- Le gouvernement tchadien révèle qu'environ « 40% des armes saisies par les forces armées du Tchad aux combattants de Boko Haram sont de fabrication française »
- D'après une étude de la Brookings Institution, le français est la troisième langue la plus utilisée par les sympathisants de l'Etat islamique sur Twitter
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Les deux chiffres du jour
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Eric Zemmour dénonce l’attitude intenable de la France à l’égard de la Syrie. Bachar ou l’Etat Islamique, il faut choisir…
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TVL : Mère Agnès-Mariam de la Croix: "en Syrie, Hollande est schizophrénique"
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Des ex-musulmans : «l’islam n’est pas compatible avec les valeurs des démocraties»
L'émission C dans l'air parle enfin de ces ex-musulmans, en danger de mort pour avoir renié l'islam :
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Massacre des Assyriens : les chemins de la barbarie
L'opinion publique s’est davantage émue des destructions commises par les barbares de l’État islamique dans les musées et sur les sites archéologiques du nord de l’Irak que de l’enlèvement de 220 chrétiens syriens par ces fanatiques. Les deux événements font référence aux Assyriens. Mais l’identité du mot est trompeuse. Les Assyriens d’aujourd’hui sont des chrétiens d’Orient, les héritiers d’un schisme du Ve siècle devenu une hérésie à partir de la définition de la nature du Christ au concile d’Éphèse. Au sens strict, l’église assyrienne est indépendante, contrairement à sa sœur chaldéenne ralliée à la papauté catholique.
Les Assyriens forment des communautés possédant une culture propre avec notamment la langue araméenne, celle du Christ, et la foi chrétienne. Leur histoire est celle d’une longue persécution depuis la conquête arabe et musulmane à laquelle une autre minorité, celle des Kurdes, a souvent prêté la main. 70 % des Assyriens de l’Empire ottoman auraient ainsi été massacrés en 1915-1916 dans le même temps que les Arméniens au cours d’un génocide méconnu qui aurait tué 750.000 personnes (Sayfo).
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Le Salafisme, une maladie de l’Islam ?
Deux universitaires, Jean-François Mignot et Céline Goffette, viennent de rendre une étude sur l’islamophobie supposée de Charlie Hebdo dans le monde du 24 février. Ils font le constat que la thématique phare de l’hebdomadaire est la politique, comme on pouvait s’en douter (près de deux couvertures sur trois),tandis que la religion, elle, n’apparaît en une qu’à 38 reprises, soit dans seulement 7% des cas. Autrement dit, elle n’est en couverture qu’une fois tous les trois mois et demi.
Et qui est la cible religieuse préférée de Charlie Hebdo ? L’Eglise catholique bien sûr.
Parmi ces 38 unes se moquant des religions, seules sept sont consacrées à l’islam, quand 21 se moquent de la religion catholique. Concrètement, observent les chercheurs, cela signifie qu’au total, "entre 2005 et 2015, seulement 1,3% des unes se sont moquées principalement des musulmans".
Quid de la religion juive ? Le rapport n’en fait pas mention semble t’il.
Conclusion des deux universitaires : "Ce qu’il faut expliquer, ce n’est donc pas pourquoi Charlie Hebdo était islamophobe, mais pourquoi, de nos jours, seuls des extrémistes se revendiquant de l’islam cherchent à museler un journal qui se moque – entre beaucoup d’autres choses – de leur religion." Qu’en termes choisis… Car en fait de vouloir museler un journal, on a quand même abattu à bout portant des dessinateurs, des policiers et des clients d’un magasin Casher.
Et si bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des assassins, c’est toujours des musulmans, ou du moins des gens qui se proclament comme tel qu’on trouve du mauvais côté (si on peut dire) de la kalachnikov.
Nos universitaires n’en parlent pas, mais le salafisme, maladie de l’Islam fort ancienne au demeurant, s’il reste minoritaire, est quand même assez répandu dans nos banlieues, poussé par nos amis d’Arabie Saoudite et du Qatar.
Nos élites au pouvoir, si peu patriotes ne semblent pas troublées par ce paradoxe, le pétro dollar n’a pas d’odeur.
Le fait que ce phénomène frappe cruellement le christianisme dans à peu près toutes les régions où la Charria est à l’œuvre, montre que malgré les horreurs du mois de janvier, et compte tenu des attaques sordides de l’hebdo satyrique contre l’Eglise, il reste une convergence entre Charlie et ses assassins : leur cible !
Le détournement délibéré de l’esprit de la liberté de la presse pour injurier un être ou une religion est déjà une violence formelle.
Du reste, quelque part, les salafistes ont gagné cette bataille de la surenchère, car, maintenant que les armes à feu ont parlé, il est probable que les caricaturistes hésiteront désormais à risquer leur peau.
