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religion - Page 127

  • Qui est Moktar Belmoktar ?

    l’Algérien Moktar Belmoktar est le chef du groupe djihadiste Al-Mourabitoune. Ce terroriste a revendiqué l’attentat de Bamako dans un enregistrement audio diffusé par l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar.

    Né en 1972 à Ghardaïa en Algérie, il se définit lui -même comme un jihadiste précoce et sa vie ne sera que combat pour l’islam. Il part se former et faire la guerre contre l’armée soviétique à l’âge de 19 ans au Pakistan où il perd un œil.

    le moudjahidine revient dans son pays en 1992 participer à la guerre civile au sein du Groupe islamiste armé (GIA), puis il est un des créateurs du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Cette organisation s’expatrie dans différents pays du Sahel en y attaquant les forces de sécurité. En 2007, le GSPC fait allégeance àAl-Qaida et devient le représentant de la nébuleuse islamiste en Afrique du Nord sous l’appellation d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).
    Mokhtar Belmokhtar, l’homme aux multiples surnoms (le Borgne, Mister Marlboro, l’insaisissable) prend la tête d’un bataillon d’Aqmi composé d’une centaine de membres, dont le rayon d’action s’étend dans le sud désertique de l’Algérie, à la frontière avec le Mali et en Mauritanie.

    Dans ses nouvelles fonctions, il est suspecté d’implication dans l’enlèvement de 32 touristes européens en 2003. C’est lors de cette opération qu’il est surnommé «l’insaisissable» par les services de renseignements algériens.
    Il est également soupçonné d’avoir joué un rôle dans d’autres prises d’otages, notamment dans les négociations en 2008 pour la libération de deux Autrichiens et dans les négociations en 2009 pour la libération de deux Canadiens.
    Belmoktar est également à l’origine de l’enlèvement de deux Français au Niger en janvier 2011 ou encore de l’attentat contre l’ambassade de France en Mauritanie en août 2009.

    L’un des seigneurs de guerre les plus réputés

    Au-delà de son implication dans des enlèvements, il est l’un des plus importants «gangsters djihadistes» du Sahara. Mokhtar Belmokhtar, «l’un des seigneurs de guerre les plus réputés» de la région pour Stephen Ellis, professeur au Centre d’études africaines de Leyde (Pays-Bas). Il s’est en effet imposé dans la fourniture d’armes aux groupes islamistes de la région et dans le trafic de cigarettes, ce qui lui vaut localement le surnom de «Mister Marlboro».
    Comme la plupart des groupes de combat algériens, il mélange criminalité et idéologie. Il est cependant réputé moins religieux que son concurrent à la tête d’une autre katiba d’Aqmi, Abou Zeid.

    Les diverses activités de Mokhtar Belmokhtar lui ont permis de nouer des liens étroits avec les communautés touareg. Surtout avec les combattants qui ont participé au printemps 2012 à l’offensive ayant abouti à la prise du nord du Mali. Pour asseoir sa mainmise dans la région, il aurait notamment pris des Touareg pour épouses. En juin 2012, une chaîne de télévision algérienne a rapporté qu’il avait été tué dans des combats entre islamistes et séparatistes touaregs à Gao dans le nord du Mali. L’un de ses collaborateurs a par la suite démenti sa mort.

    Mokhtar Belmoktar avait annoncé dans une vidéo sa rupture avec Aqmi pour créer son propre groupe armé -la katiba des Moulathamine-«Ceux qui signent de leur sang»- tout en maintenant son allégeance à Al-Qaida. C’était avant la prise d’otages en Algérie, l’attaque contre Areva en 2013 et ce nouvel attentat sanglant perpétré à Bamako.

    http://fr.novopress.info/

  • Des chrétiens s’engagent dans le combat contre le réchauffement climatique

    De plus en plus d’initiatives invitent les chrétiens à se saisir de l’enjeu climatique et de la question écologique. Partout dans le monde, les organisations appellent à la mobilisation… et en France aussi. 

    30 novembre : ouverture de la conférence de Paris sur les changements climatiques, dite COP 21. La date est depuis longtemps à l’agenda des militants environnementaux, mais aussi des Églises et organisations chrétiennes.

