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POITOU-INFO : SOS Chrétiens d'Orient : Noël de guerre en Syrie (HD 1080)
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Le président du CRIF reconnaît que les violences antisémites sont le fait de musulmans
Le président du Conseil représentatif des institutions juives, Roger Cukierman (photo), a affirmé lundi que « toutes les violences [antisémites] aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans ». Il a ajouté que, en matière d’antisémitisme, Marine Le Pen est « irréprochable personnellement ».
Le FN « dédiabolisé » est‑il en passe de gagner ses galons de respectabilité républicaine ?
On en est loin ! Le propos tenu, presque anodin, était noyé dans une phrase ne manquant pas de rappeler que le FN comptait encore, selon lui, des « négationnistes », des « vichystes » et des « pétainistes ». M. Cukierman s’est empressé de compléter qu’il ne voterait jamais Front National et que Mme Le Pen n’avait pas sa place au dîner du CRIF.
Les représentants des musulmans et leurs affidés se sont néanmoins offusqués de ces déclarations
Les représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui sont, eux, des habitués de la grand’messe annuelle du CRIF, ont immédiatement annulé leur venue. Quant à Jack Lang, il a affirmé que Cukierman était : « En infraction avec l’esprit du 11 janvier » ! Jack Lang sous‑entend donc que faire usage de sa liberté de penser et d’expression peut constituer une infraction !
C’est justement le projet du président de la République qui, à la différence du CRIF, n’est pas prêt de changer de logiciel
Comme le bulletin de réinformation en rendait compte hier, François Hollande a rappelé son projet de pénalisation de toute pensée déviante : il souhaite « que toutes les paroles, tous les écrits de haine, qu’ils soient antisémites, racistes, homophobes, ne relèvent plus du droit de la presse, mais du droit pénal ».
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Les paroles de "paix" de l'imâm de Copenhague la veille des attentats
L'imâm de Copenhague a prescrit la guerre plutôt que le dialogue avec les Juifs... la veille des attentats. Une vidéo proposée par l'Observatoire de l'islamisation (sous-titres en anglais) :
"Notre prophète Mohammad avait des voisins juifs à Médine. A-t-il appelé à des relations plus étroites, à l’harmonie et au dialogue avec eux, selon les méthodes de l’ONU et de ceux qui appellent à concilier le Vrai et le Faux ? Ou bien les a-t-il appelés à adorer Allah ? Lorsqu’ils ont violé leur serment et qu’ils n’ont pas accepté son appel – vous savez très bien ce qu’il leur a fait. Cela figure dans sa biographie (Sîra). Il a déclaré la guerre aux Juifs."[...]
Mais à part ça, il va de soi que l'islam n'a rien à voir avec l'antisémitisme. Padamalgam.
Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Un nouveau bobard : l’islamo-fascisme
Nos médias avaient déjà testé depuis quelque temps l’appellation « islamo-fascisme », de préférence à celle de djihadisme, trop ciblée à leurs yeux. Ainsi «Le Monde» du 16 octobre 2014 avait-il déjà titré par exemple que « les islamo-fascistes prennent en otages l’Afrique et le Proche-Orient ». Mais l’expression a pris un sens désormais officiel dans la bouche du premier ministre Manuel Valls après l’attentat islamiste de Copenhague. Ce n’est pas neutre puisque l’acte politique essentiel consiste à désigner l’ennemi.
Avec la désignation de l’islamo-fascisme, la gauche tente en effet un nouveau tour de passe-passe sémantique à son profit .
Une assimilation trompeuse
Pourtant l’assimilation du djihadisme au fascisme ne peut sérieusement être invoquée, sauf à la réduire à la haine des juifs.
D’abord le djihadisme se réclame à l’évidence de l’islam – même si ce serait à tort, selon l’oligarchie et les représentants de l’islam officiel.
Mais le fascisme européen ne s’est jamais réclamé de l’islam, ni d’aucune religion particulière, d’ailleurs, même si en son temps Mussolini se présentait comme le protecteur de l’islam… pour essayer de faire accepter par les autochtones musulmans sa tentative de recréer l’empire romain d’Afrique !