C’est le même salafisme qui dépeuple aujourd’hui une partie de l’Afrique et du proche Orient, comme l’indiquait le délégué permanent de la Syrie auprès de Nations Unies le Dr Bachar al-Jaafari à l’ONU le 20 février dernier : La question est : Qui les amènent en Syrie ? Ne viennent-ils pas pour répondre à l’appel du wahhabisme salafiste et takfiri, désormais surnommé Daech ? Leur structure mentale est d’origine saoudienne, fondée sur les enseignements et la pensée du wahhabisme saoudien. On nous dit qu’ils coupent les têtes, flagellent les hommes et lapident les femmes. N’est-ce pas là des pratiques saoudiennes toujours d’actualité ? Alors, comment en vouloir à Roger Cukierman, le président du CRIFd’avoir opéré un rapprochement entre la montée de l’antisémitisme et le fait musulman ?
Cependant, je suis surpris d’entendre parfois de braves gens dire que l’Islam n’est pas compatible avec l’Occident. S’agissant du salafisme qui empoisonne de plus en plus l’atmosphère, je crois qu’il n’est tout simplement pas compatible avec l’homme, que dis-je, avec la vie dans son ensemble. En toute logique, il appartiendrait aux musulmans eux-mêmes de déclencher leur petite « réaction thermidorienne » et mettre fin au massacre. Mais, c’est comme partout, les majorités silencieuses, s’ils elles existent bien, ont précisément le défaut d’être silencieuses. On le voit bien chez nous avec les pseudos élites au pouvoir et les lobbies ultra –minoritaires qui mènent la danse.
Si le général Sissi en Egypte n’a pas subi la même condamnation unanime des grands de l’Occident que Bachar El Assad, c’est surtout une question de « timing ». Quand Obama et ses vassaux d’Europe ont décidé de faire tomber le pouvoir Syrien, comme ils l’ont fait en Lybie, ils ne pensaient pas que la bande de chiens affamés qu’ils avaient lancés sur lui, allait se mettre à mordre tout le monde et occuper les puits de pétrole. Sissi qui n’a rien à envier à Bachar pour ses méthodes expéditives, est arrivé au moment ou le Califat devenait très gênant et il a su y mettre fin très brutalement dans un des plus puissants pays de la région.Il demeure un allier précieux pour tous les géo stratèges américains, fussent ils néo-cons. Il en sera de même avec l’Iran , quoiqu’en pense Israël : Tout deviendra bon que l’on pourra balancer en travers de la machine infernale que l’on a pourtant bien fabriquée , mais dont on a perdu le mode d’emploi.
Tandis que par chez nous, l’inévitable cinquième colonne est là, au vu et au su de tout un chacun et s’apprête à frapper à nouveau : Un flic, une synagogue, une Eglise ?
En effet, par la volonté des oligarques qui ne nous voient même pas et nous ignorent superbement, nous continuons à accueillir chaque année sur notre sol de nombreux musulmans à qui on ne peut proposer que chômage et précarité sociale, lesquels, sans faire d’amalgame, viennent avec leurs minorités actives et nerveuses bien décidées à faire le Jihad chez nous.
Mais gardons le moral, nous avons une réplique redoutable : « Nous sommes Charlie ».
Olivier Perceval
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Salafisme-une-maladie-de-l
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10 mars : Sentinelles pour réclamer des Etats généraux sur la fin de vie
Les Sentinelles appellent à veiller devant le Palais Bourbon, mardi 10 mars à partir de 19h30, pour réclamer des Etats généraux sur la fin de vie, en appui àun manifeste publié début février :
(...) Citoyens pour la dignité en fin de vie, nous voulons réaffirmer que l’euthanasie et le suicide assisté ne peuvent être les réponses d’une société démocratique et solidaire à des personnes vulnérables en fin de vie.
L’accompagnement de la fin de vie doit assurer à chacun sa dignité, quel que soit son état, sa fragilité ou son degré de dépendance. (...)
Nous appelons tous les Français à prendre part au débat et souligner l'importance fondamentale de l'accompagnement des patients et des familles.(...)"
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Manifestation pour les chrétiens d'Orient à Sarcelles
Communiqué de Karim Ouchikh, Président du SIEL :
"Répondant en ce dimanche 1er mars à l’appel du Comité de Soutien aux Chrétiens d’Irak, nous étions plusieurs centaines de personnes à défiler silencieusement à Sarcelles pour soutenir la cause des chrétiens d’Orient, dans un département, le Val d’Oise, qui abrite la communauté Assyro-Chaldéenne la plus importante de France.
Une foule compacte communiait avec ferveur à la pensée de ces chrétiens innombrables du Moyen-Orient, aujourd’hui persécutés, pourchassés, décimés, martyrisés.