    Cette année, le carême est écologique

    Campagne de carême du CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement des peuples), invitation à participer à la journée de jeûne de carême pour la justice climatique le 7 mars 2015… Les propositions ne manquent pas pour inciter les chrétiens à se saisir de la question climatique et faire de la crise écologique le thème sur lequel axer le carême 2015 qui a débuté mercredi 18 février – période de quarante jours durant laquelle les chrétiens tentent de vivre plus sobrement dans l’attente de Pâques.

     

    La mobilisation s’inscrit dans un mouvement mondial et le jeûne pour la justice climatique du 7 mars fait partie d’une chaîne de jeûne du jeudi 19 février (lendemain du mercredi des Cendres) au samedi saint (4 avril). Pendant les quarante jours du carême, quarante pays se relaient, un différent chaque jour, tous jeûnant le mercredi des Cendres.

    En fait, le Jeûne pour le climat a été lancé le 1er juillet 2014. L’initiative, mondiale, est portée en France par Martin Kopp et Chrétiens Unis pour la Terre. Cette association fait partie de la Coalition Climat 21, qui rassemble toutes les ONG sociales et écologiques qui se mobilisent ensemble sur le changement climatique. Chrétiens unis pour la Terre prévoit d’organiser des veillées de prières et d’être présente pour accueillir tous les chrétiens mobilisés, qu’ils arrivent à Paris en pèlerinage ou non.

    À Lyon, Chrétiens et pic de pétrole fait partie des pionniers du renouveau de l’engagement chrétien écologiste. Fondée sous l’impulsion du père Michel Durand, l’association veut interpeller les chrétiens sur les conséquences du pic annoncé de toutes les ressources naturelles. Elle réfléchit aussi au refus par la société occidentale de l’idée de limites. Des réunions de réflexion mensuelles, des laboratoires d’idées, et des colloques sont organisés régulièrement pour promouvoir un mode de vie tournant le dos à la démesure et au culte de la technique et de la croissance. Le dernier colloque a réuni à Lyon en novembre 2014 Olivier Rey, Corinne Morel-Darleux, Serge Latouche, François Brune ou le père Dominique Lang.

    Côté catholique, la mobilisation est soutenue par l’institution ecclésiale. Fin novembre 2014, la conférence des évêques de France organisait une journée d’étude sur le thème « Sauver la Création ». Le message pour l’Avent 2014 du Conseil d’Églises chrétiennes en France (CECEF) faisait de la mobilisation pour la COP21 une priorité chrétienne pour 2015. Localement, les diocèses soutiennent des associations engagées dans la lutte écologique (Chrétiens changeons à Clermont-Ferrand, Oeko-Logia près de Valence, Paroles de chrétiens sur l‘écologie à Nantes, Chrétiens unis pour la Terre dans divers diocèses).

    Les chrétiens français, en retard à la mobilisation ?

    Les chrétiens se sont-ils engagés plus tardivement que les autres Français sur le climat ? Non, répondent en chœur les principaux acteurs de la mobilisation. « Hors des cercles engagés, il y a de grandes carences dans l’information du public, rien ne se fait dans sa direction », estime le journaliste, essayiste et blogueur Patrice de Plunkett.

    « Subitement, les Français se réveillent sur la question à cause du sommet de Paris », renchérit le père Antoine Sondag, directeur depuis 2013 du Service national de la Mission universelle de l’Église. Comment expliquer cette passivité ? Pour Guillermo Kerber, coordinateur du programme Sauvegarde de la création et justice climatique du Conseil œcuménique des Églises (un organisme mondial), l’une des réponses est que « les Européens ne subissent pas directement les pires conséquences des altérations du climat ».

    Sur l’engagement écologique, les principaux responsables chrétiens reconnaissent en revanche le retard de la France. En conclusion du colloque « Sauvons la création », les évêques organisateurs incitaient les chrétiens français à l’humilité, rappelant qu’ils avaient en France vingt à trente ans de retard sur la prise de conscience et l’action écologique, et que c’était à eux d’aller vers les milieux écologiques militants et non l’inverse. « En Allemagne et en Suisse », rappelle le père Antoine Sondag, « il y a un responsable écologique dans chaque paroisse ou chaque diocèse. »

    Continuer après Pâques

    Si les responsables chrétiens font du souci écologique un thème central du carême 2015, tous rappellent que la mobilisation doit se poursuivre après le jour de Pâques. « Faire un jeûne au moment du carême, c’est médiatique », insiste le père Antoine Sondag, « mais il ne faut pas réduire l’action des chrétiens à ça ».