Le fascisme fut historiquement un phénomène européen : on nous l’a assez rabâché pour nous culpabiliser ! Mais il est bien difficile de prétendre sérieusement que le djihadisme serait, lui aussi, d’essence européenne.
Le fascisme fut un dérèglement de la fonction guerrière, transformant la société en caserne, et c’est pourquoi il fut détruit par la guerre. Le djihadisme est certes brutal, cruel et violent mais il constitue surtout une entreprise théocratique : c’est donc un dérèglement de la fonction spirituelle.
Enfin, le fascisme est mort en 1945 – alors que le djihadisme est en plein essor.
Le communisme du XXIe siècle ?
Si l’on voulait vraiment trouver des analogies historiques, c’est d’ailleurs plutôt du côté du communisme que du fascisme qu’il faudrait se tourner.
Le professeur Jules Monnerot disait que le communisme était « l’islam du XXe siècle ». L’islamisme ne serait-il pas, lui, le communisme du XXIe siècle ?
Car, comme le communisme des origines, il utilise systématiquement la terreur pour sidérer les populations. Comme le communisme, il se veut « de tous les pays », comme l’EI refuse les identités, les traditions et les frontières. Comme le communisme, il s’affirme en rupture radicale avec les valeurs occidentales. Comme le communisme des origines, il veut un strict respect du dogme : le Coran ou le Capital, censés être lus à la lettre.
Padamalgam, les fascistes sont de retour
Désigner l’islamo-fascisme ne repose donc sur aucune analogie historique sérieuse. Mais cela sert avant tout à renouveler le « padamalgam » officiel pour le plus grand profit du pouvoir.
L’expression ne se borne pas à suggérer, en effet, que l’islamisme n’aurait rien à voir avec l’islam. Elle va plus loin puisqu’elle est destinée à nous faire croire que l’islamisme ne serait en réalité qu’un fascisme, qui nous « renvoie aux heures les plus sombres de notre histoire ».
Ainsi la singularité de la montée en puissance mondiale de l’islamisme – entorse manifeste et sanglante au mythe cosmopolite de la mondialisation heureuse – se trouve réduite par la magie des mots à une sorte deremake de la seconde guerre mondiale. Sauf que les Russes ne sont plus cette fois dans le camp des bons : ce qui est bien commode pour ceux qui ont décidé de miser électoralement, une nouvelle fois, sur les votes des électeurs musulmans, et aussi de masquer leurs propres responsabilités dans le drame.
Un fascisme bien commode
En exhumant le fascisme, nous revoilà en terrain connu, donc rassurant, puisque cela fait au moins plus de 80 ans que la gauche prétend lutter contre – surtout d’ailleurs depuis qu’il a disparu politiquement, militairement et moralement en Europe.
En outre, on n’oubliera pas que dans l’historiographie dominante le fascisme est de droite.
Donc, suivez bien le regard de notre premier ministre : les méchants islamistes sont évidemment de droite et précisément d’extrême droite. La preuve : c’est qu’ils sont antisémites.
C’est déjà ce qu’on nous suggérait de l’identité du tueur de Toulouse, jusqu’à ce que l’on découvre, avec consternation à gauche, qu’il s’appelait Merah. Comme en son temps l’attentat de la rue Copernic fut imputé à la droite extrême par la gauche, jusqu’à ce qu’on découvre qu’il était l’œuvre d’un Palestinien du FPLP.
Et si l’islamisme est fasciste cela signifie que la gauche n’en est pas responsable. CQFD.
D’ailleurs, M. Valls dit « islamo-fascistes » et non pas « facho-islamistes », la dernière partie de l’expression mettant bien l’accent sur sa cible principale : le « fâââchisme » que l’on doit, bien sûr, tous ensemble, combattre de Nation à République, conformément à « l’esprit du 11 janvier », comme dit le président de la République. Et si possible encore en 2017.
Envolée la responsabilité de l’oligarchie !
