six à douze) visant à former des imams « aux principes de la République »  si la mosquée ne représente (presque) pas de danger. Mais si l’État accède au désir de Dalil Boubakeur d’en doubler le nombre, on comprend mieux.

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