    Outre l’encyclique papale sur l’écologie attendue en juin, deux grands événements chrétiens préparatoires à la COP21 sont prévus en 2015. Les assises chrétiennes de l’écologie qui se tiendront à Saint-Étienne du 28 au 30 août 2015. Et le pèlerinage œcuménique pour la justice climatique, dont la COP21 ne sera qu’une étape. Des pèlerins de nombreux pays se relaieront pour marcher vers Paris, mener des actions lors des différentes étapes, et arriver à Paris au début du sommet.

    L’idée a germé en Allemagne, puis s’est étendue au Danemark, à toute la Scandinavie, à l’Italie, au Royaume-Uni et à la France. Une coordination franco-allemande travaille actuellement à l’organisation matérielle et un pèlerinage semblable traversera l’Afrique, du sud au nord et de l’ouest à l’est, pour rallier Nairobi.

    Les responsables des mobilisations pensent aussi déjà à l’après-COP21. Martin Kopp, chargé de plaidoyer pour la justice climatique de la Fédération luthérienne mondiale, voit dans les préparatifs de la COP21 une occasion de « mettre les gens en route pour les années, voire les décennies à venir ».

    Changer le système : la prise de conscience d’une nécessité

    Reste une interrogation-clé. Les chrétiens se reconnaissent-ils dans le slogan « changeons le système, pas le climat » ? Les acteurs de l’écologie chrétienne sont divers. Une partie d’entre eux a évolué dans le culte du progrès et de la croissance. Mais tous les acteurs de la cause écologique le disent : l’analyse systémique de la crise écologique et du dérèglement climatique ne fait plus fuir.

    « Il est plus de plus en plus facile d’être anticapitaliste chez les catholiques », constate Pierre Blanchard, militant actif au CCFD qui rappelle cependant que « la critique du capitalisme ne s’accompagne pas toujours d’un projet politique de réduction des inégalités ». « Le pape François fait très bien le lien entre perversion du système capitaliste et crise écologique » (NDLR : par exemple dans un message du 7 février 2015), ajoute le jeune homme, « et le propos est plus audible, même si Benoît XVI avait déjà fait ce lien ».

    Martin Kopp, qui est aussi théologien et travaille sur la décroissance, témoigne quant à lui que l’auditoire de ses conférences « passe très rapidement de la question ‘pourquoi la décroissance’ à ‘comment doit-on agir maintenant ?’  ».

    La critique systémique est aussi portée au plus haut niveau. « Le mode de vie des pays les plus riches représente pour beaucoup un idéal. Or il est fondé sur l’exploitation de ressources naturelles non renouvelables et bon marché. Le généraliser à l’ensemble de la planète conduirait à des niveaux de pollution insoutenables », s’alarmait le message de l’Avent du CECEF.

    Deux jours avant le début du carême, un collectif d’associations et de mouvement catholiques (dont plusieurs services officiels de la Conférence des Évêques de France) a publié un appel aux catholiques de France mettant directement en cause le système économique. « À l’heure de la prise de conscience des déséquilibres écologiques qu’entraîne notre modèle de développement occidental, il y a urgence à changer nos modes de vie et à pratiquer une heureuse sobriété », écrit ce collectif.

    La crise écologique est aussi une occasion de renouer le dialogue entre les chrétiens français que les débats sociétaux récents ont divisés. De fait, les écologistes chrétiens insistent plus sur la cause commune qui les rassemble que sur ce qui a pu les diviser. L’urgence climatique et écologique les a poussés à unir leurs forces. Le samedi 7 mars, jour où la France prendra son relais de la chaîne mondiale de jeûne de carême pour le climat, un collectif lancera un Appel de carême 2015 pour la conversion écologique. L’idée de l’appel a germé au sein d’un groupe issu des Chrétiens indignés après le colloque « Sauver la Création ».