Evoquer l’islamo-fascisme évite évidemment d’aborder la question de l’immigration et de l’islam, puisque les méchants ne sont plus des musulmans, mais seulement des fascistes à barbe.
Cela permet d’effacer, par un coup d’éponge magique, la responsabilité écrasante de l’oligarchie dans l’importation du djihadisme en Europe, d’effacer sa responsabilité dans l’immigration de peuplement, sa responsabilité dans la complaisance vis-à-vis du communautarisme et vis-à-vis des Etats qui soutiennent l’islam radical, sa responsabilité dans la destruction des Etats laïcs du Moyen-Orient, sa responsabilité dans le désarmement moral et militaire des Européens, sa responsabilité dans le laxisme judiciaire et pénal enfin.
Mais tout cela est fort opportunément occulté par l’invocation de l’immonde fascisme, éternellement renaissant. Ce qui est pour le moins curieux, d’ailleurs.
Une nouvelle manœuvre contre les droites
Invoquer l’islamo-fascisme permet une nouvelle fois d’intimider la droite, du moins ce qu’il en reste, et de placer sur le même plan le djihadisme criminel, la critique populiste du Système ou le refus de l’immigration et de l’islamisation. Au nom de la préservation du « vivre ensemble », bien entendu : un bel amalgame, hautement revendiqué celui-là !
Notre ministre de l’Intérieur n’entend-il pas poursuivre « l’extrémisme » ou « les discours de haine », notamment sur Internet où, paraît-il, les candidats au djihad s’autoradicaliseraient ?
La liberté d’opinion dans le collimateur
Mais ces concepts très flous renvoient en réalité à la théorie du « milieu intellectuel » dont la gauche a toujours abusé lorsqu’elle voulait neutraliser l’ascension de la droite populiste. Car la gauche nous a toujours fait croire que les mots pouvaient tuer.
Ainsi, lors de l’affaire de Carpentras, la gauche au pouvoir n’a cessé d’accuser le Front national d’avoir créé, avec ses « idées nauséabondes », un climat antisémite propice à la commission de la profanation. Ce n’est d’ailleurs pas une spécialité française puisqu’aux Etats-Unis la théorie du « climat intellectuel » a aussi été utilisée pour réduire au silence, par de lourdes peines, des mouvements suprémacistes en les rendant instigateurs indirects de crimes ou d’attentats racistes pourtant commis par d’autres.
En Europe aussi, l’accusation « d’incitation à » la haine est largement utilisée contre ceux qui dénoncent l’immigration ou l’islamisation, comme aux Pays-Bas ou en Allemagne par exemple, alors même qu’on ne peut leur imputer d’actes criminels précis – à la différence notable des djihadistes qui, eux, ont du sang sur les mains.
Mais quand il s’agit de protéger le Système, le « padamalgam » ne vaut plus !
Par un habile retournement, le combat contre l’islamo-fascisme va permettre de fourbir de nouvelles armes… contre ceux qui refusent l’islamisation et la soumission de l’Europe – et que le Système traite de fascistes…
Les djihadistes doivent penser que ces roumis sont décidément trop stupides.
Michel Geoffroy, 18/02/2015
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Des loups solitaires...pas si solitaires que ça
Farhad Khosrokhavar, directeur de recherche à l'EHESS et auteur de La Radicalisation répond à l'Express :"Je dirais qu'il y a deux types de loups solitaires: d'abord celui qui s'autoradicalise, sur Internet par exemple, et agit parfaitement seul.Mais c'est plutôt rare, notamment dans le djihad. Ensuite, on a celui qui passe à l'acte violemment mais qui est intégré dans un ou plusieurs réseaux, qui peuvent parfois même venir en aide techniquement. C'est le cas de Mohamed Merah ou Mehdi Nemmouche en Belgique. Ces gens-là ne sont pas des loups solitaires dans leur radicalisation, seulement dans l'action.