Leurs assassins sont connus : les barbares de l’Etat islamique qui opèrent en toute impunité aux confins de l’Irak, de la Syrie ou de la Libye. Leurs méthodes sont radicales : user de moyens toujours plus sanguinaires et spectaculaires avec une rage et une détermination qui font froid dans le dos. Leur but de guerre est évident : éradiquer toute présence chrétienne dans une vaste aire géographique qui a pourtant vu naître la religion du Christ, deux mille ans plus tôt. En Syrie, des centaines de chrétiens, de tous âges et de toutes conditions, sont déplacés ces jours-ci, déportés en zones inconnues, promis à un sort terrible que chacun pressent avec effroi au souvenir du martyr subi voici peu en terre libyenne par les 21 coptes égyptiens.
Quoique soutenue par la Conférence des évêques de France, la manifestation de solidarité ne fut guère relayée par les médias et peu de personnalités nationales s’y sont pressées, à l’exception notable de Mgr Lalanne, évêque de Pontoise, de François Pupponi (PS) et Jérôme Chartier (UMP), respectivement députés maires de Sarcelles et de Domont.
En ce jour de recueillement, il ne fut pas question de rechercher la moindre responsabilité politique à ce drame historique : les apprentis sorciers qui, aux Etats-Unis comme en France, ont armé sans états d’âme les terroristes islamistes ou qui soutiennent toujours ces pétromonarchies qui financent inlassablement le djihad dans le monde, devront tôt ou tard répondre de leurs actes insensés.
Nul n’a davantage songé, à cet instant précis, à promouvoir quelque issue concrète que ce soit à cette tragédie inédite : les puissances historiques qui peuvent encore influer sur le cours des évènements, de la Russie aux Etats-Unis, de la France au Royaume-Uni, sans oublier les acteurs régionaux, de l’Egypte à la Turquie, auront tôt fait à se gendarmer effectivement, sans pouvoir éternellement se dérober à leurs responsabilités diplomatiques et militaires.
Un seul mot d’ordre occupait alors les esprits en cette matinée du 1er mars : résister. Résister dans la prière et le recueillement.
Résister à la barbarie islamiste qui dévaste des contrées entières, avec une violence inouïe, en emportant tout sur son passage, églises, villages et vies humaines. Résister à une idéologie totalitaire qui veut tout abolir, y compris l’empreinte culturelle du passé, en saccageant musées, bibliothèques et mausolées. Résister à une entreprise de nature génocidaire qui voudrait éradiquer les particularismes locaux et les minorités religieuses, au premier rang desquelles les communautés chrétiennes dont la présence vénérable, entre le Tigre et l’Euphrate, à Kobané comme à Mossoul, se confond avec une terre biblique qui fut rien moins que le berceau sacré de l’humanité.
Résister pour éviter que les chrétiens d’Orient ne sortent définitivement de l’Histoire."
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Chrétiens assyriens : la bourse ou la vie
L'Observatoire syrien des droits de l'homme annonce la libération de 19 des 220 chrétiens assyriens enlevés par l'Etat islamique la semaine dernière. Libération qui aurait été obtenue après comparution devant un tribunal islamique et contre la négociation d'une rançon. Pour donner un ordre d'idée, lors d'un précédent enlèvement d'Assyriens au mois de novembre, celle-ci s'était élevée à 1 700 $ par tête.
Dans le langage des jihadistes, il ne s'agit "que" de la jizya, cet impôt dont doivent s'acquitter les non-musulmans d'après le verset 29 de la sourate at-tawbah (Le repentir) du Coran :
« Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d'entre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites-leur la guerre jusqu'à ce qu'ils payent le tribut de leurs propres mains et qu'ils se soient soumis. »
Où l'on constate que l'islam est un système mafieux.
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La culture du néant
Axel Rovkam, fondateur des veilleurs, dans Liberté politique :
"En Orient comme en Occident, le néant semble prendre le dessus. De part et d’autre, il s’agit de rompre avec la racine de l’homme pour le faire entrer dans un projet politique qui cherche à se justifier sur le plan spirituel, un projet humain à prétention divine.
Ces projets maléfiques défient la nature profonde des personnes, en s’attaquant à leur culture — ce par quoi elles sont précisément humaines.
Ces deux projets idéologiques ont un ennemi commun : la culture d’une civilisation, la particularité d’un peuple, la singularité d’une personne, la Parole forgée par l’expérience individuelle.
Ceux qui sont à l’Est détruisent les œuvres d’art et les lieux de mémoire et ceux qui sont à l’Ouest les méprisent et les dénaturent.
Ceux qui sont à l’Est imposent le mariage par la force, ceux qui sont à l’Ouest le vide de sa substance.
Ceux qui sont à l’Est suppriment la liberté de conscience et tuent les hommes libres pour les réduire au silence, ceux qui sont à l’Ouest s’enivrent dans le bruit et tuent les sans-voix quand ils sont aussi des « non-désirés ».
Deux écueils, une même tentation, soumettre l’homme à la volonté de l’homme. Les idéologies ne supportent pas l’homme tel qu’il est. Au mieux elles le façonnent, au pire elles le tuent. Plus que jamais, l’homme a besoin de suivre la volonté de Celui qui l’aime comme il est, pour ce qu’il est."