    Les rédacteurs et signataires ont mis de côté leurs différends passés pour s’unir autour de la cause écologique. Parmi les premiers signataires annoncés, deux évêques, Mgr Marc Stenger (Troyes) et Mgr Dominique Rey (Fréjus-Toulon) ; le botaniste Jean-Marie Pelt ; le père Dominique Lang, journaliste à Pèlerin ; les journalistes Patrice de Plunkett et Jean-Claude Guillebaud ; Guillaume de Prémare, ancien président de la Manif pour Tous ; le philosophe Fabrice Hadjadj ; le philosophe et mathématicien Olivier Rey ; le père Michel Durand ; Philippe de Roux, co-fondateurs des Poissons Roses. Objectif : toucher tous les types de publics chrétiens pour former, encore et toujours, aux raisons qui font de l’engagement écologiste une urgence vitale.

    Reporterre

    http://fortune.fdesouche.com/376247-des-chretiens-sengagent-dans-le-combat-contre-le-rechauffement-climatique#more-376247

  • Autorités chrétiennes de Syrie censurées ou diffamées par les médias

    Il est remarquable que les journalistes qui réalisaient ces interviews de complaisance, ou rédigeaient des articles à sa gloire, prenaient souvent soin de souligner que le point de vue du père Paolo dall’Oglio était très minoritaire, que les chrétiens de Syrie, majoritairement, ne souhaitaient pas le renversement du régime qu’ils considéraient comme un rempart contre les mercenaires extrémistes venus de l’étranger.

     

    On pouvait se demander alors : si l’opinion du père Paolo était à ce point minoritaire, pourquoi bénéficiait-elle d’une couverture médiatique aussi massive et diversifiée, alors qu’aucun autre témoignage de religieux connaissant bien la Syrie, y vivant, ou y ayant vécu, n’était jamais rapporté.

    Trois explications possibles à ce focus extraordinaire des médias sur ce personnage.

    1. Le père Paolo est l’un des seuls chrétiens lucides de Syrie. Tous les autres, comme il le soutient, sont intoxiqués par la propagande du « régime ». Les médias ont raison de relayer massivement et exclusivement ce témoignage 2. Le père Paolo est l’un des chrétiens les moins lucides de Syrie. Il ne comprend rien à ce qui se passe sur place, mais a choisi cette position tranchée en raison de l’immense amertume qu’il ressent d’avoir dû quitter un lieu sacré qu’il a contribué à redresser, et dans lequel il a vécu pendant 30 ans. 3 ; Le père Paolo dall’Oglio est tout à fait lucide ; quand il lance ses déclarations fracassantes et diffamatoires, il sait qu’il ment, il sait que ses incitations à la haine sont infondées et qu’en les proférant il trahit le Christ, il sait que son analyse de la situation est fausse et orientée, mais pour des raisons qui restent à éclaircir (et sans doute pas très catholiques), c’est la voie du mensonge et de la haine pour laquelle il a opté.

    J’ai déjà donné beaucoup d’éléments d’information en faveur de la 3ème explication, mais avant de trancher pour de bon, passons en revue quelques témoignages d’autorités chrétiennes qui, elles, n’ont bénéficié d’aucune couverture médiatique, ou ont été systématiquement caricaturées et diffamées dans les mêmes médias qui servaient la soupe au père Paolo dall’Oglio. En prenant connaissance de ce qu’ils disent, peut-être comprendrons nous mieux ce silence qui les environne, et le degré de supercherie qu’implique cette focalisation unique et martelée sur le père Paolo dall’Oglio. Donnons la parole à cinq personnalités religieuses syriennes ou très proches de la Syrie. [....]

    La suite sur Arrêt sur Info

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Autorites-chretiennes-de-Syrie

  • Les deux chiffres du jour

    • Le gouvernement tchadien révèle qu'environ « 40% des armes saisies par les forces armées du Tchad aux combattants de Boko Haram sont de fabrication française »
    • D'après une étude de la Brookings Institution, le français est la troisième langue la plus utilisée par les sympathisants de l'Etat islamique sur Twitter

    Louise Tudy

  • Eric Zemmour dénonce l’attitude intenable de la France à l’égard de la Syrie. Bachar ou l’Etat Islamique, il faut choisir…

  • TVL : Mère Agnès-Mariam de la Croix: "en Syrie, Hollande est schizophrénique"