Lorsqu'on parle de loups solitaires, on peut aussi penser à ceux qui s'appuient sur des liens très proches, de parenté par exemple. Dans le cas des frères Kouachi, le frère cadet, Chérif, a joué un rôle moteur tandis que son aîné a suivi. C'est lui qui a mis le duo en relation avec Amedy Coulibaly "
Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Une légion étrangère pour défendre les Chrétiens d’Irak ? C’est le projet de sympathiques Américains
Une vidéo de l’AFP datée du 18 février, témoigne de l’engagement de deux jeunes Américains venus se battre, à leurs frais, aux côtés de la milice chrétienne Dwekh Nawsha (Ici) contre l’État Islamique en Irak. Plus bas une autre vidéo du même groupe expliquant leur désir de fonder une légion étrangère …
Après le Syriac Military Council, les chrétiens s’organisent pour une guerre que tout le monde s’entend à annoncer longue.
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90 chrétiens kidnappés par l’Etat Islamique en Syrie
L’Etat islamique a enlevé hier quatre-vingt dix chrétiens dans le nord de la Syrie. Cela s’est passé près de la ville d’Al Hassaka. Les faits ont été signalés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Le sort des personnes enlevées est inconnu.
Le groupe terroriste a pris, hier matin, plusieurs villages de la région nord-ouest de la ville syrienne. Cette région abrite de nombreux chrétiens. De nombreux habitants ont fui.Au début du mois, en Libye, 21 chrétiens égyptiens ont été décapités par les djihadistes de l’Etat Islamique.
http://www.medias-presse.info/90-chretiens-kidnappes-par-letat-islamique-en-syrie/26449
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Un catholique peut-il voter Front national ? (Présent 8300)
Les anciens s’en souviendront, les plus jeunes l’apprendront : en 1972, un document de la Commission épiscopale du monde vantait « la société socialiste, la société solidaire ». En 1974, au congrès de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), Georges Marchais, alors secrétaire général du Parti communiste, était accueilli par 35.000 jeunes entonnant l’Internationale, scène se déroulant en présence de 44 évêques dont Mgr Marty, cardinal-archevêque de Paris. Ce qui est intéressant, c’est la justification d’une telle dérive procommuniste : c’était l’expression d’une « option préférentielle pour les pauvres », dans le sillage du concile Vatican II.
Le Magnificat, où la Vierge loue un Dieu qui « renverse les puissants de leurs trônes », était compris comme une apologie et une justification de la révolution. Dieu était en faveur des opprimés, des prolétaires, des exclus, les chrétiens devaient donc être à leurs côtés. La Commission épiscopale du monde ouvrier disait : « Pour la majorité des travailleurs, l’orientation socialiste ne se présente pas sous la forme d’une option à prendre, mais sous la forme d’une nécessité qui s’impose à eux, s’ils veulent rester fidèles aux exigences de la justice et de la solidarité. »
En conséquence, nos évêques se devaient d’être avec ces travailleurs, solidaires de leur choix politique, approuvant les prêtres et les catholiques inscrits au parti communiste ou à la CGT, pour y être « présence d’Eglise » et « saveur d’Evangile ».
Pourquoi rappeler cette sombre page de l’histoire de l’Eglise de France aujourd’hui ? Parce qu’il y a une évolution, que dis-je, une révolution notable que nul ne souligne.
Nos évêques – qui, il est vrai, ont changé depuis Jean-Paul II et Benoît XVI – de même que la JOC ou l’ACO (Action catholique ouvrière), ne sont plus solidaires des travailleurs, des pauvres, des exclus. Car ceux-là votent et luttent aux côtés du Front national, qui est de loin le premier parti chez les ouvriers, les employés, les chômeurs et ceux qui ont un niveau inférieur au bac, bref, les exclus, ceux que Marine Le Pen appelle les « invisibles ». Les catholiques ne sont plus exhortés à être « présence d’Eglise » auprès de ces pauvres-là, ils sont, au contraire invités à en détourner les yeux et ne point les imiter, ni à adhérer au FN, même pour y être « saveur d’Evangile ».