  • Des ex-musulmans : «l’islam n’est pas compatible avec les valeurs des démocraties»

    L'émission C dans l'air parle enfin de ces ex-musulmans, en danger de mort pour avoir renié l'islam :

    Michel Janva

  • Massacre des Assyriens : les chemins de la barbarie

    L'opinion publique s’est davantage émue des destructions commises par les barbares de l’État islamique dans les musées et sur les sites archéologiques du nord de l’Irak que de l’enlèvement de 220 chrétiens syriens par ces fanatiques. Les deux événements font référence aux Assyriens. Mais l’identité du mot est trompeuse. Les Assyriens d’aujourd’hui sont des chrétiens d’Orient, les héritiers d’un schisme du Ve siècle devenu une hérésie à partir de la définition de la nature du Christ au concile d’Éphèse. Au sens strict, l’église assyrienne est indépendante, contrairement à sa sœur chaldéenne ralliée à la papauté catholique.

    Les Assyriens forment des communautés possédant une culture propre avec notamment la langue araméenne, celle du Christ, et la foi chrétienne. Leur histoire est celle d’une longue persécution depuis la conquête arabe et musulmane à laquelle une autre minorité, celle des Kurdes, a souvent prêté la main. 70 % des Assyriens de l’Empire ottoman auraient ainsi été massacrés en 1915-1916 dans le même temps que les Arméniens au cours d’un génocide méconnu qui aurait tué 750.000 personnes (Sayfo).

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  • Le Salafisme, une maladie de l’Islam ?

    Deux universitaires, Jean-François Mignot et Céline Goffette, viennent de rendre une étude sur l’islamophobie supposée de Charlie Hebdo dans le monde du 24 février. Ils font le constat que la thématique phare de l’hebdomadaire est la politique, comme on pouvait s’en douter (près de deux couvertures sur trois),tandis que la religion, elle, n’apparaît en une qu’à 38 reprises, soit dans seulement 7% des cas. Autrement dit, elle n’est en couverture qu’une fois tous les trois mois et demi.

    Et qui est la cible religieuse préférée de Charlie Hebdo ? L’Eglise catholique bien sûr.

    Parmi ces 38 unes se moquant des religions, seules sept sont consacrées à l’islam, quand 21 se moquent de la religion catholique. Concrètement, observent les chercheurs, cela signifie qu’au total, "entre 2005 et 2015, seulement 1,3% des unes se sont moquées principalement des musulmans".

    Quid de la religion juive ? Le rapport n’en fait pas mention semble t’il.

    Conclusion des deux universitaires : "Ce qu’il faut expliquer, ce n’est donc pas pourquoi Charlie Hebdo était islamophobe, mais pourquoi, de nos jours, seuls des extrémistes se revendiquant de l’islam cherchent à museler un journal qui se moque – entre beaucoup d’autres choses – de leur religion." Qu’en termes choisis… Car en fait de vouloir museler un journal, on a quand même abattu à bout portant des dessinateurs, des policiers et des clients d’un magasin Casher.

    Et si bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des assassins, c’est toujours des musulmans, ou du moins des gens qui se proclament comme tel qu’on trouve du mauvais côté (si on peut dire) de la kalachnikov.

    Nos universitaires n’en parlent pas, mais le salafisme, maladie de l’Islam fort ancienne au demeurant, s’il reste minoritaire, est quand même assez répandu dans nos banlieues, poussé par nos amis d’Arabie Saoudite et du Qatar.

    Nos élites au pouvoir, si peu patriotes ne semblent pas troublées par ce paradoxe, le pétro dollar n’a pas d’odeur.

    Le fait que ce phénomène frappe cruellement le christianisme dans à peu près toutes les régions où la Charria est à l’œuvre, montre que malgré les horreurs du mois de janvier, et compte tenu des attaques sordides de l’hebdo satyrique contre l’Eglise, il reste une convergence entre Charlie et ses assassins : leur cible !

    Le détournement délibéré de l’esprit de la liberté de la presse pour injurier un être ou une religion est déjà une violence formelle.

    Du reste, quelque part, les salafistes ont gagné cette bataille de la surenchère, car, maintenant que les armes à feu ont parlé, il est probable que les caricaturistes hésiteront désormais à risquer leur peau.

    C’est le même salafisme qui dépeuple aujourd’hui une partie de l’Afrique et du proche Orient, comme l’indiquait le délégué permanent de la Syrie auprès de Nations Unies le Dr Bachar al-Jaafari à l’ONU le 20 février dernier : La question est : Qui les amènent en Syrie ? Ne viennent-ils pas pour répondre à l’appel du wahhabisme salafiste et takfiri, désormais surnommé Daech ? Leur structure mentale est d’origine saoudienne, fondée sur les enseignements et la pensée du wahhabisme saoudien. On nous dit qu’ils coupent les têtes, flagellent les hommes et lapident les femmes. N’est-ce pas là des pratiques saoudiennes toujours d’actualité ? Alors, comment en vouloir à Roger Cukierman, le président du CRIFd’avoir opéré un rapprochement entre la montée de l’antisémitisme et le fait musulman ?

    Cependant, je suis surpris d’entendre parfois de braves gens dire que l’Islam n’est pas compatible avec l’Occident. S’agissant du salafisme qui empoisonne de plus en plus l’atmosphère, je crois qu’il n’est tout simplement pas compatible avec l’homme, que dis-je, avec la vie dans son ensemble. En toute logique, il appartiendrait aux musulmans eux-mêmes de déclencher leur petite « réaction thermidorienne » et mettre fin au massacre. Mais, c’est comme partout, les majorités silencieuses, s’ils elles existent bien, ont précisément le défaut d’être silencieuses. On le voit bien chez nous avec les pseudos élites au pouvoir et les lobbies ultra –minoritaires qui mènent la danse.

    Si le général Sissi en Egypte n’a pas subi la même condamnation unanime des grands de l’Occident que Bachar El Assad, c’est surtout une question de « timing ». Quand Obama et ses vassaux d’Europe ont décidé de faire tomber le pouvoir Syrien, comme ils l’ont fait en Lybie, ils ne pensaient pas que la bande de chiens affamés qu’ils avaient lancés sur lui, allait se mettre à mordre tout le monde et occuper les puits de pétrole. Sissi qui n’a rien à envier à Bachar pour ses méthodes expéditives, est arrivé au moment ou le Califat devenait très gênant et il a su y mettre fin très brutalement dans un des plus puissants pays de la région.Il demeure un allier précieux pour tous les géo stratèges américains, fussent ils néo-cons. Il en sera de même avec l’Iran , quoiqu’en pense Israël : Tout deviendra bon que l’on pourra balancer en travers de la machine infernale que l’on a pourtant bien fabriquée , mais dont on a perdu le mode d’emploi.

    Tandis que par chez nous, l’inévitable cinquième colonne est là, au vu et au su de tout un chacun et s’apprête à frapper à nouveau : Un flic, une synagogue, une Eglise ?

    En effet, par la volonté des oligarques qui ne nous voient même pas et nous ignorent superbement, nous continuons à accueillir chaque année sur notre sol de nombreux musulmans à qui on ne peut proposer que chômage et précarité sociale, lesquels, sans faire d’amalgame, viennent avec leurs minorités actives et nerveuses bien décidées à faire le Jihad chez nous.

    Mais gardons le moral, nous avons une réplique redoutable : « Nous sommes Charlie ».

    Olivier Perceval

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Salafisme-une-maladie-de-l

  • 10 mars : Sentinelles pour réclamer des Etats généraux sur la fin de vie

    Les Sentinelles appellent à veiller devant le Palais Bourbon, mardi 10 mars à partir de 19h30, pour réclamer des Etats généraux sur la fin de vie, en appui àun manifeste publié début février :

    (...) Citoyens pour la dignité en fin de vie, nous voulons réaffirmer que l’euthanasie et le suicide assisté ne peuvent être les réponses d’une société démocratique et solidaire à des personnes vulnérables en fin de vie.

    L’accompagnement de la fin de vie doit assurer à chacun sa dignité, quel que soit son état, sa fragilité ou son degré de dépendance. (...)

    Nous appelons tous les Français à prendre part au débat et souligner l'importance fondamentale de l'accompagnement des patients et des familles.(...)"

    Louise Tudy