Ce ne sont pas de « bons » pauvres. Les « puissants qu’ils veulent renverser de leurs trônes », ce sont les partis de gauche, les médias qui leur sont inféodés et tous les nantis du pouvoir politique, religieux et culturel qui les méprisent et les calomnient. Pas un évêque à leurs côtés, pas un mouvement d’action catholique, personne, du haut en bas de la hiérarchie, pour être officiellement solidaire du choix de ces exclus !
On nous permettra de terminer sur une anecdote personnelle. Une vieille dame, ouvrière dans le textile, que nous avons bien connue – elle n’est plus de ce monde – était catholique mais votait communiste comme son mari dans les années cinquante puis, devenue veuve, quelques décennies plus tard, Front national. Elle me confiait :« Quand je votais communiste, le prêtre me disait que ce n’était pas possible de voter comme ça et d’être catholique. Aujourd’hui, mon curé me dit la même chose quand je vote Front national, mot pour mot ! Je vais te dire, les curés sont toujours du côté du manche contre nous, les ouvriers, avec la bourgeoisie, hier celle de droite quand on est communiste, maintenant celle de gauche quand on est Front national. »
Guy Rouvrais : guy-rouvrais@present.fr
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TVL : Samuel Pruvot: "Hollande à l'égard des cathos, entre indifférence et détestation"
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France : La christianophobie d’Etat en progression
Ces derniers jours, le gouvernement et le président de la République se sont à nouveau distingués par leur ignorance délibérée de la religion chrétienne.
Le récent communiqué de l’Elysée suite à une vidéo montrant l’égorgement de 21 coptes égyptiens par l’Etat islamique est particulièrement révélateur de cet état d’esprit. Le communiqué condamne : « Un assassinat sauvage », en éludant le motif de leur religion, faisant seulement mention de « ressortissants égyptiens ». Le texte évoque « la haine religieuse des terroristes », sans préciser que celle‑ci est d’origine islamique et antichrétienne.
Il s’agit d’un exemple typique de langue de bois socialiste.
Il est vrai que les actes antichrétiens n’attirent jamais l’attention des pouvoirs publics contrairement aux actes antisémites ou islamophobes
Dernièrement, des crucifix ont été vandalisés dans le Calvados sans que cela émeuve le gouvernement. Pourtant, les actes anti‑religieux frappent bien plus souvent les Chrétiens que les Juifs et les Musulmans.
Le dernier recensement des profanations de sépultures sur l’année 2014 montre que les profanations de cimetières musulmans s’élèvent ainsi à 4, de cimetières juifs à 6, contre 206 profanations dans les cimetières municipaux, où l’on compte une grande majorité de tombes chrétiennes.
Précisons que les cimetières réservés aux Juifs ou aux Musulmans ne respectent pas l’obligation républicaine d’être enterrés au cimetière municipal, où les défunts sont enterrés toutes confessions confondues. Les Chrétiens, contrairement aux Juifs et Musulmans, acceptent cette loi et montrent jusqu’en leur dernière demeure qu’il n’y a pas de différence entre les hommes. Un message de paix qui semble pourtant attirer la haine et l’hostilité, y compris en France.
N’est‑il tout de même pas exagéré de parler d’un antichristianisme d’Etat ?
C’est un fait : les déclarations officielles et les actes symboliques se multiplient, qui dénotent la volonté gouvernementale de couper la France de ses racines chrétiennes. Un exemple : mercredi, les Chrétiens fêtaient le mercredi des cendres, qui marque le début des 40 jours de Carême avant Pâques. Pourquoi François Hollande ni son gouvernement ne s’affichent‑ils pas en une telle occasion, alors qu’ils ne manquent aucune occasion de se montrer lors des grandes fêtes musulmanes et juives ?
L’extension du travail du dimanche et la suppression des jours fériés catholiques dans les territoires et départements d’Outre‑mer contenus dans le projet de loi Macron témoignent également de cette ostracisation.
La conférence des évêques de France a contesté la suppression des jours fériés dans les DOM, dénonçant une « attaque forte contre la religion catholique. (…) Il est illusoire de penser que cela resterait demain cantonné à l’outre‑mer ».
http://fr.novopress.info/182808/france-christianophobie-detat-en-progression/#more-182808